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Heute — 26. Juni 2025Haupt-Feeds

Festival International du Cirque et des Arts de la Rue jusqu’au 29 juin: Le cirque s’invite dans nos rues

26. Juni 2025 um 19:30

Placée sous le thème  « L’art pour tous, l’art dans la rue», cette édition a mis à l’honneur des performances d’acrobatie et de jonglage, des spectacles de clowns comiques et des ateliers participatifs pour petits et grands.

La Presse — La 8e édition du Festival international du cirque et des arts de la rue bat son plein depuis quelques jours déjà, avec des spectacles gratuits en plein air dans les places publiques de plusieurs régions tunisiennes. Elle a réuni des artistes venus de 10 pays, dont la Tunisie, l’Italie, le Mexique, le Kenya, l’Argentine, le Chili et d’autres encore.

L’événement, qui est le premier en son genre en Afrique du Nord, est organisé depuis 2018 par le Paparouni Circus avec le soutien des ministères des Affaires culturelles, du Tourisme et de l’Artisanat.

Après une ouverture haute en couleur le 12 juin à l’avenue Habib-Bourguiba à Tunis, le festival a parcouru plusieurs villes tunisiennes, faisant escale le 13 juin à la corniche de Radès, puis le 14 juin devant la Maison de la culture de Mateur (gouvernorat de Bizerte), à Sfax le 21 juin, Sidi Bouzid le 22 juin, pour se poursuivre à Sousse aujourd’hui 26 juin avant de clôturer sa tournée à Zaghouan le 29 juin.

Placée sous le thème « L’art pour tous, l’art dans la rue », cette édition met à l’honneur des performances d’acrobatie et de jonglage, des spectacles de clowns comiques et des ateliers participatifs pour petits et grands.

En vue de soutenir les talents émergents, le festival a lancé, depuis 2024, une compétition nationale des arts du cirque. Cette compétition inédite en Tunisie donne l’occasion à de jeunes artistes tunisiens de se produire devant un jury national et de présenter leurs numéros au grand public.

 

Au programme aussi des workshops en arts du cirque et de la danse, de quoi permettre aux participants de perfectionner leurs compétences et d’élargir leurs horizons pour intégrer les écoles spécialisées dans les différentes disciplines.

Pour préparer le spectacle de clôture, une résidence artistique s’est tenue du 13 au 15 juin à la Maison de la culture Ibn Rochd à M’hamdia (Ben Arous), sur le thème « Appuie-toi sur moi », encadrée par Claudia Franco du Cirque Cometa (Italie).

Cirque Cometa est une compagnie italo-péruvienne de cirque contemporain, née de la rencontre entre deux parcours différents mais profondément liés, celui de Claudia Franco et Cristian Trelles. Tous deux diplômés d’écoles professionnelles de cirque, ils partagent la scène pour la première fois en 2015 au Pérou, et depuis, ils poursuivent ensemble leur chemin artistique.

« Trois lunes derrière une colline » au B7L9:  Une poésie pastorale née du silence

26. Juni 2025 um 18:10

Depuis l’enfance, passée dans les hauteurs de l’Atlas marocain, Abdellatif Fdil observe ces hommes veiller sur leurs troupeaux, silhouettes discrètes mais puissantes. Leur présence, leur rapport au vivant, leur lenteur essentielle, sont autant de gestes qui le touchent.

Une très belle œuvre cinématographique est à découvrir au centre d’art B7L9 à Bhaz Lazreg aujourd’hui jeudi 26 juin 2025. Il s’agit du documentaire «Trois lunes derrière une colline» du réalisateur marocain Abdellatif Fdil. Il y explore la force d’un émoi, presque instinctif, porté par une fascination intime pour la figure du berger.  C’est un poème amazigh, qui a animé le cinéaste pour concevoir son documentaire. L’histoire commence à l’aube d’un printemps agréable, promettant une belle inspiration poétique. Chaque jour, les bergers se préparent, à leur façon, à escorter leurs animaux pendant des jours jusqu’aux contreforts des montagnes. Là, où la solitude annonce leur transformation utopique en poètes bergers. Ils rendent la poésie populaire, réécrivent l’histoire de leurs régions et rejoignent les arènes poétiques qui sont organisées lors des célébrations locales…

«Trois lunes derrière une colline», c’est surtout l’histoire de rencontres avec 5 bergers-poètes dont Zaid Ouzdig (73 ans), Sidi Amer, pionnier de la chanson amazighe dans la région Mbark El Moudden (27 ans) d’Aghdou à Ait Hdidou et Itto Zaqa (75 ans) qui ont tendance à commencer leurs «Timdyazin» (pluriel de «tamdyazt», qui sont de longs poèmes dans la poésie amazighe, souvent considérés comme des chroniques de la société) par la fin. Les «Timdyazin» que le réalisateur déterre dans mon film expriment une vision de l’existence et de la vie, un souffle omniprésent dans toutes les activités de l’homme amazigh: naissance, mariage, cueillette, tissage, moisson, fêtes, rites, etc..  Les Amediyaz (poètes amazighs) sont des figures singulières qui incarnent une parole vivante, enracinée dans l’oralité et l’improvisation. Une parole poétique qui s’ancre autant dans la mémoire que dans la voix, le chant, la musique ou encore la danse. Elle se manifeste dans les gestes, les intonations, les silences, les instruments, les rituels festifs ou religieux, et même dans les réactions du public. Tous ces éléments constituent la trame sensible de cette poésie orale — et, par extension, celle du film. 

Depuis l’enfance, passée dans les hauteurs de l’Atlas marocain, Abdellatif Fdil observe ces hommes veiller sur leurs troupeaux, silhouettes discrètes mais puissantes. Leur présence, leur rapport au vivant, leur lenteur essentielle, sont autant de gestes qui le touchent.

Dans ces régions, il est d’usage d’inviter des «Amediyaz» à chanter lors des fêtes et mariages. Ces bergers deviennent alors, le temps d’une célébration, des passeurs de poésie et de mémoire. Le tournage du film a eu lieu dans les montagnes du Moyen Atlas où dominent des teintes solaires, propices à une photographie sensible. Le travail sonore occupe une place essentielle dans la narration : le souffle des marcheurs, les bruits amplifiés de leurs environnements immédiats et les silences rituels viennent enrichir la dimension sensorielle du récit.

A voir absolument !

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4e édition du festival « Théâtre et Société » : Pour une identité culturelle locale

22. Juni 2025 um 18:40

« Le festival réaffirme le rôle crucial des institutions publiques dans la gestion culturelle, le besoin d’une pensée fondatrice et la nécessité de développer une conscience citoyenne, loin des logiques de consommation éphémère et vide de sens ».

La Presse — Le Festival «Théâtre et société», organisé par le Centre des arts dramatiques et scéniques de Siliana, sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, revient pour une 4e édition du 23 au 29 juin 2025 à Siliana, placée cette année sous le thème : «La poétique du sens».

Depuis sa création, le festival s’est donné pour mission de concrétiser le principe de décentralisation culturelle, en faisant du théâtre un acte de proximité, présent dans les espaces publics, les quartiers populaires, souvent privés d’infrastructures culturelles et de loisirs. Il adopte une approche sociale et thérapeutique, utilisant l’art comme outil de résistance à la violence et à la marginalisation, tout en redonnant confiance et visibilité aux habitants par le biais d’ateliers de formation, de débats ouverts et interactifs autour de compétences spécifiques.

Le festival s’adresse également à d’autres catégories d’âge, comme les personnes âgées et les retraités, afin de reconnaître leur contribution au bien commun et valoriser leur vécu.

L’événement s’inscrit aussi dans une démarche de promotion de Siliana comme destination culturelle et touristique, une ville d’accueil pour les artistes et les intellectuels. 

Outre l’aspect événementiel, «Théâtre et société» cherche à ancrer la pratique artistique dans l’imaginaire collectif, en développant une esthétique propre et une identité culturelle locale. On y forme aux arts de la scène : théâtre, danse, cirque et écriture dramatique, en ouvrant l’espace de réflexion et d’innovation, propice à l’émergence de projets artistiques nouveaux et porteurs d’avenir.

«Le festival réaffirme le rôle crucial des institutions publiques dans la gestion culturelle, le besoin d’une pensée fondatrice, et la nécessité de développer une conscience citoyenne, loin des logiques de consommation éphémère et vide de sens», notent ses organisateurs.

Le programme de cette nouvelle édition dévoile les pièces: «Outaiel wa baad» (Outaiel et après) de Hamadi Wahabi, «Sous pression», mise en scène par Rayan Kairouani, «Sans titre» de Marwa Manai, «La dernière» de Wafa Taboubi et la «Danse du ciel» de Taher Aissa Belarbi.

Des stages sont programmés les matinées autour de l’art du mime, de la marionnette (écriture dramatique) et du rapport entre la voix et le corps. Il sera aussi question d’un spectacle de cirque (Aga cirque), de danse-théatre avec la pièce «Nafas» (Souffle) de Amel Laouini et de musiques du monde avec la participation de jeunes artistes.

Au menu également des débats, des rencontres, des hommages et autres présentations de livres. Bon festival!

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