Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 03. Juli 2025Haupt-Feeds

Rayons UV et santé cutanée : Gare à l’astre en feu !

03. Juli 2025 um 18:30

La Presse — La saison estivale démarre avec des températures qui anticipent, déjà, sur un été  bien chaud et probablement caniculaire. Aussi, convient-il de prendre toutes les précautions nécessaires pour se protéger contre le soleil. Certes, l’astre en feu se présente comme la principale source de vitamine D, laquelle est indispensable pour la santé et le bien-être. Néanmoins, les UV qu’il répand, constituent des ennemis redoutables de la peau. 

Qu’ils soient UVA ou UVB, les rayons ultra-violets agressent la peau d’une manière abusive. Plus l’on s’expose au soleil, plus le risque s’accroît. Et d’un simple coup de soleil, qui ne fait que bronzer la peau et lui conférer une teinte basanée, les estivants peuvent endurer  des coups de soleil dangereux — ou érythèmes solaires — et même des brûlures de premier ou de second degré.

Du coup de soleil au cancer de la peau

Absolument néfastes, les UV sont, dans bien des cas, responsables  de problèmes dermiques majeurs dont le cancer de la peau. C’est que l’impact de ces rayons agit, non seulement sur l’épiderme mais aussi en profondeur. Les UVB, par exemple, sont capables de modifier les cellules cutanées et provoquer des lésions à l’ADN dermique. 

Cela dit, si ces répercussions extrêmement néfastes sont évitées, d’autres effets négatifs de l’exposition au soleil sont à prendre, aussi, au sérieux. Pour ceux et celles qui fournissent des efforts colossaux dans le but de  ralentir le vieillissement cutané, le soleil peut enfreindre à leurs tentatives. Le rayonnement solaire accélère sensiblement le vieillissement cutané, favorisant ainsi la sécheresse de la peau, laquelle est due à la déshydratation cutanée, l’apparition des rides et des ridules et la perte de l’élasticité naturelle de la peau. 

Autre méfait du soleil sur la peau : l’apparition des taches brunes ! Ces dernières surviennent dans la majorité des cas suite à des expositions répétitives et prolongées au soleil. Et si les personnes qui présentent une peau acnéique se sentent soulagées, le temps d’un été, car délestées enfin des boutons qui les gênent, elles doivent s’attendre à une reprise en force des acnés, une fois l’été terminé. 

Il est utile de rappeler, par ailleurs, que les peaux blanches sont plus sensibles aux UV que celles, brunes ou foncées. De même, d’ailleurs, pour les yeux : plus les yeux sont de couleurs claires, plus ils sont menacés par les UV. 

Comment se protéger des UV ?

Aussi, et afin de se protéger des UV tout en profitant du soleil, bon nombre de précautions sont à prendre. La première consiste, sans aucun doute, à protéger la peau en utilisant un écran solaire anti-UV et dont l’indice de protection s’élève à 50. Se contenter d’un écran solaire à faible indice de protection ne sert absolument à rien sinon à se sentir protégé alors qu’on ne l’est pas en vrai ! L’application de l’écran solaire obéit à un rituel répétitif, soit une application assez généreuse toutes les deux heures.

Il convient, de surcroît, de se munir d’un chapeau de paille assez grand pour protéger les yeux et le visage. S’agissant de la protection oculaire, elle doit, nécessairement, être garantie par des lunettes anti-UV. Lutter contre les rayons solaires et leurs méfaits sur la peau implique le port de vêtements amples, clairs et en coton ou en lin.

Et on ne le répétera jamais assez : plus on évite le soleil durant les heures de pic — soit entre onze heures et seize heures — mieux c’est. Encore faut-il rappeler qu’une bonne hydratation du corps s’impose tout au long de l’été. Elle aura un effet salutaire aussi bien sur la peau que sur l’organisme. 

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Amélioration des conditions de vie : Un objectif dont la concrétisation frôle l’utopie

28. Juni 2025 um 18:00

La Presse — Dispose-t-on des moyens stratégiques, institutionnels et logistiques indispensables à l’amélioration des conditions de vie ? Peut-on, réellement, concrétiser cet objectif qui figure parmi les points cruciaux mentionnés noir sur blanc dans le nouveau projet de la Loi de finances ? « L’amélioration des conditions de vie » fera-t-elle enfin l’objet d’un tournant socioéconomique positif, fondé sur le principe de l’équité sociale ou restera-t-elle une simple utopie, véhiculée, couramment, sans pour autant en déceler les traits ?

Il faut dire que la fixation de cet objectif à caractère socioéconomique constitue un grand challenge qui met les parties concernées, notamment les institutions de l’Etat et la société civile, face à de lourdes responsabilités. Loin d’être une expression d’optimisme idyllique, elle est censée mettre à nu toutes les défaillances devenues intrinsèques aux conditions de vie des Tunisiens.

Ces derniers, rappelons-le, ne vivent pas dans les mêmes conditions ; ils ne revendiquent pas les mêmes droits, bien que les droits citoyens d’une même société aient dû être les mêmes, dans le respect infaillible du principe de l’égalité sociale. 

Pour mieux comprendre ce quiproquo et définir clairement les obstacles susceptibles d’enfreindre la réalisation de cet objectif, Abdelsattar Sahbani, sociologue, rappelle, avant toute chose, que dans les années 60 et 70, les objectifs sociologiques convergeaient, tous, vers la promotion de l’Homme; « une promotion qui se traduisait à travers des objectifs bien déterminés, à savoir l’emploi, que l’on voulait décent, la liberté de circulation, l’accès au logement, à la scolarité et à la santé de base », rappelle-t-il. 

Aujourd’hui encore, la promotion de l’Homme semble être freinée par moult obstacles : le chômage, l’autorisation de circuler, la difficulté d’accéder au logement ainsi qu’un enseignement dont la qualité est à discuter et un système de santé qui peine à être performant; autant de points culminants qui en disent long sur les réformes colossales qui urgent…

Le schéma logistique

Cela dit, avant d’envisager la concrétisation de l’amélioration des conditions de vie, le sociologue établit le schéma sociologique et autres, institutionnel, tous deux basiques à toute intervention dans ce sens. « D’un point de vue sociologique, il faudrait cerner la cible. Miserons-nous davantage sur l’individu, sur le cadre groupal ou sur les institutions ? Pour tabler sur l’individu, il faudrait examiner son degré de motivation, sa culture, son esprit participatif, etc.

Le cadre groupal, lui, poursuit M Sahbani, commence par la famille pour atteindre les régions. Quant aux institutions, elles détiennent une double fonction : celle de motivation, et celle de sanction. La première sert la promotion de l’Homme et l’application de la loi ; la deuxième sanctionne ceux qui enfreignent les deux principes précités ».

Le sociologue ne manque pas de rappeler la typologie institutionnelle. En effet, les institutions se répartissent en deux groupes majeurs : les institutions basiques, qui fournissent des services au citoyen, dont les écoles, les hôpitaux, etc., et les institutions chargées des grandes orientations de l’Etat. 

Le hiatus !

Venons-en maintenant à la pratique ! Lorsqu’on envisage d’améliorer les conditions de vie des Tunisiens, il convient de prendre au sérieux deux notions clés marquant la société, à savoir la disparité et les inégalités. Le sociologue met le doigt sur les disparités sociales et régionales de taille qui persistent.

Les citadins n’ont pas les mêmes conditions de vie que les ruraux. Ceux qui vivent dans les régions côtières ne vivent pas les mêmes conditions que ceux qui vivent dans les régions de l’intérieur…  «Qu’est-ce qu’on a fait jusqu’à présent pour rendre cet objectif réel et réaliste dans une société qui souffre d’inégalités ? L’amélioration des conditions de vie serait-elle un objectif fixé pour la consommation collective ?
Rappelons-nous qu’après la Révolution, de grandes inégalités régionales et développementales ont été cernées dans le but de les émousser via des stratégies et des interventions pro-égalitaires, en vain ! Finalement, il y a un hiatus entre les attentes sociales et la dynamique institutionnelle, voire entre le politique et la politique. Caduques, les institutions font de la résistance. On ne peut aucunement passer de l’inégalité et l’égalité en étant munis de lois désuètes et d’institutions dépassées», explique Sahbani. 

Le privé accapare les secteurs stratégiques

Par ailleurs, l’amélioration des conditions de vie s’appuie, immanquablement et inéluctablement, sur les prestations des secteurs stratégiques, notamment la santé, l’enseignement, le transport et l’habitat. « Or, tous ces secteurs sont sortis de la coupole étatique pour être privatisés.

Du coup, on ne peut pas imposer une politique au secteur privé ! Ce dernier a pour devise le but lucratif  qui s’oppose totalement, d’ailleurs, au secteur public. Certes, il est possible de soutenir le secteur privé via des encouragements et une politique incitative, tout au plus. En revanche, c’est au secteur public seul de se plier aux priorités et aux directives nationales », conclut-il.  

❌
❌