Deux erreurs monumentales du gardien de but Thomas Zougahi et de ses défenseurs, dans les toutes dernières minutes, ont conduit la Tunisie à la défaite. Il faut attendre un miracle demain pour passer aux quarts avec trois points seulement au compteur.

La Presse — Nos internationaux ont, pourtant, fait une bonne entame de match avec une première occasion dangereuse créée à la 4’ : le coup franc de Khalil Ayari passé légèrement à côté des filets marocains. Cinq minutes plus tard, c’est au tour de Rayan Anane de créer le danger : une puissante frappe repoussée par le portier marocain (9’). 

Nos joueurs étaient, certes, déterminés à en découdre au plus vite, mais  leur précipitation les a empêchés de mettre à profit le volume de jeu développé. En face, les Marocains ont laissé faire avant que leur machine ne commence à carburer à la demi-heure de jeu. Première tentative sérieuse des Marocains par le biais d’Ilias Boumassaoudi dont le tir est repoussé en corner (29’). Trois minutes plus tard, Zouaghi, auteur d’une jolie parade, dégage également en corner la puissante frappe de Hossam Essadak (32’). 

Sur la dernière action de la période initiale, notre gardien de but a été malchanceux : une longue passe en profondeur pour Fouad Zahouani qui se faufile sur la gauche, centre pour Ayman Arguigue dont la reprise de la tête fuse directement  dans la cage d’un Thomas Zouaghi, impuissant (44’).

Un fléchissement inexplicable

En deuxième mi-temps, Abdelhay Ben Soltane a fait les changements qu’il fallait et les joueurs ont fait une bonne entame de cette seconde période de jeu, ce qui leur a permis de revenir dans le score. Anis Doubal égalise d’un tir dévié dans un angle fermé. Le portier marocain, impuissant, s’est contenté de suivre la balle des yeux (53’).

Et alors que tout allait vers le mieux, les dernières minutes ont connu un fléchissement inexplicable. deux erreurs monumentales du gardien Zougahi et de ses défenseurs. D’abord, à la 86’ sur coup franc ( le mur déjà mal placé) quand il repousse mal la balle devant Ismail Bakhri.

Dans le temps additionnel, le portier tunisien ferme l’angle de tir à Jones El-Abdellaoui, mais perd sa balle et l’ailier droit marocain trompe Derbali qui, au fond des filets intercepte tard la balle (90’+2).

Bref, deux erreurs monumentales que nous avons payées cash. Avec trois points au compteur, il faudra attendre un miracle demain (les matches du dernier groupe), pour espérer prendre la deuxième place des meilleurs troisièmes classés (l’Egypte est déjà qualifiée) .

Tunisie : Thomas Adem Zouaghi, Alaedine Derbali, Mohamed Amine Allella, Amanallah Mehrezi, Khalil Ayari (Wajdi Issaoui 71’) Rayan Anane (Omar Ben Ali 46’), Nacim Dendani (Koussay Maacha 71’), Fares Bousnina, Anas Kordi (Elyes Dhaoui 72’), Anis Doubal et Rayan Boukadida.

S’ils veulent composter leur billet pour les quarts de finale sans avoir à regarder dans le rétroviseur, nos internationaux n’ont qu’à tout faire pour gagner leur dernier match du premier tour face au Maroc. C’est la seule façon d’éviter des calculs à ne pas en finir.

La Presse — Sur le papier, battre le pays hôte n’est pas chose évidente, d’autant que le Maroc n’a pas concédé de défaite lors des deux premières rencontres. Toutefois, l’adversaire du jour de l’équipe de Tunisie n’est pas invincible. En témoignent sa victoire étriquée face au Kenya (3-2) et le nul concédé devant le Nigeria (0-0).

Mais comme il s’agit d’un derby maghrébin, les pronostics sont interdits. La sélection, qui se montre la plus intelligente et la plus réaliste dans son jeu, a le plus de chances de l’emporter. Un partage des points n’est pas à exclure. 

Pour éviter de tomber dans les calculs, il vaut mieux se surpasser sur le terrain et gagner. C’est la seule façon de rester maître de son destin et composter son billet pour les quarts de finale sans avoir à se soucier du résultat du match Nigeria-Kenya. 

Il est bon de savoir que la Tunisie pointe à la troisième place avec 3 points au compteur derrière le Maroc et le Nigeria, respectivement premier et deuxième avec 4 points. 

Bâtir sur la dernière mi-temps 

Sur les deux premiers matchs livrés par notre sélection U20, la meilleure mi-temps est incontestablement la seconde période du dernier match contre le Kenya. Par ailleurs, deux joueurs, qui ont fait leur entrée au cours de cette seconde mi-temps, ont apporté le plus escompté, à savoir Omar Ben Ali et Alaeddine Derbali, auteurs des deuxième et troisième buts. Outre le choix des joueurs, il faut bâtir sur les aspects positifs de cette deuxième mi-temps durant laquelle les défenseurs ont corrigé leurs placement  sur le terrain, se montrant entre autres plus rapides et restant aux aguets. 

Sur le plan offensif, la rapidité dans l’exécution, chose qui s’est particulièrement concrétisée dans le but de Derbali qui a réussi à lober le gardien de but kényan grâce à un long centre, est une arme fatale que nos joueurs devront utiliser cet après-midi face aux Marocains. La technicité et l’exploit individuel sont autant d’atouts. 

Bref, Nacim Dendani et ses camarades ont tant de qualités et d’atouts à faire valoir. Encore un gros effort à fournir et la qualification aux quarts est dans la poche. Il n’y aura pas bien sûr des conditions idéales face au pays organisateur, mais cette équipe de Abdel Hay Ben Soltane a toutes les cartes en main, et bien sûr tous les moyens pour tenir la dragée haute au Maroc. Ça va être un vrai test pour cette équipe tunisienne ambitieuse et qui a besoin de plus d’automatismes pour monter en régime. 

Le premier a provoqué le penalty qui a permis à la Tunisie d’égaliser au bon timing. Le deuxième a enfoncé le clou. Le troisième a tué le match en étant l’auteur d’un très joli but. 

La Presse — Notre football regorge de talents. La sélection U20 qui participe actuellement à la CAN d’Egypte est venue nous le rappeler. Une sélection qui nous permet de découvrir des binationaux formés en Europe à la technique si raffinée, Nacim Dendani notamment, formé à l’AS Monaco et élu, dimanche, homme du match Tunisie-Kenya.

La consécration, symbolique soit-elle, a ému le jeune attaquant natif d’Ajaccio : « Franchement, je suis très content. L’essentiel a été fait. Nous ne sommes pas encore qualifiés. Il faut continuer sur cette lancée. Nous avons effectué une bonne réaction collective quand nous étions menés par un but à zéro. Après, nous avons démontré que notre sélection a du caractère en ajoutant deux autres buts. Je suis très content d’être choisi homme du match », a déclaré Nacim Dendani. 

Et si Nacim Dendani a été élu homme du match, c’est grâce à sa générosité dans l’effort et son impact sur la physionomie du match. C’est lui qui a permis à la Tunisie de revenir dans le match en provoquant un penalty dans le temps additionnel de la période initiale. Récupérant la balle qui s’est écrasée sur la transversale suite à la puissante frappe de Wassim El Abrougui, il a obligé Baron Ochieng à commettre l’irréparable. Un tir dans un angle fermé et l’arrière droit kenyan qui commet l’erreur de toucher la balle de la main. 

De grandes écoles de football 

Les deux autres joueurs  sortis du lot sont Omar Ben Ali et Alaeddine Derbali, des jeunes formés dans de grandes écoles de football tunisien. Ben Ali, avant-centre, a fait ses classes au CSHL puis au CSS. Il a doublé la mise au bon timing. A l’origine de l’action du but, Nacim Dendani, l’homme du match, dont la frappe a semé la zizanie entre le gardien de but et son défenseur. Une mauvaise communication qui n’a pas échappé à Omar Ben Ali. Il récupère la balle qui glisse  entre les mains du gardien de but kenyan pour la loger dans les filets à un quart d’heure de la fin du temps réglementaire. Un  deuxième but qui a déjà scellé le match, mais pour nos jeunes internationaux, tant que l’arbitre n’a pas donné le coup de sifflet final, il fallait continuer à se battre. 

Opportuniste et ayant une bonne lecture de jeu, Alaeddine Derbali, défenseur central, pur produit « sang et or », profite d’un moment d’égarement du gardien de but kenyan pour le lober d’un long centre croisé. A cinq minutes de la fin du temps réglementaire, c’était déjà cuit pour les Kenyans. Et à vrai dire, nos jeunes, revenus au bon moment à la fin de la période initiale, ont réussi à dominer totalement les débats en seconde mi-temps. Ils ont eu le mérite de dépasser l’erreur anodine et fatale qui a permis aux Kenyans d’ouvrir la marque. Abrougui qui pensait que la balle était sortie s’est rattrapé par la plus-value apportée à l’animation offensive. 

Par ailleurs, Abdelhay Ben Soltane ne peut qu’être satisfait du rendement de ses protégés et de leur réaction face au Kenya après la défaite concédée en match d’ouverture devant le Nigeria : « Nous n’avions pas d’autre solution dans cette rencontre que de gagner. Les joueurs étaient un peu crispés au début du match, ce qui explique les erreurs qu’ils ont pu commettre. Une erreur a, d’ailleurs, été à l’origine de l’ouverture du score par le Kenya. Ils se sont rattrapés de la plus belle des manières », s’est félicité le sélectionneur national U20.

Malgré les multiples occasions créées et une maîtrise quasi-totale des débats, les « Sang et Or » se sont contentés d’une courte victoire. Ils ont même trop risqué lors des dernières minutes du match, de l’aveu même de Maher Kanzari. 

La Presse — Samedi, il n’y avait pas photo entre une Espérance conquérante, maîtrisant parfaitement son jeu, et une formation sfaxienne qui se contentait de suivre le mouvement et subir par moments le rythme imposé par son hôte. Toutefois, les « Sang et Or » n’avaient pas su tuer le match. Pourtant, ce ne sont pas les occasions qui ont manqué : « Nous n’avons pas su tuer le match comme les précédentes rencontres. Le but libératoire n’est jamais venu. Il y avait pourtant trois à quatre occasions qui se sont présentées à nous en première mi-temps.

Aussi, lors des six premières minutes de la seconde période, Rodrigues et Sasse ont raté chacun une opportunité de doubler la mise », reconnaît Maher Kanzari qui va plus loin dans son analyse : « Nous avons joué avec le feu. A trois minutes de la fin, une occasion s’est présentée au CSS pour égaliser. Nous nous sommes créé pas mal d’occasions, mais il y a eu un manque terrible de réussite. Il faut y remédier ».  

Ceci dit, Yan Sasse, qui a marqué le but de la victoire, a si cherché le deuxième but qui n’est jamais venu. Il s’est montré égoïste par moments en conservant trop le ballon dans les 30 derniers mètres. 

Quant à Rodrigo Rodrigues, Maher Kanzari aurait dû le remplacer à la mi-temps par Achraf Jabri et ne pas attendre l’heure du jeu. C’est que le Brésilien a montré des signes de fatigue à la fin de la période initiale à cause de duels engagés. Puis, il est clair que la longue période d’absence de Rodrigues a affecté considérablement son rendement. Il lui faudra du temps avant de pouvoir retrouver toutes ses prouesses. 

Bien loin du niveau habituel

Sur l’ensemble, le trio offensif Belaïli-Sasse-Rodrigues a été bien loin de son niveau habituel, chose que reconnaît aussi le coach « sang et or » : « Rodrigues et Sasse ont fait un bon match sur le plan technique. Ils ont créé beaucoup d’occasions de but, mais la concrétisation n’a pas été au rendez-vous. Sur l’ensemble, le trio Belaili-Sasse-Rodrigues a fait un match moyen, ce qui explique le manque de réussite ». Intérrogé sur le troisième carton suspensif de Youssef Belaïli, Maher Kanzari a répondu : « C’est nous qui avons demandé à Youssef Belaïli de prendre un carton jaune pour sauter le prochain match afin qu’il puisse jouer contre l’USM. Peu importe le résultat de la rencontre contre l’OB, un résultat nul, une victoire ou même une défaite, c’est le dernier match contre l’USM qui sera décisif pour le titre ».

A noter qu’outre Youssef Belaïli, deux autres joueurs ont écopé samedi d’un troisième avertissement suspensif. Il s’agit de Mohamed Amine Tougaï et de Mohamed Amine Ben Hmida.

Mettant à profit leur talent fou et animés par la rage de vaincre, nos internationaux U20 ont remporté, hier, une jolie victoire devant le Kenya. 

La Presse — Auteurs d’une belle prestation, hier face au Kenya, nos internationaux U20 ont remporté une nette victoire sur le score de 3-1. Un score qui reflète la nette supériorité des nôtres durant la deuxième mi-temps notamment.

 Nos internationaux ont fait une bonne entame de match avec une première occasion dangereuse créée à la 7’ : une puissante frappe de Fares Bousnina déviée en corner par le portier kényan. 

En créant tôt le danger avec un jeu orienté vers l’offensive, on pensait que les Tunisiens allaient mener la vie dure aux Kényans. Rien de tel en première mi-temps en tout cas. Il y a eu deux autres tentatives de Dendani et Ayari, puis une baisse de régime inexplicable. 

Dès lors, c’est la machine kényane qui a commencé à carburer, doucement, mais sûrement. Et la donne a fini par changer en faveur des Kényans vers la fin de la période initiale : une erreur monumentale de l’arrière droit, Wassim El Abrougui, qui pensait que la balle était sortie. Sauf qu’elle ne l’était pas et fut d’ailleurs récupérée par Lawrence Ouma Okoth qui, resté sans surveillance, n’avait qu’à mettre la balle dans les filets (38’). 

Avec les blessures des deux gardiens de but qui ont nécessité du temps, l’arbitre a accordé 11 minutes de temps additionnel durant lesquelles Allela et Lawerene Ouma se sont blessés aussi. Un temps additionnel dans le temps additionnel qui fut finalement bénéfique. Une puissante frappe de Wassim El Abrougui qui s’écrase sur la transversale avant que la balle ne soit récupérée par Nacim Dendani. En voulant arrêter le tir de Dendani, Baron Ochieng a touché la balle de la main. Après recours à la VAR, le penalty est accordé et transformé par Fares Bousnina (45’+18). On ne pouvait espérer mieux comme fin pour la période initiale.

Changements payants 

En deuxième mi-temps, deux sur les cinq changements opérés se sont avérés payants. Il y a d’abord Omar Ben Ali qui a doublé la mise au bon timing. L’action est entamée par Dendani qui se faufile sur la gauche avant de centrer. Omar Ben Ali profite d’une mauvaise communication entre le gardien de but et son défenseur Amos Wanjala, récupère la balle avant de la loger directement dans les filets (70’).

L’autre changement payant est celui de Alaeddine Derbali qui réussit à tromper le portier kényan. 

Une victoire qui permet à la Tunisie de se relancer dans la course à la qualification pour les quarts de finale, 

Tunisie : Thomas Adem Zouaghi, Mohamed Amine Allella, Amanallah Mehrezi, Khalil Ayari, Wajdi Issaoui (Anes Kordi 62’), Rayan Anane (Omar Ben Ali 62’), Nacim Dendani (Rayan Jerbi 80’), Wassim El Abrougui (Alaeddine Derbali 62’), Fares Bousnina (Koussay Maacha 87’), Anis Doubal et Rayan Boukadida.

Après la défaite concédée lors du match d’ouverture devant le Nigeria, nos internationaux U20 doivent rattraper le coup pendant qu’il est temps. Une victoire, cet après-midi face au Kenya, permettrait à la Tunisie de garder ses chances intactes pour la qualification aux demi-finales de la CAN d’Egypte.

La Presse — L’équipe de Tunisie U20 a livré jeudi dernier une mauvaise copie face au Nigeria. Une première sortie ratée à la CAN d’Egypte contre un adversaire qui n’a pas été aussi coriace qu’on pouvait le craindre. 

Par ailleurs, un résultat nul aurait été plus équitable au vu des trois grosses occasions qui se sont présentées aux nôtres, notamment celle enregistrée en fin de match. Un ratage monstre de Anis Doubal qui, sur la seule fois où notre attaque a pris de vitesse la défense nigériane, rate lamentablement son tir à deux minutes de la fin du temps réglementaire. 

Bref, nos Aiglons auraient pu obtenir au moins un point face au Nigeria. Mais maintenant que le mal est fait, rattraper le coup est toujours possible.

Cet après-midi, contre le Kenya, nos joueurs doivent faire preuve de réalisme, d’intelligence dans le jeu, et, surtout, opter pour l’offensive, et ce, dès le départ. Trop de prudence nous ferait du tort. En somme, développer un style de jeu qui leur ressemble.

A rappeler que l’adversaire du jour de la Tunisie avait donné du fil à retordre au Maroc. En témoigne la victoire étriquée des Marocains sur le score de 3-2, ce qui en dit long sur les problèmes que leur ont posés les Kenyans qui feront sans doute de même tout à l’heure. 

Cela dit, notre team national est encore en mesure de rattraper le coup. Avec plus de cohésion et beaucoup de volonté, passer le cap du Kenya est dans nos cordes.

Remportant le classico face au CSS et profitant du semi-échec de l’USM au Bardo, l’Espérance s’empare de la pole position. Désormais, seuls les “Sang et Or” sont maîtres de leur destin dans la course au titre. 

La Presse — L’Espérance de Tunis a été la grande bénéficiaire d’hier après-midi et même de cette 28e journée de la Ligue 1, étant donné qu’elle est désormais seule aux commandes. En effet, les “Sang et Or “s’emparent de nouveau du leadership grâce à la victoire remportée hier devant le CSS. Une courte mais précieuse victoire avec un objectif atteint : retrouver le fauteuil de leader, occupé pour un certain temps par l’USM à la faveur du goal-différence. 

Plus entreprenants donc et nettement plus forts que les Sfaxiens, les Espérantistes n’ont pas eu de difficulté à imposer leur loi et on est tenté de dire que la note aurait dû être plus salée au vu du volume de jeu développé par les hommes de Maher Kanzari et les nombreuses occasions créées. 

Cela dit, c’est un joli but qu’a marqué Yan Sasse dans les filets de Aymen Dahmen : une action entamée de la gauche par Youssef Belaïli qui sert Mohamed Amine Ben Hmida. Ce dernier centre pour le brésilien qui, royalement servi, n’avait qu’à compléter le travail en adressant un tir puissant qui laisse le portier sfaxien pantois (17’).

Malgré les multiples tentatives qui ont suivi, les Espérantistes en resteront là. L’essentiel a été tout de même fait. Désormais,  l’Espérance est maître de son destin dans la course au titre. Il faudra s’imposer face à l’OB lors de la prochaine journée et un résultat nul suffirait dès lors contre l’USM à la dernière journée.  

Une attaque stérile

Au Bardo, le Stade Tunisien a réussi à freiner l’USM. Les hommes de Faouzi Benzarti vont certainement regretter de s’être contentés de tenir en échec les Stadistes. Malgré tous les efforts fournis, l’attaque usémiste est restée muette (ratages monstres de Mastouri). Un résultat nul et vierge qui fait perdre à l’USM son rang de leader et compromet ses chances pour l’octroi du titre de champion de Tunisie. 

Trois points précieux pour l’USBG

En bas du tableau, la lutte pour le maintien bat également son plein. Hier, l’USBG a tiré son épingle du jeu en remportant trois points qui lui seront d’une grande utilité dans le décompte final. Les Benguerdanais ont remporté une victoire étriquée devant les Zarzissiens (3-2). 

De son côté, l’ESM a remporté une nette victoire à domicile devant l’Olympique de Béja (2-0). Trois points qui permettent aux Miniers de réaliser une fin de saison bien tranquille.