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Gestern — 27. Juni 2025Haupt-Feeds

Adnène Yaâkoubi : Un des cadres qui ont quitté

27. Juni 2025 um 19:30

La Presse — Un communiqué de ministère de la Jeunesse et des Sports a annoncé le recrutement de 440 enseignants d’Education physique et sportive pour les besoins de l’école primaire. Bonne nouvelle pour les étudiants qui ont eu leur diplôme depuis des années et qui n’ont pu être recrutés pour les raisons qu’il serait inutile de rappeler.

Reconnaissons qu’aussi bien l’état de nos finances que les problèmes de gouvernance ont poussé vers l’établissement d’autres priorités. De toutes les manières, ce décalage imposé par ces circonstances a énormément desservi la propagation de bien des disciplines sportives et la prospection des jeunes. Bien des disciplines, où l’on est dans l’obligation de prendre l’enfant au berceau, ont payé ces dysfonctionnements.

Heureusement que dans bien des cas, la réaction des parents a été salutaire. Et c’est grâce à ce réflexe, que nombre de ces éléments ont percé. Toujours est-il que le poids et l’omniprésence de l’Etat sont aussi indispensables qu’irremplaçables. Certains clubs ont pris le train en marche. Une fois leurs adhérents proches des marches du podium, ils s’empressent de leur enfiler le maillot et de poser sans vergogne pour la photo souvenir.

La mise en place de ces futurs enseignants ( nous n’avons franchement pas compris pourquoi on a précisé sur le communiqué que le recrutement est «sous contrat») permettra de revenir sur un programme ambitieux tué dans l’œuf, visant à doter toutes les écoles primaires ou de base d’enseignants et d’instaurer l’éducation physique comme matière enseignée. Une avancée qui aurait permis de meilleurs résultats.

Inutile de le rappeler, le sport ce n’est pas seulement un loisir, c’est aussi un moteur pour le troisième milieu que l’on doit mettre en place pour encadrer ces milliers de jeunes et les retirer de la rue.

Les autorités locales

C’est là qu’intervient le rôle des autorités locales. Pour les établissements qui ne disposent pas d’installations sportives, le gouverneur des lieux pourrait assurément intervenir auprès des autorités compétentes pour céder un terrain que l’on équipera progressivement.

Sans cette action qui engagera toutes les parties prenantes, ces futurs enseignants ne pourront pas remplir efficacement leur mission. Aller en cours d’éducation physique en gardant ses habits ou « s’entraîner » sur un terrain vague ne signifie absolument rien.

Les délégués régionaux du sport devraient s’empresser d’instruire des dossiers complets pour gagner du temps et donner à cette initiative de relance la portée qu’elle mérite.

Les vandales sont toujours là : Le gazon artificiel du stade Moez-Touihri découpé et brûlé !

27. Juni 2025 um 18:00

Cette installation venait de bénéficier de pas moins de six cents dinars pour sa remise et état.

Qui est l’auteur de cette lâcheté? Quels sont ses mobiles? Comment fonctionne sa cervelle de moineau? L’enquête en cours le déterminera.

Des dispositions ont été prises pour éviter la répétition de pareilles insanités.

Mais comme le dit notre bon vieux dicton «il s’est acheté un fusil après la catastrophe»,

Effectivement, pour faire l’économie d’un système de gardiennage ayant pour mission de faire respecter l’ordre ou la pose de caméras de surveillance on est bien obligé d’entériner ces destructions.

Cela nous fait penser aux centaines de nouveaux bus que l’on a débarqués en provenance de Chine. Rutilants, beaux, étincelants et propres, ils seront déployés sur des chaussées pleines de trous et de crevasses et prendront en charge des voyageurs qui ne respectent rien. Nous avons bien constaté les dégâts qu’on a causés aux  bus,  aux rames de métros,  aux trains précédemment achetés.

Nous avons vu les bus d’occasion acquis pour renforcer le parc existant et offrir de meilleures conditions de transport pour le citoyen. Aucune rayure, des feux bien en place, des sièges en très bon état. Tout sert à convaincre que ce n’est pas seulement une question de surveillance mais surtout d’éducation et du sens du devoir citoyen.

Et c’est ce qui manque le plus. Nous avons vu des personnes venir voir un match de football repartir avec sous les bras un lavabo. Certains ont profité d’un moment d’agitation pour arracher qui un lavabo, qui un robinet, ou une pomme de douche pour l’emporter.

Ce comportement se retrouve dans l’état lamentable dans lequel on laisse les plages. Si le gardien n’ouvre pas l’œil, pastèque et melon, spaghetti et couscous, sont laissés sur place ou… au mieux enfouis dans le sable.

Les poubelles  posées quelques mètres plus loin ne servent que pour le décor.

Ne parlons pas des déchets de construction vus pas plus tard que la semaine passée, au Parc du Belvédère, appelé pompeusement poumons de Tunis.

Ou encore la décision d’occuper de droit une partie de la chaussée ou du trottoir.

Le destin de notre service d’ordre, de notre police municipale et autres services veillant sur les acquis du peuple, est-il de ne s’occuper que de ces tâches aussi ingrates que sordides?

A quoi servent les cours d’éducation civique si l’enfant n’apprend pas à respecter ce qui appartient aux autres à tous les citoyens?

Est-on obligé de poser une caméra ou placer un garde à chaque coin de rue pour espérer protéger ces biens communs?

De toutes les façons, cela détonne avec l’action citoyenne  de ces Tunisiens vivant en Suisse qui ont offert deux cents bus en bon état pour contribuer à l’effort de reconstitution de parc de la Tranquillité ou d’une autre société régionale.

Tout n’est donc pas noir et il y a des citoyens qui veulent se rendre utiles. Alors que d’autres mus par des pulsions destructives n’agissent que pour faire du mal.

Il faudrait apprendre aux jeunes générations ce que représente un bien commun.

En commençant par le rôle de la famille, première école, tout en insistant sur la mission de l’école où le choix des thèmes de lecture qui devraient être mieux choisis, écrits dans une langue facile à comprendre, tournures alambiquées et inutiles, en passant par les activités collectives qui resserrent les liens et exaltent l’appartenance à un pays dont la civilisation est trois fois millénaire. 

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Commerce électronique: Serait-ce la fin de l’arnaque ?

26. Juni 2025 um 18:20

La Presse — Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a, dans un récent communiqué, appelé les commerçants faisant la promotion de leurs produits ou services via des sites web, des plateformes, des applications et des pages de médias sociaux à informer les consommateurs des détails des offres proposées et à leur fournir des informations transparentes et précises avant de conclure des transactions et pendant les différentes étapes de leur réalisation (identité du vendeur : nom commercial, identifiant unique de l’établissement, adresse, moyen de communication, description précise du produit ou du service, prix, conditions de garantie, frais de livraison, la logistique et les délais de livraison, les délais de mise en œuvre et modes de paiement, modalités et procédures d’annulation d’un achat, de retour ou d’échange…) les frais d’expédition, etc.

Ces précisions, et il y en a d’autres, ont été motivées par les dépassements et les problèmes qui se multiplient et dont sont victimes les consommateurs. Des consommateurs qui ne savent pas ou plus où s’adresser pour recouvrer leurs droits.

Quoi qu’on dise et qu’on affirme, l’arnaque est parfois au tournant des belles promesses et des discours «d’influenceurs et d’influenceuses» professionnels.

Les difficultés sont multiples. Elles peuvent être au niveau des processus de paiement, du mauvais système de retour, de l’absence de garantie d’exigences contraignantes, les fraudes, les difficultés liées à l’essayage des produits, les politiques de retour et les aspects de sécurité.

De toutes les manières,  cela n’a rien à voir avec une entrée dans  un magasin, un coup d’œil aux rayons, la fixation d’un choix, l’essai et le retour chez soi avec son objet sous le bras.

En ayant recours à l’e- commerce, le  produit peut être excellent, mais cela ne représente pas une garantie pour le consommateur.

Ce consommateur d’ailleurs a appris à donner la  priorité au moment de l’achat, la période, pendant et après l’achat. Autrement dit, le service après-vente.

Sur le produit livré, rien n’apparaît et commence, dès lors, une course contre la montre pour découvrir le lieu du vendeur pour faire valoir ses droits.

C’est la raison pour laquelle le ministère a rappelé aux entreprises de livraison de colis, qu’outre la nécessité de respecter le cadre juridique régissant leur activité, elles doivent inclure diverses dispositions relatives à l’identité des parties impliquées dans le processus commercial (vendeur, entreprise de livraison et consommateur) dans le reçu de commande, la facture ou le bon de livraison, en plus de la date de livraison du bien ou du service, le nom précis, la quantité et le prix.

Il a également appelé les consommateurs à exercer leur droit de choix et de vérification lors de leurs achats à distance et via les canaux de commerce électronique tout en  évitant de traiter avec des sites qui ne fournissent pas les informations susmentionnées. Il leur a rappelé leur droit de demander une facture documentant la transaction commerciale, car il s’agit d’un moyen essentiel pour préserver leurs droits à l’indemnisation, au remboursement et à la garantie, le cas échéant.

Le ministère a affirmé que les organismes de surveillance économique s’efforcent de lutter contre toutes les pratiques susceptibles de porter atteinte à l’intégrité et à la sécurité des transactions de commerce électronique et de protéger les droits des consommateurs, conformément aux lois et réglementations régissant le secteur. Mais le consommateur a un rôle essentiel à jouer.

Face à toutes ces difficultés et aux problèmes que posent les vendeurs peu scrupuleux, des boutiques  échouent et certaines violent même les droits des utilisateurs, les investissements dans la cybersécurité augmentent en raison du nombre croissant des menaces.

Dans le commerce en ligne, on est contraint de faire preuve de prudence. Le traitement des achats nécessite l’envoi d’informations sensibles sur les consommateurs, lesquelles informations doivent être protégées.

Toutes ces recommandations sonnent comme une alerte pour que les consommateurs évitent de foncer, tête baissée dans ces achats qu’on décide sans trop réfléchir.

Reste maintenant à mettre de l’ordre, de manière progressive mais sûre, dans ce milieu inévitable, incontournable, en prenant mille et une précautions.

Tout a tendance à se faire au moyen du web, de l’achat de quelques kilos de légumes à la commande d’une voiture dans une ambiance où  défis, concurrence et arnaque se côtoient.

Sourire aux lèvres.

Handisport — Calendrier international: Vaste programme, larges perspectives

26. Juni 2025 um 17:36

Le grand prix international paralympique a été bouclé de manière très positive avec 11 médailles en or, 8 en argent et 5 en bronze, les représentants tunisiens avaient très bien défendu leurs chances. Presque tous nos champions ont tenu leur rang. Il y a eu de belles performances et des promesses.

Tout cela pour préparer les championnats du monde du para-athlétisme (World Para Athletics Championships) 2025 qui auront lieu à New Delhi du 27 septembre au 5 octobre, au Jawaharlal Nehru Stadium. Ce sera le plus grand événement sportif handisport jamais organisé en Inde. 

New Delhi accueillera également un Grand Prix mondial de para-athlétisme pour la première fois en mars 2026. 

Ce sera la 12e édition de cet événement et la 4e fois qu’il se déroulera en Asie, après Doha (2015), Dubaï (2019) et Kobe (2024). L’événement devrait accueillir plus de 1.000 athlètes. 

Ces championnats serviront de qualification pour les Jeux paralympiques de Los Angeles en 2028.  

Bref, c’est une nouvelle année pleine de challenges que nos sportifs paralympiques, ceux issus de la nouvelle génération notamment, s’apprêtent à attaquer avec la même ambition d’exceller, à l’instar de Wajdi Boukhili, Louay Jebabli et Amanallah Tissaoui.

Au fait du jour : Ce n’est que du provisoire

25. Juni 2025 um 18:30

La Presse — L’Etoile Sportive de Sahel est en stand by, le Club Sportif Sfaxien renouvelle sa confiance au Comité en place, le Club Africain à enfin élu un président,  d’autres clubs essaient de tout mettre en place avant la reprise. Mais tout le monde oublie que la nouvelle loi des structures sportives  a été dernièrement l’objet d’un conseil des ministres et que les grandes lignes ont été évoquées, de manière claire et sans équivoque.

Cela suppose que tout sera à refaire pour toutes les associations sportives, une fois cette loi promulguée. Il ne sera plus question de commission de sages ou d’anciens dirigeants, qui ont jusque-là fait tant de mal, désorienté  les supporters et les sympathisants, et  ont  fait perdre temps, argent et peut-être écarté bien des personnes qui voulaient tout simplement servir.

Reste maintenant de quelle manière sera conçue  la future structure du «professionnalisme tunisien». Nous avons soulevé ce problème dans une précédente édition. D’après les quelques informations qui ont filtré, le club lui-même se convertit en société. Nous espérons que ce n’est pas le cas. Etant donné que le club est absolument à protéger. C’est une histoire, un symbole, et un droit de mémoire qui ne doit en aucun cas être exposé. En effet que deviendra-t-il si cette société cale en route et fait faillite ?

Dans le choix à faire, il fallait se référer, sans complexes aux exemples instaurés par les pays qui ont réussi, s’en inspirer et décider.

On a, il est vrai, essayé de le faire une fois du temps de la troïka. Sans succès, étant donné que l’on a repris stupidement le texte initial et qu’on l’a tellement cannibalisé qu’il ne valait plus rien.

Où réside en fait le problème ? Tout simplement au niveau de la conversion des activités d’un club, de statut amateur à celui professionnel.

Le législateur français, par exemple (l’organisation du football français est une des meilleures du monde), n’a pas touché au club.

C’est une Société à Objet Sportif constituée par des mécènes, des hommes d’affaires, des personnes voulant investir dans le sport, qui se rapprochent en tant que tels du club, lui consentent une majorité de blocage et qui apportent des fonds propres, du savoir-faire et surtout les prévisions futures de ses ressources. Un contrat de cinq ans, reconductible,  est signé entre les deux parties. Si tout va bien, on continue. Si cela ne marche pas, il est mis fin au contrat et le club ne perd absolument rien.

Cette formule a très bien marché et elle a inspiré beaucoup d’autres pays.Le fait de faire intervenir l’Etat, sous n’importe quelle forme à l’exception de son autorité, de sa tutelle et des objectifs à caractère national bien sûr, est à écarter. Prenons l’exemple du PSG en France. C’est une société qatarie qui gère, conformément aux lois du pays.

Le danger réside donc dans la vision que nous voulons avoir dans ce professionnalisme.  Il ne s’agit pas de convertir un club en société, alors que ce club ne possède rien et se trouve endetté jusqu’au cou. Ceci dit, ces assemblées qui se tiennent seront-elles refaites ou donnera-t on aux clubs et fédérations, le temps d’injecter les nouvelles dispositions au sein de leurs règlements intérieurs ?

C’est au législateur tunisien de voir, dans le respect de ce qui sert les intérêts du sport national.

Natation – Sanction de Hafnaoui : Repli en Floride

25. Juni 2025 um 13:00

Il pourra alors s’entraîner et même participer à des compétitions.

La Presse —Ainsi donc, Ayoub Hafnaoui a, en fin de compte, opté pour une Université en Floride pour reprendre, en toute liberté, sa préparation en prévision des J.O de Los Angeles. C’est une sage décision. Il est donc décidé à reprendre ses entraînements et ses études. 

Ce repli est tout d’abord tactique. En quittant le reste du groupe et en allant aux USA, notre champion a fait un très bon choix, qui était en fait imposé à la suite de sa suspension. En effet, dans sa situation, il  n’avait pas le droit de s’entraîner. 

Et au cas où il le ferait, sa peine aurait été alourdie.  Il ne pouvait le faire qu’après avoir purgé le temps de sa sanction. Sauf aux USA, où ils ne reconnaissent les sanctions pour dopage qu’en cas de preuves formelles à l’appui. Hafnaoui n’est pas dans ce cas et la suspension lui a été infligée pour omission de communication du lieu de sa résidence.

D’ailleurs, si l’Université lui a ouvert la porte, c’est qu’elle connaît parfaitement le dossier. Ainsi, tout est bien qui finit bien pour ce champion qui a vécu des jours difficiles au cours desquels il s’est senti abandonné. La   fédération de l’époque (dissoute) n’avait rien fait pour le sauver. Aux USA, il pourra s’entraîner et même prendre part à des compétitions en territoire américain. C’est la relance d’une carrière qui…., en fait, venait d’être amorcée.

Cela n’empêche que l’on doit  être constamment à ses côtés pour prévenir les complications qui pourraient constituer des motifs de rechute.  

Beach Hand – le mondial U17 à Hammamet : Une bonne opération

24. Juni 2025 um 18:50

L’organisation d’un événement pareil était un bon coup réussi.

La Presse — Précisons tout d’abord que nous partons du principe que nous ne devons plus rien lâcher.

La Tunisie sportive s’est complètement retirée du monde de l’organisation, qui était un motif de fierté pour le pays. Les raisons, il est inutile de les rappeler.  Ce qui nous intéresse, c’est que les confédérations africaines ont repris confiance et nous reconfient l’organisation. Ce qui est de nature à relancer notre sport en lui offrant des objectifs mobilisateurs.

La Fthb a donc bien fait d’accepter l’organisation du Mondial de Beach Hand U17 et le ministère de la Jeunesse et des Sports l’a aidée financièrement. Ce Mondial de handball des plages est de plus en plus en vogue dans le monde. Il fera sans doute son entrée aux JO très prochainement.

En considérant qu’une bonne partie des représentants des différentes nations participantes sont venus, accompagnés des membres de leurs familles, cela a permis au tourisme tunisien de réussir une belle opération. Si c’était à refaire, il ne faudrait pas hésiter et, pour l’occasion, il faudrait prendre l’initiative de lancer «un Tournoi international de Tunisie» qui réunirait les adeptes de cette discipline. D’ailleurs, les installations qui ont été mises en place ne devraient pas être démantelées, mais enrichies par d’autres dans les villes côtières. La fédération devrait lancer une ligue de Beach hand.

Ceux qui ont fait part de leurs désaccords n’ont rien compris. Pour en être convaincu, il fallait vivre l’ambiance sur le terrain, dans les centres d’hébergement et sur les gradins. Les grandes nations du handball étaient là.

Les résultats sont importants ( 5e place pour les garçons), mais nous pouvons assurément faire mieux. Avec une meilleure préparation, deux ou trois tournois, cela aurait pu être mieux.

L’essentiel est au niveau du regain d’activité des différentes composantes du handball national. Il y a assurément du travail à faire.

Au fait du jour : Félicitations à nos jeunes !

23. Juni 2025 um 19:20

La Presse — Il y a le Mondial  des clubs, le Mondial de handball junior, le Mondial de handball des plages, des compétions de haut niveau en athlétisme et en natation, mais le «bac» a tout chahuté. Les esprits de bien des familles  étaient ailleurs. Les résultats du baccalauréat accaparaient toutes les attentions. Et si nous y ajoutions  le concours pour les écoles pilotes, sixième et neuvième, il y aurait de quoi avoir le tournis.

C’est que ces passages obligés qui jalonnent la vie sont importants. Tout est sacrifié pour que l’on emprunte la voie passante.

Mais en parcourant le Web, nous avons eu le plaisir de remarquer que nos internationaux, dans bien des disciplines sportives, ont franchi le cap.

Ils sont bacheliers et une nouvelle vie s’ouvre devant eux.

Un véritable plaisir de constater que les études ont été menées de pair avec le sport. Le sport de haut niveau exige pourtant beaucoup plus de travail avec des entraînements de haute intensité,  des stages, des déplacements, etc, et qui, en fin de compte, pousse les jeunes filles et garçons à tout sacrifier.

Ces nouveaux lauréats prouvent, si besoin est, que l’on peut réussir dans une carrière sportive et que l’on peut envisager l’avenir avec beaucoup d’optimisme.

Ainsi donc, nous ne pouvons que féliciter ces jeunes pour leur abnégation et pour leur sens du sacrifice. Ils et elles ont réussi et leur réussite honore leurs familles tout d’abord. Ces familles  dont on oublie souvent de reconnaître le rôle et les sacrifices. Ces champions, il y a des familles qui les ont portés à bout de bras, qui se sont privées pour envoyer à leurs enfants de quoi survivre en attendant qu’ils reçoivent leurs bourses qu’on leur envoie avec des mois de retard.

Il y a des familles qui ont été dans l’obligation d’aller s’installer à l’étranger pour faire le ménage et préparer à manger à leurs enfants que ni leurs fédérations, ni leurs clubs, ni la tutelle ne se sont empressés pour régler leurs dossiers asphyxiés par une administration tentaculaire. Ces familles sont, dans bien des disciplines sportives, les soldats de l’ombre qui n’hésitent devant rien pour maintenir à  flot leurs enfants, ces champions qui nous donnent autant de bonheur.

Félicitations et bonne continuation.

Natation – Mondial de Singapour : La dernière ligne droite

23. Juni 2025 um 19:00

Les nageurs tunisiens sont dans la phase sensible d’avant-compétition.

La Presse — Il se pourrait déjà que nos cinq représentants aux championnats du monde de natation en grand bassin de 50 mètres, qui auront lieu du 11 juillet au 3 août 2025,  soient entrés en période d’affûtage. Question de  reprendre leur souffle, disséquer leurs participations aux derniers championnats de France et régler ce qui devrait l’être avant le coup d’envoi.

Ahmed Jaouadi, Ramy Rahmouni, Yassine Ben Abbes, Belhassen Ben Miled et Jamila Boulakbache représenteront la natation tunisienne. Ce sont en fin de compte eux et elle qui représenteront la natation tunisienne. Ces éléments  ont été les plus en vue ces derniers mois.

Nous les avons vus sur leurs distances préférées, mais aussi sur des distances intermédiaires. Malgré le fait qu’ils participaient à ces championnats de France, ils continuaient à suivre  leurs programmes respectifs. Et c’est la raison pour laquelle nous pourrions être comblés par les temps  qu’ils ont enregistrés à double titre. Leurs progrès ont été réalisés alors qu’ils étaient sous une charge de travail importante.

Le prometteur Rahmouni

Mais un Mondial, cela n’a rien à voir avec une compétition soit-elle un championnat d’une nation qui figure parmi les meilleures dans cette discipline. D’ailleurs, de grands noms de la natation française n’y ont pas participé. On a tout simplement voulu les «protéger» d’une possible déconvenue.

A quelques semaines du jour J, il est toujours d’usage de recourir à ces choix. Une défaite, une contre-performance, pourrait tout remettre en cause. Philippe Lucas, le sélectionneur national,  de toutes les façons, sait ce qu’il fait. Il couve ses nageurs et les protège, mais dans un cadre rigoureux où tout compte, tout se calcule et tout doit se traduire par des réponses à même de fournir des indices et des options à emprunter pour repousser leurs limites.

Bien entendu, Ahmed Jaouadi sera le point de mire de la délégation tunisienne. En l’absence de Hafnaoui qui continue à purger son injuste sanction, que l’on aurait pu éviter, c’est lui qui fixera les regards. Une lourde charge pour ce jeune qui a quand même appris à vivre avec cette pression.

Mais il y a aussi le Ramy Rahmouni qui promet et qui se sent de plus en plus à l’aise dans ce cercle «privé» des champions en devenir. Il sera peut-être la bonne surprise de ce Mondial, s’il résiste  mentalement et se concentre sur ce qu’on lui dira de faire.

Jamila Boulakbèche, qui progresse et malmène ses meilleures performances et ses records à chaque sortie, pourrait, elle, se classer très honorablement. Tout comme Ben Miled et Ben Abbes qui, eux aussi, jouent des coudes et s’adaptent aux stress de ce genre de compétitions.

Ecoles pilotes : Le commencement de l’ambition

23. Juni 2025 um 18:20

Dans un monde qui plonge de plain-pied dans un élitisme sans pitié, chacun ressent le besoin et la nécessité d’expliquer aux futures générations que dorénavant, «seuls les meilleurs ont droit de cité». Comment le leur expliquer sans les rebuter, les choquer ?

La Presse — Affreux. Nous ne pouvons pas tous être des génies, mais que faire lorsque d’un côté l’intelligence artificielle donne l’impression de tout accaparer et un milieu ambiant qui se plie à ces exigences ?

Un agent du service d’ordre en place, gentiment, prie les parents de dégager la porte de sortie et d’aller en face, de l’autre côté du passage du métro, où il y a de l’ombre pour ne pas attendre la sortie de leurs enfants en pleine canicule.

Nous sommes au terme de ces examens de la 6e année, également appelés concours d’entrée dans les collèges pilotes, qui se sont déroulés  du 16 au 18 juin 2025. Ces examens permettent aux élèves d’accéder aux établissements pilotes. Ces établissements constituent des objectifs prioritaires pour ceux qui souhaitent aller loin « où l’ambition  commence  et où les sentiments naïfs cessent » (Stendhal).

Les élèves de la « Sixième »  ont été cette année plus nombreux que ceux de l’année précédente. L’augmentation est de 5.113 candidats. En effet,  64.000 élèves ont frappé aux portes de ces écoles pilotes. Les filles égalent les 55% du total, soit 35.127 contre environ 45 % de garçons, ce qui fait 28.938, contre 58.952 l’année dernière.

Les épreuves, les difficultés, les thèmes choisis, la réaction des candidats, le nombre de places, des sujets qui seront largement commentés jusqu’à la promulgation des résultats prévue pour le 4 juillet 2025.

L’arabe et l’anglais avaient ouvert les débats la veille. Les avis étaient partagés. Certains parents étaient inquiets. D’autres l’étaient moins, donnant l’impression d’être remplis d’espoir. Leur progéniture semblait avoir tenu le coup.

«Cela n’a pas été très dur. Je pense que ce n’était pas pire que l’année dernière, nous confie un ancien enseignant d’une école pilote à la retraite, dont le petit-fils était candidat.  Les langues, c’est pour voir l’étendue des connaissances acquises. Si l’élève est porté vers la lecture, s’il est curieux de savoir et effectue des… recherches pour s’informer et enrichir ses connaissances, ou est de ceux qui se contentent de ce qu’ils reçoivent en classe. La façon d’étayer ses idées est importante. Le choix des mots dans la construction fait partie des arguments qui comptent.

Aussi bien en arabe qu’en français le raisonnement est le même.

De nos jours en effet, il est devenu rare de voir un enfant bouquiner, lire, se cultiver. Les jeux vidéo les réseaux sociaux ont envahi le temps libre, les esprits. C’est clair, que l’on ne va pas loin avec ce régime.

Tout se décidera avec les épreuves du dernier jour, avec les mathématiques. C’est là où en fin de compte, on y verra plus clair.

Les mathématiques, c’est une matière qui fait la différence. Les jeunes tunisiens et tunisiennes sont doués.

A titre d’exemple, pas plus tard que la semaine écoulée, à l’Olympiade des mathématiques africaine, la représentation tunisienne a remporté 9 médailles dont 3 en or, 5 d’argent et 1 en bronze.

Nos jeunes mathématiciens ont permis à la Tunisie de se classer deuxième (23 nations participantes) précédée de l’Afrique du Sud et avant la Côte d’Ivoire, troisième

La jeune tunisienne Naha Jamal (17 ans) a été désignée reine des mathématiques en Afrique.

Les médaillés or prendront part à l’olympiade mondiale, qui aura lieu du 10 au 20 juillet 2025 en Australie ».

Il était bien renseigné le monsieur. Mais nous avons osé l’interrompre pour lui signaler que notre système éducatif, donne l’impression qu’il est à deux vitesses, que la réforme annoncée tarde, que ceux qui n’ont pas les moyens restent au bord de la route, que…

« Ce n’est pas vrai. Je suis pour la reprise en main de nos programmes, mais souvenez-vous que nous avons passé plus de dix ans complètement bloqués par les grèves et les arrêts de travail. Qu’une bonne partie de nos enseignants étaient assis entre deux chaises. Les parents ont souffert mais les enfants ont complètement perdu le rythme scolaire, les repères et le sens de l’effort. Ce n’est pas rien».

De toutes les manières, l’engouement que provoque cet examen, le nombre de candidats qui a sérieusement augmenté, sont des arguments qui dénotent un véritable éveil au niveau des responsabilités et annoncent un sérieux retour vers l’effort et l’application.

Les résultats de cette année pourraient aider à l’orientation de la politique future de ces écoles pilotes. Doit-on augmenter le nombre de places ou s’en tenir à ce qui existe ?

Les résultats prévus le 4 juillet 2025  nous donneront la réponse.

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