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Ligue 1 – Championnat national (3e journée) – EST : Une réaction attendue

21. August 2025 um 17:40

Après deux faux pas, Kanzari et ses joueurs sont tenus de réagir face à une accrocheuse JSK.

La Presse — Ce n’est pas la meilleure entame de saison possible pour l’EST, tenue en échec à deux reprises. Avec aussi une prestation pas très convaincante pour un tenant en titre.

Les soucis de l’attaque et de la défense face à l’USM notamment ont poussé Maher Kanzari à travailler davantage aux entraînements cette semaine et à penser à opérer quelques changements dans son équipe-type, et aussi dans la manière de jouer. Un déplacement périlleux à Kairouan face à une JSK qui retrouve l’élite et qui a un grand historique face aux favoris du championnat. Les « Sang et Or » le savent bien et comptent mettre toutes leurs forces dans la bataille pour engranger les trois points de la victoire et faire le bon démarrage en championnat.

Pour l’emporter, Kanzari va miser sur un plan de jeu offensif où les créateurs doivent se donner davantage et aider l’équipe à prendre l’ascendant dès le début du match. Blaili et le revenant Sasse sont appelés à offrir plus de solutions sur les couloirs avec une bonne marge de mobilité et d’initiative. Jabri, lui, devra aussi se montrer plus sobre dans ses appels et surtout saisir la moindre occasion face à un adversaire aghlabide qui musclera sa défense.

Plus de rigueur

Kanzari devra également respecter le quota des quatre étrangers sur le terrain, lui qui dispose d’un nombre élevé de joueurs étrangers. L’éventuel retour de Sasse à droite se fera aux dépens de Konaté ou Ogbelu, étant donné que Blaili et Tougai demeurent intouchables. A l’entrejeu, ce sera un ballotage entre Guenichi et Tka (lancé au dernier match face à l’USM).

En défense, pas de changements attendus même si ce compartiment a accusé le coup vendredi dernier avec maintes erreurs de placement et d’attention. Meriah et Tougai auront aussi un rôle en relance et dans la réduction des espaces face aux contres adverses. L’EST compte sur ce déplacement à Kairouan pour se relancer en championnat et éviter de s’enliser si un des deux leaders actuels l’emporte. Plus que les choix de joueurs, c’est l’attitude qui compte. Kanzari ne devrait pas lancer des réservistes en manque d’expérience comme il l’a fait contre l’USM. Les Derbali, Jlassi, entre autres, sont attendus selon le scénario d’un match qui compte tant pour Maher Kanzari.

Afrobasket 2025 – Barrages pour les quarts de finale : Le cinq tunisien hors sujet !

20. August 2025 um 09:33

Une humiliante défaite devant le Cap-Vert 87-54 et une élimination amère qui pose plus d’une question.

La Presse — On attendait franchement beaucoup plus et mieux de notre équipe nationale face au Cap-Vert pour une place aux quarts de finale. Finalement, ce fut une totale déroute qui confirme les deux larges revers en phase de groupe. L’équipe nationale n’a pas défendu ses chances tel un tenant en titre, mais a plié facilement devant un Cap-Vert supérieur individuellement et collectivement. Plus  que la défaite, c’est le relâchement et la distraction collective qui agacent. Le dernier quart temps a tourné presque à la démonstration avec Abada, Marnaoui, Jaziri, Jaouadi et les autres basketteurs complètement déboussolés. Il n’y avait même pas l’envie de jouer, de s’opposer à l’adversaire et même de perdre avec honneur.

Ce fut un afrobasket raté.

Mehdi Mary, sélectionneur national, tout comme son staff et ses joueurs n’avaient rien à donner. Le sélectionneur national était dépassé par les événements depuis un bon moment. C’est l’une des mauvaises affaires de l’ex bureau fédéral dissout et dont nous faisons les frais. Et cet Afrobasket a montré que la relève n’a pas été réussie. La plupart des joueurs se surestiments et n’ont rien à voir avec la génération des cadors qui ont gagné. Maintenant, il faudra reconstruire la sélection mais avec des joueurs sérieux et de qualité, loin des préjugés et du copinage. Notre basket confirme sa descente inexorable depuis des années.

Afrobasket 2025 – Cet après-midi (16h00) Tunisie-Cap Vert : Pour une place en quarts

19. August 2025 um 12:00

Face à une équipe respectable et qui nous ressemble, le cinq tunisien doit confirmer son dernier succès en phase de groupe.

La Presse — La dernière victoire du cinq national face à Madagascar 81-60 lui a sauvé la face. Après deux cinglants revers sans la moindre opposition, le cinq tunisien, emmené par Marnaoui, a réagi et a mis fin pour le moment à cette stupéfaction générale des supporteurs de l’équipe nationale. Le champion en titre, qui  n’a pas de  grandes chances de consécration notamment devant l’Angola, pays organisateur, doit au moins jouer pleinement ses chances.

Deux défaites inquiétantes et un dernier succès qui lui permet de jouer les barrages face au Cap Vert, on doit attendre le match de cet après-midi pour juger plus notre équipe nationale. Mais on peut déjà évoquer quelques points d’après ce qu’on a vu. D’abord, Mehdi Mary, le sélectionneur national, n’arrive pas à bien gérer cette période transitoire. Certains cadres ne sont pas là (leur âge et leur saturation ne leur permettent plus d’apporter le plus), et ceux qui sont là alternent le bon et le mauvais.

Il a fallu un grand Oussama Marnaoui au dernier match de groupe pour que l’équipe retrouve ses sensations. Il reste le joueur clef  duquel dépend en premier lieu la réussite offensive. La défense et les rotations défensives restent, en revanche, un point faible qu’il faudra soigner si l’on veut que cette nouvelle équipe de Tunisie, en partie rajeunie, garde le cap.

Parlons aussi de la présence de Omar Abada qui demeure le métronome de la sélection. C’est là aussi un atout dans l’organisation, bien qu’il ait perdu un peu de la verve qu’on lui connaît. Une victoire est impérative face au Cap Vert pour se trouver en quarts, le tour minimal pour un tenant du  titre. Dans tous les cas, l’équipe nationale paie les frais d’une mauvaise gestion de ces dernières années. La qualité de l’effectif disponible a diminué nettement. Il reste quelques éléments de talent et de métier qui peuvent se surpasser et aider ce nouveau groupe à performer. Il faudra tout recommencer pour redorer le blason de l’équipe de Tunisie.

Le CA enchaine avec une deuxième victoire : La tête va mieux…

18. August 2025 um 13:00

Faouzi Benzarti a réussi à transcender le groupe en misant sur le mental. Techniquement, ce n’est pas encore la meilleure copie.

La Presse — Deux matches, deux victoires, on ne peut pas demander plus à un CA déstabilisé par ses problèmes habituels à l’intersaison. Six points avec une préparation bâclée et perturbée et un effectif qui change petit à petit, la moisson est bonne. Nous sommes encore en début de saison, le démarrage compte beaucoup sur notre championnat, mais, en même temps, rien n’est fait. Il faudra attendre quelques autres journées pour mesurer les progrès affichés. Pour Faouzi Benzarti, ce qui compte comme il le dit c’est que « l’équipe s’est bien comportée mentalement. J’ai travaillé sur cela, j’ai dit aux joueurs que ce qui compte c’est la tête avant les jambes. Ils avaient répondu présents face à l’Etoile. Tant mieux.

Ce n’est pas le visage de l’équipe que je désire, mais pour le moment et, compte tenu des facteurs externes, je demeure satisfait. On travaillera encore pour évoluer à tous les niveaux ». Les quelques phrases de Benzarti sont assez riches en idées. C’est le mental du CA qui l’a aidé à chasser le signe indien et à vaincre enfin l’Etoile. C’est cette approche mentale, cette envie qui se voyait sur tous les visages des joueurs qui ont  aidé l’équipe à rentrer avec trois points. Sinon, techniquement et tactiquement, ce n’était pas l’idéal. Même si l’on tient compte de la mauvaise préparation, les erreurs, qu’on a vues en milieu et en défense, étaient énormes. Les Etoilés, fragiles et prenables, pouvaient au moins rafler un point, mais ils avaient buté sur un Yefreni dans un grand jour. Dans l’ensemble du match, le CA a livré 30’ (les premières) de grande intensité en ratant l’occasion de tuer le match à plusieurs reprises, mais pour le reste du match, c’était par moments léger et par moments intéressant. Comme à la saison dernière, il y a des erreurs de distraction, une incapacité à marquer plus d’un but et à profiter de son moment fort. D’ailleurs, Benzarti n’a pas encore fait ses choix à lui, préférant ceux de Bettoni comme cet entrejeu composé de Zemzmi, Sghaier et Ait Malek ( encore égoïste à plusieurs reprises et qui aurait pu léser son équipe). Cet entrejeu, en dépit de quelques beaux mouvements, reste léger et incapable de peser lourd. Il n’offre pas la bonne couverture à la défense avec surtout ce taux élevé de mauvaises passes. Tout cela peut être dissipé par les trois points, mais si l’on parle d’une saison, il faudra un milieu plus travailleur et surtout plus créatif. L’ESS n’était pas dans son meilleur élément avec beaucoup d’espaces laissés et des joueurs moyens, et, malgré cela, Smichi, Anane, Ben Choug et Senghor étaient à deux doigts de marquer.

Du bon, du moins bon

Personne ne peut juger l’état des joueurs plus que Benzarti. Mais quand on voit qu’il a sacrifié un joueur comme Sadok Mahmoud, qui a cartonné au premier match, et qu’il ne lui accorde même pas un petit temps de jeu, on se demande si l’entraîneur clubiste penche plus vers les anciens et que les jeunes ne sont plus avantagés pour lui.  Il est tôt pour comprendre les vraies raisons qui poussent Benzarti à ne pas accorder sa partition, mais il y a un fait : tant qu’il gagne, il a raison quelque  part. Il croit en Sghaier, Zemzmi, Khadhraoui( encore perdu et même stressé) et Ait Malek, qui, franchement, ne représentent pas la qualité suprême. Lui, il est un gagneur comme entraîneur, et il n’aime pas trop tourner son effectif. Contre l’Etoile, il y avait du bon, mais aussi du moins bon telle que l’attitude de Ali Youssef qui a joué avec calcul pour se préserver avant de partir, la distraction de Ben Ali qui demeure plus efficace en phase offensive que défensive. Du bon ? C’est la confiance retrouvée de Ghaith Yefreni qui a été l’artisan de cette victoire pénible. Il y a également ce Firas Chaouat qui a souffert du manque de qualité des demis et des ailiers avant de trouver la faille sur la vraie première occasion qui s’est présentée. Encore du chemin à faire. L’ESZ, prochain adversaire, sera un vrai repère pour se situer.

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