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Gestern — 12. August 2025Haupt-Feeds

Appui du Chef de l’état au rôle syndicaliste : Mais loin de l’immixtion dans les affaires politiques

12. August 2025 um 17:30

Les tensions au sein de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) continuent de susciter des réactions diverses au sein de la classe politique et sociale en Tunisie avec des incertitudes quant à leur issue sur le vécu quotidien du pays, surtout si l’on sait le poids qu’elle a toujours eu sur l’évolution de la dynamique nationale.

La Presse — Certes, des analyses et des projections sur l’avenir ont été effectuées par de nombreux observateurs avertis qui ont passé, en long et en large, les perspectives des relations entre le pouvoir et la Centrale syndicale qui se présentent, malheureusement, sous de mauvais auspices en ces circonstances bien précises que traverse la Tunisie qui a besoin de stabilité et des efforts de toutes les forces vives de la patrie.

En effet, l’on s’accorde à dire que les temps des revendications à outrance menées par l’Ugtt sont révolues dans la mesure où elles servaient de simple support à des objectifs louches et détournés ayant, plutôt, des connotations  politiques et, surtout, partisanes.

D’ailleurs, le Président de la République l’a clairement indiqué d’une manière franche et sans détour : certaines actions ont été enregistrées simultanément avec l’escalade provoquée par la Centrale syndicale dont notamment la dégradation d’une station d’eau afin de faire monter les tensions parmi les populations, plus particulièrement dans les zones défavorisées.

Il va de soi que cette simultanéité ne peut être ni gratuite, ni innocente, sachant que les incidents dus aux protestations syndicales ont  été, souvent, marqués par un timing et par des conditions douteuses conduisant, la plupart du temps, à des perturbations socioéconomiques.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat a tenu à mettre en relief que les temps ne sont plus à la comparaison avec le début de la décennie noire, tristement célèbre par la domination des ligues de protection de la révolution qui servaient de bras répressif à Ennahdha contre le peuple.

Or, les temps ont changé puisqu’en 2025, il y avait les forces de sécurité qui veillaient au grain et se trouvaient toutes prêtes à défendre les citoyens, les travailleurs et les locaux de l’Ugtt, contrairement aux allégations intentionnelles, voire mensongères de certains responsables syndicaux qui évoquent, sans la moindre preuve, une prétendue tentative d’intrusion forcée dans les locaux du syndicat.

Le Président Kaïs Saïed a tenu à faire des précisions judicieuses et démentir toute analogie avec les tristes incidents de 2012, en assurant que les forces de l’ordre étaient, précisément, mobilisées pour garantir la défense des locaux de l’Ugtt et empêcher tout éventuel affrontement. 

Par la même occasion, le Chef de l’État a rendu hommage à l’histoire de la Centrale syndicale et à ses anciens dirigeants dont, principalement, Mohamed Ali Hammi, grande figure du syndicalisme qui tenait ses réunions dans la rue plutôt que dans des hôtels luxueux.

Il est utile de rappeler que le malaise au sein de l’Ugtt provient de l’intérieur même de la Centrale, surtout après la tenue de son 20e congrès qui a été annulé et remplacé irrégulièrement par un autre afin de pouvoir introduire de nouvelles règles destinées à maintenir certains responsables à la tête de l’Union, et ce, en dépit des décisions de justices suite à des recours introduits par d’autres dirigeants.

Le Président de la République est ainsi resté fidèle à ses principes et ses approches en cette Tunisie nouvelle en réitérant que personne n’est au-dessus de la loi, tout en réaffirmant le rôle réel du syndicalisme qui doit s’astreindre à défendre les droits des travailleurs loin de toute immixtion dans les affaires politiques.

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Miser sur le peuple : Le pari gagnant du Président Saïed

11. August 2025 um 17:50

La Tunisie nouvelle dispose de nombreuses potentialités matérielles associées à des ressources humaines extraordinaires lui permettant de vivre une situation meilleure que celle existant aujourd’hui en vue de confirmer le statut convoité de troisième république grâce à un potentiel prometteur.

La Presse — En effet, dans le cadre du projet du Président de la République, annoncé avant la présidentielle remportée triomphalement en 2019 et confirmé après  sa réélection assimilée à un plébiscite en octobre 2024, le Chef de l’Etat a toujours parié sur le capital humain avec une insistance sur la nécessité de répondre aux aspirations et aux attentes du peuple, détenteur réel du pouvoir.

Il ne faut pas oublier que ce qui compte le plus pour les gouvernants, c’est la confiance des citoyens et non des partis politiques dont l’influence est révolue, puisque les jeunes sont actifs tout en étant organisés, loin des structures traditionnelles, désormais archaïques.

En optant pour cette approche, le Président Kaïs Saïed a été clair, dès le départ, en se prononçant pour une inversion de la tendance en matière de réorganisation politico-administrative de la pyramide du pouvoir, et ce, en allant du local vers le régional afin de tenir compte des volontés des différentes couches sociales et dans toutes les régions.

Cela a abouti à l’émergence d’une deuxième Chambre comprenant les conseils locaux dont les membres, parrainés par des électeurs et des électrices, sont élus au suffrage universel après un scrutin uninominal à deux tours, ce qui a fini par donner un conseil dans chaque délégation chargé d’identifier les programmes de développement et dont le mandat, fondé sur la représentativité, sera révocable.

Autrement dit, chaque conseil régional aura son représentant à l’Assemblée alors que ladite alternance des membres dans les conseils régionaux permettra un autocontrôle salutaire devant limiter, voire carrément empêcher toute forme de corruption et autres dérives.

Ainsi, un des axes majeurs des options prônées par le Président de la République n’est autre que rendre des comptes directement au peuple, plus particulièrement aux jeunes qui lui ont accordé, dans une majorité écrasante, leur confiance pour assurer la bonne gestion de la chose publique en cette étape fort délicate.

D’ailleurs, conscient du champ d’action très limité du Chef de l’Etat à l’époque, par le fait des textes de l’ancienne Constitution, le Président Kaïs Saïed a été honnête jusqu’au bout en déclarant lors d’une interview avant l’élection de 2019, qu’une fois « à la tête de l’État, il s’adressera au peuple tunisien pour demander une révision de la Constitution de 2014, qui devrait répondre aux attentes et revendications des Tunisiens, et non légitimer un pouvoir». 

D’ailleurs, chose promise, chose due, prouvant, si besoin est, qu’il est un homme de parole et digne de la confiance placée en lui par le peuple tunisien,  il a lancé, illico presto, une lutte au quotidien contre la corruption et les corrompus dont la plupart faisaient partie de l’ancienne garde et des vieux lobbies rêvant d’un retour à des temps révolus.

Pour tout dire, le Président Kaïs Saïed a prouvé la justesse de sa vision en se faisant accompagner par le peuple, dont notamment la jeunesse, qui prouve qu’il faut compter avec son enthousiasme, son dévouement et son patriotisme pour conduire le projet présidentiel à bon port.

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