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Heute — 06. Juni 2025Haupt-Feeds

Match amical international – Maroc-Tunisie (21h00 à Fès) : Prestige, mais enjeu aussi…

06. Juni 2025 um 16:00

Un test significatif à plus d’un titre, mais également un duel spécial entre deux grands de l’Afrique du nord. Le résultat et la manière compteront pour nous.

La Presse — Tout à l’heure en pleine soirée, l’équipe de Tunisie affronte le Maroc pour un amical et prestigieux duel qui a des racines.  Qu’il soit amical ou officiel, ce match avait toujours un enjeu. Du moins ces dernières 40 années où entre éliminatoires des JO, de la coupe du monde, de la CAN ou en édition finale de la CAN, les deux sélections ont enchaîné les matches.

Des images rebondissent, des souvenirs, bonnes et moins bonnes pour notre équipe, mais il est vrai que, depuis quelques années, les deux équipes ne se sont pas croisées. Depuis un certain test amical à Radès en 2018. Depuis, le Maroc a gagné en ambitions et en calibre pour réussir pleinement son inoubliable mondial 2022 au Qatar. Notre équipe nationale, en revanche, n’a pas réussi à percer comme il faut et à jouer les premiers rôles en CAN, par exemple.

Nous restons sur une qualification en coupe du monde 2022 mais juste un premier tour et une série de contretemps qui ont amorcé des changements à la FTF et en sélection. C’est Sami Trabelsi qui a effectué son retour pour essayer de lui redonner son éclat et l’aider à briller de nouveau.

C’est lui qui devra ce soir présenter une copie attirante et trouver la bonne formule pour déstabiliser un adversaire qui jouera devant un public nombreux et qui tient beaucoup à remporter une affiche. Ce n’est pas un simple test amical, c’est beaucoup plus engagé et pesant que cela. Après avoir battu le Burkina Faso 2-0 et laissé de bonnes impressions, les équipiers de Valéry changeront de cap avec un adversaire différent et si coriace sur son terrain. Pour se situer en tant que groupe, il n’y a pas mieux qu’un adversaire comme le Maroc pour le faire. On sera tenu de se donner à fond et de se surpasser pour réussir ce déplacement. Pour Sami Trabelsi, c’est aussi un test clef pour voir réellement où il en est et de progresser bien qu’il n’en soit qu’à ses débuts. 

Laïdouni, Mejbri, Bronn  et Achouri d’entrée 

Face au Burkina Faso, une rotation de l’effectif a été faite. On a ménagé quelques joueurs tels que Hannibal Mejbri, Bronn ou Achouri. Abdi, Ben Slimane et Laïdouni ont effectué leur rentrée en deuxième période. Face au Maroc, Sami Trabelsi devrait continuer sa rotation en donnant l’occasion de jouer à des joueurs-cadres. Une sorte d’un onze idéal pour réussir un test plus qu’amical. Ceci en essayant de protéger ses joueurs surtout les expatriés qui sont lessivés en cette fin de saison. En défense, on devra trouver Bronn et Abdi dès le départ (même si Ghram reste un joueur utile pour le sélectionneur national), alors qu’en milieu, Laïdouni et Hannibal Mejbri, dans le rôle de relayeurs dans un 4-3-3, sont attendus d’entrée.

Reste une place à se départager entre Sassi, assez costaud et correct face au Burkina Faso, et Ben Slimene qui se porte bien physiquement. Devant, c’est ouvert comme choix possibles. Achouri reste un joueur efficace et qui a son poids dans le jeu sur les couloirs, alors que Ltaief, actif et précieux en pressing, a aussi une chance de passer à droite. L’attaquant de pointe ? Mastouri, buteur après son entrée, reste le premier choix en ce moment vu ses appels et son jeu en profondeur qui aident l’équipe nationale à trouver des espaces. Chaouat et Senana ou Tounekti peuvent rentrer en cours du match. Les changements ne devraient pas être nombreux compte tenu de l’importance du match. En tout cas, c’est une occasion pour situer le niveau de nos joueurs face à un adversaire de grand calibre. 

C’est aussi un match où Sami Trabelsi doit concevoir une esquisse de plan de jeu et de se fixer sur une ossature avant de retrouver les éliminatoires du mondial en septembre prochain. Les places sont chères, et l’effectif offre plusieurs choix et profils, c’est donc au sélectionneur national de convaincre avec la manière et le résultat. Le temps n’est pas un allié pour lui qui vient de débarquer, mais une sélection, c’est cela. L’équipe de Tunisie cherche surtout à se réhabiliter et à nous faire oublier les déboires des deux dernières années.

Gestern — 05. Juni 2025Haupt-Feeds

Test contre le Maroc Demain à 21h00 – L’équipe nationale débarque à Fès : Avec les meilleurs

05. Juni 2025 um 19:20

Sami Trabelsi compte partir avec son onze-type. Mejbri, Abdi et Ben Slimene sont attendus.

La Presse —La délégation tunisienne est arrivée à Fès avant ce match intéressant à suivre contre le Maroc demain. C’est que notre équipe nationale a laissé de bonnes impressions lundi contre le Burkina Faso. Une victoire, oui, mais plus que cela, c’est l’attitude du groupe qui a plu, notamment les joueurs pas titulaires d’habitude qui en ont profité pour marquer des points.

Il y a du bon dans ce que l’équipe a produit surtout en deuxième mi-temps. On peut  en déduire que c’était fort utile pour un Sami Trabelsi qui a recueilli une bonne idée sur plusieurs joueurs et sur les aspects à améliorer. Pour le test contre le Maroc de demain, il reste amical certes, mais il y a un enjeu considérable. Gagner ou perdre a un impact concret sur la suite pour les deux équipes.

C’est le match le plus lourd des trois tests de ce mois de juin. Engagement, intensité, duels musclés, cœur, spectacle, il y aura un peu de tout cela. Forcément, Sami Trabelsi et son staff comptent utiliser les meilleurs éléments, une sorte d’un onze-type étant donné l’enjeu de la partie que l’on veuille ou non. On s’attend donc à voir Mejbri, Abdi, Ben Slimene, Mastouri, ménagés plus ou moins contre le Burkina Faso, entamer le match. Ils sont expérimentés et savent se débrouiller dans un stade qui va être archicomble et contre un adversaire de métier.

Fraîcheur à trouver

Sami Trabelsi a essayé depuis hier d’aider ses joueurs à trouver la fraîcheur et à récupérer du voyage. En cette fin de saison, les muscles sont si sollicités et tendus, les organismes sont si fatigués que l’essentiel est de trouver un second souffle. Même pour ce match de prestige, Trabelsi devrait passer par une certaine rotation de son effectif. Du moins seconde période où il y aura ces changements pour élever la cadence et mieux gérer l’usure. Achouri, Bronn, Sassi, Aidouni sont aussi des candidats pour une place dès le départ. Une chose est sûre, Sami Trabelsi prend ce match très au sérieux. Il profite du moindre match pour apposer sa touche et convertir l’équipe de Tunisie vers ses idées. 

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Le CA attend les élections : Et maintenant ?

03. Juni 2025 um 18:30

Le paiement des dettes locales et le financement des recrutements restent le chantier le plus urgent.
Et ce n’est pas si clair.

La Presse — Habitué à vivre des moments difficiles à la fin de chaque saison, le CA n’a pas dérogé à la règle. Ce qui s’est passé, tout le monde le connaît. Le plus important est de voir la suite des événements et l’impact sur la vie quotidienne et aussi sur le futur immédiat. Pendant ces derniers jours, la vue ne s’est pas éclaircie au parc A avec encore ce duel acharné entre le premier sponsor-mécène américain et le comité des sages. Ce conflit d’intérêt n’est pas un secret, il est déclaré et connu de tous. 

L’Américain bataille pour un comité élu selon les statuts exigeants actuels et ne cache pas son appui manifeste pour deux membres du comité provisoire sortant pour prendre les rênes. C’est sa condition pour prolonger son contrat et pour verser d’autres fonds. Va-t-il y avoir des élections ? Ça reste encore un mystère, car même les noms évoqués ne sont pas très chauds pour diriger après les tensions surprenantes et virulentes de la fin de la saison. Ajoutez à cela ces groupes de supporteurs influents entrés en lice avec des communiqués menaçants et fermes contre toutes les candidatures. C’est le flou total, c’est un cadre des plus incertains qui risque de saper plusieurs opérations de recrutements entamées. 

Si Mohamed Sahli, soutenu par le sponsor américain, travaille dur pour préparer la reprise et désigner le nouvel entraîneur et les nouveaux renforts, il reste ce flou administratif qui empêche de finaliser certaines transactions. On parle de Soltani, Romdhane, Bouassida, Chamekh comme futurs clubistes, mais rien n’est officialisé. D’autres pistes s’éloignent, faute de vis-à-vis. 

Les étrangers sur le départ 

En attendant le nouvel entraîneur, certains joueurs étrangers vont devoir faire leurs adieux et permettre de renflouer les caisses. On parle surtout de Kinzumbi, Simakula et aussi de Ali Youssef. Si pour les deux premiers, leur passage est raté à tous les niveaux ( aucun apport même si les choix de Bettoni et sa mauvaise gestion y sont pour beaucoup), le Libyen a montré de bonnes choses avant de fléchir  en fin de saison. Son contrat expire la saison prochaine. On fait tout pour le renouveler, mais pour le moment rien de concret. Des offres parviennent au Libyen de clubs étrangers ( Russie, Egypte, Qatar)  avec des montants qui dépassent le million de dollars pour le club. D’après les derniers échos, Mohamed Sahli et son équipe technique veulent le prolonger vu sa marge de progression. Pour les deux premiers, ils devront partir et aider le club à gagner en liquidité.

Lutte – en marge de l’assemblée générale de la FTL : Dettes intrigantes

02. Juni 2025 um 18:50

L’ancien bureau fédéral a laissé un lourd héritage de dettes dont une partie qui fait polémique.

La Presse — La dernière assemblée générale de la FTlutte n’a pas laissé indifférents les clubs et les férus de cette discipline. Le rapport financier, et ce qu’il a contenu, a fait couler beaucoup d’encre et soulevé beaucoup de questions. L’ancien bureau fédéral, dissout en septembre dernier, a laissé un lourd héritage de dettes pour l’actuel bureau provisoire. Avec un niveau de 2.843 mille dinars englobant l’exercice allant du 1er janvier 2024 jusqu’au 25 mai 2025, le budget de la fédération contient un niveau de dettes élevé vis-à-vis des fournisseurs de matériel, des hébergeurs, des salles sportives et aussi de personnes physiques, estimé à 600.000 dinars.

Il n y a pas que ces dettes, il y a aussi d’autres envers des fédérations sportives étrangères au titre des stages et des tournois officiels et non officiels, ainsi que l’affiliation à l’Union internationale de lutte. C’est cette rubrique qui a suscité beaucoup d’interrogations de la part des clubs et des intéressés par la lutte tunisienne.

Mohamed Nabil Benkraiem, ancien lutteur et sélectionneur, nous a contactés pour déplorer «ce montant élevé de dettes envers les fédérations étrangères, c’est quelque chose d’aberrant tout simplement. Comment a-t-on fait pour se déplacer à l’étranger en vue d’une compétition ou d’un stage sans garantir le paiement en devises des charges ? Comment a-t-on laissé pendant longtemps l’ancien bureau fédéral accumuler des dettes pareilles et là je parle du ministère des Sports qui a le pouvoir de contrôle sur les procédures accomplies avant de se déplacer à l’étranger ? Comment pouvait-on effectuer des stages à l’étranger sans payer ? Le montant des dettes laissé par l’ancien bureau fédéral est colossal et exige des éclaircissements. Il y a également un autre point à soulever. Le nombre de clubs créés par l’ancien bureau fédéral et son président est exagéré.

On a 40 clubs dont une grande partie ne participent que rarement et avec quelques lutteurs dans les compétitions. Leur rôle était d’approuver ce que voulait l’ex bureau fédéral». 

Le rapport financier indique un montant de 360.000 dinars de dettes en devises vis-à-vis de maintes fédérations étrangères (Egypte, Jordanie, Croatie, France, Turquie…) après avoir payé une partie de ces dettes.

Le montant qui reste est assez considérable.

 

Match amical – Tunisie – Burkina Faso (18h30 à Radès) : Si utile…

02. Juni 2025 um 11:22

Sami Trabelsi en profitera pour élever le niveau et passer ses idées de jeu et ses choix…

La Presse — Le match de ce soir contre le Burkina Faso est un test amical et  n’a aucun enjeu sportif. Mais, en fait, il est utile pour Sami Trabelsi à plus d’un titre. La qualité de l’adversaire et de ses joueurs fait que notre équipe nationale est obligée de se donner à fond pour évaluer sa forme du moment. Pour Trabelsi, c’est le premier d’une série de trois tests amicaux de haut niveau qui vont lui permettre de bien situer son groupe et de faire passer ses idées de jeu et ses choix. Lui qui a pris le train en marche en mars avec deux matches importants en éliminatoires du Mondial qu’il a gagnés. Il n’a pas eu le temps de bien voir le  groupe des internationaux, de parler de son projet de jeu qu’il veut insaturer.

C’est le  moment ou jamais d’apporter le début de sa touche dès ces trois tests amicaux. Déjà, la liste des joueurs retenus confirme les intentions de Trabelsi de ne retenir que les joueurs motivés. Il n’a pas hésité à retenir plein de joueurs du  championnat local tels que Mastouri ou Snana. Va-t-il porter beaucoup de changements par rapport aux derniers matches officiels de mars ? Il semble que non. Il y a un classement Fifa et la victoire est primordiale. Toucher à l’équilibre de l’équipe n’est pas bénéfique. Il y aurait un onze équilibré avec les meilleurs dès le départ. En même temps, un ou deux changements dès le départ et surtout une bonne rotation de l’effectif au cours du match sont fort probables.

Les Talbi, Dahmen, Abdi, Bronn, Mejbri, Sassi, Ltaief,  Mastouri sont attendus éventuellement d’entrée. Ceux qui débarquent et qui commencent à découvrir l’ambiance de la sélection, tels que Hadj Ali, Romdhane, Snana ou le revenant Tounekti peuvent avoir une chance en cours du jeu ou probablement dans les deux prochains matchs amicaux qu’on jouera au Maroc. En tout cas, ce sera un match à prendre très au sérieux par nos internationaux. Et surtout par un Sami Trabelsi soucieux de changer le profil de la sélection, mais sans prendre trop de risques. L’objectif étant toujours ce billet pour le Mondial 2026.

Coupe de Tunisie – Finale aujourd’hui – EST – ST (rades 16h00) – ST : Sobres et bien en jambes…

01. Juni 2025 um 12:23

Chokri Khatoui va aligner son meilleur onze possible qui va essayer de gérer convenablement tous les détails d’une finale qui peut être longue.

La Presse —Dans l’ensemble, Chokri Khatoui ne va pas apporter des changements sur son onze face à l’EST pour cette finale tant attendue. Sauf pour Werghemmi qui ne sera pas là et qui devrait céder sa place à Khalil Ayari. Et c’est justement là un des points qui donnent de l’assurance pour l’entraîneur stadiste : malgré les départs dans son effectif durant cette saison, il y a toujours de la bonne matière.

Des jeunes du cru surtout qui peuvent donner le plus et porter le club haut. La saison moyenne en championnat ne va pas dissuader le Stade pour cette finale. Au contraire, c’est une motivation de plus pour sauver justement cette saison controversée qui a basculé vite d’un état de grâce après l’aller à l’incertitude au retour. La qualification acquise à Monastir et à Sousse a donné des ailes aux équipiers de Sahraoui.

Ils ont bien joué et mis en évidence leurs qualités défensives d’abord dans une compétition qui exige de l’endurance et de la patience. C’est bon à prendre face à une EST qui ne lâche rien et qui veut briguer un doublé. La défense d’abord a été bien entretenue par Chokri Khatoui durant cette semaine d’avant-finale. Les Hlel, Khalfa, Laifi, Sahraoui et Arous ont été soumis à divers exercices bien sûr en compagnie de milieux qui aident dans la couverture. Face à une EST qui compte en premier lieu sur les débordements intenses et dangereux de Blaïli, une attention spéciale a été accordée à Khalfa qui sera son vis-à-vis aux côtés de Touré, décalé à droite pour réduire les espaces devant l’Algérien.

Si la défense stadiste tient bon pendant plus d’une heure, le Stade a des chances d’y aller jusqu’au bout, car c’est difficile de rattraper l’EST quand elle mène au score. Moughisha, Touré et N’dao (à degré moindre Ghazi Ayadi) vont avoir le rôle le plus sensible dans le plan de jeu stadiste. En récupération bien sûr, mais aussi en reconversion et en surnombre offensif.      

Saisir sa chance

Le jeune Khalil Ayari, assez rapide et technique de son pied gauche, aura un grand rôle à jouer dans l’animation offensive. Technique et rapide, il devra donner du tonus à l’attaque et créer des situations favorables pour lui et pour Kadida, fer de lance de l’équipe et qui retrouve doucement son métier de buteur. De l’autre côté, Saafi, un joueur fougueux et discret, a bien progressé dans son nouveau rôle offensif. L’équipe stadiste se connaît bien, les liens dans le jeu sont assez clairs et travaillés depuis les matches du championnat. 

Mais on sait tous que c’est une finale de coupe qui peut réserver des surprises. Les détails font souvent la différence. Et Chokri Khatoui sait bien que ces détails échappent parfois à tout entraîneur même les plus pointilleux. C’est aux joueurs d’agir, d’être à la hauteur de l’événement. Tout a été travaillé aux entraînements (balles arrêtées aussi, point fort de l’EST), mais il y a aussi l’aspect mental. L’entraîneur stadiste et son staff  ont parlé avec les joueurs pour les mettre dans le bain. Il y a la pression fatale de supporters qui veulent préserver cette Coupe de Tunisie, mais il y a surtout cette énergie et cet espoir de bien faire qui vont aider les joueurs à bien gérer les tournures d’une finale imprévisible. Hlel et ses équipiers en sont conscients parfaitement et entendent rester sur cette vague positive en Coupe de Tunisie.  

Coupe de Tunisie – Finale demain – EST – ST (Rades 16h00) – ST : Ils y croient…

31. Mai 2025 um 19:30

Les joueurs de Chokri Khatoui tiennent à conserver leur titre et misent sur leur volonté et leur harmonie.

La Presse — Le parcours du ST en coupe cette saison ne diffère pas trop de celui de la dernière saison. Des victoires acquises en déplacement au nez et à la barbe d’équipes favorites. Se qualifier en une semaine tour à tour face à l’ESS et à l’USM en déplacement est la preuve que le Stade aime l’épreuve de la coupe et tient à conserver son bien, acquis l’année dernière.

Même si l’effectif a si dégraissé depuis, et que plusieurs cadres ont mis les voiles, le ST a pu quand même éliminer des cadors de son parcours. Le mérite de Chokri Khatoui est là : il a su monter une équipe avec ce qu’il y a de disponible dans son effectif. Quand une équipe perd des joueurs comme Omarou, Jouini, Mejri et avant eux Ben Abda et Khadhraoui, c’est vrai que les résultats vont devoir régresser, mais au bout du compte, l’équilibre a été retrouvé, du moins en coupe de Tunisie. La finale ne sera pas si facile que cela devant une EST en mode rouleau compresseur. Avec aussi l’entraîneur de ce début de saison qui passe dans le camp adverse et qui connaît tout sur les joueurs stadistes, la mission n’est pas si évidente. 

La motivation est intacte

L’ambiance est bonne au Bardo. Les deux victoires face à l’ESS et à l’USM ont pu resserrer les rangs et donner plus de motivation avant de disputer la finale. Les équipiers de Saâfi sont bien motivés, ils vivent bien cette dernière ligne droite avant la finale de demain. 

Au-delà des questions tactiques, Khatoui a beaucoup parlé aux joueurs lors et hors des entraînements pour leur passer un message clair : il faut éviter de se mettre la pression sur le dos. En même temps, il faudra être sobre et bien motivé pour remporter la coupe une seconde fois de suite. Si l’ossature de l’équipe-type est claire à un ou deux postes maximum, Khatoui ne veut négliger aucun détail , car il sait qu’une finale, c’est avant tout une lucidité et un sang-froid à trouver.

Son équipe tient bon en défense où il compte sur les mêmes joueurs de métier qui ont joué beaucoup de matches ensemble, son milieu à base de joueurs étrangers emmené par Moughisha réussit bien le placement et donne du tempo à toute l’équipe, alors que son attaque se comporte assez bien dernièrement. Tout cela, il lui faut un état d’esprit tourné vers le gain, et beaucoup de calme sur une finale qui peut aller jusqu’à 120 minutes de jeu.

Les équipiers de Kadida savent que, face à l’EST, ils devront oublier les deux dernières défaites en championnat et en supercoupe et saisir pleinement leur chance. S’ils sont bien motivés et évitent de s’emporter ou de tomber dans la peur de perdre ou dans le piège de trop craindre l’adversaire, ils auront la chance d’aller jusqu’au bout. Tout dépendra de leur attitude et leur mental sur la pelouse de Radès demain. Ce Stade sait défendre lors de ses derniers matches, et reste percutant dans les contres, mais pour bien réussir, il faudra que la tête réponde avant les jambes. La finale, ça reste toujours un match à part, un match spécial qui n’obéit parfois à aucun préjugé favorable ou défavorable. 

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