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Le romancier Boualem Sansal, otage des relations exécrables entre Paris et Alger ?

31. Dezember 2024 um 14:11

« La colonisation a laissé l’Algérie en ruines ». Tel est le constat implacable du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, en évoquant les relations exécrables entre Alger et Paris devant le Parlement. L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré dans les geôles algériennes, semble en faire les frais.

Les langues de vipère avancent l’idée qu’Alger n’a élargi un si grand nombre de prisonniers que pour maintenir son détenu actuellement le plus célèbre, le romancier et essayiste Boualem Sansal, au fond d’une cellule.

Pour rappel, le romancier franco-algérien de 75 ans a été interpellé puis incarcéré le 16 novembre dernier à son arrivée à l’aéroport d’Alger. Malade, il alterne depuis les séjours à l’hôpital de Mustapha à Sidi M’Hamed, près d’Alger, et la prison. Au demeurant, il risque l’enfermement à perpétuité, poursuivi au titre de l’article 87 bis du Code pénal algérien ;  un texte qui sanctionne les actions « visant la sûreté de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ».

Le 11 décembre, sa demande de remise en liberté a été rejetée par la chambre d’accusation de la Cour d’appel d’Alger. Son avocat français, maître François Zimeray, peine encore à obtenir un visa pour voir son client.

« Un imposteur »

Or, alors que son comité de soutien en France s’attendait à un « geste » de la part des autorités algériennes – la présidence algérienne ayant annoncé dans un communiqué, le 24 décembre, que le chef d’État Abdelmadjid Tebboune était sur le point de faire bénéficier 2 471 détenus de la grâce présidentielle, ajoutant – qu’ « il a, en outre, décidé des mesures d’apaisement au profit de huit détenus en détention provisoire ou en attente de jugement », cet espoir fut douché dimanche 29 décembre, quand, réagissant publiquement pour la première fois à l’arrestation du Franco-algérien, le chef de l’Etat algérien s’en est pris avec une rare violence au détenu dans les prisons algériennes.

« Voilà un imposteur, a-t-il déclaré devant le Parlement algérien, qui ne connaît pas son identité, ne connaît pas son père et vient dire que la moitié de l’Algérie appartient à un autre Etat ».

Une affaire d’Etat

Visiblement, l’auteur du Serment des barbares (Gallimard, 1999) paie la facture des conflits frontaliers historiques entre le Maroc et l’Algérie.

En effet, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre Le français, parlons-en!, l’invité du média français « Frontières », réputé d’extrême droite, déclara le 2 octobre 2024 que « quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc : Tlemcem, Oran et même jusqu’à Mascara. Toute cette région faisait partie du royaume ».

Ainsi, l’homme de lettres né d’un père marocain et d’une mère algérienne reprend la position du Maroc selon laquelle son territoire aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie. Des propos d’une extrême gravité qui remettent en cause l’intégrité même du territoire algérien !

Règlement de comptes

D’autre part, dans le même discours à la nation prononcé devant les deux chambres du Parlement, Abdelmadjid Tebboune, réélu pour un deuxième mandat début septembre, aura évoqué le cas Boualem Sansal pour s’en prendre vivement à l’ancienne puissance coloniale.

 « Ceux qui disent que les Français ont laissé un paradis à l’Algérie devraient savoir que 90 % du peuple algérien était analphabète au moment de l’indépendance », a souligné le chef de l’Etat, estimant que « la colonisation a laissé l’Algérie en ruines » ; ajoutant qu’« ils doivent admettre qu’ils ont tué et massacré des Algériens ».

A la même occasion, le locataire du palais d’Al Mouradia n’a pas manqué d’impliquer la France dans le dossier du Sahara occidental, une ex-colonie espagnole dont le Maroc contrôle 80 % du territoire mais qui est revendiquée par les indépendantistes du Front Polisario soutenus par l’Algérie, en soutenant qu’il s’agissait d’« une question de décolonisation et d’autodétermination; ajoutant que le plan d’autonomie « sous souveraineté marocaine » défendu par Rabat est « une idée française, pas marocaine ». Sachant qu’Alger a retiré son ambassadeur à Paris fin juillet, quand le président français Emmanuel Macron apporta un soutien appuyé aux propositions marocaines sur le Sahara occident, avant de se rendre à Rabat fin octobre.

Sanction

Au final, la crise diplomatique actuelle entre Alger et Paris a-t-elle atteint un point de non-retour? Il est évident que, outre que l’Italie est devenue le premier partenaire commercial de l’Algérie, surclassant ainsi l’ancienne puissance coloniale, et suite à la reconnaissance par Paris de la marocanité du Sahara occidental, Alger aura rétorqué en coupant quasiment tous les canaux de communication avec Paris, y compris ceux des services de renseignements. Or, ces derniers comptent sur leurs partenaires algériens pour échanger afin de prévenir d’éventuels attentats terroristes contre le territoire français. Et ce n’est qu’un début.

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Algérie : Pour Tebboune, contre Sansal  

31. Dezember 2024 um 10:30

Pour le président Abdelmadjid Tebboune, l’écrivain Boualem Sansal est porté au pinacle en France parce qu’il a insulté l’Algérie, son peuple, ses héros et ses symboles.

Abderrahmane Cherfouh *

Dans son dernier discours prononcé devant les deux chambres du Parlement, réunies en cession extraordinaire, le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois l’affaire Sansal et il n’est pas allé  de main morte en déclarant : «Vous envoyez un imposteur qui ne connaît pas son identité, ni son père, et qui dit que la moitié de l’Algérie appartient à un autre État».

Les propos du président Tebboune ont suscité le courroux de certaines personnes mal intentionnées qui sont allées vite en besogne en les qualifiant de «pas dignes d’un président». Ils interviennent dans une période de vive tension entre la France et l’Algérie et ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu, estiment-ils.

Bien entendu, ces critiques émanent du camp des sympathisants de la coalition franco-israélienne et de son soldat de service Sansal, qui avait  insulté, toute honte bue, l’Algérie, son peuple, ses héros et ses symboles, un  auteur porté au pinacle par tous ceux qui ne portent pas l’Algérie dans leur cœur ou lui vouent une haine viscérale.  

Pourtant le président Tebboune n’a fait que répéter une vérité qui ne souffre aucune contestation et il a été très clair dans son discours, alors que d’autres ont  voulu donner une autre interprétation à ses propos. Il n’a pas voulu dire que c’est un b…, comme ont voulu laisser entendre certains.

Avant de citer Sansal, le président Tebboune, parlant de sa propre personne, a dit qu’il est le fils de Ben Boulaid, d’Amirouche, d’El Haouès, de Lotfi, de Boubaghla, de tous des martyrs, et des grands héros de la révolution. Comme tous les Algériens jaloux de leur pays, Tebboune a dit qu’il sait d’où il vient en s’identifiant aux héros algériens qui ont libéré l’Algérie et il se sent leur fils spirituel.

Par contre, Sansal, en choisissant le camp de la France fasciste, n’a pas de père révolutionnaire à qui il peut s’identifier. Il a du mal à reconnaître les héros algériens qui ont libéré le pays; il les compare même à des Nazis. Il regrette même l’indépendance de l’Algérie, discours que tiennent à longueur de journée les anciens partisans et les nostalgiques de l’Algérie française qui n’ont jamais accepté l’indépendance de l’Algérie.

Pour cette raison, la majorité des Algériens reproche à Sansal sa malhonnêteté et son ingratitude envers le pays qui l’avait nu naître, l’avait formé, lui avait permis de devenir un haut fonctionnaire. 

Pour Sansal, l’Algérie se résume à «un truc» qu’on peut coloniser. Et s’il est adulé en France c’est pour ses discours anti-algériens, et sa fascination affichée pour la France et Israël auxquels il voue une admiration sans bornes et qui lui servent de modèle et de référence, préférant devenir leur porte-parole attitré en défendant farouchement leurs thèses suprémacistes et xénophobes.

* Médecin, Canada.

La rédaction: Nous publions cette tribune sans en partager certaines positions qui nous semblent excessives. Sans entrer dans le fond de cette affaire Sansal, nous déplorons l’incarcération de cet écrivain de 75 ans pour avoir seulement exprimé des opinions.

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Algérie : Tebboune s’abaisse à insulter Sansal

30. Dezember 2024 um 08:10

 «Pourquoi Tebboune s’abaisse-t-il à insulter vulgairement Boualem Sansal en prétendant qu’il ne connait pas son père? C’est-à-dire que c’est un b…!», s’est interrogé Lahouari Addi, écrivain et professeur de sciences politiques à l’université de Lyon dans un post sur sa page Facebook.

«Vous envoyez un imposteur qui ne connaît pas son identité, ne connaît pas son père et vient dire que la moitié de l’Algérie appartient à un autre État», a déclaré le président algérien, dans un extrait d’un discours officiel, rapporté par le média algérien TSA.

L’écrivain franco-algérien, âgé de 80 ans, né d’un père marocain et d’une mère algérienne, est incarcéré depuis la mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l’État et se trouve dans une unité de soins depuis la mi-décembre.

Commentant cette sortie d’Abdelmadjd Tebboune, qui semble avoir mal pris des déclarations de M. Sansal au média français Frontières, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie, Lahouari Addi a écrit : «C’est indigne de la part d’un président. N’est-ce pas là une atteinte à la dignité de la fonction de chef d’Etat qu’il occupe? Pourquoi s’exprime-t-il sur un dossier en cours d’instruction? Mais il y a peut-être une hypothétique explication à ce très grave dérapage. Tebboune prépare-t-il l’opinion algérienne à la libération de Sansal suite aux pressions qu’exercent la droite et l’extrême droite françaises?»

«‘‘C’est fait, j’ai rendu justice en l’insultant. Maintenant, on peut le libérer. Mon insulte équivaut à une peine prononcée par un tribunal informel’’. Aux Français, il dira je l’ai libéré, et aux Algériens il dira que Sansal n’est pas digne d’être jugé par la justice algérienne. L’insulte que j’ai proférée à son encontre le poursuivra jusqu’à la fin de sa vie», écrit le chercheur qui conclut : «Si c’est le cas, la culture politique de Tebboune relève de la psychanalyse».

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Boualem Sansal, le «Voltaire des Arabes» : adulé en France, emprisonné en Algérie

26. Dezember 2024 um 11:43

La détention d’un célèbre écrivain franco-algérien en Algérie a mis en évidence les défis auxquels la France est confrontée pour protéger les écrivains qui critiquent l’islam et les gouvernements autoritaires.

Colette Davidson

L’arrestation le 16 novembre de Boualem Sansal, que certains appellent «le Voltaire des Arabe», met en évidence les limites de l’influence de la France sur son ancienne colonie, alors que les responsables français cherchent à obtenir la libération de M. Sansal.

La France a longtemps considéré sa tradition littéraire comme un espace où la liberté d’expression peut s’épanouir. Mais l’arrestation de M. Sansal a montré que ses protections ne peuvent aller plus loin, en particulier pour les écrivains franco-algériens qui portent le poids du passé colonial complexe des deux pays, vieux de 132 ans.

«Cinq générations d’Algériens se sont sentis ignorés, marginalisés et dominés par les puissances européennes», explique Alain Ruscio, historien et spécialiste de la colonisation française. «Le gouvernement algérien utilise cette mémoire collective et cette souffrance pour exercer son pouvoir sur son peuple. Dans le cas de Sansal, il peut avoir des idées extrêmes, mais on ne met pas quelqu’un en prison pour ses idées.»

M. Sansal est surtout connu en France pour son roman dystopique de 2015, ‘‘2084 : La fin du monde’’, un regard post-apocalyptique et orwellien sur un monde sous le contrôle d’un régime totalitaire religieux. Il a remporté plusieurs des plus grands prix littéraires français. Il a ouvertement critiqué le gouvernement autoritaire algérien.

À 80 ans et en mauvaise santé, M. Sansal risque non seulement la prison à vie, mais aussi de devenir l’un des quelque 200 prisonniers politiques actuellement détenus en Algérie.

La France, refuge littéraire

Le gouvernement français a rapidement demandé la libération de M. Sansal (il possède la double nationalité française et algérienne), et la prestigieuse Académie française a envisagé de l’intégrer dans ses rangs en signe de solidarité. Mais l’arrestation de M. Sansal intervient à un moment où les relations franco-algériennes sont particulièrement tendues. Malgré la mobilisation des intellectuels français, son avenir reste incertain. Le 11 décembre, une cour d’appel algérienne a rejeté une demande de libération de M. Sansal.

Bien avant l’arrestation de M. Sansal, la France a servi de refuge aux écrivains qui luttaient pour trouver la liberté dans leur pays d’origine. L’Américain James Baldwin (‘‘La Chambre de Giovanni’’), l’écrivain tchèque Milan Kundera (‘‘L’Insoutenable légèreté de l’être’’) et l’écrivaine iranienne Marjane Satrapi (‘‘Persépolis’’) ne sont que quelques-uns des écrivains qui ont fait de la France leur refuge littéraire.

M. Sansal avait trouvé refuge intellectuel en France, alors que son Algérie natale (où il vivait avec sa famille) devenait de plus en plus oppressive envers sa classe littéraire. Son livre, ‘‘2084, la fin du monde’’, a remporté le prestigieux prix de l’Académie française en 2015 et il est devenu un pilier du circuit des conférences littéraires françaises.

«L’Algérie a vu son espace littéraire se réduire énormément ou disparaître complètement. Il n’y a plus de place pour la liberté d’expression», explique Mounira Chatti, professeure de littérature francophone et postcoloniale à l’Université Bordeaux-Montaigne. «En France, cet espace est toujours ouvert et disponible. Boualem Sansal représente ce fantasme de la grande figure intellectuelle», ajoute-t-elle.

Il a utilisé sa plume comme une épée

Mais M. Sansal a longtemps utilisé sa plume comme une épée, critiquant le leadership autoritaire de l’Algérie, l’islam radical et l’idéologie religieuse.

En France, ses critiques de l’islam et d’Israël l’ont qualifié d’islamophobe et d’antisioniste parmi certains intellectuels de gauche, qui affirment que ses opinions politiques se rapprochent de celles de Marine Le Pen et de l’extrême droite.

En octobre, lors d’une interview avec le média français de droite Frontières, M. Sansal a déclaré que l’ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc à l’époque coloniale française, jetant ainsi le doute sur les frontières du territoire algérien.

Plus tard dans le mois, le président français Emmanuel Macron a affirmé son soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Le territoire est actuellement en partie contrôlé par le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, et est au cœur d’un conflit qui dure depuis des décennies.

Les propos de M. Macron mettent à rude épreuve les relations déjà tendues entre la France et l’Algérie, qui se remettent encore de la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et la France en 2021. Cela fait de M. Sansal, qui a atterri sur le sol algérien en novembre, une cible parfaite, selon son ami de longue date Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie.

«Boualem Sansal écrit et publie en français, a la nationalité française et est critique envers son pays d’origine», explique M. Driencourt. Pour certains Algériens, ajoute-t-il, «Sansal est considéré comme participant à une conspiration entre la France, le Maroc et Israël contre l’Algérie».

Ainsi, même si la France a intérêt à défendre M. Sansal, les observateurs estiment que toute intervention extérieure pourrait se retourner contre lui. «La France doit bien sûr défendre son citoyen, mais elle doit le faire discrètement et peut-être par l’intermédiaire d’un intermédiaire, comme l’Allemagne, la Suisse ou le Qatar», explique Bruno Péquignot, sociologue et professeur émérite d’arts et de culture à l’université de la Sorbonne Nouvelle à Paris. «Si la France défend M. Sansal de manière trop explicite, c’est une preuve de plus pour l’Algérie qu’il est un traître», ajoute-t-il.

‘‘Trop français’’ en Algérie, ‘‘bons Arabes’’ en France

Les opinions extrémistes de M. Sansal sur l’islam lui ont coûté des soutiens non seulement en Algérie mais aussi en France. Plusieurs commentateurs français ont justifié son arrestation par ses convictions politiques, et si la députée écologiste Sandrine Rousseau a dénoncé son emprisonnement, elle a également déclaré que M. Sansal n’était «pas un ange».

Ce double standard a frustré les membres du cercle littéraire franco-algérien en France. Kamel Daoud, ami de M. Sansal et premier Algérien à avoir remporté le prestigieux prix Goncourt en 2024 pour ‘‘Houris’’, a déclaré à la radio française début décembre : «Si vous parlez de l’islam, vous êtes islamophobe. Si vous critiquez votre pays d’origine, vous êtes contre l’immigration. En Algérie, on nous accuse d’être trop français et en France, on ne nous considère pas comme de ‘‘bons Arabes’’».

M. Daoud s’est également heurté au gouvernement algérien, qui l’accuse d’avoir volé l’histoire personnelle d’un patient de sa femme psychiatre pour écrire ‘‘Houris’’.

Malgré tout, la communauté littéraire et intellectuelle française, pourtant majoritairement de gauche, s’est mobilisée pour soutenir M. Sansal. Son éditeur, les Éditions Gallimard, a lancé le 2 décembre une collecte de fonds participative pour ses frais d’avocat, et une trentaine d’écrivains français lauréats du Grand Prix de fiction de l’Académie française ont publié une lettre ouverte demandant sa libération.

Traduit de l’anglais.

Source : The Christian Science Monitor.

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Algerien – Schriftsteller Boualem Sansal muss sich schweren Anschuldigungen stellen.

Von: maghreb
03. Dezember 2024 um 10:44

SansalInternational bekannte Schriftsteller weiterhin in Algerien in Haft. Vorwürfe – Hintergründe und internationale Reaktionen. Algier – Der algerische Schriftsteller Boualem Sansal, bekannt für seine regimekritischen Schriften, wurde am 16. November 2024 am Flughafen von Algier verhaftet. Laut Berichten des Nachrichtenportals Maghreb Intelligence wurde die Verhaftung offiziell mit seiner Haltung zu kontroversen Themen wie den algerischen […]

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