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Le taux de fécondité en Tunisie baisse mais reste supérieur à celui de l’Europe

10. April 2025 um 10:26

Le taux de fécondité de la Tunisie, actuellement compris entre 1,6 et 1,7 (données 2023), est faible et en baisse mais reste relativement supérieur à celui enregistré dans les pays européens.

C’est ce qu’a déclaré Hafedh Chekir, expert international en démographie, lors d’une table-ronde organisée par l’Office national de la famille et de la population (ONFP) sur les mutations démographiques et l’égalité des sexes en Tunisie, laissant entendre que ce taux pourrait légèrement augmenter dans les années à venir mais restera probablement inférieur à 2%.

L’expert attribue ce déclin à l’évolution des priorités des jeunes, qui se concentrent de plus en plus sur leurs objectifs personnels, leur avancement professionnel et leur éducation plutôt que sur le mariage et la construction d’une famille.

Les panélistes ont souligné que la baisse du taux de fécondité en Tunisie est due à de multiples facteurs sociaux, démographiques et culturels, notamment la migration, la hausse des taux de divorce et le retard des mariages.

«Un taux de fécondité idéal pour soutenir une structure de population jeune devrait se situer entre 2 et 2,4», a souligné le directeur général de l’ONFP, Mohamed Douagi.

La chercheuse en sciences sociales Dorra Mahfoudh a reconnu le leadership de la Tunisie après l’indépendance dans la promotion des droits des femmes, en particulier dans la participation au marché du travail et l’accès aux rôles décisionnels, mais a déploré que «légalité des sexes reste insatisfaite, les femmes étant toujours confrontées à des taux de pauvreté et de chômage plus élevés que les hommes».

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Affaire des nourrissons | Pr Mohamed Douagi dénonce une «grosse injustice»

07. April 2025 um 09:19

Commentant, dans un poste Facebook, la confirmation en appel de la condamnation des accusés dans l’affaire du décès de nourrissons à l’hôpital de la Rabta de Tunis, le 7 mars 2019, et révélée en son temps par Kapitalis, Pr Mohamed Douagi dénonce ce qu’il qualifie de «la plus grosse injustice dans une affaire médicale en Tunisie et dans le monde».

Rappelons que la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tunis de Tunis a décidé de maintenir la peine de 8 mois de prison pour chacun des 15 nourrissons décédés, sans cumul des peines, contre les 3 accusés : la directrice du Centre de maternité et de néonatologie Wassila Bourguiba, le directeur de la maintenance et le directeur du service de pharmacie de l’hôpital de la Rabta.

La Cour d’appel a également confirmé l’amende de 30 000 dinars tunisiens (TND) à verser à chacune des familles ayant perdu son bébé dans cette affaire.

Professeur Mohamed Douagi, président de la commission ayant enquêté et présenté un rapport sur ce drame a réagi à cette décision dans le poste que nous reproduisons ci-dessous :

«Nous répondrons de nos actes devant dieu.

La condamnation du pharmacien Raouf Jemai et de la directrice de l’hôpital restera la plus grosse injustice dans une affaire médicale en Tunisie et dans le monde.

Ce dossier a été instruit sans revenir au travail effectué par la commission indépendante d’expertise que j’ai eu à présider avec 11 autres experts.

Non seulement les faits reprochés à Raouf sont faux mais même les dossiers des 15 morts retenus comportent des erreurs.

Raouf paye alors qu’il a fait son travail et a alerté bien avant la survenue des décès mais il paye aussi pour des bébés morts non d’une infection mais d’une trisomie 18.

La loi m’autorise après la fin de l’instruction de publier les documents en ma possession et je le ferai.

J’ai demandé en tant que président de la commission à être auditionné (sur mon FB. à la radio avec Hatem Ben Amara) et même auprès du Conseil de l’ordre des pharmaciens mais sans résultat.

Le travail de 45 jours fait par des experts n’aura servi à rien.

Même l’avocat d’une des familles dénonce ce jugement à l’encontre de Raouf.

Je préfère crier ma révolte de cette injustice et avoir la conscience tranquille que d’avoir peur et de faire l’autruche.

Petite précision pour mes amis qui publient des postes de solidarité avec Raouf : le jugement en deuxième instance peut être exécuté à tout moment et le pourvoi en cassation n’est pas suspensif et n’apportera malheureusement pas de nouveau en l’absence d’éléments nouveaux vu que l’instruction du dossier s’est faite à charge.»

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