Date hautement symbolique, le 25 juillet 2021 a été choisi par le Président Kaïs Saïed pour introduire un changement profond dans le paysage politico-social et répondre positivement aux revendications des Tunisiennes et des Tunisiens, sortis en masse dans les rues pour réclamer la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et, résolument, un changement de régime.
La Presse — Et dans un rappel à ceux qui ont la mémoire courte, il est utile de leur rafraîchir les esprits en précisant que les changements sont intervenus à un moment très grave dans le pays dans la mesure où le gouvernement en place à l’époque faisait de la surenchère sanitaire en refusant de fournir les médicaments et autres vaccins aux citoyens pour faire face à la pandémie mondiale de Covid-19.
En effet, alors que les citoyens périssent quotidiennement, faute desdits vaccins et autres soins médicaux, certains responsables n’hésitent pas à s’afficher lors de «séances de bronzage» tout en essayant de renvoyer la balle à d’autres parties quant à l’absence des vaccins.
Le plus important pour le gouvernement de l’époque, qui croyait détenir la réalité du pouvoir sans possibilité, législativement parlant, d’en être détrôné, était de marquer des points politiques, faisant fi de la bonne santé des Tunisiens.
Mais c’était compter sans le sens aigu du patriotisme du Chef de l’Etat qui, faisant preuve d’un courage inouï et d’une volonté inébranlable, a fini par avoir une réaction salvatrice en annonçant, solennellement au soir du 25 juillet 2021, la dissolution de l’ARP en invoquant l’article 80 de la Constitution.
Ainsi, le Président Kaïs Saïed décidait, également et surtout, le limogeage de tout le gouvernement Hichem Mechichi avec effet immédiat, sachant que ce dernier cumulait les prérogatives de ministre de l’Intérieur par intérim.
De plus, l’Assemblée a été suspendue avec une levée de l’immunité de tous ses membres tout en décidant la formation d’un nouveau gouvernement qui sera responsable devant lui, sans oublier la décision de gouverner, désormais, par décret avant d’annoncer la prolongation, sin die, de la suspension du parlement, suivie d’une autre suspension, en l’occurrence celle de la Constitution, en septembre 2021.
Or, en dépit des tentatives de certaines forces partisanes, plus particulièrement celles d’Ennahdha et autres formations parmi ses alliés, responsables de la détérioration enregistrée lors de la décennie qualifiée à juste titre de décennie noire, le Président Kaïs Saïed conserve le soutien indéfectible du peuple, majoritairement acquis à son approche privilégiant la mise en place d’un Etat social où toutes les franges de la population et toutes les régions bénéficient de leurs droits élémentaires au travail, à la couverture sociale et grâce à une véritable révolution mettant les textes législatifs, l’administration et l’exécutif au service du peuple
Puis suite à une consultation électronique, un référendum constitutionnel a été organisé le 25 juillet 2022 et a obtenu la majorité, sachant que c’est sur la base de ce référendum que l’élection présidentielle a eu lieu le 6 octobre 2024, donnant lieu à un véritable plébiscite en faveur du Président Kaïs Saïed avec un score de plus de 90 pour cent, confirmant, si besoin est, que le peuple tunisien lui renouvelle sa confiance pour poursuivre la conduite des affaires du pays.
Une conduite fondée sur des principes immuables, à savoir, le compter-sur-soi, le respect strict de la souveraineté nationale, la lutte contre la corruption et la spéculation dans le cadre de ce qui est communément appelé la guerre de libération nationale, tout en mettant en œuvre une approche en faveur d’une politique sociale.
Rappelons que le 25 juillet 2021 s’inscrit, selon les observateurs, dans le droit fil des principes du régime républicain ayant marqué la vie politique et sociale de 1957 lors de la proclamation de la 1ère République venue conforter l’indépendance de la Tunisie et le retour de la gouvernance par le peuple.
En effet, comme en 1957, une date marquant le recouvrement de l’indépendance effective, morale, politique et matérielle, le processus du 25 juillet 2021 est venu mettre l’accent sur l’importance de l’indépendance des décisions en faveur du peuple et de la souveraineté nationale après une période de pédalage causée par la mainmise d’une coalition obscurantiste agissant contre les intérêts nationaux durant plus de dix ans.
Et maintenant qu’il y a un retour aux sources, les horizons s’éclaircissent dans le bon sens d’une réelle approche positive devant concrétiser des objectifs ambitieux pour le bien des citoyens sans discrimination et sans exclusive.