On parle de fusion à Djerba : L’union fait la force !
Des échos nous sont parvenus de Djerba où des hommes censés essaient de convaincre les dirigeants des équipes, qui opèrent actuellement dans la région, à fusionner pour mettre en place une formation assez solide, en mesure de porter haut les couleurs de l’Ile des Lotophages.
La Presse — Au lendemain de l’instauration du professionnalisme dans le football, dans tous les pays qui ont par cette action visé la restructuration de ce sport, on a encouragé la fusion entre les équipes d’une même région. L’objectif était clair : monter un ensemble qui puisse tenir la route, face aux mastodontes qui étaient en place.
Et cela a été une réussite. En France par exemple, le football était devenu, après cette réorganisation, une institution bien organisée, solide, performante qui fournit actuellement à l’ensemble de la planète des joueurs et des techniciens de qualité. Des échos nous sont parvenus de Djerba où des hommes censés essaient de convaincre les dirigeants des équipes, qui opèrent actuellement dans la région, à fusionner pour mettre en place une formation assez solide, en mesure de porter haut les couleurs de l’Ile des Lotophages.
Cette idée, nous l’avions soulevée au sein de nos colonnes depuis des années et nous l’avions suggérée pour Djerba et Gabès. En effet, en dépit de tous les efforts déployés par les équipes qui jouent dans ces deux régions, pourtant riches économiquement et sportivement, on n’a pu voir percer des formations assez puissantes pour tenir la route et s’imposer.
Fusionner serait un acte de sagesse
Le Stade Gabésien est le fruit de la fusion entre trois clubs, le Club sportif gabésien créé en 1922, l’Étoile sportive de Gabès, créée en 1931, et l’Union sportive de Gabès, créée en 1947. L’autre club, c’est l’Avenir Sportif de Gabès (ASG). Les derbys entre l’ASG et le Stade Gabésien sont des événements sportifs qui reflètent une rivalité historique entre les deux clubs. Mais en fait, malgré tout cet enthousiasme, ces deux équipes phares de la région souffrent.
Elles manquent de moyens financiers pour assurer le grand saut, le maintien parmi l’élite. Les responsables régionaux de l’île ont réuni des représentants de l’Association de Djerba, d’Amal Djerba et de l’Union Agim Djerba, afin d’envisager une formule de compromis pour unifier ces équipes en un seul club.
Comme c’est le cas pour Gabès, des obstacles, en fin de compte…..de type sentimentaux, empêchent la concrétisation malgré les efforts déployés, pour ne pas l’imposer, mais convaincre les clubs concernés à s’unir pour marquer un tournant historique, qui pourrait marquer l’histoire du sport dans ces deux régions. En effet, dans l’état actuel des choses, les intéressés sont incapables de percer, faute de moyens financiers et infrastructurels.
Pourtant unifiées, elles pourront compter sur les autorités de la ville, qui ne seront pas dans l’obligation de tout diviser pour «aider». Un saupoudrage qui n’apporte rien de concret et c’est compréhensible. Les sponsors seront plus motivés, les différentes sections auraient été plus à l’aise et la pratique du sport s’en trouvera plus consolidée.
Il n’en demeure pas moins, qu’en dépit de tous les exemples que nous vivons de par le monde, des hommes refusent de reconnaître que fusionner serait un acte de sagesse, qui introduira ceux qui en prendront la décision dans l’histoire. Le nouveau club pourra utiliser de manière plus rationnelle les moyens financiers, en s’attachant des techniciens de qualité, en ayant recours à des joueurs plus compétents, mieux payés.
Les charges seront beaucoup plus réduites comme le transport et l’organisation des stages. L’utilisation de l’infrastructure s’en ressentira également et on pourra parler de complexe sportif de haut niveau qui desservira toute la région. Dommage !