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Gestern — 25. Juli 2025Haupt-Feeds

Au fait du jour: Un événement mais…

25. Juli 2025 um 19:10

La Presse — Effectivement, c’était un événement que d’avoir, sur le plateau de la radio nationale, un représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de la direction générale des sports. Un homme expérimenté et qui a roulé sa bosse un peu partout, dans ce département que, malheureusement, on prend à la légère.  Pourtant, les ministères des Sports, à travers le monde, sont les départements qui encadrent ces futures générations dont le pays a besoin.

C’est ce département qui prend au berceau l’enfant, lui apprend à marcher, sauter, courir, grimper, rouler en avant et en arrière, nager, combattre, se défendre et protéger autrui, se battre pour les couleurs nationales, souffrir et encaisser des coups à tuer un bœuf, tout accepter sur un ring de boxe, sur un tatami de judo, un tapis de lutte,  pour prouver que son pays est le meilleur. C’est le département jeunesse qui lui apprend à chasser, être sur le qui-vive, suivre une trace, trouver de l’eau, allumer un feu pour se nourrir et subsister dans un lieu isolé, à éteindre un départ de feu dans une forêt, à ramener à la vie une personne inconsciente dans l’attente de l’arrivée des secours. Les scouts sont de ceux qui ont juré d’être toujours disponibles, en tout moment et en tout lieu. Mais arrêtons. Ce ministère est à la base de la formation de ces futures générations, qui sont réparties au niveau des autres lieux d’accueil et de formation de l’homme de demain. Et pour que cet encadrement soit total, les plus grandes nations sportives misent en priorité sur le milieu scolaire, pour tout projet d’envergure nationale. Nous l’avons constamment rappelé, mais nous ne savons pas, au moins, si cela a  fait sourire.

Dans cette émission, on a bien voulu fournir quelques explications pour justifier les ratés et les faux démarrages. Comme d’habitude c’est la faute des «autres».

On parle encore de « dossiers » à préparer, alors que l’on est à  l’ère de l’informatique et que cela concerne un champion du monde et olympique en puissance. De contrats, alors que le jeune s’arrache les tripes, se tue dans un bassin ou sur une piste. De dossiers, alors que plus des trois quarts des fédérations fonctionnent avec des bureaux provisoires, que les directeurs techniques sont assis entre deux chaises. De parents qui ont tout sacrifié, alors que ceux qui seront sur la photo d’accueil, seront toujours les mêmes.

A se demander, ce qu’aurait été le sport sans ces générations spontanées qui nous permettent de vivre des émotions incomparables. On se trompe d’époque.

Que ceux qui sont «responsables» de cette élite bougent. Qu’ils aillent voir, sans complexe, comment on s’organise pour faciliter la tâche de cette élite et lui éviter ces errements entre les bureaux.

Un champion du monde qui passe dix jours sous un soleil  accablant pour activer son dossier ? C’est dix jours d’entraînement qui sont fichus !

Que, par solidarité et par acquis de conscience, des Tunisiens installés à l’étranger offrent spontanément leur aide à un champion perdu, cela ressemble à quoi?

Ne serait-ce que pour le cas de Ayoub Hafnaoui que nous avons perdu durant sa suspension, n’est-il pas légitime de se demander pourquoi ceux qui sont responsables de cette élite ne  s’occupent pas de tout. Même de sa localisation qui lui a coûté cette suspension.

A quoi sert dans ce cas une  fédération dès lors, peut-on se demander? Eh bien, elle vaut ce qu’elle vaut. Et il s’est avéré, qu’elle ne valait rien.

Pour cause, ces problèmes marginaux et ces luttes intestines, ce favoritisme et ces règlements de compte qui ont fini par détruire tout un programme.

Pourtant, à tous les niveaux, nous recevons les mêmes consignes. De la même personne : que l’administration se réveille et se mette au service du peuple.

Civilité et citoyenneté: des lois pour tout régenter

25. Juli 2025 um 17:05

Est-ce en désespoir de cause ou pour mettre un terme à cette indolence coupable des esprits que l’on se prépare à soumettre à la Chambre des représentants du peuple le projet de loi n° 87 de 2025, qui vise à criminaliser le dépôt ou le rejet de déchets en tous genres dans les lieux publics ?

La Presse — Pourtant, des membres de l’ancienne génération — ils ne sont plus très nombreux — vous raconteront que jeter dans la rue, n’importe où, des ordures ménagères, des déchets de construction et autres relevant d’un comportement hautement coupable, et celui qui habitait dans les environs n’hésitait pas à aller avertir le voisin, qui réagissait  immédiatement.

C’était pour dire que l’école confortait une partie de l’éducation familiale.

Source majeure de pollution

Mais actuellement, adresser un reproche de ce genre à un fautif peut se terminer à la morgue d’un hôpital.

La société s’est tellement ensauvagée qu’il est devenu difficile d’instaurer ce respect accepté et compris, cet autogouvernement  qui favorise le vivre-ensemble.

Prenons le cas des mégots de cigarettes, qui représentent une source majeure de pollution visuelle et environnementale. Les quais des stations de métro, les plages, les salles de spectacles, etc.,  en sont jonchés et en dépit des efforts déployés, on n’y mettra pas un terme de sitôt.

D’après les spécialistes en la matière, « les mégots de cigarettes comptent parmi les déchets les plus répandus dans les rues. Ils mettent de nombreuses années à se décomposer, causant ainsi des dommages directs à l’environnement et aux alentours ».

Le projet de loi prévoit que toute « personne jetant volontairement des mégots de cigarettes, des mouchoirs en papier ou des récipients en plastique légers dans la rue ou sur la voie publique sera passible d’une amende de 100 à 300 dinars, assortie d’une obligation de nettoyage des lieux publics pendant un à trois jours, à la discrétion de l’autorité locale ».

Mais il n’y a pas que cela, le jet de grands sacs de gravats ou d’ordures ménagères, dans des sacs éventrés et dégoulinants et le dépôt de déchets de construction devant les habitations, les commerces, loin des bennes à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit seront interdits.

Le projet prévoit une amende de 300 à 1 000 dinars  pour tout jet en dehors des horaires prévus  pour  cette entorse.

De simples slogans occasionnels

Ce durcissement de la loi, malheureusement nécessaire, s’inscrit dans le cadre de la protection de l’environnement et de la santé publique.

C’est également le rappel d’une culture de citoyenneté, demeurée au stade de simples slogans occasionnels qui nous incite à la protection de l’environnement dans lequel nous vivons.

Des sanctions plus lourdes seront infligées pour les infractions plus graves, notamment le déversement des déchets médicaux, industriels, électroniques ou de construction, tout comme la contamination des sources d’eau ou des parcs publics.

Les plages de Monastir, Gabès et d’autres régions côtières victimes de ces incivilités en savent quelque chose.

« La contamination des sources d’eau ou des parcs publics se multiplie. Ces infractions seront passibles d’amendes comprises entre 2 000 et 5 000 dinars, et d’une peine d’emprisonnement d’un à six mois en cas de récidive ou de risque pour la santé. Le véhicule utilisé pourra être saisi temporairement, conformément à l’article 4 de la proposition ».

La machine en marche

Si nous prenons en considération les opérations coup de poing effectuées pour rendre les trottoirs aux piétons, contrôler l’emmagasinage des eaux minérales et des produits de consommation à l’abri et non en pleine nature, qui a démarré il y a quelques jours, il semble que nous sommes sur le bon chemin.

La machine est en marche. Elle ne doit plus s’arrêter.

Nous devons à tout prix retrouver ce respect pour l’environnement, cet effort individuel qui se mue en mouvement national, pour protéger un bien commun à céder aux futures générations.

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Judo – En marge des Championnats d’Afrique junior en Angola : Peu convaincants

23. Juli 2025 um 18:50

La Presse — Selon la page officielle de la Fédération tunisienne de judo, les meilleurs éléments nationaux ont pris part à cette compétition, après une phase de préparation intensive encadrée par la direction technique nationale.

L’objectif de cette participation continentale était  de réaliser de bons résultats, d’acquérir de l’expérience pour les jeunes athlètes, et de viser une qualification à d’autres compétitions internationales, notamment les Jeux olympiques de la jeunesse et d’autres rendez-vous mondiaux à venir.

Classés cinquièmes, nous ne savons comment qualifier cette participation qui a vu quatre nations africaines nous devancer. Une seule médaille d’or a été remportée par Raneem Ben Slimane, membre de cette équipe nationale dans la catégorie des moins de 63 kg.

Lorsqu’il s’agit de jeunes, il y a deux façons d’apprécier une prestation. La première concerne ceux qui sont aux avants-postes, c’est-à-dire ceux qui sont dans l’antichambre de l’équipe seniors. Là, c’est une future génération qui se présente et devrait théoriquement être de niveau, de très bon niveau pour renforcer ou prendre la relève.

Est-ce le cas ?

La seconde concerne les éléments les plus en vue, c’est-à-dire ceux qui, dans deux-trois ans, seront des espoirs confirmés, dans l’attente de l’éclosion d’un ou de plusieurs de ces jeunes.

Comment les techniciens ont-ils apprécié cette longue et… coûteuse aventure en Angola ?

Nous pensons sincèrement que les jeunes appartenant  aux équipes  de nos adversaires des quatre pays qui nous ont devancés possèdent la meilleure réponse. Nous avons été en deçà des espoirs, bien discrets et loin du compte.

Athlétisme – Championnats d’Afrique d’athlétisme U20/U18 : Des promesses quand même

22. Juli 2025 um 18:40

La Presse — Le groupe filles et garçons qui s’est déplacé au Nigeria pour le compte des Championnats d’Afrique d’athlétisme U20/U18, organisés à Abeokuta, du 16 au 20 juillet, est rentré avec un nombre de médailles qui explique qu’il est extrêmement difficile de monter une équipe d’athlétisme.

Une discipline exigeante dont les épreuves se jouent sur des centièmes de secondes, voire des centimètres. Les efforts que l’on fournit ne sont pas toujours sacrés par les performances que l’on attend. Des contre-performances sont toujours à prévoir dans le tableau de marche, mais le plus souvent, surtout lorsqu’il s’agit de jeunes, il ne faut jamais se décourager.

La marche confirme

D’ailleurs, sur le plan de la confirmation,  la section marche confirme.  A chaque sortie, aussi bien filles que garçons, la maîtrise du terrain est complète.

Deux éléments à suivre d’abord parce que l’athlétisme tunisien a mis du temps pour renouer avec cette spécialité. Un marcheur de compétition doit posséder plusieurs qualités essentielles. Technique, endurance, et mental. La marche athlétique se base sur  une foulée fluide, le  contact doit être permanent avec le sol .L’endurance,  physique et mentale, est nécessaire. L’athlète doit être motivé et capable de gérer sa douleur et sa concentration avec une capacité de  se concentrer. 

La médaille de Ftouhi

 Malgré une blessure, Mohamed Amine Ftouhi a remporté la médaille d’or dans l’épreuve combinée junior U18 pour la Tunisie lors de la cinquième et dernière journée. Là aussi il faudrait relever qu’un athlète d’épreuves combinées   doit posséder un ensemble de qualités physiques, techniques et mentales pour réussir dans des disciplines aussi variées que la course, le saut et le lancer.

Force, endurance, souplesse, vitesse, coordination technique, récupération  et gestion du stress sont nécessaires pour réussir.

Mohamed Amine Ftouhi a résisté à ces aléas. Ce noyau est à suivre de près.

Bilan final du tournoi :

Les Tunisiens ont remporté un total de 11 médailles, dont 3 d’or, 2 d’argent et 6 de bronze  

Rayan_Al-Charni : Médaille d’or du 10.000 m marche chez les moins de 20 ans Mohamed Amine-Ftouhi : Médaille d’or du combiné chez les moins de 18 ans Iman-Sai : Médaille d’or du 10.000 m marche chez les moins de 20 ans Al Nada_Jaouad : Médaille d’argent au lancer du disque chez les moins de 18 ans Ghoufran Lahmadi : Médaille d’argent au lancer du disque chez les moins de 20 ans

Muntadher_Najlawi : Médaille de bronze au 10.000 m marche chez les moins de 18 ans Adam_Bin_Afia : Médaille de bronze au triple saut chez les moins de 18 ans

Feryal Cheniba : Médaille de bronze au 100 m haies (moins de 18 ans) Ferial-Cheniba : Médaille de bronze au triple saut (moins de 18 ans) Rahma_Alrakik : Médaille de bronze au saut en longueur (moins de 18 ans)

Fatima_Lemsih : Médaille de bronze au 5.000 m marche (moins de 18 ans)

Natation : Rami Rahmouni au mondial juniors

21. Juli 2025 um 19:00

Le jeune champion aspire à monter sur le podium dans les courses de 400 m, 800 m et 1.500 m nage libre. 

La Presse — La World Aquatics, instance internationale, a attribué à la ville roumaine d’Otopeni, l’accueil des championnats du monde juniors de natation 2025.

Cette compétition, qui réunira les forces montantes de la natation mondiale, se déroulera pendant six jours, du 19 au 24 août, au complexe aquatique de cette banlieue de la capitale roumaine— Bucarest— de presque 15.000 habitants.

L’événement devrait réunir environ 600 athlètes issus d’une centaine de pays. Le comité d’organisation sera dirigé par l’ancienne nageuse, Camelia Potec, championne olympique sur 200 m aux Jeux d’Athènes 2004, actuellement présidente de la Fédération roumaine de natation.

Les championnats du monde juniors de natation ont été organisés pour la première fois en 2006 à Rio de Janeiro.

Un candidat sérieux…

Rami Rahmouni y sera certainement. On a préféré cette compétition de haut niveau au Mondial de Singapour, à  l’effet de lui permettre  de se concentrer sur ces Championnats du monde Jeunes. Le champion tunisien sera un candidat sérieux pour monter sur le podium des 400 m, 800 m et 1.500 m nage libre, estiment les observateurs avertis  qui suivent de près l’évolution de cet élément.

«Un choix judicieux,  car il est impossible de participer aux Championnats du monde seniors, sans passer par les championnats jeunes, estime un ancien haut responsable de la FTN. Cela  pourrait marquer un tournant dans la carrière de ce jeune qui promet. Il est largement possible qu’il devienne  l’un des grands des courses moyennes-longues distances en natation libre ».

Effectivement, c’est à partir de ce genre de décision, que l’on fixe la voie à suivre pour les jeunes qui promettent. Des décisions qui protègent et montrent le chemin à emprunter, sans hâte intempestive, ni précipitation

D’ailleurs, la majorité des fédérations internationales, tous sports confondus, ont compris l’importance de cette catégorie intermédiaire et y mettent le prix à tous les niveaux.

Engagements financiers, bien sûr, mais aussi organisation confiée à des pays qui  possèdent tous les atouts. Une façon de pousser les fédérations à investir de plus en plus tôt dans les catégories jeunes et d’activer leur éclosion.

Au fait du jour : Et après ?

21. Juli 2025 um 18:50

« Le duo international des équipes de jeunes tunisiennes, Fadi Al-Tayashi [2008 / ailier] et Hamza Al-Abidi [2006 / milieu défensif] ont signé leur premier contrat professionnel de leur carrière avec le Club Africain ». Ce communiqué aurait pu émaner de n’importe quel autre club. C’est son contenu qui nous a apostrophés et nous a fait réagir.

En effet, au vu de l’âge et bien entendu la durée de ce genre de contrat, ces jeunes devraient être pris en charge, non pas seulement en tant que joueurs, mais aussi en tant que futurs citoyens. Une carrière sportive durera ce qu’elle durera, mais ces éléments finiront par revenir à la vie civile.

Ils seront bien obligés de se poser une question que beaucoup oublient : qu’allons-nous faire du reste de notre vie?

Cette carrière est l’inconnue. Elle peut réussir, comme elle peut être influencée par des facteurs endogènes ou exogènes incontrôlables. Elle peut être chahutée par exemple par une malencontreuse blessure.

Que devient dès lors ce joueur?

Il y a ceux qui ramassent de l’argent mais qu’en feront-ils s’ils n’ont pas de formation? Vont-ils rester à la merci de gestionnaires de fortune, où bons et mauvais se succèdent pour créer le scoop ? 

Mais que se passe-t-il pour tous ces sportifs, une fois leur carrière terminée ?

Pour les joueurs connus, la reconversion est assez aisée. Il y a par exemple des contrats pour l’exploitation de l’image. Mais pour ceux qui ont été des porteurs d’eau, c’est difficile et nous apprenons fréquemment que l’un d’entre eux est dans la dèche.   

C’est là que devrait entrer en jeu l’Union des footballeurs professionnels si elle est efficace et possède des plans d’action pour reconversion, conseils et accompagnement. Cette prise en charge doit s’effectuer le plus tôt possible en vue de construire la future activité après la fin de la carrière. 

Mais la reconversion professionnelle n’est pas réservée aux seuls footballeurs. Même les joueurs des autres disciplines sportives sont en mesure de se reconvertir. Leurs clubs, au vu de leur âge, devraient les astreindre à une formation. Un métier cela s’apprend, c’est utile et cela donne de l’assurance pour le reste de la vie.

De toutes les façons, la formation est essentielle pour protéger et apprêter pour une vie future dans les domaines sportifs ou autres. En effet, le jeune en question pourrait être tenté par une future carrière d’entraîneur. Comment pourra-t-il satisfaire ce choix s’il n’a pas de niveau? Nous voyons que les autorités sportives internationales sont de plus en plus exigeantes.Un plan de carrière devrait inclure cette incontournable reconversion. Sans un niveau respectable, rien n’est possible.

Ne parlons pas du temps libre qui  peut conduire sur bien des destinations… La loi en gestation devrait inciter les fédérations nationales sportives à prévoir quelque chose pour cette reconversion des anciens sportifs, si nous prônons dans nos objectifs la solidarité, la fraternité et l’entraide.

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