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Heute — 28. Juni 2025Haupt-Feeds

«  Les chevaux et la nuit  » de karim Thlibi eu clôture du Festival de l’ASBU : Une célébration grandiose de l’unité culturelle arabe

28. Juni 2025 um 18:40

La 25e édition du Festival arabe de la radio et de la télévision, organisée par l’Union des radios et télévisions arabes (Asbu), s’est tenue cette année du 23 au 25 juin 2025. En clôture de l’événement, le Théâtre de l’Opéra, à la Cité de la Culture de Tunis, a accueilli un grand concert panarabe suivi de la proclamation des résultats des concours télévisés et radiophoniques avec quatre prix pour la Tunisie.

La Presse — « Les chevaux et la nuit » (Al Khayl WalLayl) est un spectacle conçu par le compositeur tunisien Karim Thlibi dont le savoir-faire et l’art ont déjà été salués pour son précédent succès, le psychodrame musical « Imagine », unanimement apprécié par le public et la critique. 

La Mauritanienne Mouna Dandani

Le titre du spectacle s’inspire d’un célèbre vers du poète Al-Mutanabbi : « Les chevaux, la nuit et le désert me connaissent » (Al Khayl Wallayl Wal Baydaa Taarifouni ). Quelques vers empreints de bravoure et emblématiques des thématiques majeures de la poésie arabe.

La cérémonie de clôture  avait pour maîtresse de cérémonie Asma Ben Othmen, animatrice chevronnée de la télévision nationale tunisienne, élégante et éloquente, elle a présenté avec maîtrise et professionnalisme ce concert retransmis en direct en présence de nombreuses figures influentes du paysage audiovisuel et culturel arabe. 

Avec un orchestre de grande facture, le spectacle a, très vite, pris le public dans son univers. Des chanteurs qui portent des couleurs musicales de diverses régions arabes se sont alternés sur scène. Nos meilleurs musiciens et une vingtaine de choristes ont été réunis sous la baguette du maestro Rassem Dammak. Au programme, 21 titres classiques de la chanson arabe revisités dans des arrangements orchestraux, tous unis par un fil conducteur : les chevaux ou la nuit. 

Le spectacle s’est ouvert sur la récitation de célèbres vers d’Al-Mutanabbi, suivie d’une introduction musicale orchestrale signée Karim Thlibi. La chanteuse libanaise Christina Kasseb a ensuite lancé les festivités avec une reprise magistrale de « Hedhihi Laylati » de la grande Oum Kalthoum.

Les deux titres puissants du patrimoine ont été par la suite au cœur des chansons interprétées par le Tunisien Ahmed Rebai, le Marocain Redwan El Asmar, avec ses deux voix si différentes et à la fois si compatibles, « Ellayel Zahi » prenait des airs peu communs et empruntait des pistes subtiles et innovantes.

Avec le Saoudien Abdulmjeed Ibrahim, la Yamanite Souha Masri et la Mauritanienne Mouna Dandani. Le public a longuement applaudi « Al Layl Ya Layla Youatibouni », de Wadih El Safi, « Lih Ye Lil » de Mohammed Abdelwahab, « El Lil Mawal El Ochak » de Cherifa Fadhel, « El Faras Malaha » de Mohammed Abdou et bien d’autres titres célèbres interprétés par les chanteurs en solo, en duo et même en trio.

Le patrimoine tunisien a été une pièce maîtresse dans ce spectacle.  Entre « Ellayel Zahi », et « Rakeb Al Hamra », les percussions et les « Bneder », qui ont soutenu les mélodies, se sont alors imposés avec puissance et caractère. Des vers de poésie arabe classique, dont ceux de Qays ibn Al-Moullawwah ou encore Abul-Abbas ont servi d’intermède entre les titres chantés et suivis de morceaux composés par Karim Thlibi.

Sur grand écran, des cavaliers et la splendeur du désert se dessinaient en arrière-plan, donnant une dimension visuelle poétique au spectacle. Un hommage à la Palestine, avec le Dôme du Rocher en projection, a clôturé le concert sous la musique émouvante de « Chedou Baadhkom Ye Ahl Filastin ». 

La Yamanite Souha Masri

Ces artistes tunisiens qui ont marqué la soirée

La prestation des musiciens tunisiens dirigés par Rassem Damak est à saluer dans l’ensemble. Trois noms ont particulièrement captivé le public : le chanteur Ahmed Rebai, le violoniste Zied Zouari et le flûtiste Hsine Ben Miloud. 

Porté par un charisme naturel et une voix maîtrisée, Ahmed Rebai s’est imposé peu à peu comme une figure montante de la scène musicale. Son interprétation, à la fois sensible et puissante, a su traverser les genres avec aisance. Du répertoire classique arabe, avec « Lihyelil » aux sonorités plus contemporaines, en passant par la Hadhra tunisienne, il a témoigné d’une polyvalence remarquable. Chaque apparition sur scène confirme un peu plus son talent prometteur et sa capacité à séduire le public.

Zied Zouari, qui évolue à l’échelle internationale, s’est imposé comme l’une des figures centrales du concert « Al Khayl Wallayl ». Comme dans « Imagine », Karim Thlibi lui a accordé une place de choix dans la conception artistique du spectacle. La virtuosité de son jeu qui se décèle dans ses solos a captivé l’audience. Par son énergie débordante, chaque envolée de son archet a insufflé une intensité particulière aux morceaux. 

Un autre talent singulier que le public n’est pas près d’oublier est le flûtiste Hsine Ben Miloud. Karim Thlibi a choisi de le mettre en avant dans ce concert, reconnaissant en lui un atout musical majeur. Avec maîtrise et expressivité, il s’est imposé comme l’une des voix instrumentales les plus émouvantes de la soirée.

« Al Khayl WalLayl » a célébré, à travers la musique, ce qui rassemble les peuples arabes au-delà des frontières. C’est un hommage à l’unité culturelle de la région riche de sa diversité.

Zied Zouari à La Presse : « Le violon est un narrateur »

28. Juni 2025 um 18:30

Dans le spectacle «Al Khayl Wal Layl» de Karim Thlibi, joué à la clôture du festival de l’Asbu, une attention particulière a été portée au violoniste Zied Zouari. Par sa présence scénique et sa maîtrise de l’instrument, il a su imposer une signature artistique forte, confirmant, une fois de plus, son statut de musicien d’exception. Entretien.

La Presse — Est-ce que le spectacle a été conçu spécialement pour cette soirée ou sera-t-il rejoué lors d’autres événements ?

Ce spectacle est une commande du Festival de l’Asbu, et comme toutes les soirées de clôture de ce festival, il ne sera joué qu’une seule fois. L’année dernière, j’ai été à la tête du projet «Rouh el Arab» dans le même cadre. Nous y avons investi énormément d’énergie, mais malgré les promesses de plusieurs grands festivals, il n’a été présenté qu’à l’occasion de la clôture.

Le principal obstacle reste le coût de production. Il s’agit de spectacles multinationaux, avec des artistes venus de différents pays, ce qui implique des dépenses en devises étrangères. Ce sont encore des projets naissants. On n’est pas sûr d’avoir un grand public à les suivre, ce qui complique leur diffusion commerciale. Cependant, sur le plan artistique, je pense que ces créations sont d’une grande qualité.

Combien de temps avez-vous mis pour préparer ce spectacle ?

Le travail a commencé en octobre 2024. C’est Karim Thlibi, le meneur du projet, qui nous a réunis pour des résidences de créations intermédiaires. Nous nous sommes vus au moins une dizaine de fois avant de commencer le cycle de répétitions au mois de juin avec les transcriptions. J’ai mis les mains à la pâte, moi aussi.

En revenant à «Imagine» et en regardant ce spectacle, on remarque que le violon est un instrument de prédilection dans les œuvres de Karim Thlibi. Est-ce son choix ou le vôtre ? 

C’est Karim qui prend les décisions. Il voit le violon au centre, comme un narrateur qui tisse le lien entre les différents solistes et raconte une histoire. C’est le fil conducteur qui est disséminé tout au long du concert. Vous avez vu l’énorme défi qu’on s’était fait sur un des solos. C’est un tempo inhumain.

C’était extraordinaire pour moi de jouer ce morceau en live. Un véritable challenge face au public, à mes étudiants qui me regardent.

Est-ce que vous avez d’autres projets en vue ?

Cet été, pour la Tunisie, nous avons « Imagine » de Karim Thlibi au Festival international de Carthage le 8 août. J’ai aussi ma tournée en France. J’espère pouvoir partir en Palestine du 15 au 20 juillet pour la création du premier orchestre symphonique palestinien à Al Qods. C’est le Conservatoire national palestinien Edward Said qui gère ce projet.

Je suis  parmi les coachs sélectionnés pour former l’orchestre avec deux concerts prévus. C’est un beau rêve que nous tenons à réaliser. Espérons que la situation se calmera. Au pire des cas, on peut les coacher en ligne et reporter les représentations. Garder le lien avec eux est très important pour moi.

Gestern — 27. Juni 2025Haupt-Feeds

Les derviches tourneurs au RIO : Un rituel mystique séculaire

27. Juni 2025 um 18:50

C’est une expérience mystique qui puise ses origines dans la philosophie du poète et mystique soufi Jalâl ad-Dîn Rûmî. « Tous les savoirs nous invitent à une quête introspective, un retour vers soi-même pour se découvrir, car c’est en explorant les profondeurs de l’âme que l’on peut commencer à déchiffrer les mystères de l’univers.

La Presse — Le 24 juin, Le Rio a accueilli un spectacle de l’ensemble de musique soufie et de derviches tourneurs de la municipalité de Konya en Turquie. La soirée a été organisée sous le patronage de l’ambassade de Turquie. en Tunisie, avec la collaboration de l’attaché culturel du ministère turc du Tourisme et de la Culture et de l’Institut Yunus Emre. De nombreux représentants diplomatiques ont été présents ainsi que des membres de la communauté turque vivant en Tunisie.

Devant une salle comble, SEM l’ambassadeur de Türquie à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, a souligné dans son mot d’ouverture que ce spectacle est bien plus qu’une prestation artistique. C’est une expérience mystique qui puise ses origines dans la philosophie du poète et mystique soufi Jalâl ad-Dîn Rûmî.

«Tous les savoirs nous invitent à une quête introspective, un retour vers soi-même pour se découvrir, car c’est en explorant les profondeurs de l’âme que l’on peut commencer à déchiffrer les mystères de l’univers. Pour Mawlana Rûmî, la sagesse naît de la connaissance de soi, étape essentielle vers l’union avec la dimension divine », explique SEM l’ambassadeur.

L’ensemble d’artistes, constitué de 11 musiciens, 9 danseurs et un maître spirituel, est originaire de Konya, berceau de la danse soufie. C’est dans cette ville que Rûmi (1207–1273) vécut ses dernières années, laissant derrière lui un héritage profond qui continue de marquer le soufisme. Ce rituel des derviches tourneurs, très codifié, accompagné de musique traditionnelle et de chants religieux, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.

Le spectacle a débuté, comme prévu, par la récitation d’un poème de Rûmî, dont les vers, empreints de sagesse, élèvent l’esprit et préparent le cœur des spectateurs à une expérience mystique intense. Cette introduction sacrée a laissé place aux premières notes des cordes et percussions qui ont doucement installé l’atmosphère avant l’entrée solennelle des danseurs, guidés par leur maître spirituel.

Les tenues, conformément aux rituels, ont été faites de chapeau en poil de chameau avec une longue robe blanche qui symbolise le linceul couverte d’un mante au noir incarnant la tombe. Après des tours de marche lente, les derviches ont retiré leurs manteaux pour tourner de manière plus rapide et continue.

Ces mouvements exécutés dans un rythme hypnotique et fluide font écho à la rotation des planètes autour du soleil.En effet, si l’on remonte aux origines de cette tradition, Rûmî croyait que le corps, en tournant sans fin, pouvait se fondre dans une communion divine, transcendant ainsi les limites terrestres. La danse des derviches a été alors conçue comme une forme d’appel au divin, un acte d’amour pur, dans lequel le corps et l’esprit se rejoignent pour entrer en communion avec l’univers.

Avec leurs gestes fluides et leurs robes flottantes, les derviches se sont élancés, les yeux fermés, dans une chorégraphie où la danse devient prière et la musique un guide vers le divin. Les musiciens ont monté en parallèle le rythme de leurs chants soutenus par des instruments traditionnels dont le nay, l’oud et le qanun. 

Cette valse sacrée, à la fois empreinte de spiritualité et d’une grande finesse artistique, a captivé l’ensemble du public. La vitesse des rotations qui augmente et la musique qui s’intensifie ont créé une poésie visuelle rare. Et, pour souligner davantage l’aspect spirituel et religieux de la soirée, la chorégraphie a été suivie par des prières et une récitation de versets du coran.

L’émotion était palpable parmi les spectateurs, dont un grand nombre assiste à cette performance authentique pour la première fois. Une ovation chaleureuse a suivi la représentation, signe du profond écho suscité par cette expérience artistique et mystique à la fois.

Porté par une mise en scène raffinée et une performance d’une grande intensité, le spectacle des derviches tourneurs a été une découverte de la profondeur de la sagesse soufie.Ce rituel perdure encore aujourd’hui, à la fois comme pratique spirituelle et spectacle traditionnel. En plus du divertissement, cette représentation a agi en un véritable pont artistique, invitant  à s’ouvrir à la diversité culturelle avec respect et émerveillement.

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Exposition « Murmures Zootopiques » : Quand l’art s’engage pour la nature

24. Juni 2025 um 18:30

Derrière les barreaux, les cris étouffés des animaux photographiés par Pol Guillard se lisent dans leurs regards… À travers des photographies, des illustrations et des sculptures, « Murmures Zootopiques » est une invitation à la réflexion qui place la cause animale au cœur de la création artistique.

La Presse —La Bibliothèque Verte vient de rouvrir ses portes dimanche dernier après une année de travaux de rénovation. Située dans la partie haute du parc du Belvédère et soutenue par l’Association des Amis du Belvédère, elle abrite actuellement une exposition collective de trois artistes. À travers des photographies, des illustrations et des sculptures, «Murmures Zootopiques» est une invitation à la réflexion qui place la cause animale au cœur de la création artistique.

«Les Incarcérés », série de photographies de Pol Guillard

Derrière les barreaux, les cris étouffés des animaux photographiés par Pol Guillard se lisent dans leurs regards. D’origine belge et résident en Tunisie depuis 2006, il travaille dans le domaine de l’architecture-décoration et la reproduction d’œuvres d’arts. Nous l’avons rencontré lors du vernissage de l’exposition et il nous a confié qu’il a toujours été impressionné par le parc du Belvédère.

Cependant, il tient à dénoncer le mal-être des animaux en captivité. « Même si le zoo est utile pour son rôle éducatif, j’ai toujours trouvé que c’est un milieu carcéral pour ces animaux. J’ai donc essayé de faire réfléchir les gens dans l’espoir de changer la réalité de ces êtres en souffrance».

Dans la série de photographies de Pol Guillard, les clichés ont été réalisés de près. Le regard du singe derrière le grillage nous interpelle avec le commentaire de l’artiste «J’ai fait quoi au juste ?». Une autre œuvre montre un couple de singes avec la mention «Au moins on est deux». Le léopard, réduit à l’immobilité dans sa cage étroite, se demande «Courir, qu’est-ce que c’est ?».

Son regard traverse les barreaux mieux que ses pattes ne le peuvent. Dans les quelques mètres de sa prison, le lion affiche un regard fatigué qu’on n’ose soutenir. «Le roi est en prison», comme indiqué sous la photographie. Le tigre qui « rêve de forêts», l’ours «fou… ou déjà mort ?», le phoque pris dans une spirale «Manger, dormir, nager, manger…» et bien d’autres animaux sauvages implorent silencieusement avec des yeux qui donnent à voir ce que la vie en cage leur inflige.

«Je déploie ma sensibilité de photographe pour créer une prise de conscience qui pourrait être un pas vers le changement des conditions de vie de ces êtres», conclut Pol Guillard. 

Les sculptures fantaisistes de Bader Klidi

Dans la pureté du noir, les formes animales représentées par Bader Klidi prennent une présence saisissante. Cette couleur qui uniformise ses travaux souligne la force et la mystique des figures sculptées. Une dimension fantastique et surréaliste est apportée aux animaux avec les ornements dorés.

«J’expose ici une partie de mon projet «Terrafauna», un terme emprunté à terracotta. Ce sont des sculptures qui représentent toutes des animaux et qui ont été réalisées en collaboration avec le Centre National de la Céramique d’Art», nous a expliqué Bader Klidi. «Je défends la connexion entre la nature et l’être humain.

Le retour à la nature est un élément central dans mes sculptures. Je montre des animaux dans un monde fantastique, dans un état jovial, mais je tiens aussi à rappeler notre responsabilité envers la nature. Nous partageons la terre avec d’autres espèces». Les œuvres de Bader Klidi sont ainsi un plaidoyer visuel en faveur du respect et de la protection de la faune sauvage comme des animaux de compagnie.

En effet, une tête de rhinocéros est juxtaposée à la sculpture d’un petit chien en taille réelle. En face, un aigle déployant ses ailes est accroché au mur. «J’aimerais bien aller au-delà de ce qu’on montre», poursuit l’artiste. «Même si on ne propose pas de solutions, c’est un lieu d’échange, une invitation à la réflexion pour se remettre en question par rapport à notre relation avec les animaux».

Les illustrations de Nesrine Elamine 

Parmi les œuvres marquantes, «La mer vue du ciel» est une série de tableaux  où des collages sur toile avec des illustrations restituent un équilibre fragile et redonnent à la nature sa complexité et sa beauté..Poissons, pieuvres, méduses, oiseaux marins et végétations,un univers naturel où chaque espèce a encore sa place est recréé entre précision scientifique et sensibilité artistique.

On y voit des poissons qui nous sont familiers et dont on croit tout savoir, comme le loup et la sardine, avec, à côté, un canard siffleur, un martin-pêcheur, un guêpier d’Europe.. Une autre toile évoque des vignes et des raisins avec l’écosystème qui leur est apparenté. Dans tous ces tableaux, les espèces représentées sont nommées ou même commentées. On apprend, à titre d’exemple, que la posidonia est une plante aquatique atteignant jusqu’à quarante mètre de profondeur. La Tunisie comprend des milliers de km carrés de cette plante, soit 50% de la posidonia en Méditerranée.

Chaque image, chaque forme et chaque illustration visible à l’exposition «Murmures Zootopiques» plaide pour une autre manière de vivre avec le vivant. Elle se veut un point de départ, une incitation à regarder autrement, à écouter ces murmures qui disent la douleur, l’ennui, l’oubli.

À voir jusqu’au 29 juin.

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