Ouverture de la 32e édition du Festival International du Théâtre Expérimental du Caire : Le Caire ou le théâtre en mouvement
Moment fort de la soirée : le spectacle «La victoire d’Horus», signé par le dramaturge Mohamed Samir El-Khatib et mis en scène par Walid Aouni. Dans un ballet de corps en mouvement, de lumière et de symboles, l’œuvre a puisé dans la mythologie pharaonique pour raconter le triomphe de la lumière sur l’obscurité.
Un final grandiose, comme une passerelle entre les racines ancestrales de l’Égypte et les expérimentations contemporaines.
La Presse —Entre hommage à Robert Wilson, fresques pharaoniques et célébration de créateurs venus des quatre coins du monde, la 32e édition du Festival international du théâtre expérimental s’est ouverte à l’Opéra du Caire dans une atmosphère festive et foisonnante, confirmant la ville comme un carrefour des scènes audacieuses.
C’est sous les dorures de l’Opéra du Caire que le rideau s’est levé, lundi soir, sur la 32e édition du Festival international du théâtre expérimental. Un rendez-vous attendu, où se croisent expériences scéniques venues du monde entier et où l’audace théâtrale s’offre au public égyptien.
La soirée d’ouverture a débuté par un hommage vibrant à l’immense metteur en scène américain Robert Wilson, figure du théâtre expérimental. Inspiré de son univers visuel et sonore, le chorégraphe Walid Aouni a conçu une fresque en mouvement, entre lumière et abstraction, qui a transporté la salle vers l’essence même de la création scénique.
Un film documentaire est ensuite venu rappeler l’esprit collectif qui anime le festival : des images de préparation et de coulisses ont retracé l’effervescence d’une équipe entièrement mobilisée pour donner à cette édition sa dimension internationale.
Hommages et reconnaissances
La cérémonie a également mis à l’honneur des figures marquantes du théâtre. L’acteur Sabry Fawaz, l’artiste Hanane Youssef, le professeur Hassan Khalil ou encore le dramaturge Bahi Ismaïl ont reçu des distinctions, rejoints par des créateurs venus de Tunisie, du Cameroun, de France, d’Angleterre, du Liban, du Koweït, d’Irak et du Qatar… Autant de trajectoires diverses, réunies dans un même salut au théâtre.
Un voyage dans la mythologie égyptienne
Moment fort de la soirée: le spectacle « La Victoire d’Horus », signé par le dramaturge Mohamed Samir El-Khatib et mis en scène par Walid Aouni. Dans un ballet de corps en mouvement, de lumière et de symboles, l’œuvre a puisé dans la mythologie pharaonique pour raconter le triomphe de la lumière sur l’obscurité. Un final grandiose, comme une passerelle entre les racines ancestrales de l’Egypte et les expérimentations contemporaines.
Un carrefour des expériences théâtrales
Créé pour offrir une tribune aux écritures innovantes et aux formes hybrides, le Festival international du théâtre expérimental du Caire s’impose comme l’un des rares espaces où les scènes du monde arabe dialoguent directement avec les courants internationaux.
Du 1er au 8 septembre, la capitale égyptienne devient ainsi un laboratoire vivant de la création scénique, accueillant troupes, metteurs en scène et spectateurs avides de découvertes.
Plus qu’un simple festival, cette 32e édition s’affirme comme une célébration du théâtre dans toutes ses métamorphoses, un lieu où la fête, l’expérimentation et la rencontre se confondent dans une même énergie.