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Heute — 11. August 2025Haupt-Feeds

Buteur face à l’ASM : Sadok Mahmoud, la promesse

11. August 2025 um 11:34

Un beau but de la part d’un jeune qui mérite plus de temps de jeu.

La Presse — Quand il a débarqué au CA au mercato hivernal, on a bien parlé de lui comme un milieu qui a de l‘avenir devant lui. Encore jeune, pas de longue expérience, un physique encore perfectible, Bettoni n’a pas osé l’utiliser tout de suite à l’époque. On l’a vu au match retour contre le ST où il a montré des qualités de relanceur qui réussit le rôle de relayeur jouant verticalement et qui aime bouger et faire des appels. 

Et depuis, il n’a pas eu de place dans un milieu de terrain pourtant assez fragile. Cette saison, Benzarti l’a ménagé pour le match de l’ASM. Il ne l’a pas utilisé d’entrée contre toute attente. Mais une fois lancé en seconde mi-temps, il a apporté le plus avec tant de fluidité dans les passes, et un placement intelligent qui lui a permis de marquer un beau but.

Un tir à raz de terre où il frappe la balle qui a touché le gazon, ce n’est pas facile du tout d’exécuter un tel geste. Sadok Mahmoud a offert trois points à son équipe et a conquis le cœur des Clubsites. Faouzi Benzarti a dit à son propos : « Sadok a été fort et je le remercie pour ce qu’il a apporté. Je ne travaille pas uniquement  avec 14 joueurs, je travaille avec un groupe élargi. Sadok et tous les autres auront leur chance selon leur rendement ». 

Maintenant, Benzarti va être dans une situation embarrassante : Zemzmi et Sghaier n’ont pas beaucoup convaincu avec le traditionnel taux élevé de mauvaises passes et d’erreurs. L’entrejeu du CA ne s’est libéré et pu varier son jeu que quand Sadok Mahmoud, Aoun et Mtiri ont été lancés dans le match. 

La différence était assez claire, du moins pour Sadok Mahmoud qui a la qualité de bien sortir la balle et de se placer là où il y a des situations offensives favorables. 

Contre l’ESS à Sousse, un milieu de terrain lent et pas créatif, comme en première mi-temps devant l’ASM,  ne va pas arranger les affaires de Benzarti. Mahmoud, avec ce but salvateur, a gagné des points et veut plus de temps de jeu. Cela dépendra de Benzarti et de ce qu’il projette comme plan de jeu. Mais pour le moment, on peut dire que la pépite clubiste est sur la bonne voie. Il a encore du travail physique à faire et devra se retenir davantage avec ce carton inutile après avoir jeté son maillot après avoir marqué. 

Ligue 1 – 1ère journée : La JSO et l’ESZ, c’est du solide !

11. August 2025 um 08:17

Ce duo a piégé d’entrée deux favoris classiques à savoir l’ESS et le CSS.

Les quatre matches restants dans le programme de la première journée du championnat n’ont rien à voir avec ceux joués hier. Deux buts marqués samedi, onze buts marqués hier, toute la différence est là. Pourtant, c’est presque la même chaleur et l’état de rodage dans lequel se trouvent tous les clubs.

C’était riche en buts, mais également en enseignements et en sensations. Deux favoris classiques , l’ESS et le CSS, qui ont mené une bonne préparation et qui affichaient des ambitions après avoir épongé leurs dettes, ont déçu leur public. Et le mérite revient à la JSOmrane et à l’ESZ, qui ont frappé fort en gagnant avec conviction et en laissant de fortes impressions.

Boujelbène sait gagner

Comme lors de la dernière saison, Anis Boujelbene reste aussi efficace. Il sait prendre son équipe et bien préparer son ESZ pour piéger n’importe quel club du haut du tableau. Devant un CSS bien armé et motivé, Boujelbene a lu le match mieux que Mohamed Kouki qui a changé de mode de jeu du 3-4-3 au 4-3-3 entre les mi-temps. Pendant tout le match, le CSS n’avait pas de suite dans les idées, ses demis se perdaient dans le jeu confus en essayant de passer par les côtés. Or, Ali Maaloul est deçà de son niveau habituel, alors que Mhadhebi est loin de réussir le poste de latéral droit. Taifour et Onanan, lancés en cours du match, n’ont pas trouvé l’astuce.

L’ESZ a piégé le CSS d’entrée grâce à Momen Rahmani qui a lui-même donné la victoire avec un but digne d’un avant-centre de métier. Le but de Mutyaba à la fin de la première mi-temps n’aura pas suffi à un CSS qui, comme la dernière saison, n’affiche pas des signes rassurants. Il est encore tôt pour juger, mais l’ESZ, avec un football simple et des joueurs décontractés et bien mobiles, veut dire que son parcours de la saison dernière n’est pas un coup de chance. Quant à Mohamed Kouki, ce revers lui donne un peu d’amertume, lui qui a travaillé sérieusement pendant plus d’un mois. A lui de secouer son équipe et de corriger le placement de sa défense en phase de repli.

Au Zouiten, l’Etoile de Lasssaâd Dridi a plié contre une accrocheuse JSO. La motivation n’était pas la même, les équipiers de Zoghlami en voulaient plus. Déjà, ils ont mené 2-0, et ce n’est pas le but de Senghor qui allait les décourager. Iheb Ben Rejeb, sur penalty, a donné le coup de massue à une ESS sans cœur et qui n’a pas pour le moment trouvé le bon rythme. Dridi doit se ressaisir vite, lui qui ne fait pas l’unanimité à Sousse.

Un point pour l’USM et le ST

Au final, le ST et l’USM se partagent les points dans un match de début de saison. C’est assez bon à prendre pour les deux. L’USM, emmenée par Montasser Louhichi, avait quelques nouveautés, et attend un peu de temps pour mieux carburer, alors que le Stade a misé plus sur son cru avec un effectif de plus en plus vidé par les ventes des principaux joueurs. Le ST n’a pu protéger son avance acquise par Arous en première mi-temps. L’USM a poussé et obtenu gain de cause par Hadj Ali. Un point c’est mieux que rien pour les deux entraîneurs.

Quant à l’USBG, et malgré toutes les difficultés de l’intersaison, elle a bien démarré cette saison. En face, l’OB jouait handicapé et avec les moyens du bord. Les Sudistes n’ont pas trop peiné pour gagner. Les deux nouvelles recrues, Mhirssi et Hadj Khelifa, sont passées par là pour leur premier match.

Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

Ligue 1 ­- 1ère journée – Matches avancés : L’exploit de l’ASG et de la JSK

10. August 2025 um 12:32

Deux buts en 4 matches et deux nuls blancs, c’est tout à fait normal pour un début de saison. Les jambes sont encore lourdes avec des matches qui se sont joués sous une forte chaleur. A Gabes, l’ASG, qu’on a donnée largement battue devant l’EST, a réussi à rafler un point en or.

L’EST n’a pas trouvé son efficacité devant un adversaire qui n’a pas deux semaines de préparation pleine, mais qui a joué la défense et qui a cherché à remporter les duels. Ce nul n’a aucune conséquence sur les chances de l’EST, ce n’est qu’un premier match, mais Kanzari devra rectifier le tir et trouver les solutions face aux équipes qui jouent le bloc bas. A Kairouan, la JSK a sorti une bonne performance en gagnant devant l’ASSoliman avec un but vers la fin signé Koné. 

Une victoire très précieuse pour une JSK dont le but est le maintien. A Métlaoui, les Cabistes ramènent un point et mettent fin à leur fragilité en déplacement après leur 0-0. A Radès, le CA, pas très en forme, a réussi le plus important grâce à un but tout beau de Mahmoud. L’ASM de Ameur Derbel a fait bonne figure malgré la défaite. On devra attendre les prochaines journées pour situer le niveau des clubs. Tout le monde est en rodage. 

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Ligue 1 – démarrage du championnat 2025-2026 : Quelque chose va changer ?

09. August 2025 um 13:27

A l’assaut de l’EST, les quelques prétendants ont-ils les moyens de la bousculer ? Une saison qui va être longue et, espérons-le, sensationnelle et assez calme.

La Presse — Dans une saison qui coïncide avec la Coupe du monde, la CAN et la Coupe arabe des nations, le calendrier de cette saison ne peut qu’être chargé. Ce championnat 25-26 va connaître des trêves et, à chaque fois, on verra qui aura le souffle long  et les moyens de repartir avec la fraîcheur qu’il faut. Cette intersaison a été agitée  avec le problème des dettes à résorber et la licence de participation au championnat que certains clubs ont obtenue in extremis.

On jouera la première journée en deux temps. Et côté pronostics, rien de nouveau, l’EST part toujours avec des longueurs d’avance. C’est l’équipe la plus régulière et qui sait gagner quand les autres ne le font pas.

Son dernier titre résume le profil du championnat : l’EST, même dans une mauvaise passe, a toujours l’ascendant sur ses rivaux classiques, le CA , l’ESS et le CSS qui ont tous perdu beaucoup de leur éclat et crédibilité.

Cette saison, on ne devrait pas changer de jugement : c’est difficile de voir l’EST, qui ouvre aujourd’hui devant l’ASG à Gabès, caler comme au début de la saison dernière. Elle reste sur un rythme élevé après son dernier mondial. Pour le CA, il ouvre devant l’ASM après une intersaison mouvementée et perturbée avec les mêmes problèmes de chaque saison.

L’ESS, conduite par Zoubeir Beya, défiera, elle, la JSOmrane demain et ne semble pas, avec l’effectif qu’elle a, en mesure de retrouver ses années de gloire. Quant au CSS, il semble plus serein et moins tendu avec un bon travail de son comité provisoire.

L’équipe de Mohamed Kouki reçoit l’ESZ, révélation de la saison dernière, et devra confirmer son renouveau sur le terrain. La première journée du championnat offre demain un duel bien engagé entre l’USM et le ST, deux outsiders qui essayent de rester au peloton de tête de classement.

Ce championnat va-t-il rompre avec les tensions et avec les défaillances de nos arbitres, maillon faible du football tunisien ? Il y aura cinq journées de rodage, voire plus, et, par la suite, le tableau va être scindé : les clubs qui jouent les premiers rôles et puis le bas du tableau et les clubs qui jouent leur destin en Ligue 1. Le démarrage est capital pour les équipes qui veulent se mettre à l’abri dès le début. Aura-t-on un autre championnat où les choses changent pour le mieux ? 

Point de vue : C’est son mérite !

08. August 2025 um 19:30

La Presse — Ce que Ahmed Jaouadi a fait aux mondiaux de Singapour est stratosphérique. Un vrai miracle où son immense talent et sa générosité lui ont permis de rentrer une fois pour toutes au cercle des grands nageurs du monde. C’est finalement presque son mérite à lui.

Ses parents, son entraîneur Lucas et quelques personnes qui y ont cru ont aussi une part dans cette performance, mais c’est Ahmed Jaouadi qui a forcé son destin. Pour certains observateurs, cet exploit est jugé bizarre pour une natation tunisienne mal structurée et où il n’y a pas tant d’encouragement à l’élite.

Sans parler de l’état pitoyable des piscines et cette infrastructure qui n’a rien à voir avec l’immense exploit de Jaouadi. D’autres pays, qui ont des centaines de piscines, des moyens énormes, des entraîneurs qualifiés, n’ont pas eu de place en finale. Alors comment expliquer ce paradoxe ? Peut-être que ça ne sert à rien de vouloir expliquer.

C’est un talent collectif et un génie qui, de temps à autre, nous sortent un ou une championne sans qu’il y ait un travail derrière. La natation est, bien entendu, ce sport qui produit des champions, alors que les structures fédérales et la gestion de l’élite sont biaisées et mal gérées.

Avec aussi un ministère des Sports hyper-lent et conservateur pour financer son élite. Dans ce décor morose qui tue l’élite et les quelques éléments brillants dans notre sport, et avec un intérêt exclusif au football, comment des champions comme Ahmed Jaouadi peuvent-ils surgir ? Franchement, ce n’est pas facile d’y répondre.

Comme on l’a dit, le talent qui existe dans l’ADN tunisien, et surtout cette envie de briller et de faire abstraction des conditions misérables de notre élite les poussent probablement à se surpasser.

Un champion mondial comme Ahmed Jaouadi faisait la navette entre les bureaux du ministère des Sports à quelque temps de son rendez-vous mondial !Personne n’en parlait et ne l’encourageait à part quelques médias et amis.

Il n’avait même pas le strict minimum pour se consacrer sur la piscine et arrêter de penser à son hébergement, aux frais de participation, au salaire impayé de son entraîneur.

Et voilà que malgré tout cela, il devance des champions qui ont des staffs de dizaines de personnes à leur service et des moyens fous pour les accompagner.

C’est déjà un énorme exploit de le faire. Et maintenant qu’il est double champion du monde, on se bouscule pour lui arracher une interview, pour prendre une photo avec lui et pour récupérer une partie de son exploit.

Non, Ahmed Jaouadi est un champion parce que c’est son mérite à lui seul et en premier lieu. Il ne doit rien à personne. En l’absence d’encouragement et d’encadrement à la hauteur de ce qu’il fait, personne ne peut prétendre quoi que ce soit après ce succès.

Jaouadi a choisi de s’engager pour une université réputée en Floride qui encadre les nageurs de son âge, et c’est la meilleure décision qu’il a prise. Il ne peut plus perdre son temps à attendre un budget mince qui ne se débloque qu’en retard, il ne peut plus rester à la merci de quiconque.

L’approche américaine en natation est certainement plus développée que celle française et européenne. Qu’il se consacre maintenant à la natation et à des études qu’il a ratées ces deux dernières années. Plus loin il est de ce casse-tête du ministère des Sports et de sa fédération, mieux il sera sûrement.

CA – Sghaier prêté à l’ESZ : Pour quelle raison ?

07. August 2025 um 19:10

Un défenseur de talent et jeune qui vaut même plus que ceux existants est chassé sans explication!

La Presse — Après le cas Youssef Senana, voilà un autre jeune talent qui n’a pas eu l’intérêt qu’il faut au CA. Promu il y a deux ans, Makram Sghaïer, jeune défenseur longiligne et solide qui a fait son chemin dans les sélections des jeunes, a été testé à l’intersaison 2024-2025 par Bettoni.

On se souvient de ses sorties très honnêtes en amical face à Sétif puis face au WAC. Mais plus tard, et au lieu de lui accorder un petit temps de jeu et la chance de progresser, surtout qu’il a montré de bonnes performances, on a décidé de le mettre à l’écart. Bettoni, guidé par certains dirigeants et leurs amis agents de joueurs influents, a fermé les yeux sur ce jeune.

Et pourtant, Ben Abda, catastrophique dans tous les matches décisifs, Bouabid, fragile et inconstant, n’étaient pas meilleurs. A l’image de Senana, Garreb et Hadj Ali, Sghaïer est sacrifié. Même Faouzi Benzarti n’a pas osé lui donner une chance et lui a préféré Chrifi, joueur très limité et qui prend une place dans le quota des étrangers.

Comment décide-t-on du futur de l’équipe au CA ? Les têtes des dirigeants changent, les entraîneurs aussi, mais toujours ces deux poids deux mesures et ce rejet systématique des enfants du club qui finissent par briller ailleurs. La raison ? Ils sont moins stressés et mieux encadrés par des dirigeants qui leur veulent du bien.

L’ambiance exécrable au Parc A et dans la première équipe, la mainmise des agents de joueurs protégés comme Ben Abda, Khadhraoui ou Kinzumbi, l’obsession de réussir vite et à tout prix avec une pression extravagante du public, finissent par chasser les quelques jeunes talents du cru. 

Youssef Senana avait raison de refuser de revenir, parce qu’il savait que l’élan qu’il a pris à Zarzis allait être brisé s’il renoue avec le CA. Il a été catégorique tout comme Hadj Ali et d’autres jeunes du club qui savent bien que ce n’est pas la qualité et l’effort qui priment au CA, mais d’autres facteurs.

Cette saison, la préparation a été tardive et perturbée, sans oublier les dossiers si lourds légués par l’ex bureau provisoire, tout cela devait secouer les nouveaux dirigeants qui semblent, au contraire, répéter les mêmes erreurs. 

Dans une défense fragile et qui manque de renforts, sacrifier un élément qui peut donner le plus pour le prêter au risque de le voir partir, comme l’a fait Senana, veut dire que le CA ne changera pas. Techniquement, c’est une décision incomprise et qui n’a pas d’arguments valables du tout. 

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