Quand on pratique une activité pendant une assez longue période, on arrive en principe — même si on n’est pas cultivé — à en assimiler les bases et à les appliquer correctement. Que dire alors si on a une formation académique, et, de plus, supérieure dans ce domaine ! Et pourtant et malgré tous les outils mis à leur disposition pour leur faciliter la tâche, certains — bien que jouissant d’une longue expérience — n’arrivent pas à assurer convenablement leur travail.

Pire, croyant détenir toutes les sciences du monde, dans un travail à la chaîne, ils défont ce qu’ont fait dans les normes leurs prédécesseurs pour le remplacer par d’autres éléments complètement erronés.

Il faut le voir pour le croire !

Il n’y a pas un quartier ou une cité où ne sont pas installés des ateliers de réparation de voitures ou de télévisions ou autres métiers qui rendent — il faut l’avouer — beaucoup de services aux riverains et leur évitent ainsi des déplacements lointains et fastidieux.

Cela est bénéfique pour tout le monde. Mais encore faut-il que ces apprentis-sorciers soient qualifiés et fassent correctement le travail pour lequel ils sont grassement payés.

Car il n’est pas rare, par exemple, qu’un téléviseur retombe en panne un jour ou deux après avoir été réparé ou, plus grave encore et impardonnable — qu’un soi-disant mécanicien «oublie» de remettre les supports d’un moteur qu’il vient de réparer, ou, après une vidange, néglige de fermer le réservoir ou de faire le plein d’huile, etc, etc Et la liste est longue. Et attention, il ne faut pas les contredire : ils ont toujours raison.

Malgré les campagnes d’informations et la réalité du terrain, certains continuent de se comporter comme si cela ne les concernait pas. Nous parlons évidemment des individus qui usent et abusent — en cette période délicate — de l’eau pour soi-disant rafraîchir leur environnement.

Et quant on dit «usent», c’est peu dire… Dans ces conditions, pourquoi ne pas ressusciter la police environnementale pour remettre un peu d’ordre dans cette gabegie et prendre les mesures adéquates à l’encontre de ces contrevenants.

Malheureusement, il n’y a que la peur du gendarme pour certains…

Le littoral et notamment les plages de la banlieue sud sont tellement pollués qu’on se demande s’ils retrouveront, un jour, une partie de leur lustre d’antan.

Car, dans le temps, ces plages — s’étendant de Radès à Soliman — étaient d’une limpidité et d’une propreté inégalables. Et on venait de partout pour y passer ses vacances et profiter de cette mer d’azur, et ce n’est pas exagéré.

Mais comme l’espoir fait vivre, espérons.

Le transport, dans toutes ses composantes, souffre. En réalité, c’est l’usager qui souffre. Mais si en interne, et par quelques tours de passe-passe, on peut trouver des excuses pour justifier plus ou moins l’injustifiable, quand il s’agit de l’externe, en l’occurrence Tunisair, rien ne sert de jeter de la poudre aux yeux. Ça ne passe pas. Les retards (qui se chiffrent en heures et parfois en journées), les services (qui laissent à désirer) et tant d’autres petites choses font que le standing de la compagnie est en chute libre.

Il est vrai que la flotte est réduite à sa plus simple expression et qu’elle est vieillotte. N’empêche qu’une reprise en main vigoureuse est impérieuse.

Plusieurs proverbes et adages, aussi bien orientaux qu’occidentaux, répètent à l’envi que paradoxalement, il faut se méfier encore plus de ceux auxquels on a fait du bien ou de ses amis que de ses ennemis.

Mais ce sont surtout les premiers nommés qui sont les plus ingrats et qui sont susceptibles de devenir vos pires ennemis alors que, parfois, vous vous êtes compromis et vous vous êtes mis dans de beaux draps pour leur rendre service sans rien attendre en retour.

Toutefois, il ne faut pas désespérer de l’humanité. Il y aura toujours des gens reconnaissants.

Quand on est chez soi, on devrait —normalement —être bien chouchouté et le mieux servi. Mais, paradoxalement, ce n’est pas toujours vrai. C’est ainsi que la ville de Radès — bien qu’elle compte trois centrales — subit des coupures d’électrité récurrentes (même si elles ont fortement diminué depuis quelque temps, il faut le reconnaître). La dernière (coupure) s’est déroulée samedi soir et a duré environ une demi-heure et — après le rétablissement du courant — a été suivie d’une légère réplique. Ensuite, tout est rentré dans l’ordre. 

Heureusement.

Mais cela n’empêche qu’on devrait songer à augmenter le nombre de centrales fonctionnant notamment aux énergies nouvelles. Ce n’est pas facile, mais c’est inéluctable. 

Ils ne suffit pas de décorer, de peindre et de meubler un lieu, un salon de thé, une galerie, un théâtre, etc. C’est de la poudre aux yeux. Car l’usure fatale et l’utilisation quotidienne guettent ces lieux et, à la moindre distraction, c’est la catastrophe. Une table qui vacille dès qu’on pose dessus un objet, une chaise qui s’affaisse sous le poids d’un utilisateur…

Et le plus drôle, c’est que parfois —pour ne pas dire toujours —, on est au courant de ces défaillances et on n’ a pas pris la peine d’y remédier.