A la gare de Radès, suite aux travaux souterrains entrepris, il y a de longues et nombreuses années, des abris, recouverts de plexiglas, ont été aménagés à la sortie et à l’entrée des tunnels.

Et, bien entendu et pour ne pas faire exception à la règle, ces abris ont fait l’objet d’attaques en règle et le plexiglas n’est plus qu’un vague souvenir.

Et depuis — et malgré les appels à remédier à cette situation déplorable —, c’est le stand-by. Mais il semble qu’actuellement les choses commencent à bouger puisque, lundi, les usagers ont eu l’agréable surprise de constater que les abris ont été complètement désossés et seront dotés — on l’espère — d’une nouvelle couverture.

Attendons voir.

Pour la plupart des seniors, la retraite est, le début de la fin. Il n’y a plus qu’à se préparer pour rejoindre le Créateur. Alors que paradoxalement cela devrait être le commencement d’une nouvelle vie qu’ils peuvent mener comme ils l’entendent sans avoir de comptes à rendre à personne. Cette situation est à imputer d’abord au senior lui-même (qui ne s’est pas préparé à cette nouvelle vie) qu’à son environnement familial et surtout professionnel.

Et si les services sociaux des ministères et des entreprises faisaient un effort supplémentaire ?

Tout le monde se plaint, à juste raison, de la cherté de la vie, surtout des produits agricoles. Pourtant, de nombreux citoyens possèdent des jardins, surtout en banlieues, et ne les exploitent pas, alors qu’ils pourraient y planter des légumes. Cela ne demande pas beaucoup d’efforts et ne nécessite pas de gros investissements sans compter qu’il s’agit d’une occupation saine et bénéfique pour la santé. Si on y ajoute quelques poulets, cela deviendra encore plus intéressant…

Bien que parfois — mais pas toujours — diminués quelque peu physiquement, les «séniors» sont toujours sur la brèche et prêts à reprendre le travail dès qu’on fait appel à leurs services et cela bénévolement pour la plupart ou une petite rémunération pour ceux dont la pension est «modeste».

Il faut dire qu’après toute une vie de labeur — parfois dans des conditions difficiles —, se retrouver oisif du jour au lendemain est très dur pour ces nouveaux retraités qui n’auront que leurs choux à planter si, toutefois, ils ont un jardin, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Ainsi, en faisant appel aux séniors, tout le monde est gagnant.