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Gestern — 06. Juli 2025Haupt-Feeds

La cochenille : Un problème qui peut être résolu

06. Juli 2025 um 17:50

Ainsi donc, la cochenille a encore frappé. Où ? Cela n’a plus d’importance. Ce fléau, si on n’y met pas fin, finira par tout dévorer. On a, bien entendu, pris plusieurs bonnes dispositions.

La Presse — Que ce soit par la méthode biologique ou par l’introduction des coccinelles que  les responsables tunisiens avaient demandée à la FAO. La lutte s’est organisée. Ces coccinelles dévoreuses de cochenilles ont été livrées et certainement envoyées là où c’est le plus urgent.

Mais le problème a pris tant d’ampleur qu’il faudrait avoir recours  à des méthodes plus énergiques et qui pourraient nous faire gagner du temps. Il faudrait reconnaître que le fléau a pris de l’avance et qu’actuellement, on cherche à le bloquer, à le ralentir, plus qu’autre chose. Les autorités régionales et les agriculteurs conjuguent leurs efforts, mais ce n’est pas assez.

Et voila qu’on commence à être convaincus que la solution serait de planter des figuiers de barbarie qui résistent à ce fléau.

Ils ont mis du temps pour le comprendre !

En juillet 2024, La Presse a eu l’occasion de s’entretenir avec un membre d’une délégation scientifique qui s’était rendue au Mexique. Il a été question de ce problème de cochenille.

Les autorités mexicaines ont fait part au Dr L. Benyoussef qu’elles étaient prêtes à partager leur expérience dans ce domaine.

Et nous avons posé la question à propos de cette cochenille qui nous donne le tournis ? Pourquoi ne pas en faire une richesse ?

En effet, la souche de nos figues de Barbarie nous vient du Mexique. Lors de l’occupation de Tunis par Charles Quint en 1535, on a voulu l’acclimater en Afrique et c’est ainsi qu’on a pris en charge une quantité de palettes, dans les soutes des navires,  pour  cultiver «l’or rouge» des indiens.

C’est la  poudre de cochenille qui donne cette couleur rouge carmin écarlate si précieuse utilisée par les peintres.  Ce colorant naturel est classé alimentaire non toxique,

Des experts ont alerté sur les risques de propagation de la cochenille carmin, un ravageur transfrontalier, qui met en péril les cultures de figue de Barbarie et les activités économiques et commerciales qui y sont liées en Tunisie. On n’a pas, depuis, fait beaucoup de chemin

Actuellement, le Mexique dispose d’une souche qui résiste à la cochenille et quant à cette cochenille, il en a fait une richesse qu’on exploite.

Le carmin de la cochenille du figuier, d’après les connaisseurs, est en voie de supplanter le Kermes vermilio issu du chêne Kermès ou Kermès des teinturiers, rouge cramoisi, quirmiz, crimson, carmine, carmin…La véritable pourpre des rois,

Qu’est-ce qui nous empêche  de nous rapprocher de ceux qui ont l’expertise, le vécu de ce genre de situation, et bénéficier de leur expérience ?

Ce pays possède des souches qui résistent à ce genre de maladie et est producteur de carmin, qui sert à l’industrie alimentaire et dont la valeur est hautement rentable.

Cela nous fera gagner du temps, mettra un terme aux tâtonnements, et  nous permettra d’apprendre comment transformer cette cochenille qui nous empoisonne la vie en une industrie à la valeur ajoutée prouvée.

Encore une fois, cette lourdeur administrative et cette absence d’initiative qui ont tué dans l’œuf bien des projets.

Va-t-on bouger cette fois-ci ?

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Un sport de plus en plus mercantile : Qu’en sera-t-il demain ?

04. Juli 2025 um 18:50

La Presse — On dit « Ce n’est pas d’où l’on vient qui compte… mais jusqu’où l’on choisit d’aller ».

Bien entendu, il ne s’agit nullement d’être conservateur, fataliste, ou oiseau de mauvais augure. Mais le fait de parcourir les annonces qui évoquent ces sommes astronomiques que l’on agite devant les dirigeants, les joueurs, les clubs,  les organisateurs de grands événements sportifs, ne manque pas de choquer.

Qu’adviendra-t-il du sport demain?

Cette activité censée être un moyen de resserrer les liens entre les individus d’un même pays, ou de contribuer de manière spontanée à la découverte de l’autre, est-elle devenue un motif de discorde? 

Ces sommes inimaginables que demandent des joueurs auxquels on prête le pouvoir de lire l’avenir, ces organisateurs qui font miroiter des dotations invraisemblables qui proviennent de ces compétitions qu’on s’arrache, donnent l’impression que le jour où ceux qui ne possèdent pas assez d’argent pour bâtir ces arènes luxueuses, climatisées, bénéficiant de tout le confort que l’on peut imaginer, ne seront plus que des nations sportives secondaires.

Elles doivent, faute de pouvoir entrer en compétition pour espérer consacrer ce qu’il faut pour espérer organiser, se contenter d’un vulgaire rôle de suiveur, de participant.

Cette succession de compétitions

Les joueurs sont payés maintenant à  la minute. Les clubs suivent et ne sauraient refuser cette manne qu’on leur agite, pour les convaincre d’être présents. Pendant ce temps, l’extraordinaire machine de précision qu’est l’être humain suit, essaie de suivre.

L’argent est le meilleur des moyens pour convaincre. Ceux qui se plaignaient, et qui essayaient par tous les moyens d’éviter de libérer leurs joueurs pour qu’ils soient à la disposition de leurs équipes nationales, oublient qu’ils évoquaient la nécessité de reposer leurs effectifs.

Avec cette succession de compétitions à fort enjeu, il y a des équipes qui ne se sont pas reposées depuis la saison passée. Le Real Madrid est en voie de battre son record du nombre de matchs joués en une saison, établi en  2001-2002 qui est de 66  rencontres. L’entraîneur de la Juventus, Tudor,  a avoué que dix  de ses joueurs ont demandé à être changés. Ils étaient harassés de fatigue.

Et personne ne réagit.Sauf l’association des joueurs professionnels de France qui a compris que les blessures finiront par se déclarer avec ce rythme infernal et cette insouciance dont font preuve les plus grandes équipes du monde.

Un constat qu’émettent ceux qui veillent sur la santé de ces joueurs et qui savent pertinemment que l’issue risque d’être fatale.

Que faire dès lors ? Allons-nous voir la Fifa et les fédérations nationales autoriser les clubs à engager plus de joueurs professionnels ? Cela se traduira  forcément par augmenter les budgets, alors que  bien des clubs peinent à suivre.

Le football est-il sur la bonne voie? C’est certes un spectacle et il s’agit de présenter ce qu’on a de meilleur, mais il risque de perdre ce qui en a fait un sport… populaire.

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