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Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

L’UEFA observe le silence sur la cause de la mort d’une star du football palestinien !

10. August 2025 um 16:46

L’Union européenne des associations de football (UEFA) aime se présenter comme une organisation « apolitique », mais ses réactions face aux drames du monde trahissent une politique à géométrie variable. Deux récents épisodes en sont l’illustration parfaite.
A cet effet, on souligne que l’international égyptien Mohamed Salah a dénoncé un hommage un peu édulcoré rendu par cette instance sportive à Suleiman Al-Obeid, footballeur palestinien mort dans la bande de Gaza. L’UEFA a bien cité son nom, mais sans préciser qu’il a été tué par des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide humanitaire, comme l’affirme la Fédération palestinienne. Salah a notamment demandé à l’UEFA dans un texte posté sur les réseaux sociaux de préciser comment, où et comment Al-Obeid est décédé.
Malheureusement, on caresse au sens du poil quand il s’agit de l’occupant sioniste, car tout le monde le sait, l’UEFA n’a pas hésité à exclure la Russie de toutes compétitions européennes, et ce « jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine », Contrairement à l’État hébreu qui a envoyé ad patres plus de 50 mille Palestiniens depuis octobre 2023.
Ce double standard interroge : pourquoi un conflit mérite-t-il une condamnation claire, quand un autre se heurte à des euphémismes et à des omissions ? En voulant ménager certaines parties, l’UEFA envoie un message ambigu : la neutralité n’est pas toujours synonyme de justice, et le silence, parfois, devient un choix politique.

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Système éducatif : Kaïs Saïed exige une réforme globale

09. August 2025 um 17:40

Face aux retards persistants dans la mise en place du Conseil supérieur de l’Éducation, le Président Kaïs Saïed réitère l’urgence d’une réforme globale du système éducatif national.

Une ambition présidentielle confrontée à l’inertie institutionnelle

La Presse — Le Président de la République a présidé, dans l’après-midi du lundi 4 août, au Palais de Carthage, une réunion regroupant les ministres concernés par la composition du Conseil supérieur de l’Éducation, à savoir ceux chargés de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et des Sports, des Affaires religieuses, de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, ainsi que des Affaires culturelles. C’est qu’il y a péril en la demeure.

Un projet civilisationnel

Dès l’ouverture de la réunion, le Chef de l’État a souligné l’importance de la réforme du système éducatif, rappelant qu’il n’est nullement fortuit que la Constitution prévoie la création d’un Conseil supérieur de l’Éducation. Ce choix, approuvé par le peuple, traduit une conviction profonde : parmi les réformes majeures à entreprendre, celle de l’éducation constitue l’un des chantiers fondamentaux dans la lutte pour la libération nationale.

Kaïs Saïed a affirmé que cette réforme ne saurait être efficace ni répondre aux attentes du peuple tunisien si elle n’était pas globale. Aucune phase ne peut être abordée isolément, comme cela a pu être le cas par le passé. Il a précisé qu’aucune erreur n’est permise dans ce projet civilisationnel, car la moindre faille pourrait engendrer des conséquences irréparables, privant les victimes de toute chance d’apprendre ou d’accéder à l’emploi, et ce, pendant longtemps.

Le Président a relevé que plusieurs choix opérés par le passé ont non seulement généré des victimes qui méritent aujourd’hui des solutions pour mettre fin à leur souffrance, mais ont également creusé des inégalités qu’une véritable révolution corrective doit abolir. Il a insisté sur la nécessité d’inscrire dès maintenant l’action publique dans une logique conforme à ce processus de rectification, soulignant que de nombreuses décisions antérieures n’y ont pas répondu.

Enfin, il a rappelé que l’enjeu ne se limite pas à l’enseignement scolaire ni à la préparation aux examens, mais concerne une dynamique intégrée incluant les activités menées dans les institutions éducatives telles que les maisons de la Culture et les maisons des jeunes. Ces lieux doivent semer les graines de la pensée Libre et ouvrir la voie à la créativité.

Le Président a affirmé que la pensée nationale libre est le socle de toute créativité, et que les Tunisiennes et les Tunisiens sont capables d’y parvenir, pour peu que les conditions adéquates soient réunies et que la volonté soit ferme pour en faire bénéficier la jeunesse ainsi que ceux qui les encadrent dans toutes les institutions.

Les messages de Carthage en direction de la Kasbah

Par cette réunion, le Président de la République souligne l’importance stratégique de la réforme éducative, qualifiée de «chantier national» et de front prioritaire dans la lutte pour la libération nationale. Le Conseil supérieur de l’Éducation, pourtant inscrit dans la Constitution, n’a toujours pas vu le jour. Le fait même que le Chef de l’État doive rappeler son institutionnalisation aujourd’hui suggère un décalage préoccupant entre les intentions et la réalité.

Le Président a évoqué à ce titre plusieurs tentatives de réforme dans le passé, laissant entendre que la Tunisie s’inscrit dans une longue tradition d’intentions réformatrices souvent non concrétisées. Cette référence historique renforce l’idée que le retard accusé dans la mise en place du Conseil relève d’une continuité de tergiversations et d’ajournements aux lourdes conséquences, notamment pour la jeunesse.

Le Président semble ainsi remettre en cause l’attentisme des institutions concernées. En insistant sur l’impératif d’une réforme globale couvrant toutes les étapes du parcours éducatif, et en mettant l’accent sur l’importance des activités extrascolaires, notamment dans les maisons de la Culture et de la jeunesse, il critique implicitement une approche sectorielle, fragmentée et peu efficace, tout en pointant le décalage entre la volonté politique affichée au sommet de l’État et la lenteur de sa mise en œuvre institutionnelle.

Les compétences du Conseil

Le décret-loi n° 2024-2, portant organisation du Conseil supérieur de l’Éducation et de l’Enseignement, a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (Jort) le 16 septembre 2024. Il définit la composition, les compétences et les modalités de fonctionnement dudit Conseil.

Celui-ci doit obligatoirement émettre un avis sur toutes les questions mentionnées à l’article 135 de la Constitution, qui stipule que cette instance «émet son avis sur les grands plans nationaux dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement et de la recherche scientifique, de la formation professionnelle et des perspectives d’emploi», ainsi que sur celles soumises par le Président de la République, le président de l’Assemblée des représentants du peuple ou le président du Conseil national des régions et des districts.

En outre, «le Conseil peut se saisir de sa propre initiative des questions ayant trait à ses compétences afin d’y émettre un avis». Il élabore également un rapport annuel sur ses activités, qu’il soumet au président de la République. Ce dernier transmet ensuite le rapport au président de l’Assemblée des représentants du peuple et au président du Conseil national des régions et des districts. Le rapport est aussi publié au Journal officiel de la République tunisienne.

 

«Mafia», «corruption», «dégage» : La colère gronde contre l’Ugtt

08. August 2025 um 17:20

Une manifestation a eu lieu hier, jeudi 7 août, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Place Mohamed-Ali à Tunis. Hommes et femmes, drapés du drapeau national, entonnant l’hymne national, ont scandé des slogans hostiles au syndicat, accusé d’être une « mafia » et le « symbole de la corruption ».

La Presse — Les protestataires ont exigé la dissolution du bureau actuel de l’Union, ainsi que le départ de son secrétaire général, Noureddine Taboubi, qualifié de « lâche ». Ils ont brandi des pancartes dénonçant la « dilapidation de l’argent du peuple » et répété à plusieurs reprises le slogan « Dégage ! ».

L’Ugtt contre-attaque et dénonce une tentative d’assaut

En réaction, l’Ugtt a publié un communiqué au ton ferme, condamnant une « tentative d’intrusion » orchestrée, selon elle, par des « groupes criminels» agissant sur ordre de campagnes de mobilisation. L’organisation a comparé ces agissements aux méthodes des anciennes Ligues de protection de la révolution, affirmant qu’elle entend poursuivre en justice les auteurs présumés de cette tentative d’intrusion.

« Il s’agit d’une manœuvre visant à semer la discorde et la violence dans le pays. Les syndicalistes doivent se mobiliser pour défendre leur organisation », peut-on lire sur la page officielle de l’Ugtt. Et d’ajouter : « Les bâtisseurs de l’Union sont là, prêts à défendre leur organisation face à des bandes expertes en manipulation. Ils tiennent bon, résistent et protègent la centrale syndicale. »

Polémique autour de l’absence de Taboubi

La tension a été exacerbée par une polémique autour du congé pris par Noureddine Taboubi à la veille de la manifestation. Son absence a alimenté les rumeurs sur un possible départ ou une tentative de le remplacer en urgence.

Le porte-parole de l’Ugtt, Sami Tahri, est intervenu pour démentir fermement ces informations. Dans une déclaration radiophonique, il a qualifié ces rumeurs de « fausses et infondées », accusant des « parties hostiles » de chercher à semer la confusion dans les rangs syndicaux et à déstabiliser l’opinion publique. Il a précisé que Taboubi est simplement en congé et qu’il reprendra ses fonctions à l’issue de cette période, tout en n’excluant pas un retour anticipé, vu la gravité de la conjoncture actuelle.

Un dispositif de sécurité a été déployé devant le siège de l’Ugtt afin de prévenir tout débordement et assurer la protection des lieux.

Dans un communiqué publié à l’issue de la manifestation, le bureau exécutif de l’Ugtt, par la voix de son secrétaire général par intérim, Farouk Ayari, a dénoncé ce qu’il a qualifié de «tentative d’agression» du siège de la centrale syndicale par un « gang étranger à l’organisation».

Le syndicat a qualifié aussi cette attaque de « lâche », l’assimilant aux méthodes des anciennes Ligues de protection de la révolution. Il a appelé le ministère public à ouvrir une enquête urgente sur les actes d’agression, de diffamation, de calomnie et d’incitation à la violence survenus ce jour-là. Le communiqué exhorte par ailleurs les syndicalistes à se mobiliser pour défendre leur organisation.

Fondation Fidaa : Quand la promesse présidentielle devient réalité

06. August 2025 um 17:20

L’idée de créer la Fondation Fidaa pour la prévoyance des victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés avait été initiée par le Président de la République et concrétisée par le décret n°20 de l’année 2022, en date du 9 avril 2022.

La Presse — Cette initiative a ensuite été renforcée par la loi n°1 de l’année 2025, promulguée le 9 janvier 2025. Il s’agit de la création d’une ligne de financement de 2 millions de dinars provenant des ressources du Fonds national de l’emploi, destinée à accorder des prêts sans cofinancement et sans intérêt pour la réalisation ou l’expansion de projets dans tous les domaines économiques durant la période du 1er janvier au 31 décembre 2025, à rembourser sur une durée maximale de huit ans, dont deux ans de grâce.

La gestion de cette ligne de financement sera confiée à la Banque tunisienne de solidarité.

Remise de 42 logements sociaux

Ahmad Jaafar, président de la fondation Fidaa, avait, dans une déclaration radiophonique en juillet dernier, donné d’amples informations se rapportant à cette nouvelle ligne de crédit, notamment ses conditions. «Accordés sans garanties, sans autofinancement ni intérêts bancaires, ces prêts s’inscrivent dans le cadre d’une convention signée avec le ministère de l’Emploi, la BTS Bank, ,et plusieurs partenaires. Ce dispositif cible les familles des martyrs de la révolution, les blessés, ainsi que les victimes d’attentats parmi les forces armées, de sécurité et des douanes».

Il a expliqué à cet effet que chaque membre de ces familles peut postuler, sous réserve de critères d’éligibilité bien évidemment, tels que le budget disponible et la qualité des dossiers. Les blessés de la révolution seront prioritaires. Les montants octroyés vont jusqu’à 200.000 dinars pour les diplômés et 150.000 dinars pour les non-diplômés.

Les demandes seront recevables dès le 2 août dans les espaces d’initiative ou bureaux de l’emploi, selon la localisation du projet. Le porteur de projet doit s’y consacrer à plein temps et présenter une étude de faisabilité. Ahmad Jaafar a assuré que les dossiers seront traités avec équité et transparence.

Dans le même cadre des initiatives de soutien, le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a présidé le 23 juillet la remise de 42 logements sociaux à Ksar Saïd (Tunis), au profit des affiliés de la Fondation Fidaa. Réalisé par la Snit dans le cadre du programme de logement social, le projet «Amal» comprend 42 logements répartis sur 7 immeubles (rez-de-chaussée + deux étages), avec une superficie de 75 m² chacun, pour un coût total de 3 millions de dinars.

Chose promise, chose due

En recevant le président de cette fondation en février dernier, le Chef de l’État a rappelé que l’État continuera à soutenir cette institution afin qu’elle puisse atteindre pleinement les objectifs pour lesquels elle a été créée. Il a réaffirmé que la Tunisie n’oubliera jamais ses martyrs et leurs familles, et qu’elle ne laissera pas ses blessés sans un accompagnement adéquat dans tous les domaines.

Ces réalisations concrètes traduisent la volonté présidentielle en actes. Fidèle à ses engagements, le Chef de l’État a tenu parole : non seulement la Fondation Fidaa a été dotée des moyens juridiques, financiers et institutionnels nécessaires à l’accomplissement de sa mission, mais elle a également commencé à répondre de manière tangible aux besoins des ayants droit. Qu’il s’agisse de l’accès au logement, du financement de projets ou de l’accompagnement des victimes d’attentats et des familles de martyrs, chaque promesse a trouvé sa traduction sur le terrain.

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