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Yosra Tahri, fondatrice de Phytopro: «Il ne faut pas abuser des antibiotiques sur les élevages»

29. MĂ€rz 2025 um 10:35

«Nous avons deux innovations en cours. D’abord un additif Ă  base de plantes qui pourrait diminuer le taux de mortalitĂ©. Ensuite, fruit de 10 ans de R&D, une solution hydrosoluble qui amĂ©liore la fonction respiratoire et le rendement», assure Yosra Tahri, fondatrice de Phytopro (Tunisie), lors du webinaire tenu le 26 mars 2025 sur le thĂšme «L’élevage africain Ă  l’ùre de la transformation: innover, performer et prospĂ©rer» avec des intervenants du SĂ©nĂ©gal, de Mauritanie et de Tunisie dans la sĂ©rie de sĂ©minaires Wings Growth Boost organisĂ©s par Managers avec l’ambition de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s de collaboration entre Tunis, Dakar et Nouakchott dans le cadre du programme WING4Africa, soutenu par le projet Qawafel financĂ© par l’AFD et mis en Ɠuvre par Expertise France.

Elle explique comment l’innovation dans les complĂ©ments alimentaires pourrait amĂ©liorer le prix de revient des cĂ©rĂ©ales destinĂ©es aux volailles: «Nos essais ont donnĂ© des rĂ©sultats spectaculaires. Il s’agit d’une hausse de rentabilitĂ© de 5% et d’une rĂ©duction du taux de mortalitĂ© de 30%. Nous avons notĂ© que le taux de mortalitĂ© au SĂ©nĂ©gal Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la Tunisie. En simulant le systĂšme immunitaire, il y a des affections courantes sur lesquelles nous avons testĂ© notre produit naturel avec succĂšs. Notre approche permet de ne pas abuser des antibiotiques qui sont la cause de l’anti bio-rĂ©sistance des volailles, et -par extension- des humains. Elle permet aussi de rentabiliser l’élevage et d’assurer la qualitĂ© des viandes».

Elle souligne que l’approche de Phytopro de limiter l’usage des antibiotiques n’est pas seulement une question de souverainetĂ© mais une contribution Ă  l’effort mondial pour rĂ©soudre ce problĂšme international: «Notre approche favorise l’autonomie des agriculteurs sans recourir Ă  des produits Ă©trangers, avec des solutions plus accessibles tout en renforçant les capacitĂ©s locales africaines et en soutenant les chercheurs qui travaillent sur la prĂ©servation des cheptels».

 

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Seynabou Drame, diététicienne nutritionniste, entrepreneure (Sénégal): «Les poulets sont chers parce que leur alimentation coûte cher»

29. MĂ€rz 2025 um 10:13

«On ne peut pas Ă©voquer le dĂ©veloppement de l’économie locale sans parler d’élevage et d’agriculture durable. Nous devons travailler Ă  la bio-fortification du lait, Ă  optimiser les viandes en omĂ©ga3, rĂ©gler les problĂšmes d’accessibilité», soutient Seynabou Drame, diĂ©tĂ©ticienne nutritionniste, experte en gestion de projet et innovation, entrepreneure (SĂ©nĂ©gal), lors du webinaire tenu le 26 mars 2025 sur le thĂšme «L’élevage africain Ă  l’ùre de la transformation: innover, performer et prospĂ©rer» avec des intervenants du SĂ©nĂ©gal, de Mauritanie et de Tunisie dans la sĂ©rie de sĂ©minaires Wings Growth Boost organisĂ©s par Managers avec l’ambition de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s de collaboration entre Tunis, Dakar et Nouakchott dans le cadre du programme WING4Africa, soutenu par le projet Qawafel financĂ© par l’AFD et mis en Ɠuvre par Expertise France.

«Pour que l’élevage soit un levier Ă©conomique, il faut briser le cercle entre l’agriculture, la santĂ© et la durabilitĂ©. Il est trĂšs important d’investir en mĂȘme temps aussi bien dans l’agriculture que dans l’élevage durable. On ne peut pas continuer Ă  consommer nos ressources n’importe comment».

Elle estime que, malheureusement, l’innovation n’est pas prioritaire et qu’il faut d’abord briser le cercle pour pouvoir lutter contre la malnutrition. Elle avertit Ă©galement contre la persistance des problĂšmes d’accessibilitĂ©: «Les poulets coĂ»tent cher. Si la population n’y a pas accĂšs, comment rĂ©ussir Ă  prĂ©venir les problĂšmes de santĂ©. En un mot, nous devons nous engager dans une prise en charge holistique; one health».

Elle revient encore sur l’impĂ©ratif de casser le cercle vicieux entre l’élevage et la santĂ© et estime qu’il est absolument nĂ©cessaire d’investir dans l’agriculture durable: «Les poulets sont chers parce que leur alimentation coĂ»te cher. Si nous avions des moyens de produire localement les cĂ©rĂ©ales, les prix baisseraient. Une exonĂ©ration fiscale des entreprises concernĂ©es y contribuerait Ă©galement».

 

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Mohamed Lemine Vayda, expert en commerce international (Mauritanie): «Relance du secteur avicole à partir des mécanismes des chaßnes de valeur»

29. MĂ€rz 2025 um 10:05

«Le rĂŽle de l’élevage est trĂšs important en Mauritanie avec 20 millions de tĂȘtes de bĂ©tail et des exports de 900 millions de dollars, notamment vers le SĂ©nĂ©gal», souligne Mohamed Lemine Vayda, directeur du commerce extĂ©rieur au ministĂšre mauritanien du Commerce et du Tourisme et expert en commerce international, lors du webinaire tenu le 26 mars 2025 sur le thĂšme «L’élevage africain Ă  l’ùre de la transformation: innover, performer et prospĂ©rer» avec des intervenants du SĂ©nĂ©gal, de Mauritanie et de Tunisie dans la sĂ©rie de sĂ©minaires Wings Growth Boost organisĂ©s par Managers avec l’ambition de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s de collaboration entre Tunis, Dakar et Nouakchott dans le cadre du programme WING4Africa, soutenu par le projet Qawafel financĂ© par l’AFD et mis en Ɠuvre par Expertise France.

 Â«Le secteur a chez nous un potentiel de cheptel. Nous exportons 5 millions de peaux vers la Chine. Et pour valoriser le secteur, nous avons nĂ©gociĂ© des accords prĂ©fĂ©rentiels avec l’Union europĂ©enne pour que nous exportions vers elle sans droits de douane. C’est aussi le cas avec les USA. Nous avons un mĂ©canisme de certification sanitaire qui permet aux investisseurs de travailler en rĂšgle. Les investisseurs peuvent Ă©galement faire les dĂ©marches administratives par smartphone
 mais nous avons Ă©videmment quelques contradictions Ă  rĂ©gler», ajoute-t-il.

Vayda voit d’un bon Ɠil des collaborations rĂ©gionales sur les mĂ©canismes des chaĂźnes de valeur pour relever les dĂ©fis environnementaux et de coĂ»t. En matiĂšre de coopĂ©ration, ce nĂ©gociateur aguerri est ouvert sur la rĂ©gion: «Nos collĂšgues d’Abidjan et de Tunis sont les bienvenus Ă  Nouakchott pour discuter de plans de relance du secteur sans tabous. Nous pouvons Ă©galement avoir une triple prĂ©sence dans les foires et notre fĂ©dĂ©ration de l’élevage est prĂȘte au contact et disposĂ©e Ă  offrir des solutions».

 

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Leila Ben Braiek, CEO de SLPI et Meva Perfect: «Un rĂŽle prĂ©ventif contre les pathologies pour prĂ©server l’élevage

29. MĂ€rz 2025 um 09:55

«Nous fabriquons des unitĂ©s de traitement de volailles, des abattoirs et des machines de grillade, avec cinq brevets Ă  ce jour. Nous dĂ©veloppons des solutions mĂ©taboliques et digestives, des complĂ©ments minĂ©raux, des solutions spĂ©cifiques en cas de pathologies ou de fiĂšvres; ces solutions sont administrĂ©es par voie orale. Quant aux anti-parasitaires et aux cosmĂ©tiques pour animaux, il sont administrĂ©s de l’extĂ©rieur», dĂ©clare Leila Ben Braiek, CEO de SLPI et Meva Perfect (Tunisie), lors du webinaire tenu le 26 mars 2025 sur le thĂšme «L’élevage africain Ă  l’ùre de la transformation: innover, performer et prospĂ©rer» avec des intervenants du SĂ©nĂ©gal, de Mauritanie et de Tunisie dans la sĂ©rie de sĂ©minaires Wings Growth Boost organisĂ©s par Managers avec l’ambition de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s de collaboration entre Tunis, Dakar et Nouakchott dans le cadre du programme WING4Africa, soutenu par le projet Qawafel financĂ© par l’AFD et mis en Ɠuvre par Expertise France.

Selon elle, son approche est intĂ©grĂ©e et son rĂŽle est essentiellement prĂ©ventif contre les pathologies, les dĂ©fis sanitaires, l’affaiblissement d’immunitĂ©. Des Ă©tudes d’impact ont prouvĂ© l’efficacitĂ© de ses produits dans des fermes pilotes en Tunisie et au SĂ©nĂ©gal.

Pour cela, elle vise le renforcement du volet sanitaire au SĂ©nĂ©gal et en Mauritanie, l’investissement dans des centres locaux R&D mais d’abord l’amĂ©lioration des facteurs gĂ©nĂ©raux: «Il faut renforcer le cadre rĂ©glementaire rĂ©gional, harmoniser les normes d’enregistrement des produits, construire de bons rĂ©seaux de distribution avec des partenaires locaux, des partenariats aussi pour que les Ă©leveurs aient accĂšs Ă  nos produits, des programmes de formation sur l’utilisation optimale des produits ».

 

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Guy Marius Sagna, dĂ©putĂ©, chantre de l’aviculture au SĂ©nĂ©gal: «Il faut des mĂ©dicaments bio qui assurent un traitement naturel Ă  la volaille»

29. MĂ€rz 2025 um 09:50

«Il faut scruter ce fait dans les prĂ©s, interroger les Ă©leveurs sur la progression des poussins et promouvoir auprĂšs d’eux les mĂ©dicaments Ă  base naturelle», avertit Guy Marius Sagna, dĂ©putĂ©, chantre de l’aviculture au SĂ©nĂ©gal, lors du webinaire tenu le 26 mars 2025 sur le thĂšme «L’élevage africain Ă  l’ùre de la transformation: innover, performer et prospĂ©rer» avec des intervenants du SĂ©nĂ©gal, de Mauritanie et de Tunisie, dans la sĂ©rie de sĂ©minaires Wings Growth Boost organisĂ©s par Managers avec l’ambition de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s de collaboration entre Tunis, Dakar et Nouakchott dans le cadre du programme WING4Africa, soutenu par le projet Qawafel financĂ© par l’AFD et mis en Ɠuvre par Expertise France.

Il atteste que le taux de mortalité des volailles est élevé au Sénégal, du 1er au 35e jour: «Il faut aussi comprendre que le coût des céréales fait augmenter le prix des volailles. Si on parvient à assurer des sources locales et si le taux de mortalité est réduit, cela peut compenser le coût des céréales et donner accÚs à des poulets moins chers».

Selon lui, certaines prioritĂ©s sont Ă  mettre en place: «Il faut trouver les mĂ©dicaments bio qui assurent un traitement naturel Ă  la volaille et qui sont surtout sans effets secondaires. Ces produits sont dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©s par les fabricants dans la rĂ©gion et maintenant il faut se mobiliser pour les commercialiser. Et, par-dessus tout, saisir que le secteur de la volaille ne peut vraiment ĂȘtre dĂ©veloppĂ© comme il faut si nous ne veillons pas en mĂȘme temps Ă  dĂ©velopper notre agriculture».

 

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Webinaire sur l’élevage africain: se transformer et innover pour performer et prospĂ©rer

28. MĂ€rz 2025 um 12:36

«Le secteur de l’élevage avicole est essentiel dans la sĂ©curitĂ© alimentaire de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne oĂč la consommation de volailles reprĂ©sente 41% des protĂ©ines issues des viandes. Le secteur est Ă©galement important pour ĂȘtre fortement employeur, porteur d’opportunitĂ©s pour les petites exploitations familiales
 mais il est grevĂ© par une certaine dĂ©pendance, car une grande partie des cĂ©rĂ©ales pour l’alimentation des volailles reste importĂ©e», atteste Sahar Mechri, ED de Managers, lors du webinaire tenu le 26 mars 2025 sur le thĂšme «L’élevage africain Ă  l’ùre de la transformation: innover, performer et prospĂ©rer» avec des intervenants du SĂ©nĂ©gal, de Mauritanie et de Tunisie, dans la sĂ©rie de sĂ©minaires Wings Growth Boost organisĂ©s par Managers avec l’ambition de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s de collaboration entre Tunis, Dakar et Nouakchott dans le cadre du programme WING4Africa, soutenu par le projet Qawafel financĂ© par l’AFD et mis en Ɠuvre par Expertise France.

Pour lancer le dĂ©bat dont elle assure la modĂ©ration, elle pose les questions qui reprĂ©sentent les grands soucis de l’élevage africain: comment rendre ce secteur plus rĂ©sistant?  Comment le rendre plus rentable? Comment substituer les produits locaux aux produits importĂ©s? Comment atteindre l’autosuffisance?

Mohamed Lemine Vayda: «Des collaborations régionales sur les mécanismes des chaßnes de valeur»

«Ces enjeux sont prioritaires en Mauritanie. Le rĂŽle de l’élevage y est trĂšs important avec 20 millions de tĂȘtes de bĂ©tail et des exports de 900 millions de dollars, notamment vers le SĂ©nĂ©gal», rĂ©agit Mohamed Lemine Vayda, directeur du commerce extĂ©rieur au ministĂšre mauritanien du Commerce et du Tourisme et expert en commerce international.

«Le secteur a chez nous un potentiel de cheptel. Nous exportons 5 millions de peaux vers la Chine. Et pour valoriser le secteur, nous avons nĂ©gociĂ© des accords prĂ©fĂ©rentiels avec l’Union europĂ©enne pour que nous exportions vers elle sans droits de douane. C’est aussi le cas avec les USA. Nous avons un mĂ©canisme de certification sanitaire qui permet aux investisseurs de travailler en rĂšgle. Les investisseurs peuvent Ă©galement faire les dĂ©marches administratives par smartphone
 mais nous avons Ă©videmment quelques contradictions Ă  rĂ©gler», ajoute-t-il.

Vayda voit d’un bon Ɠil des collaborations rĂ©gionales sur les mĂ©canismes des chaĂźnes de valeur pour relever les dĂ©fis environnementaux et de coĂ»t: Â«Parmi les exigences environnementales, il faut faire attention aux volailles alimentĂ©es aux OGM. Les dĂ©fis d’investissement doivent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s prĂ©cisĂ©ment pour l’élevage». Il regrette qu’il n’y ait pas vraiment de mĂ©canismes de financement pour monter des projets dans ce secteur. Mais il estime que la solution rĂ©side dans le soutien des hommes d’affaires aux opĂ©rateurs, surtout pour les infrastructures de l’abattage. En matiĂšre de coopĂ©ration, ce nĂ©gociateur aguerri est ouvert sur la rĂ©gion: «Nos collĂšgues d’Abidjan et de Tunis sont les bienvenus Ă  Nouakchott pour discuter de plans de relance du secteur sans tabous. Nous pouvons Ă©galement avoir une triple prĂ©sence dans les foires et notre fĂ©dĂ©ration de l’élevage est prĂȘte au contact et disposĂ©e Ă  offrir des solutions».

Seynabou Drame: «Les poulets sont chers parce que leur alimentation coûte cher»

Seynabou Drame, diĂ©tĂ©ticienne nutritionniste, experte en gestion de projet et innovation, entrepreneure (SĂ©nĂ©gal), estime que les innovations en matiĂšre de nutrition animale permettront Ă  l’élevage de rĂ©pondre aux enjeux de santĂ© publique: «On ne peut pas parler de dĂ©veloppement de l’économie locale sans un Ă©levage et une agriculture durables. Nous devons travailler Ă  la bio-fortification du lait, Ă  optimiser les viandes en omĂ©ga3, rĂ©gler les problĂšmes d’accessibilité».

Selon elle, le secteur connaĂźt de profonds problĂšmes. Par exemple, quand la Mauritanie exporte des moutons vers le SĂ©nĂ©gal, les environnementalistes vont venir. Toutes les dimensions du secteur s’entrecroisent, il a des liens solides avec l’économie gĂ©nĂ©rale du pays: «Pour que l’élevage soit un levier Ă©conomique, il faut briser le cercle entre l’agriculture, la santĂ© et la durabilitĂ©. Il est trĂšs important d’investir en mĂȘme temps aussi bien dans l’agriculture que dans l’élevage durable. On ne peut pas continuer Ă  consommer nos ressources n’importe comment».

Elle estime que, malheureusement, l’innovation n’est pas prioritaire et qu’il faut d’abord briser le cercle pour pouvoir lutter contre la malnutrition. Elle avertit Ă©galement contre la persistance des problĂšmes d’accessibilitĂ©: «Les poulets coĂ»tent cher. Si la population n’y a pas accĂšs, comment rĂ©ussir Ă  prĂ©venir les problĂšmes de santĂ©. En un mot, nous devons nous engager dans une prise en charge holistique; one health».

Elle revient encore sur l’impĂ©ratif de casser le cercle vicieux entre l’élevage et la santĂ© et estime qu’il est absolument nĂ©cessaire d’investir dans l’agriculture durable: «Les poulets sont chers parce que leur alimentation coĂ»te cher. Si nous avions des moyens de produire localement les cĂ©rĂ©ales, les prix baisseraient. Une exonĂ©ration fiscale des entreprises concernĂ©es y contribuerait Ă©galement».

Yosra Tahri: «Notre approche permet de ne pas abuser des antibiotiques»

Yosra Tahri, fondatrice de Phytopro (Tunisie), explique comment l’innovation dans les complĂ©ments alimentaires pourrait amĂ©liorer le prix de revient des cĂ©rĂ©ales destinĂ©es aux volailles: «Nous avons deux innovations en cours. D’abord un additif Ă  base de plantes qui pourrait diminuer le taux de mortalitĂ©. Ensuite, fruit de 10 ans de R&D, une solution hydrosoluble qui amĂ©liorer la fonction respiratoire et le rendement. Nos essais ont donnĂ© des rĂ©sultats spectaculaires. Il s’agit d’une hausse de rentabilitĂ© de 5% et d’une rĂ©duction du taux de mortalitĂ© de 30%. Nous avons notĂ© que le taux de mortalitĂ© au SĂ©nĂ©gal Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la Tunisie. En simulant le systĂšme immunitaire, il y a des affections courantes sur lesquelles nous avons testĂ© notre produit naturel avec succĂšs. Notre approche permet de ne pas abuser des antibiotiques qui sont la cause de l’anti bio-rĂ©sistance des volailles, et -par extension- des humains. Elle permet aussi de rentabiliser l’élevage et d’assurer la qualitĂ© des viandes».

Elle souligne que l’approche de Phytopro de limiter l’usage des antibiotiques n’est pas seulement une question de souverainetĂ© mais une contribution Ă  l’effort mondial pour rĂ©soudre ce problĂšme international: «Notre approche favorise l’autonomie des agriculteurs sans recourir Ă  des produits Ă©trangers, avec des solutions plus accessibles tout en renforçant les capacitĂ©s locales africaines et en soutenant les chercheurs qui travaillent sur la prĂ©servation des cheptels».

Cheikh Guy Marius Sagna: «Promouvoir les médicaments à base naturelle»

Guy Marius Sagna, dĂ©putĂ©, chantre de l’aviculture au SĂ©nĂ©gal, atteste que le taux de mortalitĂ© des volailles est Ă©levĂ© au SĂ©nĂ©gal, du 1er au 35e jour: «Il faut scruter ce fait dans les prĂ©s, interroger les Ă©leveurs sur la progression des poussins et promouvoir auprĂšs d’eux les mĂ©dicaments Ă  base naturelle. Il faut aussi comprendre que le coĂ»t des cĂ©rĂ©ales fait augmenter le prix des volailles. Si on parvient Ă  assurer des sources locales et si le taux de mortalitĂ© est rĂ©duit, cela peut compenser le coĂ»t des cĂ©rĂ©ales et donner accĂšs Ă  des poulets moins chers».

Selon lui, certaines prioritĂ©s sont Ă  mettre en place: «Il faut trouver les mĂ©dicaments bio qui assurent un traitement de base naturelle Ă  la volaille et qui sont surtout sans effets secondaires. Ces produits sont dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©s par les fabricants dans la rĂ©gion et maintenant il faut se mobiliser pour les commercialiser. Et, par-dessus tout, saisir que le secteur de la volaille ne peut vraiment ĂȘtre dĂ©veloppĂ© comme il faut si nous ne veillons pas en mĂȘme temps Ă  dĂ©velopper notre agriculture».

Leila Ben Braiek: «Un rÎle essentiellement préventif contre les pathologies»

«Nous fabriquons des unitĂ©s de traitement de volailles, des abattoirs et des machines de grillade, avec cinq brevets Ă  ce jour. Nous dĂ©veloppons des solutions mĂ©taboliques et digestives, des complĂ©ments minĂ©raux, des solutions spĂ©cifiques en cas de pathologies ou de fiĂšvres; ces solutions sont administrĂ©es par voie orale. Quant aux anti-parasitaires et aux cosmĂ©tiques pour animaux, ils sont administrĂ©s de l’extĂ©rieur Â», dĂ©clare Leila Ben Braiek, CEO de SLPI et Meva Perfect (Tunisie). Selon elle, son approche est intĂ©grĂ©e et son rĂŽle est essentiellement prĂ©ventif contre les pathologies, les dĂ©fis sanitaires, l’affaiblissement d’immunitĂ©. Des Ă©tudes d’impact ont prouvĂ© l’efficacitĂ© de ses produits dans des fermes pilotes en Tunisie et au SĂ©nĂ©gal.

Pour cela, elle vise le renforcement du volet sanitaire au SĂ©nĂ©gal et en Mauritanie, l’investissement dans des centres locaux R&D mais d’abord l’amĂ©lioration des facteurs gĂ©nĂ©raux: «Il faut renforcer le cadre rĂ©glementaire rĂ©gional, harmoniser les normes d’enregistrement des produits, construire de bons rĂ©seaux de distribution avec des partenaires locaux, des partenariats aussi pour que les Ă©leveurs aient accĂšs Ă  nos produits, des programmes de formation sur l’utilisation optimale des produits ».

Le dernier mot est un message de confiance de Sahar Mechri: «Nos pays sont en train de renforcer la coopĂ©ration rĂ©gionale, car il y a vraiment du potentiel ici. Il y a des solutions africaines qui permettent de rĂ©ussir Ă  amĂ©liorer le rendement et la santĂ© animale, et donc humaine. Les partenaires de la rĂ©gion sont manifestement enthousiastes et volontaires en vue de faire avancer les choses. Nous portons en nous l’ADN du travail en commun».

 

 

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Des marques africaines de cosmétiques naturels by Tunis-Dakar-Nouakchott

26. MĂ€rz 2025 um 13:35

«Le secteur cosmĂ©tique est un marchĂ© qui pĂšse lourd dans le continent. Pour la seule Afrique subsaharienne francophone, il culmine Ă  5 milliards d’euros», souligne Moez Ammar, conseiller en exportation et accompagnement, lors du webinaire tenu le 21 mars 2025 sur le thĂšme ‘CosmĂ©tique naturel: construire des marques africaines d’avenir’ avec des intervenants du SĂ©nĂ©gal, de Mauritanie et de Tunisie.

DĂšs le dĂ©but du webinaire, Moez Ammar oriente le dĂ©bat vers les aspects les plus pratiques, en phase avec les intervenants qui sont tous des gens de terrain comme il est de rigueur dans la sĂ©rie de sĂ©minaires Wings Growth Boost organisĂ©s par Managers avec l’ambition de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s de collaboration entre Tunis, Dakar et Nouakchott. Un tour d’horizon de l’expĂ©rience de chacun oĂč des questions trĂšs concrĂštes ont Ă©tĂ© soulevĂ©es avant, non sans une projection vers l’avenir.

Sélima Zaouali: «Il faut que la chaßne fournisseur se mette à niveau»

SĂ©lima Zaouali, CEO d’Aseptika Lab (Tunisie), soutient que le continent est riche en ressources naturelles, en savoir-faire, en process
 mais qu’il doit sans cesse amĂ©liorer la qualitĂ© des produits: «Pour qu’un produit soit de bonne qualitĂ©, il faut des matiĂšres premiĂšres de haute qualitĂ©. Et on ne peut pas acheter sans contrĂŽler la chaĂźne de valeur. La norme ISO 22716, qui constitue la collection de bonnes pratiques de fabrication (BPF) Ă  l’attention du secteur des cosmĂ©tiques, garantit cette approche».

SĂ©lima Zaouali insiste sur les certifications: «La totalitĂ© de la chaĂźne de production est importante, jusqu’au mode de culture des graines qui nous donnent les huiles, en passant par l’exclusion des OGM et des pesticides. Ce qui fait que les agriculteurs ont du mal Ă  se certifier mais quand ils y parviennent, cela nous permet l’économie d’autant de dĂ©marches. La rĂšgle, dĂšs le dĂ©part, est de contrĂŽler la source d’origine et de faire en sorte que toute la chaĂźne fournisseur se mette Ă  niveau».

Lotfi Cherif: «S’installer sur place et confier la vente Ă  un partenaire local»

Lotfi Cherif, dĂ©tenteur de la franchise Secret Beauty (Mauritanie), estime que le marchĂ© mauritanien des cosmĂ©tiques est trĂšs dynamique: «Les Mauritaniennes aiment les produits naturels et les matiĂšres premiĂšres sont abondantes. Le secteur est trĂšs ouvert et le pays est vierge en la matiĂšre; ainsi toutes les marques peuvent s’y installer. Elles seront bien accueillies».

Lotfi Cherif intervient de nouveau pour souligner une particularitĂ© du marchĂ© mauritanien: «Les femmes mauritaniennes demandent fortement des produits pour l’éclaircissement de la peau. C’est le numĂ©ro un de leur intĂ©rĂȘt pour le marchĂ© cosmĂ©tique oĂč les best sellers sont les fonds de teint, les crĂšmes et les huiles hydratantes.

Lotfi Cherif conseille une stratĂ©gie marketing pour tout exportateur tunisien vers la Mauritanie: «Il faut d’abord s’assurer d’avoir la fiche technique du produit. Pour la distribution, il faut noter que la vente en ligne n’est pas encore opĂ©rationnelle en Mauritanie. On ne peut pas importer de grandes quantitĂ©s et le meilleur moyen est de s’installer sur place avec un petit dĂ©pĂŽt et trouver quelqu’un localement pour s’occuper de la vente. Surtout, quand on parle du marchĂ© mauritanien, il faut y inclure le Mali (enclave) et une partie du fleuve SĂ©nĂ©gal».

Olfa Kilani: «Beaucoup de testing pour adapter le produit au goût local»

Olfa Kilani, fondatrice de Kyto-Prod (Tunisie), attire l’attention sur la diffĂ©rence entre les marchĂ©s: «La concurrence est rude sur le continent et la clĂ© du succĂšs est de faire une bonne prospection et beaucoup de testing si on veut adapter le produit au goĂ»t local. Pour cela, il faut aller sur le terrain, Ă©couter, sentir, ĂȘtre tout le temps ‘in’, ĂȘtre attentif aux pros. Chaque pays a ses goĂ»ts et il faut se remettre en question tout le temps. La qualitĂ© nous a permis de nous diffĂ©rencier et aujourd’hui, notre shampoing est le premier en Mauritanie derriĂšre les marques internationales».

Olfa Kilani considĂšre les dĂ©fis de la fabrication Ă©thique et durable: «Nous sommes tenus de nous approvisionner sur le marchĂ© local et c’est un effort de dĂ©veloppement quotidien pour nous assurer la stabilitĂ© en approvisionnement puis en qualitĂ© des produits. Nous exigeons invariablement de nos fournisseurs de prĂ©senter la fiche technique pour les responsabiliser. Nous nous rappellerons toujours la fois oĂč nous avons dĂ» dĂ©truire la totalitĂ© d’un lot simplement parce qu’un fournisseur ne nous a pas informĂ©s du changement de matiĂšre; ce que la fiche technique aurait dĂ» mentionner».

Olfa Kilani se demande s’il existe un cahier des charges Tunisie-Mauritanie avant de donner rendez-vous Ă  tous en Mauritanie entre le 6 et le 10 avril prochain. Et c’est Lotfi Cherif qui lui rĂ©pond: «Il n’y a pas de cahier des charges. Par contre, les droits de douane sur les produits cosmĂ©tiques vont jusqu’à 36%. De fait, la Mauritanie importe des marques tunisiennes agricoles mais pas cosmĂ©tiques; mais nous sommes ouverts Ă  toutes les initiatives dans ce pays vierge, porte vers l’Afrique».

Ines Lowe Sall: «Miser sur la qualité et repenser constamment les produits»

Ines Lowe Sall, fondatrice de Melanin Care Cosmetics (SĂ©nĂ©gal), Ă©voque aussi sa remise en question: «On se dit que l’on a travaillĂ© sur le produit et qu’il est d’excellente qualitĂ© mais les choses ne s’arrĂȘtent pas lĂ . Il faut qu’il franchisse d’autres Ă©tapes avant d’ĂȘtre bien accueilli par le public. Du rĂȘve Ă  la rĂ©alitĂ©, il faut passer par les goĂ»ts spĂ©cifiques des consommateurs et par la concurrence internationale. Il faut toujours travailler sur le produit. Je fais partie du top10 au SĂ©nĂ©gal et la demande Ă  l’export en France, Angleterre, USA
 existe. Mais il faut y aller pas Ă  pas et s’assurer du financement». Son premier conseil aux entreprises tunisiennes qui viseraient le marchĂ© sĂ©nĂ©galais est de se conformer Ă  la rĂ©glementation en place pour pouvoir entrer dans de circuit de distribution.

Ines Lowe Sall estime que les premiers dĂ©fis Ă  venir sont la distribution et la visibilitĂ©: «Toute une logistique doit ĂȘtre mise en place pour que les produits aillent en boutique. Il faut penser aux vĂ©hicules. Au dĂ©but on travaillait seulement online parce que les gens sont trĂšs connectĂ©s au SĂ©nĂ©gal et nous avons des circuits de distribution trĂšs fluides. Pour simplifier les choses, nous fonctionnons en mode dĂ©pĂŽt-vente pour que les boutiquiers gagnent eux aussi quelque chose. Je conseille Ă  ceux qui se lancent sur le marchĂ© sĂ©nĂ©galais de se conformer d’abord aux normes. Avec les certifications, c’est d’abord miser sur la qualitĂ© puis repenser constamment leurs produits et toujours se former».

Ines Lowe Sall dĂ©passe le contenu vers le contenant: «Il y a beaucoup d’exigences en termes d’emballage. Des bocaux sombres pour ne pas gĂącher le produit. Un Ă©tiquetage trĂšs prĂ©cis et des normes de packaging. Au SĂ©nĂ©gal, il y a une difficultĂ© Ă  avoir tous les emballages mais il y a un effort pour rĂ©pondre Ă  la demande locale. Il y a aussi ceux qui achĂštent chez des fabricants asiatiques et vendent sur place».

Salimata Thiam: «Les femmes entrepreneures ont besoin d’un accompagnement technique trĂšs ciblé»

Salimata Thiam, consultante en entrepreneuriat, fondatrice du Salon de l’entrepreneuriat fĂ©minin de Dakar (SĂ©nĂ©gal) et prĂ©sidente du club Act’Elles, s’est fait une vocation de l’accompagnement des entrepreneurs: «Notre salon a l’ambition de promouvoir l’entrepreneuriat des femmes. Nous avons constatĂ© qu’elles avaient besoin d’un accompagnement technique trĂšs ciblĂ© avant de pouvoir rĂ©aliser des produits qui trouveraient leur place partout sur les marchĂ©s mondiaux des cosmĂ©tiques. Nous avons Ă©galement trouvĂ© un dĂ©ficit d’accompagnement financier concernant les tests de qualitĂ© qui permettent de rivaliser avec les marques internationales».

Salimata Thiam souligne l’importance des structures d’appui pour l’avenir du cosmĂ©tique en Afrique: «Les incubateurs ont un rĂŽle trĂšs important Ă  jouer. Ils peuvent beaucoup aider, surtout dans les financements et les formations. Quant aux salons, ils permettent de donner de la visibilitĂ© aux entrepreneurs tout en leur permettant de se rencontrer pour ouvrir toutes sortes de possibilitĂ©s de partenariat».

Un packaging inspirant

Un dernier mot dans le chapitre dĂ©licat des emballages. Sahar Mechri, EO de Managers, offre une ficelle Ă  ceux qui souhaitent exporter vers le marchĂ© mauritanien: «En Mauritanie, les consommateurs sont conservateurs par rapport Ă  un certain packaging inspirĂ© de marques qu’ils affectionnent et qu’ils consomment Ă©normĂ©ment. Pour s’imposer, l’emballage du produit tunisien, par exemple, doit avoir ce je-ne-sais-quoi qui rappelle les marques prisĂ©es».

 

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«Adapter notre offre en Afrique pour qu’elle soit plus simple et moins coĂ»teuse»

22. MĂ€rz 2025 um 10:44

«Quand on s’installe dans un pays, on devient son partenaire». Pour Hela Grar, rĂ©ussir en Afrique ne se limite pas Ă  vendre un produit, mais Ă  bĂątir un partenariat gagnant-gagnant. Cette experte en business development, avec 20 ans d’expĂ©rience, a sillonnĂ© 22 pays pour accompagner les entreprises dans leur expansion.

Lors d’un webinaire organisĂ© par Managers le 14 mars 2025, elle a soulignĂ© l’importance des alliances stratĂ©giques pour accĂ©der aux marchĂ©s africains. Selon elle, l’Afrique connaĂźt une forte croissance et des hubs Ă©mergent au SĂ©nĂ©gal, en CĂŽte d’Ivoire et au BĂ©nin.

Hela Grar insiste sur la nécessité de bien sélectionner ses partenaires: « Il faut recruter son partenaire comme on recrute un collaborateur». Chaque pays a ses spécificités culturelles et économiques, ce qui influence la maniÚre de faire des affaires. De plus, les cycles de vente sont longs, car les dépenses en Afrique sont souvent des investissements à moyen et long terme.

Simplifier et adapter son offre

Pour les entreprises IT tunisiennes qui veulent s’exporter, il est essentiel d’adapter leur offre aux besoins locaux « Tous les clients n’ont pas besoin de solutions complexes. Il faut proposer des offres plus accessibles et moins coĂ»teuses» explique Grar. Cette approche, appelĂ©e frugal innovation, permet de toucher un plus large marchĂ©.

En travaillant avec un partenaire local, l’entreprise peut aussi assurer un transfert de compĂ©tences, crĂ©ant ainsi une relation mutuellement bĂ©nĂ©fique. Les administrations et gouvernements jouent Ă©galement un rĂŽle clĂ© en facilitant l’accĂšs aux marchĂ©s et en fournissant des informations rĂ©glementaires.

Une stratégie sur le long terme

Pour qu’une entreprise rĂ©ussisse en Afrique ces trois Ă©lĂ©ments sont essentiels selon Hela Grar:

  1. Travailler sur le long terme en misant sur des relations solides.
  2. Sélectionner un partenaire stratégique qui apporte un réseau et une complémentarité.
  3. Adapter son offre aux réalités locales.

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«Les innovations frugales dominent en Afrique»

22. MĂ€rz 2025 um 10:38

« Il faut d’abord bien connaĂźtre nos besoins, puis trouver comment les satisfaire », affirme Abdelaziz Dahi, fondateur de Richat-Partners. Pour lui, les innovations qui ont rĂ©ellement marquĂ© l’Afrique sont celles qui rĂ©pondent Ă  des besoins concrets avec des solutions adaptĂ©es au contexte local. « Ce n’est pas parce qu’une technologie fonctionne en Tunisie ou aux États-Unis qu’elle rĂ©ussira ici », avertit-il.                                                Lors du webinaire Partenariats pour une Afrique numĂ©rique compĂ©titive, organisĂ© par Managers le 14 mars 2025, il a mis en avant les dĂ©fis et opportunitĂ©s liĂ©s aux transitions numĂ©rique et Ă©nergĂ©tique en Afrique. Ancien ministre de la digitalisation en Mauritanie et gouverneur auprĂšs de la Banque mondiale, Dahi accompagne aujourd’hui les entreprises Ă  travers Richat-Partners.

Infrastructure, financement, réglementation

Dahi distingue deux types d’entreprises: les PME, qui utilisent des outils de base (gestion comptable, marketing digital), et les grandes multinationales, capables d’investir massivement dans des solutions avancĂ©es comme les ERP et les CRM. Il souligne aussi l’essor des startups mauritaniennes qui innovent, mais manquent souvent de soutien financier.

L’infrastructure est un dĂ©fi majeur, notamment dans des pays vastes et peu peuplĂ©s comme la Mauritanie. L’accĂšs au financement reste limitĂ©, et le cadre rĂ©glementaire, bien qu’en Ă©volution, freine encore l’investissement.

Se concentrer sur l’essentiel

Dahi insiste sur l’importance d’adopter des solutions adaptĂ©es et non des technologies complexes inutiles. Il donne l’exemple d’un service au Kenya qui a explosĂ© en utilisant simplement la technologie SMS, car il rĂ©pondait Ă  un vrai besoin en l’absence de services bancaires.

Enfin, il rappelle que la rĂ©ussite des projets repose avant tout sur le capital humain. «Beaucoup de solutions Ă©chouent parce qu’on oublie les personnes qui doivent les utiliser», souligne-t-il. Formation, salaires et gestion du changement sont des Ă©lĂ©ments clĂ©s pour maximiser l’impact des innovations en Afrique.

 

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