La presse sportive plaide pour un football tunisien plus performant
Les participants à la table ronde organisé par l’Agence Tunis-Afrique Presse (TAP) ce mardi au siège de l’agence, à l’occasion de la Journée de la presse sportive, intitulé “Le professionnalisme dans le football tunisien : acquis et attentes”, ont formulé les recommandations suivantes :
– Valoriser les initiatives de TAP et le rôle des médias sportifs nationaux dans l’examen des questions liées au sport et au football tunisien.
– Appeler les médias sportifs à jouer leur rôle de partenaires actifs dans l’accompagnement du professionnalisme en transmettant propositions et visions aux décideurs.
– Institutionnaliser une consultation périodique avec les journalistes sportifs pour identifier les réussites et diagnostiquer les lacunes du professionnalisme dans le football tunisien.
– Poursuivre le développement du professionnalisme, un choix stratégique pour améliorer le niveau du football tunisien, le rendre compétitif au niveau continental et international, et surmonter ses insuffisances.
– Réviser et moderniser les lois et réglementations en vigueur afin de les adapter aux exigences du professionnalisme, avec une refonte législative pour permettre aux clubs d’adopter un système professionnel sur des bases solides.
– Étendre le système de professionnalisme à toutes les parties prenantes du football (structures étatiques, dirigeants, joueurs, arbitres, médias) pour améliorer les performances et la gestion des clubs sportifs.
– Garantir les droits des joueurs sur les plans moral et financier en contrepartie de leurs engagements envers leurs équipes, tout en valorisant leur contribution positive à l’image du football tunisien.
– Améliorer les conditions des arbitres sur les plans financier et logistique, leur fournir des infrastructures d’entraînement et les protéger des pressions matérielles et morales.
– Renforcer le contrôle financier et administratif sur les contrats des joueurs et des entraîneurs ainsi que sur les recrutements pour éviter les dettes excessives des clubs.
– Faire appel à des compétences spécialisées et exploiter les expertises universitaires pour instaurer une gouvernance efficace et organiser les clubs selon des méthodes scientifiques.
– Encourager les clubs à développer des centres de formation pour jeunes, en conditionnant leur participation en Ligues 1 et 2 à la création de centres ou académies, avec un budget dédié aux catégories jeunes.
– Plafonner les salaires selon des normes nationales adaptées aux spécificités du marché local et à la situation financière des clubs pour limiter l’inflation des rémunérations.
– Réviser le système de financement public des clubs, en les incitant à rechercher des ressources supplémentaires via des partenariats et le sponsoring.
– Adapter les subventions fixes issues des droits télévisés pour fournir des ressources stables aux clubs professionnels.
– Rénover les stades accueillant les compétitions nationales, afin d’améliorer leurs capacités et d’assurer de bonnes conditions pour les joueurs et les spectateurs.
– Étudier des mécanismes pour enrichir les revenus générés par le “Promosport”, afin de soutenir le football et le sport en général.
– Appeler à un élargissement des consultations sur le projet de loi relatif aux structures sportives actuellement en discussion, pour y inclure des solutions à la problématique du financement.
– Inviter le futur bureau fédéral à placer le développement du système professionnel au centre de ses priorités.
– Mettre en avant la diplomatie sportive pour renforcer la présence de la Tunisie dans les instances décisionnelles continentales et internationales, tout en faisant la promotion du football tunisien.