Festival international du film amateur de kelibia : Il faut sauver le Fifak
Selon certaines rumeurs, la conférence de presse serait annulée et le festival pourrait subir le même sort. Un scandale pour ce festival cinématographique le plus ancien en Tunisie et même en Afrique et dans le monde arabe qui a participé à l’éclosion de cinéastes engagés ayant marqué par leurs films le catalogue du 7e art.
La Presse — Les dates ont été annoncées depuis plus deux mois ainsi que les appels à candidatures. Le Fifak organisé depuis plus de 60 ans devrait se tenir du 16 au 22 août prochain. Une conférence de presse aurait dû avoir lieu pour dévoiler le programme. Or, les organisateurs n’ont donné aucun signe de vie sur la 38e édition qui serait placée sous le thème «Free Palestine».
Malgré l’insistance des journalistes proches du festival, c’est le silence radio. Selon certaines rumeurs, la conférence de presse serait annulée et le festival pourrait subir le même sort. Un scandale pour ce festival cinématographique le plus ancien en Tunisie et même en Afrique et dans le monde arabe qui a participé à l’éclosion de cinéastes engagés ayant marqué par leurs films le catalogue du 7e art et qui continue à soutenir la jeune génération dont la seule visibilité pour leurs films est le Fifak.
Les raisons qui ont conduit à cette situation alarmante sont sans aucun doute financières. La Fédération tunisienne du cinéma amateur est une institution à but non lucratif. Son budget provient des subventions accordées par le ministère de la Culture qui restent insuffisantes pour couvrir les dépenses de cette manifestation annuelle.
Toujours selon des rumeurs, l’hôtel, qui assure l’hébergement des invités : jurys, journalistes et participants, aurait refusé de contribuer une nouvelle fois à abriter le festival réclamant le paiement de l’hébergement de la session précédente, sans compter les dépenses relatives aux transports par avion de certains invités dont les membres du jury international.
En attendant une revalorisation du Fifak, il est urgent de venir en aide à cette 38e édition et de sauver le festival pour qu’il demeure. Le gouvernorat de Nabeul et la municipalité de Kelibia ont un grand rôle à jouer, cela y va du prestige et du renom de leur région. Le Cnci devrait aussi prendre en compte la mauvaise passe par laquelle passe le Fifak et participer à augmenter son budget. Un appel qu’on espère qu’il sera entendu dans les délais les plus proches.