❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 19. Mai 2025Haupt-Feeds

29e Ă©dition des Prix LittĂ©raires Comar d’Or : RĂ©compenser l’art de raconter

19. Mai 2025 um 19:30

Retour sur les dĂ©tails de la soirĂ©e qui a rassemblĂ© auteurs, Ă©diteurs, journalistes et amoureux des livres et qui confirme encore une fois son rĂŽle de tremplin pour les talents littĂ©raires d’aujourd’hui et de demain.

La Presse —La trĂšs attendue cĂ©rĂ©monie de remise des prix littĂ©raires Comar d’or s’est tenue samedi le 17 mai au Théùtre municipal de Tunis. Ce rendez-vous annuel incontournable cĂ©lĂšbre la crĂ©ativitĂ© et soutient la vie littĂ©raire par la rĂ©compense des meilleurs romans tunisiens parus entre le 1er avril de l’annĂ©e derniĂšre et le 31 mars de l’annĂ©e en cours. Entre discours, suspense, Ă©motions et rĂ©vĂ©lations, retour sur les dĂ©tails de la soirĂ©e qui a rassemblĂ© auteurs, Ă©diteurs, journalistes et amoureux des livres et qui confirme encore une fois son rĂŽle de tremplin pour les talents littĂ©raires d’aujourd’hui et de demain.

«La culture est une nécessité, pas un luxe»

Sous le patronage du ministĂšre des Affaires culturelles, la cĂ©rĂ©monie a Ă©tĂ© animĂ©e par Hamza Balloumi. Avant que les romans ne soient Ă  l’honneur, la musique a occupĂ© la scĂšne. Une prestation de Rana Zarrouk a lancĂ© la soirĂ©e avec Ă©lĂ©gance et Ă©nergie en reprenant un medley de grands classiques de la chanson orientale.

Dans son mot d’ouverture, M. Slaheddine Ladjimi, prĂ©sident du Conseil d’administration de Comar Assurances,a rappelĂ© que, depuis 1997, 787 romans en langue arabe ont Ă©tĂ© en lice avec 89 prix dĂ©cernĂ©s. Pour les romans en français,  91 prix ont Ă©tĂ© attribuĂ©s aux laurĂ©ats parmi les 392 participants. Il est Ă©galement revenu sur le nombre et la qualitĂ© des Ɠuvres retenues dans la course aux prix cette annĂ©e. Cette cĂ©rĂ©monie aspire, selon lui, Ă  mettre la culture au centre du dĂ©bat culturel face aux rĂ©seaux sociaux et aux contenus Ă©phĂ©mĂšres. Il a Ă©galement tenu Ă  remercier les Ă©diteurs «dĂ©nicheurs de talents» sans lesquels des Ɠuvres de qualitĂ© seraient encore «dans les tiroirs». M. Lotfi Ben Haj Kacem, prĂ©sident du ComitĂ© d’organisation des prix littĂ©raires Comar, a Ă©voquĂ© des Ă©lĂ©ments importants dont l’intĂ©rĂȘt persistant des Tunisiens pour la littĂ©rature francophone ainsi que l’ñge des participants qui sont de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes. Il a promis une cĂ©rĂ©monie grandiose l’annĂ©e prochaine pour l’édition qui marquera le 30e anniversaire des Prix Comar. «La culture est une nĂ©cessitĂ©, pas un luxe», lança-t-il Ă  la fin de son discours. 

Le palmarĂšs dĂ©voilĂ© 

Grùce au travail des jurys composés de spécialistes du domaine, universitaires et écrivains, la liste courte de cette édition 2025 comprend 21 romans en français et 55 romans en arabe. Les membres du jury pour les romans en langue arabe sont Mme Naziha Khlifi, Mme Saadia Ben Salem, M. Ahmed Gasmi et M. Hafedh Mahfoudh.

Quant aux romans en langue française, le jury a été présidé par M. Ridha Kefi avec comme membres M. Mokhtar Sahnoun, Mme Azza Filali, Mme Amina Chenik et M. Mhamed Hramel.

La liste de tous les laurĂ©ats du Comar d’or 2025 couvrant six catĂ©gories est rĂ©partie comme suit : le Comar d’or en langue arabe a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  «Li man tajamaou wardaka ye Makram» (Pour qui ramasses-tu tes roses, Makram ?) de Chafik Tarqui, paru chez Mayara Editions. Le jury a tenu Ă  mentionner que le roman endosse l’image de «L’Homme Ă  l’ùre de la misĂšre, l’échec et les dĂ©ceptions dans sa quĂȘte de soi. Un texte qui rĂ©unit diffĂ©rents genres artistiques et nous parle de la rĂ©alitĂ© culturelle actuelle avec ses douleurs et ses rĂȘves».

Le Comar d’or en langue française revient au roman «Écris, tu seras aimĂ© des dieux» de Mahdi Hizaoui, paru aux Ă©ditions Arabesques. Le jury a indiquĂ© que «Le narrateur, alter ego de l’auteur, traĂźne un regard dĂ©sabusĂ© sur les ĂȘtres, les phĂ©nomĂšnes et les choses. Sa vision du monde, aux accents philosophiques et aux tons ternes, donne lieu Ă  une rĂ©flexion d’ordre existentiel et ontologique, tout Ă  la fois sĂ©vĂšre, insolite et drĂŽle».

Le Prix spĂ©cial du jury (français) a Ă©tĂ© attribuĂ© au roman «Le vert et le bleu» de Abdellatif Mrabet paru chez Contraste Editions, qui, selon le jury, «Ce roman, structurĂ© selon la technique de la mise en abyme, met en scĂšne un militant Ă©cologiste qui rentre au pays pour rĂ©aliser son projet et son rĂȘve : entretenir avec passion la terre de ses parents situĂ©e au cƓur de l’oasis maritime de GabĂšs, pour la sauvegarde de laquelle il se dĂ©voue corps et Ăąme».

Le Prix DĂ©couverte (français) est venu rĂ©compenser Â«Ă‰coute-moi ma fille» de Houda Mejdoub, Ă©ditĂ© chez Arabesques que le jury a saluĂ© pour «les rĂ©cits entrecroisĂ©s de plusieurs personnages appartenant Ă  trois gĂ©nĂ©rations. L’auteure analyse les relations complexes au sein de la famille, oĂč les malentendus, les secrets et les non-dits n’interdisent pas l’amour qui triomphe».

Le Prix spécial du jury (arabe) pour «Ashab Al Hodhod» (Les compagnons de la huppe) de Sofienen Rejab, Meskliani Editions.

Le jury a saluĂ© l’auteur pour son roman cohĂ©rent dans sa structure, harmonieux dans sa thĂ©matique, fondĂ© sur l’originalitĂ© et la diversitĂ© des Ă©vĂ©nements, en plus de la capacitĂ© du romancier Ă  fusionner des univers multiples, notamment Ă  travers sa maniĂšre d’exploiter l’hĂ©ritage soufi.

Quant au prix dĂ©couverte (arabe)  Â«Nafidha ala al chams» (Une fenĂȘtre sur le soleil) de Balkis Khalifa, Mayara Editions, a attirĂ© l’attention du jury par sa structure harmonieuse dans la diversitĂ© de ses Ă©vĂ©nements. L’auteure y a rassemblĂ© des questions politiques et sociales
 Peut-ĂȘtre cherche-t-elle Ă  remodeler la rĂ©alité».

Les rĂ©compenses sont dotĂ©es de 10.000DT pour chacun des laurĂ©ats du Comar d’or et du Prix spĂ©cial du Jury  dans les deux langues. La somme de 2.500DT est dĂ©cernĂ©e Ă  chacun des gagnants du Prix DĂ©couverte, pour les romans oĂč les jurys dĂ©cĂšlent de rĂ©elles promesses. 

Entre discours des laurĂ©ats et applaudissements, la cĂ©rĂ©monie cĂ©lĂšbre, au-delĂ  d’une remise de prix, ce que la littĂ©rature a de plus prĂ©cieux : sa capacitĂ© Ă  toucher, Ă  faire rĂ©flĂ©chir, Ă  relier les ĂȘtres.

Pour clore la soirĂ©e, un interlude musical a Ă©tĂ© proposĂ© aux invitĂ©s. Mohamed Ben Salah est venu prolonger l’élan d’émotion de cette soirĂ©e littĂ©raire en interprĂ©tant des chansons orientales, notamment des tubes de Melhem Baraket. C’est Olfa Ben Romdhane qui a conclu la cĂ©rĂ©monie en grĂące avec un medley de chansons tunisiennes, saluĂ© par le public.

Rendez-vous l’annĂ©e prochaine pour une 30e Ă©dition riche en dĂ©couvertes !

Chafik Tarqui, laurĂ©at du COMAR d’OR en langue arabe Ă  La Presse : « Il faut de tout pour Ă©crire un texte »

19. Mai 2025 um 19:20

Le grand prix Comar d’OR a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© cette annĂ©e au roman « Pour qui ramasses-tu tes fleurs, Makrem ?» Li man Tajmaou Wouroudaka ye Makrem?) de Chafik Tarqui. À la croisĂ©e des styles, son Ă©criture trace un chemin unique qui allie poĂ©sie et expĂ©rience romanesque. Nous lui avons posĂ© quelques questions en fin de la cĂ©rĂ©monie.  

La Presse — Est-ce que c’est la premiĂšre fois que vous recevez un prix littĂ©raire ?

C’est dĂ©jĂ  trois romans Ă  mon compte. Le premier, « Lavazza Â», a dĂ©jĂ  reçu un prix Ă  Dubai en 2015. J’ai aussi un deuxiĂšme roman «Barbara» et des recueils de poĂ©sie. En fait, j’ai entamĂ© un parcours de poĂšte avant de me convertir Ă  l’écriture romanesque.  Je suis heureux de cette rĂ©compense pour sa valeur symbolique. C’est un prix prestigieux qui a son poids en Tunisie vu l’anciennetĂ© de son instauration et la qualitĂ© des Ɠuvres rĂ©vĂ©lĂ©es chaque annĂ©e. La cĂ©rĂ©monie contribue Ă  mĂ©diatiser des titres de livres et des noms d’auteurs dont on se souvient pour longtemps. J’estime que toutes les Ɠuvres qui ont Ă©tĂ© retenues pour la sĂ©lection finale sont gagnantes en quelque sorte. Je tiens Ă  remercier les assurances Comar pour la perpĂ©tuitĂ© de cette tradition ainsi que les jurys qui ont cru en nous. Je crois en un avenir radieux de la scĂšne littĂ©raire tunisienne avec tous ces talents d’auteurs dĂ©voilĂ©s. 

Quel est le thĂšme de votre roman primĂ© aujourd’hui?

C’est une histoire qui tire sa profondeur de sa simplicitĂ© apparente. Un poĂšte tunisien tout Ă  fait mĂ©connu tombe de son vĂ©lo alors qu’il avait un bouquet de fleurs en main. En se penchant pour ramasser les fleurs, en dĂ©pit de la blessure endurĂ©e par la chute, une rĂ©flexion se dĂ©clenche. Le narrateur part de cet Ă©vĂ©nement anodin pour dĂ©ployer le passĂ© du protagoniste, sa vie sentimentale, sa vision de son existence, avec toutes les contradictions humaines
 La fin est ouverte.

Le jury a soulignĂ© l’originalitĂ© de votre style d’écriture. Pouvez-vous nous en donner plus de dĂ©tails ?

Je dĂ©ploie mon expĂ©rience dans l’écriture poĂ©tique ainsi que mes connaissances de chercheur en poĂ©sie arabe dans la conception de mes romans. Je suis titulaire d’un doctorat en littĂ©rature arabe portant sur Mahmoud Derouiche.  Ce livre allie donc mes influences diverses. J’ai fait le choix de mĂȘler les genres littĂ©raires, donnant naissance Ă  une Ɠuvre hybride et originale. En croisant les codes de la poĂ©sie, du théùtre, du cinĂ©ma et d’un univers artistique riche d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je retiens ce qu’il y a de beau dans chaque genre. Ce que j’essaie de prouver, c’est qu’il n’y a pas de vĂ©ritables frontiĂšres entre les registres littĂ©raires. Il faut de tout pour Ă©crire un texte.

Ältere BeitrĂ€geHaupt-Feeds

Projet Elyssa : Des avancées concrÚtes

16. Mai 2025 um 18:40

Sur 116 candidatures, cinq projets sont retenus pour les musiques et huit pour les arts visuels. Nous avons profité de cet évÚnement pour échanger avec les artistes et découvrir leurs démarches.

La Presse — Au mois d’octobre 2024, l’Institut français de Tunisie a annoncĂ© le lancement d’un fonds d’aide pour la crĂ©ation et le soutien des artistes, baptisĂ© « Elyssa Â». Le principe est de lancer des appels Ă  candidature  afin de sĂ©lectionner, accompagner et mentorer les crĂ©ations de qualitĂ© des artistes tunisiens Ă©mergents et confirmĂ©s.

Une rencontre a eu lieu le 9 mai, Ă  mi-parcours, rĂ©unissant laurĂ©ats, partenaires, coachs formateurs et journalistes, afin de faire une mise au point des Ă©tapes franchies jusqu’à prĂ©sent. Nous sommes partis Ă  la rencontre des laurĂ©ats et de l’équipe qui chapeaute ce projet.

Un projet qui vise le marché international

M. Fabrice Rousseau, directeur de l’IFT, a rappelĂ© dans son mot de bienvenue que « Elyssa Â»  est un fonds d’aide Ă  la crĂ©ation qui aspire Ă  dynamiser la scĂšne culturelle tunisienne et aider les artistes Ă  ĂȘtre plus visibles sur le marchĂ© international. Deux catĂ©gories sont au centre de l’intĂ©rĂȘt : les musiques et les arts visuels.

Le volet logistique a Ă©tĂ© assurĂ© avec le soutien actif de partenaires de terrain tunisiens. Fany Roland  attachĂ©e culturelle de l’IFT, a soulignĂ© dans son intervention que les artistes sĂ©lectionnĂ©s par des comitĂ©s d’experts bĂ©nĂ©ficient actuellement d’un accompagnement personnalisĂ© avec des sĂ©ances de coaching et une rĂ©sidence artistique de crĂ©ation. Le programme inclut Ă©galement la mise en rĂ©seau et la diffusion des Ɠuvres abouties Ă  travers des concerts et des expositions. Saima Samoud, cheffe de projet, a annoncĂ© la liste finale des laurĂ©ats. Sur 116 candidatures, cinq projets sont retenus pour les musiques et huit pour les arts visuels. Nous avons profitĂ© de cet Ă©vĂšnement pour Ă©changer avec les artistes et dĂ©couvrir leurs dĂ©marches.

« Hor el Ensen-Walk free » de Broua

Broua est un ensemble musical réunissant des artistes venus de Tunisie, de France et des Pays-Bas. Leur musique propose une fusion originale entre les sonorités traditionnelles tunisiennes et des genres, tels que le jazz, le blues et la musique latine.Le projet est porté par Wissem Zaidi, musicien, auteur et compositeur tunisien.

À travers ses morceaux, Broua aborde des thĂ©matiques profondes, telles que l’identitĂ©, la nostalgie et la quĂȘte de soi, invitant le public Ă  un voyage empreint de rĂ©cits personnels et de mĂ©tissages culturels. « La collaboration au projet Elyssa nous a offert le premier fonds qui nous ouvrira de nouveaux horizons. La rĂ©sidence live Ă  Hammamet sera une occasion pour nous rĂ©unir et travailler davantage sur le projet. Ce qu’il y a de plus intĂ©ressant, c’est surtout la possibilitĂ© d’une tournĂ©e en Europe», nous a confiĂ© Wissem Zaidi. « Nous sommes en train de travailler sur un album qui verra le jour en septembre prochain. Deux titres sont dĂ©jĂ  dans les bacs».

« Dendri fel Midane Â» par le groupe Dendri-Stambeli Movement

DirigĂ© par Mohamed Khachnaoui, ce groupe aspire Ă  dĂ©poussiĂ©rer le stambeli, rituel musical et thĂ©rapeutique ancien, et le remettre au goĂ»t du jour avec une vision artistique moderne qui lui apporte un vent de fraĂźcheur. Enseignant universitaire Ă  l’Ismt, Mohamed Khachnaoui a dĂ©marrĂ© ses recherches depuis 2008 dans le cadre de son parcours acadĂ©mique.

« Ce projet est l’aboutissement de mon engagement avec des musiciens curieux qui partagent avec moi cette passion Â», nous explique-t-il. «  C’est une musique riche artistiquement et esthĂ©tiquement. Nous travaillons Ă  la rĂ©inventer, la rejouer avec des instruments modernes : basse Ă©lectrique, guitare Ă©lectrique
 Â». 

L’aventure dans le design vestimentaire de Wadi Mhiri

En artiste pluridisciplinaire, Wadi Mhiri a commencĂ© depuis 2004 par pratiquer la photographie, puis la cĂ©ramique, la vidĂ©o et l’installation
  Styliste de formation, depuis 2004, il collectionne photos, vidĂ©os, cĂ©ramique, installations.. « Ce projet sur lequel je rĂ©flĂ©chis sĂ©rieusement depuis 4 ans est une rĂ©trospective, un hommage Ă  ma famille qui est dans le monde du textile et de l’habillement. Je suis moi-mĂȘme styliste de formation», nous a-t-il indiquĂ©. 

Le projet de design écologique de Mohamed Ali Ouertani

Architecte de formation, Mohamed Ali Ouertani est aussi designer de cĂ©ramique. Il a son propre atelier et sa propre marque. Sa collaboration avec Elyssa allie Ă  la fois l’architecture et le design. « C’est un systĂšme de ventilation naturel qui va ĂȘtre installĂ© dans les bĂątiments existants avec une approche Ă©cologique. Je suis en train de dĂ©velopper le prototype par les recherches et les tests en vue de le commercialiser en Tunisie et Ă  l’étranger Â», explique l’auteur du projet.

Le management artistique par Mohamed Ben SaĂŻd

 Le manager d’Acacia Production a tenu Ă  souligner l’importance de l’accompagnement des  artistes pour mener Ă  bon port les projets sur lesquels ils travaillent actuellement. « Le profil de manager musical existe en Tunisie. C’est l’industrie proprement dite qui fait dĂ©faut. Le plus difficile pour un artiste Ă©mergent, c’est de dĂ©crocher des opportunitĂ©s pour se produire dans de grands Ă©vĂšnements culturels.

Nous avons des centaines de festivals en Tunisie, mais  ce sont les mĂȘmes noms qui s’en emparent. Les jeunes artistes ont peu de chance de se faire programmer, Ă  part quelques exceptions qui ont eu un succĂšs commercial fulgurant. Nous avons de jeunes talents et de la bonne musique dans tous les coins de la Tunisie. Il faut les encourager Ă  la crĂ©ation, valoriser leurs Ɠuvres et surtout les encadrer pour qu’ils puissent construire leur avenir autour de leur musique. Â»

Mohamed Ben SaĂŻd travaille principalement sur ce volet.  Ramener des coachs tunisiens et Ă©trangers, des programmateurs de festivals, des experts en droits d’auteur. Ils apprennent aux artistes et aux managers artistiques les bases du mĂ©tier : l’organisation d’un concert, la signature des contrats, le volet fiscal. 

Notons que les rĂ©sidences artistiques dans le cadre du projet Elyssa sont actuellement en cours. Un concert est prĂ©vu au mois de juin, Ă  l’occasion de la fĂȘte de la musique, avec les laurĂ©ats Ă  l’affiche. Des expositions auront lieu bientĂŽt  pour les arts visuels.

❌
❌