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Gestern — 10. Juli 2025Haupt-Feeds

« Ragouj-le spectacle » à la clôture du Festival de Dougga : Un pari réussi !

10. Juli 2025 um 18:20

L’adaptation scénique de la série « Ragouj » est incontestablement un  grand succès artistique qui a répondu à de fortes exigences de créativité et de moyens techniques. L’œuvre sera aussi présentée lors de l’ouverture du Festival international de Hammamet, qui affiche déjà complet.

La Presse — La 49e édition du Festival international de Dougga s’est achevée le 8 juillet avec la présentation du spectacle « Ragouj ». Après avoir accueilli trois soirées tunisiennes et quatre étrangères, c’est Abdelhamid Bouchnak qui a clôturé l’événement en apportant sur scène l’univers singulier et éclectique de sa série télévisée.

Un succès retentissant au petit  écran

Après la consécration des feuilletons «Nouba» et «Ocheg Eddenia» et la série fantaisiste «Ken Ya Makenech», Abdelhamid Bouchnak a encore bousculé les codes avec « Ragouj ». Ce drame social a lieu dans un village reculé fictif qui se veut une illustration de la société tunisienne. En mêlant tragédie et humour, il présente des personnages allégoriques dans un style novateur. Dans cette campagne anodine, presque banale, le conte riche en péripéties, en émotions et en ironie devient une satire de la réalité de tout un pays.

L’amour, la corruption, la jeunesse en désespoir, la persévérance de la femme rurale et  d’autres thèmes poignants sont au centre du récit. Le scénario a été sublimé par le décor, le jeu naturel des acteurs et la musique de Hamza Bouchnak.

Dans le feuilleton comme sur scène, les rôles principaux ont été attribués à Yasmin Dimassi et Fatma Sfar, dans les rôles féminins majeurs de « Nsima » et « Mahbouba », « Si El Wral » le contrebandier joué par Aziz Jebali, le fameux « Dinari » campé par Saber Oueslati, Bahri Rahali, dans le rôle de « Abbes », Chawki Belkhouja pour « Mabrouk », Pedro, alias Belgacem, l’artiste bohème joué par Mahmoud Saïdi, « Youssef » l’ingénieur incarné par Walid Ayadi, « Chema » le médecin interprétée par Rym Ayed, Mehdi Mzeh pour docteur « Hedi », Fatma Saidane dans le rôle de « Omi Manoubia »…

Les deux saisons ont été fortement appréciées par le public et les critiques. D’ailleurs, « Ragouj El-Kanz » a remporté 11 prix sur 18 des prix de la Radio tunisienne pour les meilleures productions dramatiques, décrochant le prix du meilleur feuilleton pour la deuxième année consécutive. Il a également eu le prix de la meilleure série internationale au Festival international des séries télévisées « Matera Fiction » qui s’est déroulé en Italie en juin 2025.

De l’écran à la scène

Comme pour « Nouba », Abdelhamid Bouchnak a créé une comédie musicale qui reprend les thèmes et les personnages de « Ragouj ». Les acteurs sus-cités et bien d’autres se sont réunis sur scène pour le plus grand bonheur des spectateurs venus nombreux. En effet, le spectacle a été joué à Dougga en sold out. Vu la distance géographique et les bouchons qui se sont créés dans les parkings, le public a continué à affluer jusqu’à une heure après le début et  certains se sont même emparés de la zone réservée à l’équipe technique.

Cette adaptation de la série en comédie musicale a fait que les personnages se transforment en chanteurs et danseurs. La musique originale du générique composée par Hamza Bouchnak a été interprétée en direct par un orchestre d’une trentaine de musiciens sous la baguette du maestro Racem Damak.

Chawki Belkhouja, alias Mabrouk, a été le premier à entrer sur scène pour annoncer l’univers fantaisiste du spectacle. Dans une chorégraphie dirigée par Oumaïma Manaï, les danseurs ont prolongé la narration avec une grande cohérence artistique. D’ailleurs, leurs costumes s’intégraient harmonieusement à l’esthétique du feuilleton et du spectacle.

Le foulard rural est toujours remarquable pour sa richesse symbolique. « Dinari » a donné  son speech par la suite avec sa touche d’humour habituelle qui a suscité de vifs applaudissements. Saber Oueslati a placé le site archéologique de Dougga au cœur de son discours, sans oublier de le ponctuer par sa fameuse phrase «Je mange, tu manges ».

La comédie musicale de deux heures et demie a repris les scènes phares du feuilleton en intégrant des chansons, d’autres formes d’expressions corporelles et des projections en arrière-plan sur écran géant. On reconnaît l’amour naissant entre Youssef et Mahbouba avec des dialogues poétiques et une chorégraphie empreinte de romantisme.

La démolition de l’école, Ida qui perd la vie, en allusion aux ouvrières agricoles victimes des accidents de transport, les monologues de « El Wral » et d’autres moments de forte intensité dramatique ont été reproduits devant le public. « Dinari » a continué à faire des passages en intermèdes entre les scènes émouvantes pour une forte dose de rire avec ses expressions sarcastiques et provocantes.

Le volet musical a inclus des titres comme « Na nghani al hobb » et « Hedhi ghnaya lihom » chantés par Pedro dans une réadaptation spéciale « Ragouj ». Rym Ayed a également interprété « Ye Denya ken jiti bidi ».

Et, pour une transposition plus réaliste du texte, un vrai cavalier à dos de cheval a fait son entrée pour quelques tours sur scène fêtant le grand retour de « Othmen weld khlifa », le charlatan mafieux joué par Moncef Ajmi. Le public interpellé en constance par les acteurs a fait partie intégrante du show en interagissant avec des réponses, des cris et des youyous.

L’histoire des ratés de Ragouj sans boulot, sans rêves sans ambitions, a connu un dénouement heureux à la fin. Des couleurs en patch work qui marquent l’anarchie du début aux robes florales gaies à la fin, le cheminement a été marqué par la persévérance des protagonistes et leur attachement à leur terre mère.

Le réalisateur a tenu à rendre hommage à certaines figures emblématiques de la scène culturelle tunisienne qui viennent de nous quitter en projetant des photos et des extraits de vidéos inclus dans le spectacle. L’apparition de Kafon, ressuscité par l’intelligence artificielle sur un écran géant pour interpréter des chansons de Ragouj, a généré de forts applaudissements.

En effet, il a fait partie des personnages marquants de la série. De vrais pigeons ont été libérés pour faire le tour de la scène, dans une dernière touche qui a impressionné les spectateurs. C’est dans une ambiance chargée d’émotion que le public a quitté le théâtre, reprenant en chœur « Houmeni », le tube qui a consacré la notoriété de Kafon.

L’adaptation scénique de la série « Ragouj » est incontestablement un  grand succès artistique qui a répondu à de fortes exigences de créativité et de moyens techniques. L’œuvre sera aussi présentée lors de l’ouverture du Festival international de Hammamet, qui affiche déjà complet.

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Mabrouk Layouni, directeur du festival «Les Nocturnes d’El Jem», à La Presse : « Pour être en phase avec les nouvelles expériences musicales »

09. Juli 2025 um 19:00

Le Festival de musique symphonique « Les Nocturnes d’El Jem » revient cette année pour sa 38e édition du 12 juillet au 16 août 2025. Alliant l’héritage symphonique et une ouverture sur de nouveaux styles, la programmation reflète un subtil équilibre entre ambition artistique et réalités organisationnelles. Mabrouk Layouni, directeur du festival, nous en dit plus dans cet entretien.

La Presse Est-ce que le programme que vous avez proposé reflète vraiment ce que vous souhaitiez faire ou plutôt ce que vous avez pu réaliser avec les moyens disponibles ?

Ce n’est pas entièrement notre choix. Plusieurs facteurs ont influencé la programmation dont les contraintes de planification, le temps dont nous disposons et, bien sûr, les ressources financières. Nous avons opté pour une alternance entre spectacles tunisiens et étrangers en faisant de notre mieux pour intégrer un maximum d’artistes tunisiens.

En ce qui concerne les spectacles étrangers, vous savez combien leur organisation peut être complexe. Les procédures sont lourdes et les coûts très élevés, notamment pour le transport aérien et l’hébergement. Le festival se tient pendant la haute saison et les prix des services doublent d’année en année. Les subventions, par contre, stagnent depuis des années.

Il faut énormément d’effort et de temps pour constituer les dossiers de demandes de subventions et la procédure est complexe. C’est un véritable parcours du combattant.Certains spectacles étrangers ont été financés en devises, d’autres sont venus dans le cadre de coopérations internationales. En résumé, nous avons travaillé avec les moyens disponibles qui ne sont pas toujours garantis en totalité et varient d’une année à l’autre. Cela reste souvent incertain jusqu’à l’approche du festival.

Est-ce que vous pouvez nous donner une idée sur vos principales sources de financement, en dehors des subventions ?

La billetterie joue un rôle essentiel, mais elle ne suffit pas. Le soutien des sponsors privés et des mécènes reste indispensable pour un événement culturel de l’envergure du Festival d’El Jem. Il est crucial d’avoir des partenaires qui continuent à croire en la culture et au patrimoine tunisien.

C’est pourquoi je lance un appel à tous ceux qui partagent cette conviction. Malheureusement, cette année, nous avons dû faire face au retrait de deux sponsors historiques qui sont la Poste tunisienne et Tunisie Télécom. À ce jour, aucune explication ne nous a été communiquée et nous restons dans l’attente d’un éventuel retour de leur part.

Heureusement, un autre mécène, l’UIB, nous accompagne cette année encore et  nous apporte un précieux soutien qui nous permet de poursuivre l’aventure malgré les difficultés.

Le Festival s’est spécialisé depuis sa création dans la musique symphonique. Nous avons remarqué que vous avez intégré d’autres genres, ces dernières années. Est-ce un changement de politique ou une réponse, à la demande du public ?

C’est à la fois une réponse à la demande du public et une adaptation aux contraintes budgétaires. Les orchestres symphoniques comptent souvent plus d’une centaine de musiciens, ce qui représente un coût considérable. De l’autre côté, nous essayons de suivre les tendances à l’échelle mondiale et d’être en phase avec les nouvelles expériences musicales. Actuellement, la musique symphonique est fusionnée avec d’autres genres. 

On parle aujourd’hui de rap symphonique, de hip hop symphonique.. Nous souhaitons donc être plus ouverts pour élargir notre public. Ces initiatives ne signifient en aucun cas que le festival va changer d’identité. Il faut reconnaître que les passionnés de musique symphonique «pure» restent peu nombreux. L’objectif est, en effet, de séduire les amateurs d’autres styles musicaux, tout en leur faisant découvrir notre festival et la richesse de l’univers symphonique d’une manière générale.

Cette année, par exemple, Mohamed Ali Kamoun propose une collaboration originale avec un orchestre symphonique. Hassen Doss, quant à lui, interprète un répertoire éclectique, du classique au contemporain, toujours avec un accompagnement orchestral. Nous aurons aussi un spectacle de musique orientale et tunisienne interprété par une troupe canadienne. 

L’année dernière, un autre festival s’est tenu à El Jem, pendant la même période. Il s’intitulait « El JemTghani ». Une nouvelle édition est-elle prévue cette année ?

Non. Ce festival a été organisé l’an dernier pour répondre à une demande locale. Les habitants d’El Jem ont parfaitement le droit de profiter du site historique pour découvrir d’autres styles musicaux en dehors de la musique symphonique. On ne peut pas leur imposer un genre unique.

Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche d’ouverture, encouragée et soutenue par l’association du Festival International de Musique Symphonique. Elles visent à diversifier l’offre culturelle tout en valorisant ce site exceptionnel. L’amphithéâtre d’El Jem appartient à tous les habitants de la ville et il est important qu’ils puissent s’y reconnaître et y vivre des expériences artistiques variées.

Vu le cadre exceptionnel du site historique, un certain prestige a toujours été associé au Festival International de Musique Symphonique d’El Jem. Cette image est-elle toujours d’actualité ?

Oui, et elle ne cesse de se renforcer au fil des années. De nombreux artistes expriment le souhait de se produire sur la scène de l’amphithéâtre d’El Jem même s’ils ne sont pas nécessairement issus du milieu de la musique symphonique. Cela témoigne du prestige et de l’aura que ce lieu continue d’exercer.

Le seul frein reste parfois le coût de certaines prestations qui dépasse nos capacités budgétaires. Je tiens à souligner que l’amphithéâtre d’El Jem, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, mérite d’être davantage investi sur le plan culturel. Il devrait accueillir une diversité de manifestations artistiques, au-delà du cadre strictement symphonique. Mais, pour cela, il est indispensable de doter le site d’infrastructures logistiques modernes à la hauteur de son potentiel afin d’y organiser des événements de haut niveau dans des conditions optimales.

Quelles sont les dispositions prévues pour faciliter l’accès du public au festival, notamment en matière de transport ?

Pour la majorité des spectacles, des bus sont mis à disposition. Nous avons également négocié un accord avec la Sncft afin de prévoir des trains pour les soirées où une forte affluence est attendue. Au final, tout dépendra de la demande du public comme il n’est pas envisageable de mobiliser un moyen de transport si le nombre de spectateurs intéressés est trop faible. Un taux de remplissage raisonnable est nécessaire. Toutes les informations pratiques concernant le transport et les modalités de réservation sont disponibles sur notre site officiel.

Certains spectacles comme « La nuit des chefs» et «24 parfums» ont été joués au cours de l’année sur d’autres scènes et sont encore en tournée. Qu’est-ce qui pourrait encourager le public à faire le trajet pour les voir à El Jem particulièrement ?

C’est le cadre qui fait toute la différence. Le charme unique de l’amphithéâtre d’El Jem, sublimé par l’éclairage nocturne, donne à chaque spectacle une dimension particulière. La musique y résonne autrement créant une expérience sensorielle et émotionnelle incomparable. Nous espérons accueillir un public nombreux,  idéalement autour de 70 % de la capacité du théâtre. Les spectacles programmés ont déjà rencontré un grand succès lors de précédentes représentations et nous sommes convaincus qu’ils en auront encore davantage à El Jem. 

Karim Thlibi à La Presse : « Je redécouvre « Imagine » à chaque fois avec le public »

07. Juli 2025 um 19:30

« Imagine », de Karim Thlibi, est un spectacle musical d’envergure qui a déjà conquis le public à travers de nombreuses représentations. Il réunit des artistes tunisiens de renom autour d’une fusion de musiques traditionnelles et symphoniques, le tout enrichi par des projections visuelles. Comme il s’apprête désormais à briller sur la scène du Festival International de Carthage, Karim Thlibi revient avec nous sur la genèse et les coulisses de ce spectacle.

La Presse« Imagine » est présenté comme étant le premier psychodrame musical produit à l’échelle arabe. Qu’est-ce qu’un psychodrame musical selon votre approche ? 

On parle de psychodrame lorsque la musique ne vise pas à transmettre un texte, mais plutôt à exprimer une situation psychologique et dramatique précise. L’œuvre s’appuie sur les voix et les instruments plutôt que sur des acteurs. 

Le spectacle a été joué plusieurs fois auparavant, mais avec des modifications à chaque représentation. Pourquoi tenez-vous à apporter autant de changements ?

La nature évolue, tout comme nos états d’âme. Notre manière de ressentir et d’exprimer change également. C’est cela, un spectacle vivant, une œuvre qui se réinvente avec le temps de façon naturelle et spontanée. Moi-même, je ne m’exprime plus aujourd’hui comme je le faisais il y a deux ans. Nous suivons simplement le cours naturel des choses.

Un spectacle figé, que l’on ressort à l’identique comme un plat conservé au frigo, me paraît contraire à l’essence même de l’art et de la vie. La version qui sera présentée à Carthage a été pensée spécialement pour ce festival. Elle reste fidèle à l’esprit de la création originale tout en portant une énergie propre à ce moment précis.

Lors des festivals d’été, le public cherche souvent un divertissement simple et léger. Comment « Imagine » peut-il être intégré dans cet esprit ?

Ce spectacle peut être abordé à plusieurs niveaux. Il peut d’abord être perçu avec légèreté, comme un moment de musique de qualité à savourer. Mais il peut aussi inviter à la réflexion, voire à une forme d’immersion plus profonde. Chacun est libre de recevoir l’œuvre selon sa sensibilité et ses attentes.

C’est dans cette pluralité que se rencontrent la dimension psychologique et la portée esthétique et artistique du projet. C’est cette vision que nous souhaitons porter à Carthage, en tenant compte à la fois de la diversité du public et de la singularité du contexte.

À partir de quel âge peut-on comprendre « Imagine » ?

Il peut être vu même par des enfants. C’est un spectacle qui n’exige ni un niveau intellectuel requis ni des connaissances particulières. 

Le spectacle repose sur un texte de Mohsen Ben Nefissa que vous avez développé musicalement et dramatiquement.  Pourquoi avoir choisi de transposer un livre sur scène ?

C’est mon idée. Je pense que la musique tunisienne est capable de traduire un contenu littéraire, une attitude, une réflexion, un sentiment… Diverses approches sont possibles. Il y a de la matière dont la richesse dépasse la simple idée d’une chanson. Elle peut être romantique, épique. Notre musique est aussi expressive que les musiques internationales. 

Dans «Imagine», la musique n’était pas purement tunisienne. Certains morceaux rappellent même le chœur de l’église. Quelle était votre intention en créant cette œuvre hybride ?

J’ai voulu intégrer des pôles extrêmes et opposés. C’est l’Occident contre l’Orient. Une sorte de tiraillement que j’ai illustré par la musique. Il y a d’un côté notre culture et de l’autre le courant occidental qui submerge notre identité et notre mémoire et cherche à nous imposer un modèle unique.

Il y a eu un grand nombre de musiciens et de choristes sur scène.  Comment a été la gestion des artistes pendant la préparation du spectacle ?

Le point le plus important, c’est qu’ils soient tous conscients et convaincus des idées que porte ce projet musical. Ce n’est pas comme gérer un personnel d’une manière générale. Dans le domaine artistique, les relations ne sont ni pragmatiques ni calculées. C’est plutôt  l’appartenance au projet et l’adhésion aux idées qui nous réunit.

Dans « Imagine », tout comme pour « Les chevaux et la nuit », le violon est au cœur de l’œuvre. Pourquoi offrez-vous tant d’espace à cet instrument ?

C’est parce que je suis violoniste, tout simplement. Je m’exprime à travers cette musique qui me traverse et me bouleverse, corps et âme.

Qu’est-ce que ça vous fait de revoir le spectacle à chaque nouvelle représentation ?

Je le redécouvre à chaque fois avec le public. Je le revis et j’essaie de me laisser emporter avec les compositions, tout comme les spectateurs.

Est-ce que vous avez d’autres projets en vue ? D’autres psychodrames peut-être ?

Oui. Nous commencerons à travailler sur une nouvelle création à partir du mois d’octobre prochain. Elle sera plus sophistiquée. C’est toujours selon le principe du psychodrame qui fait vivre des moments émotionnels successifs en fonction d’un plan artistique. L’objectif est de transmettre une idée, une vision et de toucher la psychologie du spectateur.

C’est au-delà d’une musique rythmique ou décorative. Une musique de pensée. Il y aura toujours ce même engagement par rapport à notre identité, à nos maux et notre vision de la société et de tout ce chaos qui nous entoure depuis l’histoire. Nous aspirons au final à rester positifs, à garder le sourire face aux atrocités de la vie. L’optimisme est le premier pas qui changera tout vers le meilleur.

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