Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 23. Juni 2025Haupt-Feeds

Au fait du jour : Félicitations à nos jeunes !

23. Juni 2025 um 19:20

La Presse — Il y a le Mondial  des clubs, le Mondial de handball junior, le Mondial de handball des plages, des compétions de haut niveau en athlétisme et en natation, mais le «bac» a tout chahuté. Les esprits de bien des familles  étaient ailleurs. Les résultats du baccalauréat accaparaient toutes les attentions. Et si nous y ajoutions  le concours pour les écoles pilotes, sixième et neuvième, il y aurait de quoi avoir le tournis.

C’est que ces passages obligés qui jalonnent la vie sont importants. Tout est sacrifié pour que l’on emprunte la voie passante.

Mais en parcourant le Web, nous avons eu le plaisir de remarquer que nos internationaux, dans bien des disciplines sportives, ont franchi le cap.

Ils sont bacheliers et une nouvelle vie s’ouvre devant eux.

Un véritable plaisir de constater que les études ont été menées de pair avec le sport. Le sport de haut niveau exige pourtant beaucoup plus de travail avec des entraînements de haute intensité,  des stages, des déplacements, etc, et qui, en fin de compte, pousse les jeunes filles et garçons à tout sacrifier.

Ces nouveaux lauréats prouvent, si besoin est, que l’on peut réussir dans une carrière sportive et que l’on peut envisager l’avenir avec beaucoup d’optimisme.

Ainsi donc, nous ne pouvons que féliciter ces jeunes pour leur abnégation et pour leur sens du sacrifice. Ils et elles ont réussi et leur réussite honore leurs familles tout d’abord. Ces familles  dont on oublie souvent de reconnaître le rôle et les sacrifices. Ces champions, il y a des familles qui les ont portés à bout de bras, qui se sont privées pour envoyer à leurs enfants de quoi survivre en attendant qu’ils reçoivent leurs bourses qu’on leur envoie avec des mois de retard.

Il y a des familles qui ont été dans l’obligation d’aller s’installer à l’étranger pour faire le ménage et préparer à manger à leurs enfants que ni leurs fédérations, ni leurs clubs, ni la tutelle ne se sont empressés pour régler leurs dossiers asphyxiés par une administration tentaculaire. Ces familles sont, dans bien des disciplines sportives, les soldats de l’ombre qui n’hésitent devant rien pour maintenir à  flot leurs enfants, ces champions qui nous donnent autant de bonheur.

Félicitations et bonne continuation.

Natation – Mondial de Singapour : La dernière ligne droite

23. Juni 2025 um 19:00

Les nageurs tunisiens sont dans la phase sensible d’avant-compétition.

La Presse — Il se pourrait déjà que nos cinq représentants aux championnats du monde de natation en grand bassin de 50 mètres, qui auront lieu du 11 juillet au 3 août 2025,  soient entrés en période d’affûtage. Question de  reprendre leur souffle, disséquer leurs participations aux derniers championnats de France et régler ce qui devrait l’être avant le coup d’envoi.

Ahmed Jaouadi, Ramy Rahmouni, Yassine Ben Abbes, Belhassen Ben Miled et Jamila Boulakbache représenteront la natation tunisienne. Ce sont en fin de compte eux et elle qui représenteront la natation tunisienne. Ces éléments  ont été les plus en vue ces derniers mois.

Nous les avons vus sur leurs distances préférées, mais aussi sur des distances intermédiaires. Malgré le fait qu’ils participaient à ces championnats de France, ils continuaient à suivre  leurs programmes respectifs. Et c’est la raison pour laquelle nous pourrions être comblés par les temps  qu’ils ont enregistrés à double titre. Leurs progrès ont été réalisés alors qu’ils étaient sous une charge de travail importante.

Le prometteur Rahmouni

Mais un Mondial, cela n’a rien à voir avec une compétition soit-elle un championnat d’une nation qui figure parmi les meilleures dans cette discipline. D’ailleurs, de grands noms de la natation française n’y ont pas participé. On a tout simplement voulu les «protéger» d’une possible déconvenue.

A quelques semaines du jour J, il est toujours d’usage de recourir à ces choix. Une défaite, une contre-performance, pourrait tout remettre en cause. Philippe Lucas, le sélectionneur national,  de toutes les façons, sait ce qu’il fait. Il couve ses nageurs et les protège, mais dans un cadre rigoureux où tout compte, tout se calcule et tout doit se traduire par des réponses à même de fournir des indices et des options à emprunter pour repousser leurs limites.

Bien entendu, Ahmed Jaouadi sera le point de mire de la délégation tunisienne. En l’absence de Hafnaoui qui continue à purger son injuste sanction, que l’on aurait pu éviter, c’est lui qui fixera les regards. Une lourde charge pour ce jeune qui a quand même appris à vivre avec cette pression.

Mais il y a aussi le Ramy Rahmouni qui promet et qui se sent de plus en plus à l’aise dans ce cercle «privé» des champions en devenir. Il sera peut-être la bonne surprise de ce Mondial, s’il résiste  mentalement et se concentre sur ce qu’on lui dira de faire.

Jamila Boulakbèche, qui progresse et malmène ses meilleures performances et ses records à chaque sortie, pourrait, elle, se classer très honorablement. Tout comme Ben Miled et Ben Abbes qui, eux aussi, jouent des coudes et s’adaptent aux stress de ce genre de compétitions.

Ecoles pilotes : Le commencement de l’ambition

23. Juni 2025 um 18:20

Dans un monde qui plonge de plain-pied dans un élitisme sans pitié, chacun ressent le besoin et la nécessité d’expliquer aux futures générations que dorénavant, «seuls les meilleurs ont droit de cité». Comment le leur expliquer sans les rebuter, les choquer ?

La Presse — Affreux. Nous ne pouvons pas tous être des génies, mais que faire lorsque d’un côté l’intelligence artificielle donne l’impression de tout accaparer et un milieu ambiant qui se plie à ces exigences ?

Un agent du service d’ordre en place, gentiment, prie les parents de dégager la porte de sortie et d’aller en face, de l’autre côté du passage du métro, où il y a de l’ombre pour ne pas attendre la sortie de leurs enfants en pleine canicule.

Nous sommes au terme de ces examens de la 6e année, également appelés concours d’entrée dans les collèges pilotes, qui se sont déroulés  du 16 au 18 juin 2025. Ces examens permettent aux élèves d’accéder aux établissements pilotes. Ces établissements constituent des objectifs prioritaires pour ceux qui souhaitent aller loin « où l’ambition  commence  et où les sentiments naïfs cessent » (Stendhal).

Les élèves de la « Sixième »  ont été cette année plus nombreux que ceux de l’année précédente. L’augmentation est de 5.113 candidats. En effet,  64.000 élèves ont frappé aux portes de ces écoles pilotes. Les filles égalent les 55% du total, soit 35.127 contre environ 45 % de garçons, ce qui fait 28.938, contre 58.952 l’année dernière.

Les épreuves, les difficultés, les thèmes choisis, la réaction des candidats, le nombre de places, des sujets qui seront largement commentés jusqu’à la promulgation des résultats prévue pour le 4 juillet 2025.

L’arabe et l’anglais avaient ouvert les débats la veille. Les avis étaient partagés. Certains parents étaient inquiets. D’autres l’étaient moins, donnant l’impression d’être remplis d’espoir. Leur progéniture semblait avoir tenu le coup.

«Cela n’a pas été très dur. Je pense que ce n’était pas pire que l’année dernière, nous confie un ancien enseignant d’une école pilote à la retraite, dont le petit-fils était candidat.  Les langues, c’est pour voir l’étendue des connaissances acquises. Si l’élève est porté vers la lecture, s’il est curieux de savoir et effectue des… recherches pour s’informer et enrichir ses connaissances, ou est de ceux qui se contentent de ce qu’ils reçoivent en classe. La façon d’étayer ses idées est importante. Le choix des mots dans la construction fait partie des arguments qui comptent.

Aussi bien en arabe qu’en français le raisonnement est le même.

De nos jours en effet, il est devenu rare de voir un enfant bouquiner, lire, se cultiver. Les jeux vidéo les réseaux sociaux ont envahi le temps libre, les esprits. C’est clair, que l’on ne va pas loin avec ce régime.

Tout se décidera avec les épreuves du dernier jour, avec les mathématiques. C’est là où en fin de compte, on y verra plus clair.

Les mathématiques, c’est une matière qui fait la différence. Les jeunes tunisiens et tunisiennes sont doués.

A titre d’exemple, pas plus tard que la semaine écoulée, à l’Olympiade des mathématiques africaine, la représentation tunisienne a remporté 9 médailles dont 3 en or, 5 d’argent et 1 en bronze.

Nos jeunes mathématiciens ont permis à la Tunisie de se classer deuxième (23 nations participantes) précédée de l’Afrique du Sud et avant la Côte d’Ivoire, troisième

La jeune tunisienne Naha Jamal (17 ans) a été désignée reine des mathématiques en Afrique.

Les médaillés or prendront part à l’olympiade mondiale, qui aura lieu du 10 au 20 juillet 2025 en Australie ».

Il était bien renseigné le monsieur. Mais nous avons osé l’interrompre pour lui signaler que notre système éducatif, donne l’impression qu’il est à deux vitesses, que la réforme annoncée tarde, que ceux qui n’ont pas les moyens restent au bord de la route, que…

« Ce n’est pas vrai. Je suis pour la reprise en main de nos programmes, mais souvenez-vous que nous avons passé plus de dix ans complètement bloqués par les grèves et les arrêts de travail. Qu’une bonne partie de nos enseignants étaient assis entre deux chaises. Les parents ont souffert mais les enfants ont complètement perdu le rythme scolaire, les repères et le sens de l’effort. Ce n’est pas rien».

De toutes les manières, l’engouement que provoque cet examen, le nombre de candidats qui a sérieusement augmenté, sont des arguments qui dénotent un véritable éveil au niveau des responsabilités et annoncent un sérieux retour vers l’effort et l’application.

Les résultats de cette année pourraient aider à l’orientation de la politique future de ces écoles pilotes. Doit-on augmenter le nombre de places ou s’en tenir à ce qui existe ?

Les résultats prévus le 4 juillet 2025  nous donneront la réponse.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Basket : L’AfroBasket pointe à l’horizon !

21. Juni 2025 um 19:10

L’équipe nationale n’a pas la vue claire à quelques semaines d’une échéance capitale.

La Presse — La compétition nationale et le déplacement de l’USM au BAL ont fixé l’attention de tous et contribué à faire passer au second plan l’activité de l’équipe nationale, alors que les adversaires potentiels de l’équipe de Tunisie à l’AfroBasket sont en pleine préparation.

Cette édition 2025 se tiendra en Angola, pays qui a organisé le tournoi à trois reprises (1989, 1999 et 2007). Elle aura lieu en août prochain. La Tunisie a remporté les deux dernières éditions du tournoi en 2017 à domicile avant de soulever son troisième trophée en 2021 à Kigali, au Rwanda.

Toujours dans le cadre du nouveau système de compétition de la Fiba, les 16 équipes qui participent à l’AfroBasket se qualifient pour les éliminatoires africaines de la Coupe du monde. Il y a  donc du travail à faire.

Pas de réaction

Certes, diront les optimistes, presque les meilleurs éléments étaient sous pression, mais rien ne vaut une préparation uniforme, capable de réanimer l’esprit de groupe et relancer l’effort vers un même objectif.

Il y a également des questions administratives qu’il faut régler.

Nous savons que le bureau provisoire de la Ftbb a été désigné pour gérer les affaires courantes jusqu’à la prochaine assemblée générale.

Ces personnes, qui se sont portées volontaires pour prendre le relais, il ne faudrait pas les laisser tomber au point de devenir des cibles pour ceux que l’on  a remerciés après leur très long bail.

D’ailleurs, on ne s’est pas privé  de leur reprocher leur léthargie face au dossier de naturalisation d’un joueur à soumettre et à appuyer. Ce dossier n’est pas facile. Et ce n’est pas le comité provisoire seul  qui pourra le résoudre et le défendre auprès des autorités compétentes.

C’est au ministère  de soutenir ceux qu’il a lui-même choisis pour l’aider à sortir le basket-ball de sa mauvaise passe.

Cette absence totale de réaction est frustrante. Après tout, c’est le prestige de l’équipe de Tunisie qui est en jeu.

On ne semble pas s’en rendre compte. Un entraîneur national, tout un encadrement technique au…, chômage forcé, des joueurs en partie en vacances et personne ne bouge.

Y a-t-il un service qui s’occupe (donc payé pour s’inquiéter) de ces équipes nationales?

En admettant que la fédération n’ait pas réagi, comment expliquer cette indifférence coupable?

Emergence de plusieurs nouveaux sports : Des sports à la mode…

20. Juni 2025 um 18:50

Le Padel reste le chef de file de ces sports émergents qui gagnent en popularité et en pratiquants. 

La Presse —Padel, Swimrun, Pumptrack, Packraft, Esport, Exergaming et Teqball, Kin-ball, Ultimate frisbee ou Disc golf. Cela vous dit quelque chose ? Peut-être que oui, peut-être que non. Mais ce sont de nouvelles activités (il y en a d’autres) qui se lancent. Il n’y a pas que dans la mode vestimentaire ou cosmétique qu’il y a des nouveautés.

Le monde du sport n’échappe pas à la règle et de nombreuses nouvelles disciplines émergent.  Parmi ces sports du futur, certaines avancent plus vite que les autres. Le Padel, un succédané du tennis, le Teqball: entre football et tennis de table,  l’e-surf ou surf électrique, l’Hado : la réalité augmentée au service du sport, le Bossaball : entre volleyball, foot et trampoline, l’Urban Climbing ou escalade urbaine encadrée, etc.

Les nouvelles activités sportives se multiplient à travers  le monde. Que deviendront-elles?  Difficile de le prévoir, car leur devenir est en relation avec la passion qu’elles pourront entretenir auprès de  ceux et celles qui en seront captivés. En fait, cela a toujours commencé ainsi pour toutes celles qui sont devenues olympiques. Depuis toujours, l’enfant, l’homme, invente ses jeux. Des règles et des attitudes qui se forgent par la répétition, enthousiasment, retiennent l’attention et finissent par devenir des moments ludiques auxquels on revient de plus  en  plus. Un sport est ainsi inventé.

Un tournoi de Padel à Sidi Bou Said

Reste la question que l’on se pose à chaque fois qu’une nouvelle discipline ludique se propage. Comment doit réagir la tutelle qui régit toutes ces activités ? Bien entendu, la reconnaissance est toujours difficile. Prenons l’exemple des jeunes Tunisiens qui ont concouru au nom de la Tunisie aux jeux olympiques d’hiver en….

Bobsleigh. Ils ont ramené des médailles alors que la Tunisie ne possède pas de fédération. On les a parrainés pour leur permettre de participer. Mais il faudrait régler leur situation ou leur dire d’aller voir ailleurs. Ce qui n’est pas acceptable. Le cas se reposera d’ailleurs pour les prochains jeux d’hiver. Que dire alors lorsque c’est encore une poignée de pratiquants, quelques installations et des fans prêts à tout pour se faire reconnaître. Il est certain qu’on ne peut qu’encourager le lancement, c’est-à-dire la reconnaissance de ces nouveaux sports.  

Du moins les plus répandus actuellement. Tel que le Padel qui organise à partir de demain et jusqu’au  29 juin  un tournoi à Sidi Bou Saïd. Le Club de Padel situé au Parc Municipal de Sidi Bou Saïd, «Padel Club Sidi Bou», dispose de deux courts de Padel en outdoor. Le Padel est un sport qui compte environ 30 millions de joueurs dans le monde.

Ce chiffre comprend les joueurs réguliers et occasionnels. Le padel est particulièrement populaire en Espagne, où il est considéré comme le deuxième sport national. Ce sport connaît une croissance rapide dans de nombreux autres pays, notamment en France, en Italie, en Suède, et aux Etats-Unis.

La Fédération Internationale de Padel (FIP) estime qu’il y a plus de 30 millions de joueurs dans 150 pays. En Europe, on estime qu’il y a entre 13 et 15 millions de joueurs, avec une forte concentration en Espagne et en France. Dérivé du tennis, ce sport est donc en train de pousser. Nous risquons bien de le voir dans un jour prochain sur la liste des prétendants aux JO.

L’essentiel pour un pays est bien de ne pas se laisser distancer, de prendre les devants et d’assurer la prise en main de ces groupes qui se forment. Une activité sportive représente des risques. Pour assurer ces pratiquants il faudrait que l’on reconnaisse  leur activité et que l’on endosse la responsabilité que représentent les entraînements et leurs compétitions, la formation du personnel d’encadrement, les arbitres, encadrer les spectateurs et les clubs.

C’est toute une mobilisation qui exige des fonds et des moyens humains et logistiques. Notre ministère des Sports est-il prêt pour cette prise en main? C’est la question à laquelle on doit trouver une réponse. 

Natation – championnats de France : Des records et des progrès

19. Juni 2025 um 18:20

La Presse — En natation, il n’y a pas que les ténors qui nous font vibrer. Les jeunes montent et repoussent leurs limites presque à chaque sortie. Les championnats de France de natation, qui ont ou lieu à Montpellier, ont été une bonne occasion pour leur permettre de se situer après une préparation que l’on suppose très positive. Les temps et les écarts sont si significatifs.

Nos jeunes sont aux premières loges. Ils impressionnent même.

Deux nouveaux records de Tunisie toutes catégories sont tombés, confirmant la montée en puissance de la nouvelle génération de la natation tunisienne. C’est que, parallèlement à ceux qui travaillent pour un podium mondial ou olympique, il y a ceux qui forment le reste de l’équipe en prévision des championnats arabes ou africains.

Mohamed-Yassine Ben Abbes a réussi un exploit   sur le 200 m dos. Dès les séries, il a effacé l’ancien record (2’01’’85, datant de 2018) avec un chrono  de 1’59’’04.  Il devient ainsi le premier Tunisien à descendre sous les deux minutes sur cette distance. En finale A, il enregistre 1’58’’35, manquant de justesse, de  28 centièmes, le minima A pour les Championnats du monde 2025 à Singapour. En réalisant 55’’69 ( 56’’56  en séries ), le même Ben Abbes  a  gravé son nom sur la tablette nationale  toutes catégories au 100 m dos.  Il faudrait rappeler que Ben Abbes  a visé   le record de Tunisie du 200 m dos (2’01’’85), vieux de sept ans, depuis sa participation à Chalon-sur-Saône (FRA), avec un temps de 2’02’’41. Il avait   frôlé cet exploit, à 56 centièmes de seconde.

Le record de Boulekbeche

Jamila Boulakbeche a encore brillé sur  800 m nage libre, en établissant un nouveau record national de  8’52’’38, améliorant son propre temps   (8’55’’56 à Saint-Denis). Elle valide par la même occasion le minima B pour les Mondiaux de Singapour. Sur 1500 m, elle a frôlé un second record, en bouclant sa course en 17’08’’74, à seulement 68 centièmes de son meilleur temps.

Les nageurs tunisiens ont pour objectif suprême les Championnats du monde 2025 à Singapour.

Visite de Belhassan Malouche à la FTF : La Fifa veille

18. Juni 2025 um 18:20

L’instance internationale ne lâche pas les dossiers en instance des clubs tunisiens et du bureau fédéral.

La Presse — La Fifa ne lâche pas la FTF. Elle l’a constamment dans son viseur. C’est ainsi que Belhassen Malouche, conseiller technique de la Fifa pour l’Afrique et l’Asie, a effectué une visite de travail en Tunisie pour sa première mission officielle après l’élection du nouveau bureau fédéral de la FTF. Cette mission comprenait une série de réunions techniques avec des responsables de la FTF, au cours desquelles les sujets suivants ont été abordés : la restructuration de la direction technique et élaboration d’une nouvelle stratégie de travail, les priorités  techniques pour le troisième trimestre 2025 et l’élaboration d’un programme de travail comprenant  les activités des équipes nationales, l’organisation d’une deuxième session pour l’obtention d’une licence pour entraîneur pro, l’aide à assurer pour soutenir  le football féminin.

Mais ce n’est pas tout. 

Dix-sept (17) litiges ont été enregistrés auprès de la Fifa à l’encontre des clubs

Actuellement, douze clubs tunisiens font l’objet d’une interdiction de recrutement émise par la Fifa, en raison de  dossiers encore en suspens.

Ces clubs ne seront autorisés à recruter de nouveaux joueurs qu’après le règlement définitif des litiges en question, indépendamment des dossiers locaux qui ont conduit à des sanctions de la part de la Fédération tunisienne de football.

Et la CAF menace

En plus de problèmes logistiques et financiers, la situation s’est encore compliquée avec une lettre de la Confédération africaine de football exigeant que toutes les dettes des clubs soient soldées avant le 30 juin 2025 sous peine d’exclusion des compétitions locales et continentales.

Neuf clubs ont régularisé leur situation financière. La menace est réelle  pour les autres. Pour corser le tableau, le risque d’absence de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) pour la phase «aller» du championnat, faute de sponsor pour  financer l’acquisition de l’équipement nécessaire. L’introduction de la VAR rien que pour la phase retour a énormément entaché la crédibilité de la compétition la saison passée. Tout cela n’est pas encourageant et le démarrage de la saison semble mal engagé.

Hand – mondial U21 en Pologne : Le préjugé favorable

17. Juni 2025 um 19:10

Le sept tunisien ouvre demain face à la Suisse.

La Presse — Le Mondial des Juniors (IHF Men’s Junior (U21) World Championship), lancé en 1977,  démarrera demain en Pologne et revêt une importance particulière.  Cette compétition se déroule tous les deux ans. L’Allemagne est la tenante du titre. 

La Fthb a tout fait pour que nos jeunes puissent avoir la meilleure des préparations. L’engagement de cette équipe en championnat arabe et la recherche d’adversaires de bonne valeur ont considérablement amélioré la combativité et le rendement collectif  de l’équipe tunisienne. Nous les avons vu évoluer lors de  ces rencontres, où les progrès, particulièrement au niveau de la complémentarité des rôles en défense, ont été palpables.

Comme quoi, il est toujours utile d’aller au feu et non pas de se contenter de ces rencontres qui ne poussent guère le joueurs à se dépasser. Les Tunisiens entameront la compétition demain (17h45) contre la Suisse et enchaîneront le 19 juin (17h45) face  la Serbie et le 21 juin (20h00) devant l’Allemagne.

Autant dire que nos jeunes se trouveront face à des nations qui possèdent en eux les gènes du handball pur et dur, surtout pour ce qui concerne la  Serbie et l’Allemagne.

Mise à l’épreuve

Ce sera une véritable mise à l’épreuve de ce que vaut la relève étant donné que l’on compte sur ces éléments pour remonter une équipe qui tienne la route et qui  redore le blason de notre handball fortement écorché ces derniers temps. Cela ne signifie nullement que la Suisse est la plus faible de ce trio étranger. Loin de là, il n’y a plus d’équipe battue d’avance. Il y a la vérité du terrain et l’application des consignes.

Ce match d’ouverture est, de ce fait, très important. La Suisse est en progrès constants. Son équipe sénior a gagné en maturité et en efficacité. Ses jeunes en principe ne peuvent que suivre et il faudrait trimer dur pour essayer d’avoir une option de qualification. De toutes les façons, nos jeunes sont capables de faire bonne figure.

Tourisme et vacances : Tout est à revoir

17. Juni 2025 um 18:00

Voila, nous y sommes. Après les éternelles interrogations relatives à la meilleure façon de vendre et de consommer notre huile d’olive, après avoir en grande partie boudé le mouton en raison de son prix exorbitant, nous abordons le problème des vacances.

La Presse — En effet, en raison de la hausse des prix dans le secteur touristique national, les familles tunisiennes sont dans l’incapacité d’accéder aux vacances. C’est le  président de l’Organisation d’orientation des consommateurs (Otic), Lotfi Riahi, qui l’affirme.

Il ne fait que redire la même chose, tel que l’ont fait ses prédécesseurs depuis des décennies. Rien n’a changé et les différents responsables à tous les niveaux, n’ayant rien compris ou ne voulant rien comprendre, demeurent complètement hors du coup.

Selon ses estimations, «un séjour de 5 jours dans un hôtel 3 étoiles revient à plus de 2.000 dinars pour une famille de quatre personnes, tandis que cette somme grimpe jusqu’à 6.000 dinars pour les établissements 5 étoiles».

Soyons plus modestes et consultons la facture à payer si nous choisissons des endroits moins huppés.

«Pour certains ménages des quartiers populaires, passer quelques jours dans les banlieues de Tunis coûte entre 150 et 200 dinars par jour, ce qui reste lourd à supporter».

Nombre de familles tunisiennes n’ont pas pu partir en vacances depuis cinq ans, une conséquence directe de la détérioration continue du pouvoir d’achat et de l’envolée des prix du tourisme intérieur.

Si nous prenons en considération que dans bien des domaines, on est en train de déployer des efforts louables au niveau des établissements de santé pour que le citoyen puisse trouver des soins de qualité, rénover bus, trains et métros, remettre en circulation des lignes de chemin de fer, pour qu’on puisse se déplacer dans un meilleur confort, recruter et régulariser la situation des enseignants, pour que l’enseignement retrouve son lustre, nous ne pouvons que regretter le manque d’initiative au niveau du tourisme.

Les chiffres et les records à atteindre ne disent absolument rien au citoyen qui se prépare à passer ses trois mois dans la chaleur suffocante et l’inconfort.

Son pouvoir d’achat ne lui permet pas de prendre sa petite famille et de prétendre à un repos bien gagné au bord de la mer ou dans ces décors montagneux, ces bois luxuriants que les étrangers viennent découvrir. Les vestiges qui rappellent l’histoire de ce pays, il ne les a connus que dans les manuels scolaires.

Tout cela, par la faute d’une mauvaise gestion de ce que nous possédons.

Tout d’abord nos hôtels dont les prix des séjours sont bradés et qui demeurent accessibles aux étrangers et non aux Tunisiens auxquels on propose de ridicules «remises» relève du scandale

Pourquoi ne pas faire bénéficier les tunisiens des mêmes avantages ? Il y a des familles tunisiennes qui résident à l’étranger et qui empruntent ce circuit pour passer des vacances de tout repos à un prix défiant toute concurrence.

C’est ensuite le manque d’initiatives au niveau de l’extraordinaire infrastructure scolaire dont nous disposons.

En effet, les établissements scolaires, une fois les examens terminés, seront fermés. Des espaces perdus, où l’on trouve des dortoirs, des cuisines, des restaurants, des lieux de loisirs tels que les salles couvertes ou les terrains de sport.

Imaginons que dans chaque ville où cette infrastructure existe (dortoirs, cuisine, restaurants, etc), nous puissions en mobiliser une partie pour recevoir des familles.

Nous n’avons rien inventé. Les auberges de jeunesse jouaient ce rôle au lendemain de l’indépendance. Nous ne savons pas ce qu’elles sont devenues. Des familles y allaient, c’était bien organisé et les personnes de condition modeste bénéficiaient de très beaux séjours.

Qu’y aurait-il de génial de mettre en place ce genre d’organisation ou de réanimer ces auberges de jeunesse (sous une autre forme) pour relancer une activité en mesure de résoudre bien des problèmes, favoriser l’activité économique de bien des régions et surtout maintenir les installations existantes sous pression pour en préserver l’état mais actuellement abandonnées trois mois durant ? Ne parlons pas de ce que pourraient générer ces initiatives, cette reconversion pour les caisses de ces établissements.

Malheureusement, tout est cloisonné chez nous. Chacun ne se sent bien que seul, isolé, sans partage, alors que d’autres pays plus développés que nous le font. L’administration pure et dure tue toute initiative, en dépit des appels répétés d’oser, d’innover, de favoriser tout ce qui est de nature à rendre service au citoyen, de lui faciliter la vie. Après tout, l’Etat est un et indivisible.

Les autorités régionales, les responsables de l’établissement eux-mêmes, les jeunes, les familles, devraient se mobiliser et présenter des programmes sérieux pour résoudre une bonne partie du problème que posent les vacances.

Cela n’empêche pas le secteur du tourisme de trouver la formule pour mettre un terme à ce favoritisme que rien n’explique, que rien ne justifie. Le plus vite possible.

Au fai du jour : Revoilà la piscine de Tebourba !

16. Juni 2025 um 18:00

La Presse — Après plus de 15 années de fermeture, la piscine de Tebourba sera réhabilitée à partir de fin juin. C’est ce qui a été  annoncé par le coordinateur régional des projets de développement intégré auprès du Commissariat général au développement régional (Cgdr).

Le projet, initialement estimé à 1,8 million de dinars, a vu son coût quasiment doublé pour atteindre 4,1 millions de dinars, en raison des retards et de la réévaluation budgétaire..

Inaugurée en 1989 et fermée depuis 2010, la piscine municipale de Tebourba est le seul espace sportif, récréatif et de détente de la région. Elle comprend deux bassins (adultes et enfants), un espace récréatif, ainsi qu’une salle de spectacle de 1.200 places.

La réouverture de cette piscine rénovée pourrait favoriser l’organisation des événements sportifs et stimuler les commerces de proximité, contribuant à revitaliser le tissu urbain.

La mise en service de la piscine est attendue dans les prochains mois, sous réserve du respect des délais de chantier.

Pour la natation tunisienne, la remise en état de bassins longtemps abandonnés est une bonne nouvelle. Il n’en demeure pas moins que lors des annonces de réhabilitation, nous n’avons trouvé aucune allusion au ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Fédération tunisienne de natation. Sont-ils parties prenantes ?

Sans pour autant préjuger des intentions des uns et des autres, de pareilles infrastructures doivent servir les intérêts d’un sport olympique porteur en Tunisie.

A ce propos, un bassin qui n’est ouvert que de manière saisonnière  est peu rentable. Il faudrait prévoir la couverture, la mise en place d’un sas de circulation amovible, le réchauffement  et la filtration de l’eau pour que cela serve toute l’année. Avec l’utilisation de matériaux légers et peu coûteux, ces ajouts amélioreront sensiblement le taux de fréquentation de cette installation.

C’est aux autorités compétentes de fixer les futures étapes de cette revalorisation.

❌
❌