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Athlétisme – 3e  Championnats d’Afrique U18 et U20 : Abeokuta, hôte de l’Afrique

15. Juli 2025 um 19:20

La Presse — Après Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2019 et Ndola (Zambie) en 2023, c’est au tour d’Abeokuta (Nigeria) d’organiser la troisième édition des championnats combinés U18/U20 de la Confédération africaine d’athlétisme.

La capitale de l’Etat d’Ogun, dans le sud-ouest du Nigeria, accueillera les étoiles montantes de l’athlétisme continental pour cinq jours de compétitions intenses du 16 au 20 juillet 2025.

La sélection tunisienne d’athlétisme des moins de 18 et 20 ans a rejoint depuis dimanche le Nigeria, afin de participer à ce championnat d’Afrique. La délégation tunisienne est composée de 33 athlètes, hommes et femmes, engagés dans plusieurs spécialités.

Les compétitions débuteront demain après-midi avec les séries du 100 m U18, les finales du 1.500 m, du saut en hauteur et du triple saut, le 400 m, le 3.000 m et le 10.000 m.

En marge du rendez-vous sur la piste, la Confédération africaine a tenu son Conseil et son congrès qui s’achève aujourd’hui.

Le carnaval d’Aoussou : Légende, histoire et traditions

15. Juli 2025 um 18:10

Le carnaval d’Aoussou, rendez-vous festif, culturel et populaire, est prévu cette année du 14 au 27 juillet, avec un programme riche en animations et spectacles.

La Presse — Ce carnaval qui est considéré, à juste titre d’ailleurs, comme le premier en Afrique et au monde arabe, est un événement que ceux  qui y ont assisté recommandent à ceux  qui se proposent de visiter la Tunisie.

A sa création, il s’est fixé des  objectifs  aussi larges qu’ambitieux. C’est ainsi qu’il «contribue au soutien et au développement du tourisme culturel et des jeunes, revitalise la vie culturelle dans la ville, préserve le patrimoine culturel populaire ainsi que les us et coutumes issus de ce patrimoine. Il met en valeur les acquis régionaux et nationaux dans les domaines de la jeunesse, de la culture et du tourisme».

Aoussou est un terme qui définit la forte chaleur qui pèse lourd, liquéfie les corps et plonge les esprits dans une béatitude étrange, cette canicule du mois d’août selon le calendrier berbère.

A l’origine, c’est un ancien carnaval célébrant le dieu de la mer, Neptune, au temps des Romains, qui remonte à l’époque phénicienne. Cette coutume qui a évolué avec le temps est devenue, de nos jours, liée à une fête nationale, la proclamation de la République tunisienne le 25 juillet 1957.

C’est la perle du  Sahel, Sousse, qui l’accueille. Il en est cette année à sa 62e édition. Et pas une ride. Le spectacle se déroule principalement sur l’avenue Habib-Bourguiba et la corniche Bou Jaâfar.

C’est toujours le même engouement, le même enthousiasme, le même  volontarisme.

Que ce soit au niveau de ceux qui veillent à sa réalisation, qu’à ceux qui, filles et garçons l’animent,   en tant qu’acteurs, musiciens, danseurs conducteurs de chars ou autres rôles et charges, l’élan est  égal à l’imagination déployée, pour créer le spectacle et en faire un événement exceptionnel dont on se souviendra.

Et effectivement, lorsque le dernier char passera, que ce monde fou qui a affronté la chaleur du mois  d’août, réputé pour sa chaleur caniculaire, on ira chercher un endroit, de préférence frais, pour s’étendre, fermer les yeux, revivre ces moments d’exaltation intense,  de pur bonheur, au milieu de tout ce monde, où l’homme se retrouve dans sa véritable dimension. La magnifique plage de Boujaâfar est là pour ouvrir ses bras et honorer ses hôtes  tunisiens ou étrangers, qui s’y pressent.

«Incroyable, avoue un hôtelier qui a assisté à presque toutes les éditions, les étrangers, souvent réservés, se laissent entraîner par l’ambiance et se mêlent à la population. Spontanément et sans aucune arrière-pensée. Ils reviennent heureux. Certains n’arrivent pas à dormir dans leurs chambres et veillent jusqu’au matin, prennent leur petit déjeuner et harassés de fatigue, iront dormir toute la matinée. Aoussou, c’est magique»

Le festival d’Aoussou, que l’on amorce généralement à la fin du mois de juillet, est attendu aussi bien par les Tunisiens que par les  étrangers qui le programment dans leur visite. Plusieurs pays y  participent. Cette participation contribue à sa richesse et resserre  les liens culturels entre les peuples, confrontent les traditions, enrichissent les échanges et les expériences.

Il est réputé pour la qualité des spectacles offerts  et surtout  pour son carnaval. Des chars, des fanfares et des troupes folkloriques, de la couleur, des sons, du rythme, de la frénésie, de la transe, des dépassements, des excuses, des émotions, des remontrances, des regrets, mais surtout de la tolérance.

Des familles entières sont présentes, des milliers de touristes qui se laissent engloutir par le flot de ceux qui se pressent, se hissent sur la pointe des pieds, grimpent là où ils ont la possibilité de s’accrocher, sur les épaules, au haut d’un arbre, au sommet d’un pylone, pour mieux voir,  découvrir, vivre plus intensément ces moments de joie collective.

Jeux de plage, concerts, spectacles de feux d’artifice, soirées artistiques et le défilé du carnaval figurent au programme. C’est la raison pour laquelle il contribue à la relance de l’activité économique de la région.

Le festival d’Aoussou est ce fait une date qu’on retient et que les férus de culture, de musique et de festivités populaires en Tunisie tiennent à ne jamais rater.

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Mercato – les arguments pour changer de club : L’attrait de l’argent !

14. Juli 2025 um 19:40

Changer vers un autre club, même rival, n’est plus un événement extraordinaire. Tout est dicté par l’intérêt financier.

La Presse — Au tout début de l’instauration du professionnalisme, on avait présumé que ce sera difficile.  Au niveau des clubs, il n’ a y a pas une réglementation, des lois qui régissaient le tout. Il n’y avait donc pas de problèmes majeurs. Mais c’est au niveau du public que les difficultés ont mis du temps pour s’éclipser. Et encore, il y a des joueurs étiquetés comme d’obédience reconnue, qui hésitaient

à rentrer dans leurs villes d’origine pour voir leurs familles, par crainte des provocations ou des agressions verbales ou même physiques des supporters locaux.

Et petit à petit, on a commencé à tolérer, à comprendre  ces «trahisons». Souayeh qui du CSS est venu à l’Espérance, Maâloul qui a quitté l’Espérance pour endosser  la casquette de l’ennemi héréditaire, le Club Africain,  imité d’ailleurs par Darragi, Mouelhi qui opta  pour les « Sang et Or», etc.

Mais ce n’était pas seulement des «Professionnels» qui changeaient d’employeurs.  Chacun avait ses raisons. Elles importaient peu ces raisons, mais l’opinion publique commençait à comprendre les raisons de ces mouvements. Au point d’en faire des périodes attendues, largement commentées et  surtout pleines de bouleversements. Les grosses sommes engagées  nourrissent ces échos, rumeurs et confirmations dont les répercussions étaient palpables.

Une carrière, ça passe vite

Les réseaux sociaux sont, en cette période de « mercato », envahis par les réactions de ceux qui traitent de tous les noms d’oiseaux ceux qui ont décidé de changer de camp. Normal, pour qui le football est un gagne-pain, où le temps compte. Une carrière ça passe vite. On est à la merci d’une vilaine blessure qui pourrait tout fausser.

On privilégiait, il est vrai, le cheminement d’une carrière au sein de son club, mais l’attrait de l’argent a fini par prendre le dessus. Il y a ceux qui ont sacrifié une belle carrière pour justement assurer leur avenir. Les dernières hésitations s’écroulaient face aux propositions de plus en plus empressées, de plus en plus convaincantes.

Il faudrait, de toutes les manières, faire la part des choses et comprendre que ce milieu infernal, qui prédomine à l’occasion de ces périodes… infernales, fait partie de ce sport professionnel où les puristes n’ont plus droit de cité.

L’occupation des trottoirs : Conséquence de l’indiscipline et de l’impunité

14. Juli 2025 um 18:00

La démolition ou le démantèlement d’installations non conformes et l’interdiction de l’occupation illégale des trottoirs sont des sujets d’actualité. Cette campagne «vise à lutter contre l’occupation excessive des trottoirs et à réduire les infractions diverses constatées dans la région», a déclaré une source officielle à la Radio nationale.

La Presse — Le ministère appelle par ailleurs la société civile à soutenir les efforts officiels en matière de sensibilisation et de respect des règles, en collaborant avec les organismes de contrôle régionaux et locaux.

L’opération de reprise en main, il est vrai,  a commencé il y a assez longtemps. On avait énergiquement décidé de débarrasser la capitale de ces invraisemblables installations à base de carton, de tonneaux, d’étals amovibles qui se multipliaient et s’étendaient dangereusement autour des marchés municipaux ou hypermarchés.

Les municipalités avaient fort à faire pour lutter contre cette occupation anarchique de l’espace public. Il n’y avait pas que les vendeurs à la sauvette à réprimer. Ces actions visaient aussi à libérer les trottoirs, à faire respecter la réglementation en vigueur, à garantir la sécurité des piétons et bien entendu favoriser le côté esthétique des villes et cités. 

La campagne a permis la saisie d’équipements exploités de manière illicite, ainsi que le démantèlement de plusieurs enseignes publicitaires non conformes.

L’aspect social

Il faudrait reconnaître que dans toute cette reprise en main de la situation, personne n’ignore qu’il y a un aspect social à ne jamais perdre de vue. Même ceux qui ont été délestés de leur portefeuille ou soulagé de leur téléphone portable, à la faveur de cette promiscuité malsaine, de ces attroupements, reconnaissent qu’il faudrait trouver des solutions pour ceux qui essaient de gagner leur vie, en offrant des bottes de persil, des légumes et des fruits, des fanfreluches ou autres choses aussi invraisemblables qu’étranges. On trouve de tout… à meilleur marché.

La solution ? On l’a trouvée et on a agi pour éviter d’enfoncer ceux qui sont en pleine détresse. Des espaces protégés et des lieux où ces vendeurs ambulants sont en mesure de travailler et non gêner. Les trottoirs c’est pour circuler, se mettre en sécurité face au flot des voitures, des motards ou des cyclistes.

Et voila qu’en dépit de cette tentative d’organiser, on se retrouve face à des réactions d’incivilité manifeste et d’indiscipline  prouvée. Les cafés débordent, les vendeurs ambulants se font de plus en plus pressants, les commerces ne se gênent plus pour transformer les trottoirs, que l’on doit remettre en état d’ailleurs, en zones de stockage.

De nombreuses municipalités, notamment à Tunis et à Sousse, ont lancé des campagnes pour lutter contre l’occupation illégale des trottoirs, pour  garantir la libre circulation des piétons et lutter contre l’anarchie qui s’est emparée des centres urbains tout en réaffirmant l’autorité municipale.

· À Tunis, la municipalité a mené une campagne pour libérer les trottoirs dans les arrondissements de Bab Bhar et de la Médina. 

· À Sousse, une opération de grande envergure a été menée à Kalaâ Kebira pour lutter contre l’occupation anarchique des trottoirs. 

· À Bizerte, la police municipale a frappé fort en procédant à des saisies et à la rédaction de procès-verbaux pour occupation illégale. 

· À Tabarka, la municipalité a fixé un délai pour le renouvellement des autorisations d’occupation du trottoir. 

Cette initiative ne concerne pas seulement les villes sus-citées. Elle est d’actualité sur tout le territoire de la république. Elle fait partie d’une démarche globale de réorganisation urbaine.

Gêne et plaintes

Il faudrait reconnaître que les riverains de ces lieux, les établissements recevant du public, administrations, banques,  assurances, etc., n’ont pas manqué de se plaindre des conditions d’insécurité et surtout l’impossibilité dans laquelle ils se trouvent pour communiquer avec ces envahisseurs.

Mais on pourrait se demander pourquoi il y a des terrasses de café extérieures, des espaces où on sert de la nourriture, des kiosques où glaces et autres services sont tolérés ?

Autorisation préalables

Effectivement, cela fait partie de l’animation des centres urbains, loin de toute indiscipline et d’une insoutenable anarchie. Cette occupation des trottoirs est permise par les autorités locales qui étudient cette possibilité, en tenant compte d’un certain nombre de critères. En premier lieu, la sécurité des piétons. Il n’est pas question d’obliger ces piétons à marcher sur la chaussée, avec tous les dangers que cela représente, pour favoriser la mise en place de tables et de chaises ou tolérer l’édification d’un kiosque par exemple.

Les commerçants doivent de ce fait obtenir des autorisations d’occupation temporaire du domaine public, pour utiliser les trottoirs. Les surfaces pour l’exploitation commerciale et l’installation de terrasses sont ainsi autorisées et tracées de manière visible. Elles répondent à des obligations d’esthétique.

En contrepartie de cette occupation organisée, les commerçants s’acquittent de taxes fixées en fonction des surfaces concédées, en s’engageant à respecter les règles d’hygiène et de sécurité. 

C’est un retour à l’ordre et à la discipline que toutes les parties prenantes devraient accepter, faciliter et  organiser. Les millions de visiteurs que nous recevons chaque année devraient garder une image reluisante du pays qu’ils ont choisi pour passer leurs vacances.

Mais pas que cela

C’est la raison pour laquelle trottoirs et chaussées, mobilier urbain et éclairage, propreté et salubrité, stationnements en deuxième et même troisième position ou en plein rond, point doivent suivre. Ces trottoirs défoncés ou envahis par les herbes folles, ces chaussées pleines de crevasses  et de tranchées, par la faute de ceux qui ont posé une canalisation ou un câble, doivent être réparés et les fautifs sanctionnés.

Les municipalités devraient mettre en place des rondes mobiles qui voient, constatent ce qui se passe dans ces villes et cités et sanctionnent sur-le-champ les contrevenants. Elles doivent procéder d’autorité à la réparation d’une chaussée abandonnée par ces interventions qui n’en finissent jamais et se faire rembourser par les contrevenants. Faire la chasse aux chauffards et à ceux qui confondent une rue, une avenue, un rond-point névralgique, à leur salon privé, etc.

C’est l’impunité qui a précipité cette dégradation urbaine et de nos… mœurs.

La mise à niveau et la reprise en main ne sont jamais sélectives dans ces cas où la contribution de tous serait nécessaire.

Marché de gros et facturation électronique : Le début de la sagesse

13. Juli 2025 um 17:40

Deux accords majeurs visant à mettre en place un système de facturation électronique aux marchés de gros des fruits et légumes ainsi que du poisson de Sfax ont été signés. Le gouverneur de la région, Mohamed Hajri, était présent lors de cette cérémonie.

La Presse — Nous avons été interpellés par la portée de «ce programme ambitieux qui vise le renforcement de la transparence des transactions commerciales, à unifier les acteurs du marché et à réduire le rôle des intermédiaires et des spéculateurs. En fin de compte, cela devrait contribuer à la stabilisation des prix et à une plus grande efficacité des chaînes de distribution.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une démarche plus large de réglementation des circuits de distribution, avec pour objectif de généraliser le système de facturation électronique dans tous les marchés de gros du pays, sous la supervision de la Société tunisienne des marchés de gros».

Des mesures d’accompagnement

Rien à dire. Mais cette mesure qui révolutionne les échanges dans un secteur aussi sensible et qui, pour la première fois, s’attaque à un domaine que l’on considérait comme un véritable tabou, a besoin d’être conforté par des mesures d’accompagnement incontournables.

En effet, sans la mise en place d’une traçabilité sans faille en amont et en aval, il n’y aura pas de progrès. Intermédiaires et spéculateurs auront toujours la possibilité de tenir en main le marché et le consommateur n’aura que ses yeux pour pleurer, ces hausses de prix intempestives qui lui barrent l’accès à des produits disponibles en grandes quantités, mais écoulés au compte-gouttes, pour réduire l’offre et accentuer la demande.

Les prix, bien entendu, s’en ressentiront au grand dam de tous ceux qui ne pourront jamais comprendre les raisons que l’on invoque tant au niveau des représentants officiels qu’à celui des producteurs.

Nous avons vu des abricots affichés à près de huit dinars le kilo, le raisin à quatorze, les figues à vingt et la liste est longue ! Le poisson, n’en parlons pas, car il tend à devenir, pour certaines catégories, un produit  de luxe.

Une partie du problème

La facturation électronique est incontestablement un grand pas pour assurer la traçabilité des produits, mais elle ne résout qu’une partie du problème.

En effet, si nous suivons le revendeur de n’importe quel marché municipal qui s’est approvisionné au marché de gros, nous remarquerons qu’il ira directement vers son magasin, déchargera ses achats, et avant même qu’il ne commence à vendre, un autre camion se présente et livre une énorme quantité des mêmes produits, acquis au marché de gros.

Personne ne contrôle l’entrée de ce genre de livraisons, dont la qualité est souvent en deçà de celle achetée et facturée électroniquement. C’est cette facture qui lui a été remise en effet qui servira à tout justifier en cas de contrôle et il n’y a pratiquement aucun moyen de prouver le contraire.

Intermédiaires et spéculateurs, grâce à ce tour de passe-passe,  se sont fourvoyés et ont écoulé la marchandise qu’ils ont acquise sur pied, stockée dans les entrepôts ou chambres froides, aux prix de celle contrôlée et facturée électroniquement au marché de gros.

Jamais prise en considération

On ne pourra jamais prouver le contraire, à moins de revoir de fond en comble le fonctionnement des marchés municipaux. Option maintes fois suggérée, mais jamais prise en considération.

A se demander les raisons qui coupent court à toute tentative de favoriser la traçabilité de ce genre de produits sensibles. Pourtant, la qualité des services municipaux n’en sera que meilleure. La protection du consommateur n’en sera que plus rigoureuse. Les bénéfices à tirer par les propriétaires des lieux, en l’occurrence les municipalités, de cette reconversion à mettre en place, ne seront que plus importantes.

Nous avons toujours soutenu qu’un marché municipal est un lieu censé être protégé, au sein duquel qualité, prix et autres protections du consommateur sont garantis.

Sinon, quelle différence y a-t-il entre eux et ce vendeur à la sauvette, après lequel des équipes se relaient pour lui faire la chasse ? Aucune!

Dans les pays où on a décidé de réduire le champ d’action des intermédiaires et des spéculateurs, le marché municipal est assimilé à une grande surface en fruits et légumes. L’entrée des produits est contrôlée, le double de la facture électronique est retiré et le vendeur ne pourra jamais recevoir de marchandises venant en fraude, livrée par la noria de camionnettes qui s’agglutinent à longueur de journée autour des marchés.

Un lieu sûr

Sans cette traçabilité et ce contrôle strictement rigoureux, la facture électronique est inutile.  Les intermédiaires et les spéculateurs pourront toujours écouler ce qu’ils ont acheté sur pied à trois sous, au grand désespoir de l’agriculteur, et le revendre avec la bénédiction de ceux qui ne veulent pas comprendre ce manège.

En conclusion, cette adoption de la facture électronique est le commencement de la sagesse. Pour que cela soit efficace, les marchés municipaux doivent devenir des grandes surfaces où qualité et traçabilité sont rigoureusement contrôlées.

Sinon, tel que l’énonce notre bon vieux dicton, la maison de Lokman demeurera telle qu’elle et rien ne changera.

C’est donc à nos municipalités de recruter ou de redéployer du personnel en renfort, pour transformer nos marchés en lieux propres, fonctionnels, sûrs  et les retirer du circuit qui fait le bonheur de ces spéculateurs.

Nous ne pensons pas que cela soit difficile.

Natation – les mondiaux de Singapour commencent : Le rendez-vous de l’élite

11. Juli 2025 um 19:10

La Presse — Initialement prévus à Kazan, les 22e championnats du monde se dérouleront finalement à Singapour. C’est donc la troisième fois consécutive que cette compétition planétaire se déroulera en Asie, après Fukuoka (Japon) en 2023 et Doha (Qatar) en 2024. Ça commence aujourd’hui. La Tunisie y sera bien entendu présente, avec Ahmed Jaouadi, Ramy Rahmouni, Yassine Ben Abbès, Belhassen Ben Miled et Jamila Boulakbache.

Un prestige à défendre

Le temps passe vite. De plus en plus vite pour ceux qui ont des engagements et des… promesses à tenir.

Ces champions ont un titre à défendre, un prestige à confirmer, une étape de leur carrière à asseoir et à consolider pour préparer l’étape suivante.

Nos représentants à ce Mondial sont, chacun en ce qui le concerne, intéressés par cette ventilation des objectifs.

Bien entendu, le chef du groupe, en  l’absence de Hafnaoui, sera Ahmed Jaouadi qui portera les espoirs de tous ceux qui auront le sommeil difficile et qui ne fermeront l’œil qu’une fois la course terminée.

Mais pour l’histoire, disons que Hafnaoui sera présent dans les cœurs. Jaouadi a fait sa préparation en portant le bonnet de son ami et cela donne une idée  du respect et des sentiments que l’on voue à l’aîné,  même si c’est un concurrent direct.

Le coup de rein final

Ahmed Jaouadi sera donc sur le qui-vive et il ne pourra pas se prévaloir de la surprise. Ses adversaires, et ils sont nombreux, l’auront à l’œil.

Prévenu, guidé et conseillé par son mentor Philippe Lucas, il saura, nous le souhaitons,  manœuvrer pour se retrouver en bonne position pour le coup de rein final.

Notre jeune espoir Ramy Rahmouni sera aussi de la partie. Ce jeune a beaucoup appris. Et il apprend vite. Ses qualités font le reste. Entrer en finale est dans ses cordes. Ce sera une belle récompense pour cet élément d’avenir. A moins… d’une surprise.

Les autres compétiteurs

La natation est un sport où tout est possible. De quelle manière se comportera le reste des éléments engagés ?

Ces nageurs, Yassine Ben Abbès, Belhassen Ben Miled et Jamila Boulakbache, la seule fille présente, sont en mesure de battre leurs records et surtout de se rapprocher des meilleurs. Ils ont de l’étoffe. Ils ont travaillé sérieusement. Ils ont battu leurs meilleures performances ou records à chaque sortie. Ils constituent de dignes représentants de la natation tunisienne.

Il ne faudrait quand même pas oublier que ces éléments, avec d’autres bien sûr, constituent la base porteuse de l’équipe de natation tunisienne, appelée à défendre nos couleurs lors des prochains championnats arabes ou africains.

Basket – la sélection Dames 2e au championnat arabe : Un come-back réussi

11. Juli 2025 um 19:00

Le cinq tunisien n’aura pas démérité. Il faudra miser sur ces basketteuses.

La Presse — Bon nombre d’observateurs attendaient avec curiosité le comportement de cette équipe féminine tunisienne qui allait participer au championnat arabe organisé en Egypte. La raison tenait tout simplement au pari engagé par la Ftbb qui a tenu à reconstruire son équipe féminine à la base. 

Le sélectionneur national, Wissem Chraïet, avait affirmé que le championnat arabe, prévu en Egypte avec quatre équipes engagées : l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie et la Jordanie,  marquera le retour officiel de l’équipe senior sur la scène internationale après plusieurs années d’absence depuis l’Afrobasket 2021 au Cameroun.

Une participation jugée alors décevante, au point de décider « de suspendre les activités de l’équipe féminine seniors, tout en  lançant un nouveau cycle, basé sur une génération plus jeune ». Un travail de fond a ainsi débuté en juin 2022 avec la sélection des meilleures joueuses U16, qui ont participé au Championnat d’Afrique 2023 à Monastir, où elles ont terminé à la 4e place.

Le parcours s’est poursuivi avec ces mêmes joueuses lors du Championnat d’Afrique U18 en 2024 en Afrique du Sud.

Wissem Chraïet, le sélectionneur de l’équipe, avait vu juste. La finale, qui avait opposé les représentantes de la Tunisie à ses homologues égyptiennes, a permis de voir cette jeune formation reconstruite à la base, dont la prestation a certainement marqué les esprits. Virevoltantes, bien inspirées en attaque, en dépit de l’expérience des Egyptiennes, elles ont longtemps tenu la dragée haute à leurs adversaires qui finirent par laisser parler leur expérience et leur endurance ( 74-92 score final). Mais ce come-back était réussi.

Il y a de la bonne graine et beaucoup de promesses aussi bien sur le plan collectif qu’au niveau de la prestation individuelle des joueuses. D’ailleurs, Houda Hamrouni a été élue meilleure joueuse de ce tournoi.

Et maintenant ?

Maintenant qu’adviendra-t-il de cette équipe ? Comment poursuivra-t-elle ce cycle positif qui lui a permis de renaître de ses cendres et d’imposer sa personnalité ? Doit-on se contenter de ces compétitions internationales de niveau modeste ? Le groupe semble extrêmement perfectible.

Rien qu’à voir comment les Tunisiennes ont fait trembler leurs vis-à-vis en début de rencontre, il y a de quoi se faire une idée de la marge de progression de ce groupe. Se contenter de la compétition nationale nous semble insuffisant pour préparer un championnat d’Afrique par exemple. Il faudrait trouver le moyen de participer à des tournois de plus grande envergure. Cela suppose que l’on mette le prix, pour que ce travail minutieusement mené ne se perde pas dans les méandres administratifs et les économies de bouts de chandelle.

Volley – Tournoi de Bejaia : Encore un effort !

10. Juli 2025 um 18:30

Des victoires bonnes à prendre, mais ce n’est pas le plus intéressant. Le Six national est-il en mesure de briller au mondial ?

La Presse — Ce  « tournoi de l’amitié », qui s’est tenu à Bejaia, en Algérie, on l’attendait pour plusieurs raisons.

La première, et celle que nous avons considérée la plus importante, était relative au comportement collectif de l’équipe sous la férule du nouveau sélectionneur italien, Camillo Placi, qui dirige cette  sélection qui se prépare pour le Mondial 2025 qui aura lieu aux Philippines.

L’équipe de Tunisie, rappelons-le, a commencé par prendre le meilleur sur une sélection militaire algérienne par 3/0, avant de battre successivement la sélection algérienne et la sélection libyenne sur  le même score. Pour enfin boucler ce tournoi, en prenant le meilleur sur l’Egypte  3-1 (25-27, 25-20, 25-14, 25-18). En fait, c’est cette rencontre que  l’on attendait le plus. La rivalité entre la Tunisie et l’Égypte était omniprésente, le contraire nous aurait étonné. Les deux pays ont toujours considéré les rendez-vous entre eux comme les tests les plus sérieux et les plus instructifs.

A l’issue de cette finale, on a eu  les mêmes réactions sur et en dehors du terrain. Une agitation qui n’est nullement surprenante avec une question qui taraudait les esprits : est-ce véritablement l’équipe-type égyptienne qui a pris part à ce tournoi?

Nous espérons bien que oui. De toutes les façons,  ce qui nous intéressait était bien le comportement collectif de notre Six. Il a été irréprochable, mais pour être franc, il y a lieu de régler les cas des éléments encore dans le doute.

Wassim Ben Tara et Aymen Bougherra n’ont pas encore (aux dernières nouvelles) confirmé leur accord pour participer à ce championnat du monde. Leur présence est pourtant de nature à donner plus de poids et de confiance à la formation tunisienne. D’ailleurs, les Egyptiens seront sur notre route dans ce mondial en phase de groupes.

Championnat national – Mercato entamé : Pas besoin de devinettes

07. Juli 2025 um 20:50

Les pratiques observées et la relation entre les parties prenantes de ce mercato sont loin du compte.

La Presse —Nous y sommes déjà en plein mercato même si ça a commencé officiellement il y a quelques jours. Pourtant, les critiques fusent de tous les côtés. Le plus grave, c’est que le plus souvent, cela dépasse ce seuil et aboutit à de véritables accusations.

Tout le monde est mis dans le même sac. Des membres du comité directeur, l’entraîneur et…  le directeur sportif, sont montrés du doigt, au point de transformer l’ambiance en un véritable foyer de tension. Peu de clubs échappent à cette épreuve de début de saison.  Au point de se demander si certains d’entre eux ont vraiment besoin de se fourvoyer dans ce marché. Un marché de dupes  pour recruter des éléments susceptibles de renforcer l’effectif.

Dans les deux cas, il faudrait remonter à la source et savoir qui décide de ces recrutements et comment s’opèrent ces ventes et ces achats. Si nous partons du principe que le « mercato » est un moyen de subsistance de certaines équipes qui l’attendent pour vendre leurs meilleurs éléments, nous ne pouvons que regretter cette obligation qui remet en question le travail  de redressement et de formation qu’un  club consent, en dépit de toutes les  conséquences que cela implique.

Des techniciens formateurs

Leurs résultats en dents de scie s’expliquent par l’absence de continuité qui accule l’équipe, souvent vidée de sa substance par les départs de ses meilleurs éléments et qui  se voit rétrogradée et, bien entendu, obligée de tout reprendre de zéro.

Ces associations sportives,  que l’on qualifie de véritables centres de formation, possèdent  des techniciens formateurs qui disposent de  ce don inné qui leur permet de détecter rapidement les qualités des uns et les insuffisances des autres. Les jeunes de toute une région y viennent pour apprendre, ce qui constitue, en fin de compte, les bases de leur passion. Pas seulement en football,  mais aussi dans d’autres disciplines. Ces équipes  sont, en fin de compte, victimes de leur manque de moyens, de ressources propres, qui auraient pu leur éviter ces désagréments.

Des critères techniques

En effet, on « vend» un joueur lorsque l’on possède son doublon, capable de le remplacer sans toucher à l’équilibre de l’ensemble. Cela n’est jamais le cas. Lors de ces « mercato», les choix se font généralement, le plus souvent, à la suite des performances réussies par les joueurs au sein de leurs équipes d’appartenance.

Faute d’observation basée sur des critères techniques, établies par des techniciens spécialisés dans ce genre de travail, on décide. Sans prendre en compte qu’un joueur, quel qu’il soit, peut être  étincelant dans un milieu donné et décevant dans un autre. Le meilleur des exemples, les observateurs l’ont vécu avec l’arrivée de Mbappé au Real Madrid où ce champion du monde est sifflé, hué, pris à  partie par la presse spécialisée. Il lui a fallu de longues semaines d’acclimatation pour redevenir un joueur fétiche qui fait ce qu’il veut avec un ballon.

Il y a aussi des éléments qui reviennent au pays d’origine sans avoir réussi leurs départs vers des clubs étrangers qui se sont débarrassés d’eux pour différentes raisons. Ces joueurs, on se bat pour les recruter à prix fort. Pour les mettre sur le banc.

Il y a malheureusement des équipes qui recrutent des joueurs avant d’avoir choisi l’entraîneur ou sans le consulter, poussées par des agents sans scrupules, qui ne cherchent qu’à placer leurs protégés. Il y a des entraîneurs qui acceptent ces faits accomplis, alors que d’autres claquent la porte et s’en vont. D’autres, qui font « confiance » au directeur sportif que l’on a nommé, sans qu’il soit réellement en possession des attributions de ce poste sensible et délicat.

Une foire d’empoigne

En effet, un directeur sportif qui se respecte a à sa disposition toute une équipe d’observateurs qui suivent de près, non pas seulement les joueurs ciblés en fonction des besoins d’un ensemble à conforter, mais aussi les jeunes qui présentent des profils intéressants. 

Dans cette ambiance de début de saison qui se transforme en une véritable  foire d’empoigne, le public, de plus en plus exigeant et envahissant (à la limite  indiscipliné), est déçu. Il envahit le terrain,  perturbe les entraînements, pour demander des comptes aux dirigeants.  Un public qui  refuse les choix actuels que l’on fait et exige des vedettes à part entière.

Faute de quoi, c’est l’entrée en crise. Il a raison et il a tort.  Il a raison, si l’on envisage de passer la vitesse supérieure.  Il faut des noms et beaucoup d’argent. Il a tort, car investir  dans une compétition nationale qui peine à tenir la route est un risque. A moins de voir que d’autres clubs mettent le prix pour s’offrir des éléments de très bonne qualité. Dans le cas contraire, à quoi servirait-il de caracoler en tête d’une compétition   sans rythme ni crédibilité ?

Subir les conséquences

En tout état de cause, il ne faudrait pas qu’un club se retrouve dans l’obligation de subir les conséquences de choix hâtifs, émotionnels, difficiles à expliquer techniquement,  avec les répercussions financières qui en découlent.

Cela pourrait changer, au cas où les clubs deviendraient des Sociétés à Objet  Sportif. On pourra, dès lors, voir plus clair.Curieux quand même que le plus souvent, ce sont  les clubs qui ont peu de  moyens qui réussissent leur «mercato». Ils sont d’un opportunisme désarmant. Ils font de bonnes affaires pour trois fois rien et… révèlent des joueurs qu’on s’arrache à prix d’or.

Au fait du jour : Responsabilités partagées

07. Juli 2025 um 19:40

La Presse —A la suite des nombreuses noyades qui se sont succédé  et qui ont endeuillé en fin de compte tous les Tunisiens, en ce début de saison estivale, on a commencé à réaliser que bien des parties devraient endosser leurs responsabilités pour prévenir ces drames.

Le ministère de la Santé a lancé un appel à la vigilance et à la sensibilisation en matière de prévention des accidents liés aux baignades, soulignant que « la prévention commence à la maison et se poursuit sur la plage et dans tous les lieux aquatiques ».

Il est fortement déconseillé de laisser les enfants nager seuls, que ce soit en mer ou en piscine. Il est conseillé de privilégier les plages et piscines sécurisées et surveillées, et surtout d’apprendre aux enfants à nager dès le plus jeune âge.

Pour un pays qui possède un littoral   d’une longueur totale de 1290 kilomètres, ce n’est pas facile d’assurer une surveillance soutenue. Le meilleur moyen de protéger ceux qui sont tentés par une baignade est bien de convaincre les familles d’apprendre à leurs enfants la natation.

La natation ? Elle fait partie de nos traditions depuis plus de 1447 ans lorsque Omar Ibn El Khattab, compagnon du Prophète, a conseillé: « Apprenez à vos enfants à nager, à tirer à l’arc et à monter à cheval ».

Aujourd’hui, la natation n’est pas considérée comme une simple activité sportive. C’est un moyen de défense. Nous l’avions précédemment rappelé, en Hollande, un pays pris sur la mer, on ne peut inscrire son enfant à l’école qu’en présentant son carnet de vaccination et… son brevet de natation.

C’est la raison pour  laquelle les différentes parties prenantes du futur plan d’action à mettre en place doivent mobiliser non pas seulement les ministères de la Santé, de l’intérieur,  par le truchement de la Protection civile et des municipalités, et de la Femme et de la Famille, mais aussi le ministère de la Jeunesse et des Sports qui possède et forme les cadres.

Actuellement, les clubs se chargent d’apprendre à nager aux enfants venus s’inscrire au sein des écoles de natation. Cet apprentissage est payant et on ne prend que ceux qui sont doués. Et ce n’est pas donné.

Il faudrait que cela change. La gestion des piscines doit aussi comprendre des séances pour les enfants et pour les adultes qui voudraient apprendre à nager.

Au niveau des villes côtières, on devrait revenir sur cette bonne habitude que les municipalités ont délaissée. Ces champs d’eau clôturés   ouverts pour les enfants en été. La Protection civile et la Fédération tunisienne de natation se chargeaient de désigner des animateurs (des volontaires, d’anciens nageurs et des nageurs sauveteurs diplômés) pour enseigner les bases de la flottaison et surtout la mise en confiance dans l’eau. On a découvert bien des champions dans ces champs d’eau. Nous pensons à ceux de Bizerte  et de La Goulette.

Il serait judicieux que le ministère de la Jeunesse et des sports et la Protection civile prennent les choses en main. Nous possédons des cadres très valables et des animateurs qui ont fait leurs preuves au sein des clubs. Il suffit de les intéresser et de les mobiliser. Espérons que l’on ne se contentera pas de créer des commissions, mais que l’on réagira positivement après ces drames qui ont secoué le pays.

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