La CEE étudie la faisabilité d’un ALE avec la Tunisie
La Commission économique eurasiatique (CEE) étudie la faisabilité d’un accord de libre-échange (ALE) entre l’Union économique eurasiatique (UEE) et la Tunisie, a indiqué BelTA, l’agence de presse biélorusse.
Les perspectives de coopération commerciale et économique entre l’UEE et la République tunisienne ont été abordées lors d’un séminaire présidé par Vladimir Serpikov, directeur du département de la politique commerciale de la CEE, au siège de la CEE. Des représentants d’agences gouvernementales, du monde des affaires et du milieu universitaire des États membres de l’UEE ont examiné les aspects de l’accès au marché tunisien pour les exportateurs dans des secteurs clés, ainsi que les mesures visant à éliminer les barrières commerciales.
«Lors de cet événement, la Tunisie a été citée comme une porte d’entrée importante vers le marché africain en pleine croissance. La Commission étudie actuellement la faisabilité d’un accord de libre-échange entre l’UEE, ses États membres et la République tunisienne», a indiqué la CEE.
«Les discussions ont clairement démontré l’intérêt mutuel de l’UEE et de la Tunisie pour le développement de leur coopération. Les parties sont déterminées à identifier et à supprimer les obstacles au commerce et perçoivent un potentiel de croissance commercial considérable», a conclu Serpikov.
L’UEE est une union fondée par la Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie par un traité du 29 mai 2014. L’Arménie a signé le traité d’adhésion le 9 octobre 2014. Le Kirghizistan l’a rejointe le 8 août 2015, après ratification des quatre autres membres, et le Tadjikistana a montré la volonté d’y adhérer. Une union douanière et une zone de libre échange relient ces pays.
L’UEE est liée par un ALE avec l’Egypte, la Chine, le Vietnam, l’Iran, la Serbie et Singapour. La Corée du Sud, l’Inde, la Turquie, la Syrie et même Israël sont candidats à la zone de libre échange.
I. B.
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