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Taekwondo – Gattoussi battu au grand prix de Corée : Une défaite et des questions

30. August 2025 um 19:10

Pour bien des personnes, la défaite bien qu’inattendue de Firas Gatoussi, en quarts de finale du Grand Prix de Corée, est dans l’ordre des choses. Cela arrive aux plus grands champions. 

La Presse —Oui, si nous prenons en considération qu’il suffit d’un rien dans un sport de combat pour céder l’avantage à son adversaire.

Non, si nous considérons que nous avons affaire à  un champion du monde et un champion olympique.

En effet, le parcours de notre champion olympique, Firas Gattoussi, s’est arrêté net en quarts de finale du tournoi du Grand Prix de Muju face à un joueur de l’équipe nationale américaine.

On a voulu expliquer cette défaite par de simples détails,  des erreurs mineures qui ont suffi pour faire basculer  la rencontre  en faveur de son adversaire.

Malheureusement, c’est trop superficiel comme  explication.  En effet, ayant eu quelques appréhensions  à la suite de la décision de Gattoussi de partir pour le Golfe, nous espérons que ce n’est pas à la suite  de la rupture de ses habitudes et milieu que notre champion a baissé pavillon. En fait, c’est pour lui la deuxième défaite.

L’observation

Gattoussi, pour notre part, a oublié que les sports de combat se basent sur l’observation. Le judo a été inventé lorsque Jigoro Kano, un pédagogue japonais, a vu une longue branche couverte de neige qui ploie sous le poids et se dégage de sa charge. C’était la naissance de «la voie de la souplesse», qui en se basant sur des techniques ancestrales greffées sur le «jiu Jitsu» a donné le judo.

Un champion pour le battre, il faut l’observer.

L’observation dans les sports de combat permet  d’analyser le comportement de l’adversaire, ses réactions, ses entames d’assauts, sa défense, pour en tirer des informations cruciales. Des informations  qui permettent de mettre en place la stratégie en temps réel.

Tout en adaptant sa propre tactique qui, elle aussi, doit évoluer pour pouvoir surpasser un adversaire donné. Donc, c’est là la question à se poser. Gattoussi a-t-il évolué ? A-t-il préparé de nouvelles actions pour varier sa  tactique en améliorant à l’entraînement l’analyse de ses gestes ?

De la réponse provient l’explication.

La défaite fait partie du sport, a-t-on dit. Oui, mais c’est aussi l’occasion   de corriger ses insuffisances. Cela suppose la mise en place d’une meilleure préparation pour affronter un Mondial qui ne sera pas de tout repos.

Ce qui nous inquiète, c’est que lors de ce Grand Prix de Corée, ce n’est pas le seul couac qui se produit.

Après la publication du tirage au sort de la compétition dans la catégorie des-68 kg sur le site de la Fédération internationale de taekwondo, nous avons été surpris de constater l’absence de notre champion olympique Mohamed Khalil Jendoubi de la liste des participants.

Aucune explication officielle concernant cette absence n’a filtré. Nous espérons que cette absence sera justifiée et qu’elle ne sera pas liée à une blessure susceptible de perturber sa préparation pour le  prochain Championnat du monde.

Wafaa Masghouni (-67 kg) et Fares Boujemai (-68 kg), on n’en a pas entendu parler. Où en sont-ils ?

Espérons que le  taekwondo ne sera pas en train de payer les conséquences des flottements qui secouent  sa fédération. Un sport qui a atteint ce niveau ne mérite pas ces problèmes superflus qui l’éloignent de ses objectifs.

Mouled et rentrée scolaire : Entre deux feux mais la tradition l’emporte

30. August 2025 um 18:10

Le hasard a voulu que dans une des rues de l’Ariana, une librairie soit située face à une boutique qui vend et moud des plantes médicinales et autres graines dont du pin d’Alep. Ce « zgougou », tel qu’on l’appelle chez nous, donne le tournis à ceux qui tiennent à fêter la naissance du Prophète de manière régulière.

Quels que soient les sacrifices. Une tradition bien ancrée depuis toujours et qui fait d’ailleurs l’objet d’une véritable mobilisation partout dans le pays, notamment à Kairouan.

La Presse — Le Mouled donc,  qui se fraie un passage obligé parmi toutes les autres dépenses familiales, est à nos portes.  On se prépare pour la longue veillée des cheftaines de famille, qui auront la tâche de préparer « l’assida », cette savoureuse purée à base de farine et  de pin d’Alep dont les prix fluctuent d’année en année. Cela nous met en présence de deux files d’attente de chaque côté du trottoir. L’une attend pour faire  moudre du zgougou et l’autre espère  avoir des cahiers subventionnés.

C’est que le calendrier a voulu que cette année mouled et rentrée scolaire mettent les familles face à un dilemme cornélien : zgougou et assida ou rentrée scolaire?

« Nous n’avons pas le choix. Il faut absolument que ça soit les deux. Nos enfants ne comprendraient pas que nous ne préparions pas une assida», nous confie une dame qui attendait son tour devant la librairie.

« Nous avons rogné sur les vacances. C’était le seul moyen. J’en envoyais pour toute la famille. Cette année, ce sera le premier cercle. Tant pis».

Sa copine, qui était derrière elle, hocha la tête et ajouta : «l’année prochaine il y aura un décalage de dix onze jours. Nous serons plus à l’aise».

Sur l’autre rive, c’était une tout autre histoire. A l’intérieur de la librairie, les cahiers subventionnés étaient empilés bien en vue à la portée de la clientèle qui pouvait se servir directement. 

« Actuellement tout va bien.  L’essentiel c’est que l’on comprenne qu’il faut absolument laisser une part pour les autres. Il y a des gens compréhensifs.  D’autres qui le sont moins, mais on s’en sort. La confection des cahiers ayant été faite  dans les délais, il n’y aura pas de difficultés. C’est grâce à l’usine de Kasserine que nous  n’aurons pas de bousculade», avoue le libraire.

Les prix n’ont pas bougé et chaque client a son ticket de caisse», ajoute-t-il.

Où en sommes-nous au niveau des livres?

« C’est ce qu’on achète en premier. Il y a des parents prévoyants qui viennent acheter les livres à la fin de l’année scolaire. Ça leur sert pour entamer une révision avant la rentrée et cela leur permet d’alléger les dépenses. Comme les titres n’ont pas changé, c’est intelligent. Les gens s’arrangent pour vivre au rythme du temps».

Effectivement, tous les observateurs sont d’accord pour soutenir qu’il faut entre 500 et 700 dinars pour équiper un élève. C’est lourd à supporter

Et l’assida où en est-on?

« J’ai fini par faire mon choix. J’achète de la pâte prête à l’emploi. C’est plus pratique et moins fatigant. Dans ce qu’on vend en vrac, il y a de tout. On se crève les yeux pour tout nettoyer. Mais les prix des fruits secs qui servent pour la décoration ont augmenté.  On a dit que nous avons eu une récolte record en pistache. Allez voir les prix. Les amandes aussi c’est de l’exagération. Nous n’avons pas acheté de mouton, il fallait bien préparer l’assida.  Il faut garder nos traditions en réduisant la quantité pour dépenser moins».

Le bonhomme qui faisait tourner la meule était, lui, catégorique :

« Les gens se tournent vers le prêt-à-l’emploi. C’est plus commode».

« Oui mais cela n’a pas le même goût», intervient une femme qui attendait son tour.

N’allons pas au devant d’une polémique dont on ne se sortira jamais. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

Équipe nationale – Demain la liste dévoilée : Entre espoir et crainte

29. August 2025 um 18:50

La liste des joueurs convoqués sera annoncée demain, et il est certain que de nouveaux visages feront leur apparition. Certains se sont révélés au sein de différentes compétitions étrangères, notamment européennes.

La Presse — Et ils sont nombreux. Il y a de quoi former une deuxième sélection.  Quant à ce que valent ces éléments, ces jeunes Tunisiens de souche, qui ont choisi de représenter leur pays d’origine ou plus exactement celui de leur famille, c’est une question d’appréciation. Le terrain sera le seul à pouvoir nous donner une idée réellement juste, sans maquillage ni forfanterie.

Il faudrait avouer que le directeur sportif Zyed Jaziri a fait un effort pour ramener ceux en qui il avait confiance. Son coup d’œil est celui d’un ex-international qui sait apprécier et faire la différence entre le don et la réussite, qui se limite à une ou deux rencontres.

Et c’est tant mieux. Le football tunisien, faute d’aller au-devant de ces jeunes de qualité, a raté beaucoup d’occasions. Il n’en demeure pas moins que la médiatisation à outrance inquiète. Elle risque, en effet, ce retour de manivelle qui a déjà fait du mal. Le fait de présenter ces nouveaux éléments comme des messies attendus est négatif. L’équipe de Tunisie existe et possède un palmarès respectable. Certes, elle n’a pas connu la réussite de ses consœurs algériennes ou marocaines, mais elle se défendait âprement et a même donné des gages.

Un temps de jeu respectable

Nous pensons que Sami Trabelsi est sensible à cet aspect de la question. Les éléments, nouvellement contactés, et qui ont accepté de revêtir la casaque tunisienne, doivent avoir un temps de jeu respectable avant toute décision. Il ne faudrait pas qu’ils se sentent lésés ou floués. Ce sont leurs camarades, les anciens, qui devraient les aider à s’acclimater.

Il ne faudrait pas que l’ambiance soit celle qu’a trouvée  Hannibal Majbri : hostile, absence de communication et  mise à l’écart. Les rencontres amicales sont faites pour cela. Les tournois organisés par la CAF également. Nous en avons raté alors qu’ils auraient pu nous fournir des éléments de réponse à bien des questions.

Pour faire court, il nous semble que notre football doit monter au créneau et ne plus laisser passer ces occasions pour rester en contact avec le football continental. L’Égypte, le Maroc, l’Afrique du Sud, etc. sont toujours les premiers pour s’engager ou organiser. Il ne nous manque rien pour faire autant.

Le Grand Prix de Taekwondo en Corée du Sud : Ça va être exigeant

28. August 2025 um 18:40

La Presse — Le  Championnat du Kazakhstan a permis à notre équipe nationale  de se mettre en évidence. Il fallait aller au-devant d’une compétition plus étoffée pour monter en pression et c’est le Grand Prix de Taekwondo, qui aura lieu à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 31 août 2025, qui a été choisi.

La ville de Muju, en Corée du Sud, accueillera ce Grand Prix qui, en principe, bénificiera d’une participation de haut de gamme. D’ailleurs, lorsqu’on parle de taekwondo, on pense tout de suite à la Corée du Sud.

Pour l’élite tunisienne, les objectifs restent les championnats du monde de taekwondo en Chine le 28 octobre 2025.

Nos sélectionnés se sont rendus donc en Corée du Sud pour participer à ce Grand Prix, sous la direction de l’entraîneur national Hachemi Jendoubi.

Nouveau système de notation

La Fédération internationale de taekwondo a adopté cette année un nouveau système qui n’attribue au médaillé d’or que 20 points de classement olympique, remplaçant ainsi l’ancien système qui accordait un nombre de points plus élevé. De nombreux observateurs ont vu dans cette décision une redistribution des cartes en vue des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.

Voici la composition de notre équipe nationale de taekwondo qui participera au Championnat de Corée du Sud : le champion olympique, Firas Gattoussi (-80 kg), le champion olympique, Mohamed Khalil Jendoubi (-68 kg), Moataz Al-Aifawi (+80 kg), Shaimaa Al-Toumi (-57 kg).

Ralentisseurs sauvages : Quand la sécurité tourne au danger

28. August 2025 um 17:50

La Presse — Communément appelés «dos d’âne», ils sont destinés à la protection des utilisateurs de la route: piétons qui traversent, cyclistes, véhicules, etc. Ils obligent les conducteurs à réduire leur vitesse.

Ils ont des caractéristiques bien spécifiques. Par exemple en Europe, ils répondent aux caractéristiques suivantes :

« La norme est de 10 cm de hauteur maximale et 4 mètres de longueur. Les dos d’âne ont une forme arrondie et une saillie d’attaque de moins de 5 mm, tandis que les ralentisseurs trapézoïdaux ont un plateau et des rampants plus longs. Ils doivent être signalés par des panneaux et des marquages au sol et être implantés à une vitesse cible de 30 km/h, avec un coefficient de frottement limité. 

Ils ne doivent pas dépasser 10 centimètres de hauteur ».

Chez nous, il y a autant de gouvernorats et de municipalités que de caractéristiques.

Cela fait un joli casse-tête pour les conducteurs.

La route reliant Kairouan à Gafsa détient sans doute le record. C’est tant mieux, car elle connaît une activité débordante (vivement la conception d’une autoroute) et les conducteurs pressés voudraient bien arrivés à destination le plus vite possible. Mais le problème, c’est que les ralentisseurs nouvellement mis en place n’ont pas plus d’un mètre de largeur et une hauteur impressionnante. De quoi briser des fusées de direction si on se laisse surprendre.

En plus, on vient de commencer le traçage au sol. Les signalisations verticales ne sont pas toujours posées avant le dos d’âne. D’où une magistrale envolée dans les airs.

Au lieu de prévenir le danger, ils risquent fort de le provoquer.

Ne pourrait-on pas consentir un peu plus de matériaux et les mettre à niveau?

Cela ne fera que respecter les mensurations d’usage.

Signalisation

Dans un pays touristique, la signalisation est primordiale. Et notre pays est de ceux qui sont agréables à parcourir en voiture. Nos amis algériens rencontrés sont captivés par les découvertes qu’ils font. Ils seront de plus en plus nombreux à  choisir ce genre de tourisme où on bouge et l’on passe de la mer à la montagne, du désert aux vestiges de civilisation millénaire.

Les panneaux sont mal placés. On est obligé de se tordre le cou pour se situer.

Des «panneaux» tout petits pour indiquer la direction d’un chef-lieu, c’est quelque peu déplacé.

Revoir le positionnement, les formats, poser une œuvre d’art (laissez faire les jeunes), rappeler une direction, ne serait pas de trop.

Taxis collectifs (encore)

Il ne s’agit pas de s’acharner. Il y a ceux d’entre eux qui gagnent dignement leur vie. Mais c’est révoltant de voir l’un d’entre eux circuler entre Raoued et Raoued Plage — il ne va pas plus loin —, ce qui suppose que c’est un clandestin, sans lunette arrière, sans pare-chocs, avec un seul phare, d’une saleté repoussante.

D’abord pourquoi ne pas leur donner des numéros comme pour les taxis ?

Ensuite, est-ce si difficile de leur imposer une discipline de comportement ?

Etat lamentable

C’est celui de la benne d’enlèvement des ordures ménagères du côté de la Cité Flamants Roses bordant l’avenue de la Méditerranée. Elle soulève les bacs (par quel miracle), vide le contenu puis elle les lâche. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.

Conséquence : tous les bacs n’ont plus de roues et sont défoncés au point de devenir presque inutilisables. Ils le seront certainement dans un proche avenir.

Où est le service entretien ?

L’avenue de la Méditerranée

Elle longe toute la côte de Raoued Plage en passant par la Cité des Juges.

On est en train de poser des conduites. Très bien.

Mais ces travaux auront peut-être la chance d’être terminés avant la fin du siècle, au rythme où ils vont.

Ensuite, avancer en laissant les nouvelles bouches d’égouts dépassant le sol de plus de trente centimètres et sans boucher convenablement les tranchées, sans qu’il n’y ait de lumière (une ou deux lampes fonctionnent, les autres sont grillées), cela représente un danger mortel.

S’il y a accident fatal, qui est responsable ?

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