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Gestern — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Jazz à Carthage – Extended Session 3 : Un nouveau départ

14. Mai 2025 um 18:50

Un ancrage territorial affirmé et l’envie intacte de faire rayonner la scène musicale dans ce qu’elle a de plus vivant, de plus métissé, de plus nécessaire. Jazz à Carthage Extended Session 3 est annoncée du 19 au 23 août 2025 à Hammamet.

La Presse — « Après une pause, l’édition estivale de Jazz à Carthage avec son Extended Session 3 revient, avec une programmation internationale exigeante — qui s’ouvre aux jeunes talents d’ici, tout en accueillant des voix majeures de la scène internationale jazz, soul et fusion — un ancrage territorial affirmé, et l’envie intacte de faire rayonner la scène musicale dans ce qu’elle a de plus vivant, de plus métissé, de plus nécessaire », a annoncé Mourad Mathari dimanche dernier sur les réseaux sociaux. 

Une nouvelle accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les fidèles et ami.e.s du festival. Bien avant cette pause dont parle l’organisateur et fondateur de l’événement dédié au jazz et des musiques actuelles, il y a une petite interruption à cause de la crise sanitaire du Covid-19, suite à laquelle Jazz à Carthage a pu renouer avec son public pour deux Extended sessions qui se sont tenues aux mois de mars et octobre 2022.

La dernière étant un prélude de la 16e édition du festival (son retour officiel), qui devait se dérouler du 28 avril au 6 mai 2023 et qui a été d’abord reportée pour ne pas avoir lieu finalement, à cause de difficultés financières et conjoncturelles. « Malgré tous nos efforts, les lenteurs et obstacles administratifs persistants, le partenariat avec l’institution devant abriter Jazz à Carthage en 2023, convenu depuis une année maintenant, n’est toujours pas acté », indiquait la partie organisatrice et d’ajouter la possibilité de recourir à d’autres «alternatives créatives pour maintenir l’esprit de Jazz à Carthage vivant», estimant que des réformes de fonds sont nécessaires pour soutenir le secteur culturel et celui de l’animation touristique en Tunisie pour permettre la tenue d’événements d’initiative privée et appelant les autorités de tutelle à prendre de véritables mesures pour y remédier au plus vite.

Dans cette Extended Session 3 annoncée du 19 au 23 août à Hammamet, le festival s’adosse pour cette année et l’année prochaine sur le concours GrassrEUts qui est organisé par Sziget Festival en Hongrie, NOS Alive au Portugal, Exit Festival en Serbie, Kun center (Norvège) et Jazz à Carthage. Le concours, comme nous l’explique Mourad Mathari, s’ouvre aux jeunes talents tunisiens qui ont répondu aux appels à candidatures lancés respectivement par les 5 partenaires à l’adresse d’artistes locaux.

En Tunisie, 39 candidatures ont été reçues et 5 seront retenues et annoncées en juin. Les artistes sélectionnés prendront part aux premières parties de cette Extended Session qui seront filmées et diffusées à l’international. Un jury composé des followers des différents festivals et un jury de professionnels retiendront à la fin deux lauréats qui auront la chance de participer aux festivals partenaires en 2026.

Nous y reviendrons prochainement avec plus de détails.

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Retour sur la 23e édition du Festival Abdelaziz El Agrebi du Théatre : Le public était au rendez-vous !

12. Mai 2025 um 19:10

Pendant six jours, les voix d’Aziza Boulabiar, Mohamed Taoufik El Khalfaoui, Habiba Jendoubi, Salah Mseddek, Siham Mseddek, Hammadi El Mezzi, et Dalila Meftahi, entre autres, ont ravivé l’histoire du quatrième art, partageant avec le public des moments inédits de leurs carrières, entre anecdotes, émotions et réflexions sur les enjeux actuels du théâtre.

La Presse — Le public était au rendez-vous pour la relance du Festival Abdelaziz El Agrebi du Théâtre à la maison de la culture Douar Hicher, interrompu pendant 6 années. Avec le soutien du ministère des Affaires culturelles, l’Association Sadaq Al-Ikhaa pour le théâtre a remis au jour ce festival de proximité, fondé il y a une trentaine d’années, pour une 23e édition qui s’est tenue du 26 avril au 3 mai 2025.

Sous le slogan : «Un retour fort, une créativité renouvelée», cette édition a mis à l’honneur la mémoire du théatre tunisien avec la participation de différentes compagnies tunisiennes et autres comédiens et metteurs en scène.

Cette reprise du festival a constitué un nouvel hommage à l’homme de théâtre dont il porte le nom : Mohamed Abdelaziz Agrebi, comédien, metteur en scène, professeur et formateur qui a été un pilier de la Troupe de la Ville de Tunis, il compte parmi les figures emblématiques du 4e art en Tunisie.

Venus nombreux, les habitants de la ville et ses alentours ont pu profiter d’un programme consistant fait de représentations théâtrales pour adultes et pour enfants, de présentations de parcours d’hommes et femmes de théâtre tunisiens dans la section «Masirati» qui a marqué dans cette édition par son intensité humaine et sa portée mémorielle, de rencontres culturelles, d’un salon national de l’artisanat, de différents ateliers et stages et d’une session d’hommages à des figures emblématiques du théâtre tunisien qui a inclus Bechir Gheriani, Abderrahmen Mahmoud, Mounir Argui, Nissaf Ben Hafsia, Jamila Chihi et Bahri Rahali.

Parmi les moments forts du festival, la section «Masirati», animée par l’homme de théâtre  Taher Redhouani, qui a offert une scène de témoignages vivants. Pendant six jours, les voix d’ Aziza Boulabiar, Mohamed Taoufik El Khalfaoui, Habiba Jendoubi, Salah Mseddek, Sihem Mseddek, Hammadi Mezzi, et Dalila Meftahi, entre autres, ont ravivé l’histoire du quatrième art, partageant avec le public des moments inédits de leurs carrières, entre anecdotes, émotions et réflexions sur les enjeux actuels du théâtre.

La clôture, qui a eu lieu le 3 mai 2025, a vu la représentation de la pièce «Ma Yrawich» (Ils ne voient pas), un spectacle de marionnettes signé Mounir El Argui et produit par le Centre national des arts de la marionnette.

Le directeur du festival, Rached Belham, a salué le succès de cette édition, affirmant une volonté d’ouverture plus grande sur les jeunes créateurs, le théâtre alternatif et l’innovation artistique, afin de renforcer le dynamisme culturel de la région.

« Arbres de Vie » à la Galerie Yosr Ben Ammar : Histoires croisées

10. Mai 2025 um 18:40

Hommes et femmes se sont prêtés au jeu de la mise en scène, embarqués dans une aventure créative inédite. Réunissant des objets de tous horizons qui ont servi de décors, ils ont contribué à la création d’installations théâtrales qui donnent l’illusion d’être des peintures.

La Presse — Dans le cadre de la 6e édition de l’événement artistique pluridisciplinaire «Phosphor Creative District» qui se tient à Bhar Lazreg, à Yosr Ben Ammar Gallery, Nicolas Henry présente son exposition «Arbres de Vie».
N.Henry est un artiste photographe, metteur en scène et plasticien français diplômé des Beaux-Arts de Paris. Son écriture, très personnelle, se développe à la frontière entre le portrait, le théâtre et l’installation. Il fait jouer des personnages dans des univers oniriques construits par des communautés entières. Ses travaux mixant écriture, photographies, et sculptures ont été exposés dans le monde entier. Parallèlement à une carrière d’éclairagiste et de scénographe dans le spectacle, il a parcouru le monde en tant que réalisateur pour le projet «6 milliards d’autres» de Yann Arthus-Bertrand, il en a assuré la direction artistique lors de l’exposition au grand Palais à Paris. Il sort en 2016 un livre sur les communautés «Contes imaginaires autour du monde – World’s in the making» aux Editions Albin Michel, qui fait suite à sa série de portraits des ancêtres du monde entier «Les cabanes de nos grands-parents» et lui vaut le prix Méditerranée du livre d’art 2017. Commissionnée par Christine Cibert, son exposition personnelle «Arbres de Vie», qui se poursuivra jusqu’au 7 juin 2025, est le fruit de son séjour à El Mansoura, dans la région de Kesra où il est allé à la rencontres de ses habitants et de ses arbres millénaires entre caroubiers, oliviers et figuiers de Barbarie. «Nicolas Henry ne cesse de mettre en lumière des histoires de vie et de nature croisées sur sa route, ici et là. Après avoir photographié des acacias, des baobabs et des balanites au Tchad et au Sénégal, il expose pour la première fois en Tunisie sa nouvelle série intitulée «Arbres de Vie». Cet univers onirique, poétique, humaniste et écologique y est dévoilé», lit-on dans un texte présentateur de l’exposition. Hommes et femmes se sont prêtés au jeu de la mise en scène, embarqués dans une aventure créative inédite. Réunissant des objets de tous horizons qui ont servi de décors, ils ont contribué à la création d’installations théâtrales qui donnent l’illusion d’être des peintures. A découvrir.

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