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Le grand OL relégué à titre conservatoire : Un exemple à suivre

21. November 2024 um 17:25

C’est l’application tout court des règlements du football professionnel.

La relégation à titre conservatoire du grand Olympique Lyonnais en deuxième division, pour cause d’endettement et non viabilité financière, ne devrait pas passer inaperçue. Bien au contraire, elle devrait être mise en évidence et commentée comme il se doit. Ce club formateur a pourtant donné des joueurs emblématiques comme Jean Tigana, Karim Benzema, Hugo Lloris, Nabil Fakir, Lissandro Lopez et bien d’autres vedettes. C’est tout simplement l’application stricte, sans concession ni hésitation, des règlements régissant le football professionnel. Il y a quelques années, c’est Nice qui avait connu les mêmes difficultés financières qui a été empêché d’accéder en A.

Pas de sentiments

Dans ce genre de cas, pour appliquer les règlements, il n’y a ni sentiments qui prévalent, ni régionalisme, ni pression locale pour éviter des remous qui viendraient troubler la quiétude des gestionnaires des lieux. Les conséquences sont, bien entendu, connues : un club non fiable dont la solvabilité est remise en question et qui s’enfonce davantage dans ses difficultés pour ne pas dire sa misère. Nous avons connu ces problèmes où on s’est empressé de changer les règlements en maintenant des relégables ou en figeant la situation pour éviter les troubles que pourraient occasionner les fans de ces clubs. Autant dire que le prestige de l’Etat est remis en question pour donner satisfaction à une équipe de football.Ce genre de compromission et de comportement a été à l’origine de la mise en cause de la crédibilité de nos compétitions qui jouissaient d’un enviable prestige. En fin de compte, la FTF mérite ce qu’elle a fini par payer. Ceux qui prendront le relais auront sur quoi méditer pour essayer d’être à la hauteur de leurs responsabilités.

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Le phénomène des Académies du sport : Un sport à deux vitesses

19. November 2024 um 17:12

La plupart des enfants n’avaient plus le droit de pratiquer leur sport favori, mais avaient parfois le droit de voir leurs camarades, voisins, parents, évoluer de l’autre côté de la rue bordant le terrain, ou à partir des gradins ou de la salle. S’ils ont la chance de pouvoir y entrer.

Nous avons déjà soulevé ce problème que posent les « académies  sportives » en son temps et cette institution d’un sport à deux vitesses, rampant, affligeant et surtout insupportable pour la majorité écrasante des familles. Des familles en fin de compte bousculées par leurs enfants qui veulent faire du sport. Que ces enfants aient des qualités à faire prévaloir ou non, cela est absolument secondaire. Un enfant, un citoyen, a le droit de pratiquer une activité sportive. Pour sa santé, son équilibre physique, moral et psychologique, c’est son  droit absolu.

La question qui se pose est essentielle: où ?

Lorsqu’on avait institué les « écoles de  sport » créées et entretenues de bout en bout pat l’Etat, et que leur réussite a débouché sur la mise à la disposition du sport national d’une élite extraordinaire, on pensait que l’exemple allait perdurer. Il n’en fut rien. Ces écoles ont été confiées aux clubs. Elles ont certes fonctionné tant bien que mal durant quelques années, puis ce fut la débandade. Les clubs devenus pour leur majorité désargentés, à court de moyens (tout est englouti par les sections pseudo-professionnelles), il fallait trouver un moyen de s’en sortir. La trouvaille  a été la création, à la place de ces « écoles de sport », des « académies » payantes. En fin de compte et pour éviter les redites, seuls ceux et celles qui avaient les moyens pouvaient s’y inscrire. La plupart des enfants n’avaient plus le droit de pratiquer leur sport favori, mais avaient parfois le droit de voir leurs camarades, voisins, parents, évoluer de l’autre côté de la rue bordant le terrain, ou à partir des gradins ou de la salle. S’ils ont la chance de pouvoir y entrer.

Priorité aux académies

C’est la réalité. Il suffit d’aller voir ce qui se passe aux alentours des terrains où s’entrainent les académies. Pire que cela, lorsqu’une école primaire demande un terrain pour que les élèves y suivent leur cours d’éducation physique et sportive ( !), on le leur refuse, alors que l’académie qui paie l’accès est prioritaire.

De ce fait, la rentrée scolaire, en plus des manuels et autres nécessaires   qui coûtent les yeux de la tête aux parents, il y a maintenant les frais d’inscription dans ces fameuses académies.

Comment s’en sortir ?

Nous avons émis quelques suggestions et demandé que les responsables au niveau de l’éducation nationale et du MJS s’activent, bougent, prennent l’initiative de doter ces établissements scolaires de terrains environnants que les gouverneurs des régions pourraient mettre à leur disposition.

Les domaines de l’Etat sont immenses et se trouvent partout. Consacrer quelques hectares  pour y édifier de petits complexes sportifs légers, tout temps, ne relève pas de l’impossible. Demander l’assistance des banques, assurances, sociétés privées, qui pourraient les utiliser pour que leurs personnels pratiquent des activités sportives en contrepartie, n’a rien de génial. Dans cet échange, les deux parties sont gagnantes. Le sport corporatif, qui, en fin de compte, végète,  pourra se développer et les enfants issus de toutes ces écoles  seront en mesure de venir grossir les rangs des gamins où nous pourrions dénicher de futurs sportifs d’élite.

Sans parler des possibilités de voir ces milliers de techniciens formés à grands frais par nos Écoles enfin enrôlés au service  de ces enfants ou de ces entreprises. Les hauts responsables de l’Etat encouragent les différentes parties prenantes dans tous les secteurs de forcer les portes de cette administration étouffante qui refuse toute ouverture et ne fait qu’ériger les obstacles et multiplier les conditions pour couler toutes les bonnes initiatives. Qu’on le sache, un terrain gazonné de football que l’on inaugure ne rapporte rien au sport national, en comparaison de ces milliers de gamins qui auront la joie de s’épancher sur ces tout petits complexes sportifs qui ne coûtent rien. A moins que l’on se suffise de ce sport à deux vitesses qui finira par détruire tout ce qui a été fait jusque-là.

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Basket – Féminines : Cent soixante et un à zéro !

18. November 2024 um 17:05

Un score humiliant et beaucoup d’interrogations sur l’état du club de Ben Arous.

C’est le résultat final du match de basket-ball qui a opposé les filles du Stade Tunisien à celles de Ben Arous !

Cette correction magistrale restera dans les annales et marquera à jamais ces filles qu’on a livrées en pâture à des joueuses confirmées.  Elles risquent d’ailleurs de ne plus remettre les pieds dans un terrain de basket.

Elles ont autant raison que leurs pseudo-dirigeants ont tort. L’équipe de Ben Arous s’est présentée avec 5 joueuses jeunes et très loin du niveau. Le score en dit clairement sur leur qualité.

Le sport perd tout son sens lorsque le déséquilibre des forces est aussi flagrant. Nous espérons que la Fédération tunisienne de basket-ball réagira en conséquence et qu’elle demandera des comptes à ceux qui ont pris la liberté de faire ridiculiser, non pas les filles de Ben Arous, mais toute la compétition.

Une compétition qui perd tout son sens, n’apporte rien à cette discipline et fausse toute possibilité de projection du point de vue technique.

On a beau essayer de comprendre les motivations de ceux qui ont «monté» cette équipe. On n’y voit rien de sportif d’abord, rien d’éducatif ensuite, rien d’humain enfin.

Qui voudrait être à la place de ces filles ? On a beau essayer d’expliquer cette torture en public et à ciel ouvert, ces alibis sont inacceptables.

Voilà pourquoi nous avons toujours accordé une attention relative à ces chiffres qui annoncent les «progrès» au niveau de l’expansion d’une discipline sportive.

Autre argument, ce genre d’agissement pourrait s’expliquer et c’est à la fédération et au MJS de le vérifier, que l’on a engagé cette équipe féminine fantôme pour s’approprier le montant alloué par le ministère.  

D’après les renseignements recueillis, il semblerait que ces filles s’entraînent sans panneau de basket. Tout cela mérite une enquête et des sanctions en cas de manquement vis-à-vis de l’éthique sportive.

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Taxis collectifs, automobiles, motocycles: Un danger ambulant !

16. November 2024 um 17:12

En ce début de semaine, la pluie a laissé plusieurs flaques d’eau qui n’arrangement pas les choses. Sans aucun respect pour ceux qui empruntent la chaussée, on circule dans tous les sens. Et ce ne sont pas les voitures qui sont en cause, mais bien posent les piétons.


Nous avons la fâcheuse habitude de délaisser les trottoirs, occupés d’ailleurs un peu partout par des étals anarchiques, pour circuler en pleine chaussée. Et allez vous plaindre, si cela ne vous plaît pas. De toutes les façons, il n’y a pas beaucoup de choix et comme la liberté de circuler est accordée au citoyen, on peut stocker sa marchandise au milieu du trottoir ou même sur la chaussée entre deux bidons de protection. Cela fait joli et dénote un goût certain dans un pays touristique.

Incivisme !

A cette indiscipline de comportement est venu s’ajouter l’envahissement de la chaussée par des cyclistes en proie d’un désir lancinant d’être seuls au monde. Ils ne sont pas les seuls. La circulation, de plus en plus dense, avec des chaussées qui ont pris de l’âge, pour preuves des trous et de petites tranchées, mais qui demeurent aussi étroites et aussi encombrées. Un tête-à-queue d’un taxi collectif manque d’emporter l’avant droit d’une voiture 4×4 qui semble avoir quitté récemment le salon du concessionnaire.

Et voilà que nous en avons pour de longues minutes de patience. On en est venu aux mains. La circulation est bloquée. Qu’à cela ne tienne, deux vélos, qui se croient dans un sprint final d’une étape du Tour de Tunisie, se faufilent entre ceux qui sont descendus pour séparer les deux coqs en folie. Une centaine de mètres plus loin, un feu rouge. Mais rien que pour les automobilistes. Les motards, sans casque, dont l’un transporte toute la famille, continuent leur chemin. Coup de frein brusque, quelques insultes et la vie continue. On déposera la dame à son travail, le gamin à l’école, et monsieur rejoindra son poste quelque part. A condition qu’ils arrivent à bon port.

Mais le vrai danger n’est pas là, il surgira au carrefour. Trois trottinettes électriques montées par… des casse-cou. On ne peut les qualifier autrement. Un sac de sport sur le dos, ils remontent la rue en sens interdit le plus naturellement du monde. Ils règnent en maîtres. L’un d’eux porte un sifflet à la bouche. Il s’en sert pour animer davantage cette cacophonie monstrueuse annonciatrice de drames. Avec un aplomb extraordinaire, les trois compères zigzaguent entre les voitures, montent sur le trottoir pour raccourcir le chemin et disparaissent.

Ils écument l’espace urbain

Il ne faudrait pas être grand clerc pour deviner le nombre d’accidents auxquels nous aurions pu assister à moins d’un kilomètre à la ronde. Nous ne possédons pas de tracés réservés pour les cyclistes et pour ces trottinettes électriques qui sont à la mode.

De toutes les façons, dans l’état actuel des choses, si nous traçons pour eux des zones cyclables, où les commerçants de la zone stockeront-ils leurs marchandises ? Il faudrait commencer par interdire l’utilisation des espaces publics, que sont la chaussée et les trottoirs, pour pouvoir parler de cette solution.

Taxis collectifs, motards, cyclistes et utilisateurs de trottinettes électriques écument l’espace urbain. Si les deux premiers précités sont en général assurés, les deux autres ne le sont pas. Et ces deux engins sont utilisés le plus souvent par des mineurs. Que dit la loi? Comment traiter ce genre de problème, alors que l’une des parties ne possède aucune couverture? Ce sont les questions à se poser avant d’examiner la situation de ces dangers ambulants.

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