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Ils ont dit

09. November 2024 um 09:30

 

Ridha Chkoundali, universitaire et expert économique

La notion du «compter sur soi» adoptée dans la

politique de l’Etat doit être révisée. Cette politique est visible à deux niveaux différents dans le PLF 2025. En premier lieu, le fait de compter sur les ressources fiscales, puis en second lieu, cette oriention vers l’endettement intérieur pour éviter les emprunts extérieurs. Dans le cas où l’Etat envisage de compter sur les ressources fiscales, il faudra qu’il déploie des efforts en matière d’incitation à l’investissement privé ainsi que de stimuler la croissance.

L’augmentation de l’impôt n’entraîne pas une hausse des ressources fiscales, et ce, au même titre que l’emprunt intérieur. Il y aura un manque au niveau des liquidités détenues par les banques de la place, à même de priver le secteur privé du financement de ses investissements. Je pense que le fait de recourir à l’emprunt direct auprès de la Banque centrale de Tunisie n’est pas, non plus, une idée brillante.  Cette démarche comprend des risques assez importants dans le cas où les fonds ne sont pas alloués au financement de l’investissement mais plutôt des dépenses de consommation. Une initiative qui aura des conséquences assez lourdes puisque l’Etat ambitionne d’emprunter 21 milliards de dinars auprès des banques locales, soit un montant conséquent.

La révision du tableau de l’impôt sur le revenu des personnes physiques est une erreur. L’objectif est de consacrer une équité sociale qui ne peut pas, pourtant, se réaliser sans l’élargissement de la classe moyenne permettant la réalisation d’une croissance significative. Cette classe moyenne se voit se réduire comme peau de chagrin. Il est important que rappeler que ceux qui gagnent plus de 3.000 dinars représentent les compétences tunisiennes qui sont en train de migrer, à l’instar des ingénieurs et des médecins. Je crois que les pouvoirs auront dû diviser la tranche au-dessus de 50.000 dinars en plusieurs tranches jusqu’à atteindre le seuil de 15.000 dinars et plus».

Majed Boukhreïd, directeur général des Assurances Ctama

«La Caisse Tunisienne d’Assurances Mutuelles Agricoles annonce le lancement de la deuxième édition de son programme de soutien aux jeunes entrepreneurs, avec un financement global de 100.000 dinars. Ce programme prévoit la remise de subventions financières aux porteurs de projets sélectionnés. Le processus de soumission des candidatures a débuté il y a un mois et se poursuivra jusqu’au 15 décembre prochain. Toutes les demandes seront examinées par un comité spécialisé qui étudiera les dossiers, et les résultats seront annoncés à la fin du mois de janvier 2025. Je suggère l’augmentation du montant alloué au programme, afin de financer un plus grand nombre de projets et d’encourager ainsi l’entrepreneuriat en Tunisie. Cette initiative de soutien vise à renforcer l’accompagnement des jeunes créateurs d’entreprises, en leur offrant une aide financière pour concrétiser leurs idées et booster leur développement dans un contexte économique difficile. Cette nouvelle édition du programme s’inscrit dans la volonté des Assurances Ctama de contribuer au développement économique du pays et à la création de valeur, tout en soutenant l’innovation et l’esprit d’entreprendre parmi les jeunes talents tunisiens».

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Construction automobile – Emission de CO2 : De nouvelles exigences à partir de janvier 2025

07. November 2024 um 11:14

 

Face au renforcement des normes européennes sur les émissions de CO2, les constructeurs automobiles européens pourraient payer de lourdes compensations, fermer des usines, ou bien augmenter les prix de leurs voitures à essence.

En Europe, les constructeurs automobiles sont tenus de respecter une moyenne annuelle d’émissions pour chaque véhicule vendu. Cette réglementation, à partir de janvier 2025, sera encore durcie, exigeant des efforts supplémentaires de leur part. Les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d’émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite Cafe (Corporate Average Fuel Economy) les oblige à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants.

Elle a été globalement respectée jusqu’ici et la plupart des géants européens du secteur ont confirmé qu’ils resteraient dans les clous en 2024. Mais le Cafe doit franchir un nouveau palier à partir de janvier 2025, à 93,6 grammes de CO2/km en moyenne (il est à préciser qu’une voiture thermique de base en émet 120 par exemple, une hybride 95 et une électrique zéro).

Réagir vite !

«Si les voitures électriques restent à 14% (de parts de marché), il y a deux solutions : soit vous payez des pénalités, soit vous arrêtez les ventes de voitures thermiques », explique un responsable opérationnel de la filiale électrique chez un constructeur français de voiture. Cela veut dire qu’au niveau de l’industrie, on va devoir produire 2,5 millions de voitures en moins, par an et fermer 7 à 8 usines en Europe parmi celles qui fabriquent des véhicules thermiques.

Les ventes de voitures électriques ont commencé à ralentir en Europe depuis la fin 2023. Elles représentaient 13,1% des voitures neuves écoulées entre janvier et septembre 2024. Et les constructeurs chinois pourraient compliquer la donne en prenant des parts de marché aux Européens sur les électriques, malgré les barrières douanières.

Le Cafe pourrait ainsi devenir amer pour les constructeurs: si les ventes de modèles électriques n’accélèrent pas vite et fort, ils pourraient risquer environ 50 milliards d’euros de pénalités sur la période 2025-2029, selon les calculs du cabinet «Alix Partners».

Une autre option serait d’acheter des crédits d’émissions à des constructeurs moins polluants. Mais « ça reviendrait à financer mes ennemis», s’est désolé le premier responsable d’une grande marque de voitures françaises.

«Le levier principal sera d’améliorer la performance (environnementale) des véhicules thermiques», par exemple en remplaçant la boîte de vitesse manuelle par une automatique, a souligné « Alix Partners ». Les constructeurs pourront aussi augmenter le prix des thermiques pour compenser l’écart avec des électriques encore bien chères à l’achat.

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