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Gestern — 31. März 2025Haupt-Feeds

Trois questions à Lotfi Khaldi, vice-président de l’Organisation de défense du consommateur (ODC) : Attention aux jouets dangereux !

31. März 2025 um 18:00

Le ministère de la Santé, l’ODC et toutes les parties concernées ne cessent d’attirer l’attention des consommateurs sur l’impératif de faire preuve de vigilance en acquérant des jouets de l’Aïd ! Des jouets dangereux, mal conçus et contenant des substances malsaines sinon toxiques et cancérigènes, sont proposés aussi bien sur les étals du commerce parallèle que dans les boutiques certifiées et les supermarchés. Face à l’insistance de leur progéniture et succombant souvent à la tentation des prix abordables, voire symboliques, certains parents s’adonnent à l’achat, les yeux fermés. Ils ignorent que dans certains jouets, des dangers redoutables menacent leurs enfants. Lotfi Khaldi, vice-président de l’Organisation de défense du consommateur (ODC), souligne à La Presse les points que les adultes doivent connaître et prendre en considération pour protéger les enfants contre les mauvais jouets. 

Quelles sont les normes à vérifier avant d’acheter des jouets ? 

Les normes appliquées sur les jouets sont classées en deux catégories : celles de sécurité et celles de santé. Pour ce qui est des normes de sécurité, elles concernent essentiellement les composants des jouets. Les parents sont, ainsi, appelés à être regardants quant aux composants des jouets. Ces derniers peuvent, en effet, inclure des pièces détachables qui risquent de nuire à la sécurité des enfants, notamment ceux âgés de moins de trois ans. S’agissant des normes de santé, elles s’appliquent aussi bien sur les peluches que sur les jouets en plastique. Nous savons tous que les enfants ont tendance à tout mettre dans la bouche. 

Or, une fois avalée, la fourrure artificielle risque de provoquer des maladies et de nuire, par conséquent, à la santé des enfants. De même pour les jouets en plastique qui contiennent du phtalate ; un produit chimique testé et confirmé cancérigène par excellence. Certes, la traçabilité de certains jouets ne le mentionne point. Néanmoins, il est possible de le détecter via cette forte odeur de plastique qu’il dégage sinon, par cette matière trop molle pour un plastique conforme aux normes et qui peut facilement, d’ailleurs, être dissoute dans de l’eau. 

Peut-on se fier, à coup sûr, à la marchandise proposée dans les circuits réglementés ? 

Contrairement au commerce parallèle, les boutiques certifiées s’appliquent à respecter certaines mesures dont le contrôle à l’importation, lequel contrôle garantit la vérification des composantes et leur conformité –ou non- aux normes. 

Cela dit, certains commerçants ont tendance à s’approvisionner, de surcroit, en jouets non conformes aux normes. Aussi les consommateurs doivent-ils, immanquablement, faire preuve de vigilance. 

Quels sont les jouets à éviter, catégoriquement ?

Ce sont les jouets conçus pour être des projectiles. Ce sont des jouets extrêmement dangereux.

D’ailleurs, le ministère de la Santé ne cesse, à chaque occasion, de sensibiliser le public sur leurs répercussions souvent tragiques. Avouons que lesdits jouets sont à l’origine de beaucoup d’accidents dont les enfants sont victimes. D’ailleurs, il convient de savoir que les risques encourus via l’utilisation des projectiles se répartissent sur deux plans : le premier à l’utilisation des jouets. La projection des billes en guise de balles peut affecter les yeux et les oreilles. 

Dans le deuxième cas, ces petites boules risquent, malencontreusement, d’être avalées ou encore de s’introduire dans les oreilles, provoquant ainsi des séquelles, tant à court qu’à long terme. Autant éviter d’acheter ces jouets pour le bien des enfants et de leur entourage. 

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Délices traditionnelles et arnaques : Ce «hlow» qui fâche !

30. März 2025 um 19:40

Certains Tunisiens auraient certainement du mal à oublier les arnaques dont ils ont été victimes durant la période des préparatifs de l’Aïd ! Il faut dire que l’offre en matière de pâtisseries tunisiennes «hlow» n’a jamais été aussi prépondérante et non anarchique, mettant le consommateur dans l’embarras du choix.

Des pâtisseries fraîchement créées ont adhéré au métier, proposant une panoplie de délices traditionnelles raffinées et revisitées, à des prix gonflés. Des ateliers clandestins, montés au sein des maisons par des artisanes-pâtissières en herbe, viennent concurrencer les enseignes certifiées. Mais ce n’est pas tout : des intrus  poussent comme des champignons ! Ils véhiculent leur marchandise via des pages facebook, en prenant soin d’afficher des photos dérobées de «hlow» authentique et appétissant, qu’ils vendent à des prix fortement concurrentiels. 

Face à tant de propositions, bon nombre de consommateurs croient utile de tirer la balance vers les produits bon marché. Et loin de faire de bonnes affaires en cette période de grandes dépenses, ils se font arnaquer par des fraudeurs opportunistes, en quête d’argent facile…

Rapport qualité-prix dites-vous ?

Nul ne doute du déficit du contrôle économique dans un domaine d’activité en plein essor. Les agents spécialisés sont dans l’incapacité d’assurer le contrôle de toutes les enseignes et de tous les points de vente du «hlow», ce qui est parfaitement compréhensible. Les actions du contrôle sont, de surcroît, inexistantes pour le commerce en ligne, lequel peut être, d’ailleurs, considéré comme un commerce parallèle de grande envergure…

D’un autre côté, la cherté de la matière première semble être l’alibi des commerçants, sous prétexte duquel ils procèdent à l’augmentation des prix sans hésitation ni regret aucun. Aussi pour faire l’acquisition du «hlow», les Tunisiens cernent-ils mal le rapport qualité-prix. «Il faut se rappeler une règle bien définie : le prix d’un produit fini commercialisé est, systématiquement, le double de son coût.

Autrement dit, les pâtissiers qui proposent des délices traditionnelles à une telle somme ont, tout bonnement, dépensé seulement 50% du prix fixé pour préparer le produit fini», explique M. Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic).

La ruse des fraudeurs

Outre l’avidité et l’insouciance quant au pouvoir d’achat des Tunisiens, certains recourent aux différentes formules d’arnaques et ce, afin de dépenser moins et de gagner plus. Ainsi, des cacahouètes sont utilisées pour les pâtisseries censées être en amandes, des petits pois séchés et moulus sont ajoutés aux préparations de pistache, sans oublier l’utilisation excessive de sirop de sucre pour augmenter le poids du hlow; autant d’astuces malsaines qui dénotent des ruses des fraudeurs pour voir leurs commerces prospérer, au détriment du droit du consommateur. «Certains Tunisiens excellent dans tout ce qui a trait à la fraude.

Pourtant, dans ce commerce tout comme dans d’autres encore, le contrat de confiance entre le commerçant et le client devrait être la devise», ajoute M. Riahi. Il ne manque pas d’attirer l’attention aussi sur l’absence de certification et de l’indication de la composition de tels produits, ce qui rend difficile la vérification de sa conformité — ou non — aux normes. Ces dernières sont certes, établies suivant la nature des ingrédients utilisés.  Pour les délices à base d’amande, par exemple, il est clair qu’elles doivent être préparées essentiellement à base de ce fruit sec en particulier. Or, ce n’est pas toujours évident !

Exigez la facture !

«L’Instance nationale du contrôle sanitaire des produits alimentaires procède, à la demande, au contrôle des pâtisseries via les laboratoires homologués », indique-t-il. Certes, mais pour protéger son droit à la transparence commerciale et prévenir toute arnaque, le consommateur est appelé à faire preuve de vigilance. «Si monsieur tout-le-monde dispose de la possibilité de produire et de vendre ses produits en ligne, autant exiger une facture, laquelle sera l’unique garant de son droit à la transparence commerciale.

D’ailleurs, poursuit le président de l’Otic, cela va du devoir du livreur de fournir, infailliblement, une facture au client et de s’abstenir de livrer un colis qui ne mentionne pas, noir sur blanc, le nom de l’enseigne, l’adresse et le numéro de téléphone du commerçant». M. Riahi rappelle que le «hlow» préparé chez soi, par les ménagères, s’avère être sûr : la qualité des ingrédients est infaillible et le prix, nettement moins salé !

Protection des droits des animaux : A quand la loi proanimale ?

27. März 2025 um 19:50

La protection des droits des animaux demeure, jusqu’à nos jours, une initiative individuelle ou associative, dont l’impact se limite aux seules actions menées dans ce sens, des actions qui ne traduisent aucunement une position communautaire ferme par rapport à la question.

 Il faut dire qu’à défaut d’une législation à même d’imposer, noir sur blanc, les droits des animaux à la sécurité et à la protection contre toute sorte de violences et d’abus exercés à leur encontre, le plaidoyer proanimal ne trouve pas d’écho ! 

C’est que la violence à l’égard des animaux n’a quasiment jamais été pénalisée, donnant ainsi libre cours aux malveillants de trouver dans ces pauvres créatures sans défense des boucs-émissaires parfaitement adaptés à leurs pulsions criminelles. Une maltraitance voulue, préméditée voire documentée et véhiculée sur les réseaux sociaux est infligée, quotidiennement, aux animaux, dans les milieux urbain et rural, sans pour autant inciter les autorités à mettre fin à ces pratiques inhumaines.

«Nous observons chaque jour les résultats de la maltraitance des animaux ! Ces créatures sans défense font l’objet de violences impensables. Personnellement, en tant que présidente d’une association de protection des animaux et défenseurs des droits des animaux, je vis mal cette situation. Pour moi, elle représente une réelle torture psychologique», indique Mme Jamila Ammar, présidente de l’Association RPA Sousse. 

A défaut de pénalisation…

En effet, dans la rue, dans les maisons et même dans les domaines agricoles, les animaux souffrent le martyre : des enfants, qui n’ont pas été sensibilisés à la cause animale,  considèrent ces créatures comme étant des objets insensibles, des jouets, ou encore des «proies» qu’il est permis d’agresser sans que personne ne s’en soucie.

Certains adultes n’hésitent pas à empoisonner des chats, des chiens et autres animaux, mus qu’ils sont par des pulsions criminelles incompréhensibles et intolérables. Pis encore : une vidéo avait circulé, il y a quelques semaines, montrant un individu en train de capturer des chats errants, les mettre dans des cages pour les vendre aux réfugiés subsahariens en guise de nourriture ! Quant aux chiens errants, ils continuent à être persécutés et  tués à la chevrotine et ce, indépendamment de leur dangerosité. «Ils viennent de tuer des chiens vaccinés, qui ne représentent aucun danger pour les citoyens», indique Mme Ammar, furieuse. 

D’un autre côté, dans le milieu rural, les animaux sont souvent utilisés comme moyen pour se venger d’un ennemi. Certains agriculteurs n’hésitent pas à couper les pattes de l’animal d’un ennemi pour s’être introduit dans sa propriété. Quant aux sévices corporels dont souffrent les animaux à tout bout de champ, ils constituent la règle pour bon nombre d’agriculteurs et d’éleveurs…

Toutes ces pratiques inhumaines, que l’on observe au quotidien, sont dues à l’absence d’une culture proanimale, qu’il convient d’instaurer. Certes, cette culture est adoptée par certaines personnes. Sauf que les pro-animaux ne représentent qu’une minorité dont les actions se limitent au sauvetage des animaux sinistrés et ceux abandonnés.

Pour mettre fin à ces pratiques et protéger les animaux des abus, l’instauration d’une loi susceptible de pénaliser les agresseurs s’impose. Avouons que,  seule la législation est en mesure de stopper ces agissements ! D’ailleurs, une lueur d’espoir se dessine suite à l’élaboration d’un projet législatif proanimal par un député. Nous avons voulu avoir de plus amples informations sur cette proposition. Le député avait accepté, au début, de coopérer, mais sans suite. 

Outre l’impératif d’une législation proanimale, le programme scolaire doit inclure le thème de la protection des droits des animaux pour sensibiliser les jeunes générations et asseoir cette culture sur des bases  bien solides. 

L’article Protection des droits des animaux : A quand la loi proanimale ? est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

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