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Heute — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

Incubateur «Lab’ess» : Promotion des projets à impact environnemental

12. Mai 2025 um 17:20

L’incubateur a lancé un appel à candidatures pour des projets à portée environnementale et ce jusqu’au 25 mai. Un accompagnement et un soutien technique et financier sont prévus.

La Presse —Dans un contexte de transition environnementale cruciale pour la Tunisie, le programme d’incubation de Lab’ess tend à soutenir des entrepreneurs, en leur offrant un accompagnement technique et financier pour maximiser l’impact positif de leurs initiatives sur la durabilité environnementale et économique.

Le programme d’incubation de Lab’ess se vante de permettre de booster ces projets à travers l’accompagnement et le financement. Ce cursus s’adresse aux entrepreneurs qui proposent des solutions innovantes et viables face aux problèmes environnementaux.

Le programme s’articule autour de plusieurs axes dont celui de formations complet incluant des formations pratiques en lien avec l’entrepreneuriat à impact environnemental, ainsi que des modules dédiés aux enjeux de durabilité économique, au marketing et à la recherche de financement. Un accompagnement individuel et personnalisé par l’équipe de Lab’ess et de coachs spécialisés. Le programme permet également une mise en réseau avec des partenaires spécialisés en entrepreneuriat et en financement, accompagné d’une série d’événements de networking sous divers formats. Et un financement allant jusqu’à 37.000 TND par projet sera accordé sous forme de prêt d’honneur. Une évaluation de l’impact est prévue, avec des outils pour mesurer l’impact environnemental des projets en collaboration avec des experts.

Ce dispositif d’accompagnement profite du soutien de Greenov’i, projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France en collaboration avec le Citet et le ministère de l’Economie et de la Planification, dans le cadre de son appel à projets Lead4Green. Ce soutien financier est à hauteur de 396.000€. Lab’ess lance un appel à candidatures pour sélectionner 8 entrepreneur.es à impact qui bénéficieront des avantages de ce programme d’incubation de 5 mois. Les candidatures son acceptées jusqu’au 25 mai.

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La Directrice générale de l’OIM en visite de travail de deux jours : Convergence de vues entre la Tunisie et l’OIM

07. Mai 2025 um 17:50

Le chef de la diplomatie, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé la position constante et de principe de la Tunisie qui refuse d’être un pays de transit ou une terre de résidence pour les migrants irréguliers, tout en soulignant les efforts fournis afin de faciliter le retour volontaire des migrants qui ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays. Des efforts salués par la directrice de l’OIM, actuellement en visite de travail en Tunisie.

La Presse — Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a affirmé, hier, que la Tunisie et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont des positions «concordantes» sur la gestion de la question de la migration irrégulière, en particulier la facilitation du retour volontaire des migrants qui ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays. S’exprimant, lors d’un point de presse tenu à l’issue d’un atelier organisé à l’Académie diplomatique internationale de Tunis autour du thème «L’engagement de la diaspora dans la promotion de l’investissement et du développement durable », le chef de la diplomatie a souligné que la Tunisie a toujours assumé pleinement ses responsabilités et respecté la dignité des migrants irréguliers et qu’elle n’accepte pas d’accueillir des étrangers en situation irrégulière sur le territoire national.

Mohamed Ali Nafti est revenu sur le rôle stratégique des Tunisiens résidant à l’étranger, considérés comme un soutien majeur au développement économique durable. Et d’ajouter que la Tunisie a mis en place plusieurs mécanismes et initiatives afin de mieux encadrer la communauté tunisienne à l’étranger, en l’encourageant à  investir dans son pays d’origine. D’importants efforts sont fournis pour lever les obstacles auxquels les Tunisiens résidant à l’étranger font face. Le ministre a indiqué que la Tunisie est en train d’entamer une phase active d’implication des Tunisiens établis à l’étranger, à travers des programmes de réintégration, d’investissement et de partenariat mis en œuvre en collaboration avec l’OIM et plusieurs partenaires en Europe, en Amérique et en Asie.

Etape préparatrice du 15e Sommet du forum mondial 

Ledit atelier, conjointement présidé par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et la directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations, Amy Pope, s’inscrit dans le cadre de la déclaration de l’année 2025 comme «année de renforcement de l’action multilatérale et du partenariat avec les organisations onusiennes ». L’événement a connu l’engagement de 350 participants, dont des experts internationaux, des responsables gouvernementaux et des représentants de la société civile (associations et organisations actives dans le domaine de la migration), à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger et de l’Organisation internationale pour les migrations. 

Cet atelier est l’une des étapes préparatrices du 15e Sommet du Forum mondial sur la migration et le développement, prévu en Colombie en septembre prochain. D’ailleurs, le représentant permanent de la Colombie auprès des Nations unies, Gustavo Gallón, président du Forum mondial sur la migration et le développement prévu cette année à Barranquilla (Colombie), a déclaré lors de sa participation à cet atelier que sa présence reflète l’intérêt que porte son pays, en tant qu’organisateur du sommet, au renforcement de la coopération dans le domaine migratoire, soulignant que la migration régulière est un droit qui nécessite une gestion rigoureuse à travers des mesures concrètes. Le responsable colombien a présenté l’expérience de son pays dans la gestion des affaires migratoires, révélant que la majorité des migrants en Colombie sont originaires du Venezuela, avec un effectif atteignant 18 millions de personnes.

Opportunité encore sous-exploitée

Pour sa part, la directrice générale de l’OIM, Amy Pope, a précisé que les communautés expatriées à travers le monde ont transféré quelque 650 milliards de dollars vers leurs pays d’origine, soulignant que l’implication de ces communautés à l’étranger dans les dynamiques de développement est une opportunité encore sous-exploitée. Et d’ajouter : « Dans un contexte mondial marqué par la raréfaction des ressources destinées à l’aide humanitaire et au développement, l’intégration des diasporas, qui constituent un pont entre pays d’origine et pays d’accueil, est aujourd’hui plus cruciale que jamais ».

Amy Pope, qui effectue une visite de travail de deux jours en Tunisie, a affirmé la volonté de l’OIM de soutenir la Tunisie et d’autres gouvernements partenaires afin d’optimiser l’impact économique et social de leurs diasporas, non seulement à travers les transferts financiers, mais aussi par la valorisation des compétences, des opportunités d’emploi et le transfert de technologies, contribuant ainsi à faire face aux défis futurs. Elle a considéré que les bénéfices communs que peuvent générer ces migrants ne se limitent pas aux transferts financiers, mais englobent aussi l’investissement, appelant à mobiliser les efforts pour une bonne gouvernance de la migration, à une meilleure valorisation des capacités des migrants, et à un renforcement de leur accès au secteur privé.

Favoriser une meilleure intégration

Par ailleurs, une séance de travail s’est tenue lundi entre le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger et la directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations. La réunion a porté sur la coopération bilatérale et l’évaluation des résultats réalisés dans le cadre du programme de retour volontaire des migrants en situation irrégulière, qui a enregistré une augmentation notable du nombre de bénéficiaires cette année par rapport à la période précédente.

Le chef de la diplomatie tunisienne a réaffirmé la position constante et de principe de la Tunisie qui refuse d’être un pays de transit ou une terre de résidence pour les migrants irréguliers. Il a rappelé l’engagement de la Tunisie, depuis des décennies, à ouvrir ses universités et ses institutions nationales de formation professionnelle aux ressortissants africains ainsi que son adhésion à tous les efforts de développement visant à favoriser une meilleure intégration économique à l’échelle régionale et continentale.

Le ministre a, également, souligné l’importance de conjuguer les efforts afin d’accélérer la mise en œuvre du programme de retour volontaire des migrants en situation irrégulière, appelant à un appui renforcé de l’action de l’OIM de la part des partenaires internationaux en faveur de l’action de l’OIM. Ce programme, a-t-il précisé repose sur le respect des principes fondamentaux des droits de l’Homme et l’engagement de la Tunisie à protéger les victimes des réseaux de traite des êtres humains. Le ministre des Affaires étrangères a, dans le même ordre d’idées, affirmé la disposition de la partie tunisienne à faciliter le retour des migrants en situation irrégulière vers leurs pays d’origine.

Quant à la directrice de l’OIM, elle a salué les résultats obtenus par le programme de retour volontaire grâce aux efforts conjoints à l’échelle nationale et internationale, soulignant l’évolution notable de la coopération entre la Tunisie et l’OIM au cours des dernières années, et ce dans plusieurs domaines, tels que le renforcement des voies légales de migration et l’implication de la communauté dans le soutien de l’économie nationale. Pope, qui a exprimé sa considération pour la pertinence de l’approche tunisienne visant une meilleure gouvernance de la question migratoire et la lutte contre la traite des êtres humains, a mis en avant le succès du programme MOBi-TRE, considéré comme un modèle à suivre au niveau régional et international.

Les transferts des TRE atteignent 120 dollars par mois et par personne : La diaspora, un levier financier important pour l’économie nationale

07. Mai 2025 um 17:30

Le gouverneur de la BCT a estimé que cet important potentiel demeure encore inexploité, rappelant qu’en 2024, le transfert mensuel moyen par Tunisien résidant à l’étranger n’a atteint que 120 dollars, alors que la moyenne mondiale s’établit à 200 dollars.

La Presse — Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a déclaré, hier lors d’un atelier thématique sur « la contribution des diasporas à la promotion de l’investissement et à la réalisation du développement durable », que la diaspora tunisienne, évaluée entre 1,3 et 1,4 million de citoyens, résidant principalement en Europe et dans les pays du Golfe, constitue un levier financier stratégique pour l’économie tunisienne.

Nouri a rappelé que chaque visite au pays d’un Tunisien résidant à l’étranger génère en moyenne 1.819 dinars de dépenses locales. « Ces transferts, souvent orientés vers la consommation, a-t-il précisé, bénéficient néanmoins aux ménages modestes en alimentant les recettes fiscales et en soutenant des investissements, notamment dans l’immobilier ». 

Nouri a estimé que cet important potentiel demeure encore inexploité, rappelant qu’en 2024, le transfert mensuel moyen par Tunisien résidant à l’étranger n’a atteint que 120 dollars, alors que la moyenne mondiale s’établit à 200 dollars. Il a, dans ce cadre, proposé une stratégie articulée autour de quatre axes afin de renverser cette tendance. Il s’agit de l’intégration de la diaspora dans l’élaboration des politiques publiques, une meilleure circulation de l’information, la diversification des instruments financiers et l’amélioration du climat des affaires, a-t-il encore fait savoir.

Parmi les initiatives envisagées, il a évoqué la production de capsules d’information à bord des avions et bateaux reliant la Tunisie afin de sensibiliser les migrants aux opportunités d’investissement dans leur pays d’origine.

S’agissant du volet entrepreneurial, Nouri a insisté sur la nécessité de mieux identifier et évaluer les projets avant de rechercher des financements, précisant que souvent « l’échec n’est pas lié au financement, mais au choix du projet lui-même ».

Nouri a précisé que les transferts des Tunisiens à l’étranger ont permis de couvrir entre 1,3 % et 1,4 % de la dette en devises. Il a ajouté que ces transferts ont représenté, fin 2024, environ 30 % des réserves en devises du pays.

Il a également indiqué que ces transferts représentent environ 5,6 % du produit intérieur brut (PIB), et estimé que les Tunisiens de l’étranger contribuent à hauteur de 2 % au tissu économique, avec environ 50 % d’entre eux possédant des investissements immobiliers en Tunisie.

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