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Gestern — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Kiosque International

14. Mai 2025 um 18:30

Zone Ocde  
L’inflation globale ralentit à 4,2 %   

La Presse — L’inflation en glissement annuel dans la zone de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde), mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC), a ralenti en mars 2025 pour atteindre 4,2%, contre 4,5% en février, se situant à son plus bas niveau depuis juillet 2021, indique l’Organisation. L’inflation a baissé dans 18 des 38 pays de l’Organisation, les plus fortes baisses (d’environ 1.0 point de pourcentage) ayant été enregistrées en Estonie, en Hongrie, en Norvège et en Turquie, précise l’Ocde. L’inflation a augmenté dans 7 pays et est restée stable ou globalement stable dans 13 autres. En mars, l’inflation globale a été inférieure ou égale à 2% dans 11 pays de l’Ocde, soit le même nombre qu’en février.  Elle a été inférieure à 1% en Finlande, en France, en Suède et en Suisse. Bien que l’inflation globale ait ralenti dans la zone Ocde, le niveau des prix moyens dans l’ensemble de l’Ocde était de 32,7% plus élevé en mars 2025 qu’en décembre 2019, avant le début de la pandémie de Covid. L’inflation en glissement annuel de l’alimentation dans la zone a augmenté en mars pour atteindre 4,8 %, après 4,4 % en février, avec des hausses dans plus des deux-tiers des pays de l’Ocde, dont le Chili, la Grèce, les Pays-Bas et la Turquie, pays dans lesquels la hausse de l’inflation de l’alimentation a atteint 2,0. Dans la zone euro, l’inflation en glissement annuel, mesurée par l’indice des prix à la consommation harmonisée (Ipch), est restée globalement stable à 2,2 % en mars, après 2,3 % en février. La baisse des prix de l’énergie et la diminution de l’inflation sous-jacente ont été en partie compensées par une hausse de l’inflation de l’alimentation.

Chine
Les exportations en hausse 

La Chine a enregistré une forte baisse de ses ventes aux Etats-Unis le mois dernier, bien que ses exportations totales aient dépassé les prévisions. Les exportations totales du géant asiatique ont nettement progressé de 8,1 % sur un an en avril, surpassant les attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 2 %, selon les données publiées par l’Administration générale des douanes chinoises. Cependant, les expéditions vers les Etats-Unis ont chuté de 17,6 % par rapport au mois précédent, dans un contexte de guerre commerciale opposant les deux premières puissances mondiales. Les livraisons vers les Etats-Unis ont totalisé 33 milliards de dollars en avril contre 40,1 milliards en mars, affirme l’Administration générale des douanes chinoises. Les échanges entre Beijing et Washington ont drastiquement diminué après plusieurs cycles d’augmentations tarifaires réciproques lancés depuis janvier. La plupart des exportations chinoises vers les Etats-Unis font désormais face à des surtaxes de 145 %, tandis que les marchandises américaines entrant en Chine sont soumises à des droits supplémentaires de 125 %.  En ce qui concerne les importations chinoises, elles ont également dépassé les attentes en avril, ne baissant que de 0,2 %, contre une chute de 6,0 % anticipée par les analystes. Les décideurs politiques chinois ont assoupli plusieurs outils de politique monétaire pour stimuler l’activité économique intérieure, notamment par des réductions de taux d’intérêt clés et des mesures visant à diminuer le montant des réserves obligatoires des banques afin de favoriser les prêts.

UE-USA
Toutes les options sur la table

Toutes les options seront explorées par l’Union européenne si les négociations en cours avec les Etats-Unis n’aboutissent pas à une solution mutuellement avantageuse et à la suppression des droits de douane américains, a prévenu la présidente de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen. « Nous travaillons activement à une solution négociée aux droits de douane américains. Une solution équilibrée, équitable et mutuellement avantageuse, qui renforce les deux côtés de l’Atlantique. Mais si les négociations échouent, nous agirons », a déclaré la cheffe de l’Exécutif. Relevant que l’UE a proposé aux Etats-Unis une « offre zéro pour zéro », à travers la suppression des droits de douane sur les produits industriels, Von der Leyen a, toutefois, insisté que « toutes les options sont sur la table », en cas d’échec des négociations. « Nous avons conclu 76 accords commerciaux (avec des pays du monde entier), et leur nombre ne cesse de croître. Nous serions ravis d’y inclure les Etats-Unis », a-t-elle dit. Par ailleurs, la Commission a annoncé le lancement d’une consultation publique sur une liste d’importations américaines susceptibles de faire l’objet de contre-mesures de l’UE en réponse aux droits de douanes imposés par Washington, pour une valeur de 95 milliards d’euros. Ces mesures, qui couvrent « un large éventail de produits industriels et agricoles» américains, seront mises en œuvre « si les négociations en cours échouent ». Parallèlement, l’UE lancera une procédure de règlement des différends à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les Etats-Unis concernant leurs droits de douane universels, dits « réciproques » et leurs droits de douane sur les voitures et les pièces détachées automobiles, selon Bruxelles, qui se dit « convaincue que ces droits de douane constituent une violation flagrante des règles fondamentales de l’OMC ». Quelque 379 milliards d’euros d’exportations de l’UE vers les Etats-Unis (soit 70 % du total) sont actuellement soumis aux nouveaux droits de douane américains, y compris ceux suspendus, selon les chiffres de la CE.

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Investissements : Agricoles Une dynamique bien enracinée malgré tout

13. Mai 2025 um 18:10

Malgré vents, sécheresse et marasmes économiques, le secteur agricole tunisien ne lâche rien. Porté par une nouvelle vague d’investissements, il cultive l’optimisme, mise sur la jeunesse et innove, tout en gardant les bottes bien ancrées dans la terre.

La Presse — Au cours du premier trimestre 2025, l’Agence de promotion des investissements agricoles a validé 557 projets agricoles pour un montant total de 80,5 millions de dinars. Ces investissements, approuvés par les comités d’octroi des avantages, marquent une avancée significative pour le développement du secteur agricole en Tunisie.

Selon le bulletin statistique du mois d’avril 2025, ces projets devraient générer 488 emplois permanents, renforçant ainsi l’économie rurale. Ils se répartissent en 379 opérations de création, représentant un investissement de 41,1 millions de dinars, et 178 opérations d’extension ou de renouvellement, totalisant 39,4 millions de dinars. Le secteur agricole arrive en tête avec 33 millions de dinars d’investissements, suivi des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime (23,9 millions), de l’aquaculture (17,4 millions), de la pêche (5,4 millions) et de la première transformation des produits agricoles et halieutiques (0,7 million).

Un élan inclusif et régional pour une agriculture durable

Une attention particulière a été accordée aux jeunes promoteurs et aux femmes. Cent cinq projets, représentant un investissement de 9,6 millions de dinars, ont été approuvés pour de jeunes entrepreneurs, tandis que trente-cinq promotrices ont bénéficié de décisions d’octroi pour des projets totalisant 3,5 millions de dinars.

Par ailleurs, une enveloppe de 0,7 million de dinars a été consacrée aux projets communautaires. Les investissements approuvés couvrent plusieurs régions stratégiques du pays. Les gouvernorats de Béja, Kairouan et La Manouba se distinguent par des initiatives communautaires, tandis que les zones côtières, notamment celles situées dans les gouvernorats de Sfax et Gabès, bénéficient d’une forte concentration de projets liés à l’aquaculture. Les régions agricoles du Nord profitent d’investissements dans les filières céréalières et oléicoles, et les gouvernorats du Sud, tels que Médenine et Tataouine, voient émerger des projets axés sur l’élevage et les énergies renouvelables.

Les subventions accordées par l’Etat s’élèvent à 18 millions de dinars, soit 22,3 % du montant total des investissements approuvés. Ces aides ont principalement servi à l’acquisition de matériel agricole. Elles ont également soutenu quatorze projets solaires, pour un montant global de 0,5 million de dinars, ainsi que soixante-dix-neuf opérations d’économie d’eau d’irrigation, financées à hauteur de 2,4 millions de dinars.

En parallèle, les investissements agricoles privés ont connu une hausse notable. 1.372 opérations d’investissement ont été déclarées, durant les trois premiers mois de l’année 2025, pour un montant de 278,7 millions de dinars. Parmi elles, 70,3 % ont été déclarées à distance, représentant ainsi 77,5 % du volume total des investissements déclarés. D’après les données fournies par l’Apia, le ratio de crédit a atteint 30,3 % de la valeur des investissements approuvés, contre 26,6 % au cours de la même période en 2024. Les crédits ont contribué au financement de 270 projets, soit 45 % du total des projets approuvés.

Financements et nouveaux leviers de croissance

Les crédits fournisseurs occupent toujours la première place dans le financement avec 211 crédits accordés, pour une valeur de 13,2 millions de dinars. Les prêts ont été répartis selon les activités : 7,2 millions de dinars pour les activités agricoles, 9,3 millions pour les services, 2,7 millions pour la pêche, et 5,2 millions pour l’aquaculture. Durant cette même période, onze crédits fonciers d’une valeur totale de 1,6 million de dinars ont été approuvés, contre aucun l’année précédente. Ces crédits permettront l’intégration de 112 ha de terres dans le cycle économique. Par ailleurs, les investissements à participation étrangère se sont élevés à 8 millions de dinars, consistant principalement en des opérations d’extension et de renouvellement de projets existants dans le domaine de la culture géothermique.

Tous ces investissements témoignent d’une dynamique positive pour le secteur agricole tunisien, malgré les défis climatiques et économiques persistants. L’augmentation des projets liés à l’aquaculture, aux énergies renouvelables et à l’économie d’eau illustre une transition vers des pratiques plus durables et innovantes. Les autorités espèrent que cette tendance se poursuivra tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience et la compétitivité du secteur. Autant dire que les 557 projets agricoles approuvés au premier trimestre 2025 représentent une étape importante pour le développement rural et la modernisation de l’agriculture tunisienne. Avec un investissement de 80,5 millions de dinars, ces initiatives ouvrent la voie à un avenir prometteur pour les agriculteurs et les communautés locales.

Conquête du marché africain : Accélérer progressivement la cadence

10. Mai 2025 um 18:00

La Tunisie, à travers ses accords de libre-échange et la présence de ses entreprises sur le continent africain, peut tirer profit de cet essor économique. Les investisseurs qui ont fait du continent leur terre de conquête doivent cependant adopter des stratégies adaptées pour exporter vers cette région.

La Presse — La Tunisie, en aidant ses champions nationaux à s’ouvrir à l’international, peut également capitaliser sur son prolongement continental pour développer ses échanges économiques avec cette région. Par ses accords de libre-échange avec plusieurs pays africains, elle a la possibilité d’exporter ses produits et services vers ces marchés.

Promotion de l’offre exportable

Dans cette optique, il est essentiel de promouvoir l’offre exportable tunisienne. La Tunisie a réussi, en peu de temps, à imposer ses entreprises dans les grands deals qui se jouent en Afrique. Ses banques, ses opérateurs télécoms, ses sociétés de construction, de santé, agricoles… raflent désormais tout sur leur passage. Le cas des entreprises tunisiennes représente aujourd’hui un modèle sur le continent.

Depuis le début des années 2000, l’engouement des entreprises tunisiennes pour l’ouverture internationale va crescendo, et nos acteurs économiques font aujourd’hui, majoritairement, cap sur le continent africain. Leurs stratégies émanent en ligne droite de la feuille de route tracée par la volonté du pays de conquérir et de s’ouvrir à ce marché prometteur.

Dans le même contexte, le président Kaïs Saïed, lors d’une récente rencontre avec le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a appelé à intensifier les efforts pour accéder à de nouveaux marchés, notamment en Afrique, en Asie et dans plusieurs pays d’Amérique du Sud ayant exprimé leur volonté d’instaurer des relations commerciales équilibrées avec la Tunisie.

En effet, pour le marché local, ce nouveau cap s’impose presque comme une évidence, offrant des perspectives de croissance majeures. Banques, assurances, entreprises, constructeurs et industriels doivent se déployer sur le continent et accélérer progressivement la cadence.

Avec une présence forte et particulière dans de nombreux secteurs d’activités en Afrique, la Tunisie pourra consolider davantage une position de choix dans la consécration des efforts visant à promouvoir les relations économiques.

Au moment où l’économie mondiale connaît des perturbations impactant différentes régions de la planète, le continent africain voit sa dynamique catalysée par certains pays.

Aujourd’hui, les entreprises tunisiennes se sont implantées dans plusieurs pays d’Afrique et sont très présentes dans divers secteurs : la construction, les télécommunications, les services, l’agriculture, la santé…

Elle a conclu des accords de partenariats stratégiques, incluant la mise en place progressive de zones de libre-échange, mais également de mégaprojets infrastructurels et économiques en mesure de renforcer l’intégration interrégionale en Afrique. Sa stratégie économique développée en direction du continent africain est la concrétisation d’une vision qui prône un codéveloppement en Afrique dans divers domaines clés pour un avenir commun, à l’instar de la sécurité alimentaire, des infrastructures, de l’inclusion bancaire et financière, des énergies renouvelables et de la croissance verte. Elle a en effet multiplié les initiatives et les actions pour promouvoir la coopération avec ses partenaires africains et la hisser au niveau d’un véritable partenariat.

Accord Zlecaf : une étape clé

En ratifiant l’Accord créant la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf) en août 2020, la Tunisie a rejoint la plus grande zone de libre-échange africaine. L’Accord établissant la Zlecaf est une étape clé du programme d’intégration africaine. Il est attendu que la Zlecaf constitue une étape majeure pour l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires au commerce des biens et services entre les pays membres, et qu’elle soit un moteur clé de la croissance économique et de l’industrialisation au service du développement durable, en harmonie avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030, et avec l’Agenda 2063 : « L’Afrique que nous voulons », de l’Union africaine. La Zlecaf permettra de créer un marché africain commun représentant un PIB cumulé pouvant atteindre les 2,5 billions de dollars US et ciblant 1,2 milliard de consommateurs, soit la création de la plus grande zone de libre-échange au monde.

Il est à rappeler que la Tunisie a déjà établi des liens économiques et commerciaux avec plusieurs pays africains, notamment dans le cadre du Comesa, avant la mise en place de la Zlecaf. Cependant, cet accord offre à la Tunisie l’opportunité d’intensifier son intégration économique avec les autres pays africains, et permettra à la Tunisie d’explorer de nouveaux marchés, de stimuler le commerce intra-africain et de renforcer sa position sur le continent africain.

Les conditions préférentielles qu’offre la Zlecaf pour les produits d’origine africaine ouvrent un nouveau potentiel aux opérateurs économiques tunisiens, au regard des facteurs de compétitivité et des avantages comparatifs de la Tunisie, et leur offrent de nouveaux horizons exploitables pour l’exportation et l’échange commercial.

Au mois d’avril dernier, la Tunisie a délivré entre 200 et 300 certificats d’origine pour l’exportation de produits locaux vers plusieurs pays africains, dans le cadre de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Les certificats d’origine permettent aux entreprises exportatrices de bénéficier de la réduction des droits de douane, qui devraient être supprimés à partir du 1er janvier 2026.

Sachant que la Zone de libre-échange est entrée en vigueur depuis mai 2019, la Tunisie a ratifié l’adhésion à cet accord le 7 août 2020.

Il s’agit de l’un des projets phares de l’Union africaine, dont l’objectif est de promouvoir la coopération Sud-Sud pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique, conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

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