Supercoupe de Tunisie 23-24 – EST-ST (2-0) : Les «Sang et Or» haut la main
Beaucoup plus déterminés en deuxième mi-temps, les “Sang et Or” ont fini par imposer leur loi. Et c’est avec panache qu’ils ont obtenu une nette victoire. Un sacre mérité pour Youssef Belaïli et ses camarades.
La Presse — Contrairement à des Espérantistes plus déterminés que jamais, en deuxième mi-temps notamment, les Stadistes ont manqué de volonté durant cette période de jeu. Et à vrai dire, la machine stadiste n’a carburé à plein régime que durant les 35 premières minutes de jeu. Les «Sang et Or» ont, certes, pris du temps pour entrer dans le match, mais ils n’ont jamais baissé les bras, finissant par imposer leur loi, et c’est ce qui a fait la différence.
Venons à présent aux péripéties de la rencontre. Comme l’enjeu était de taille, on s’attendait à ce que le match de la Supercoupe soit tactique, notamment dans ses premières minutes. Par conséquent, il a fallu du temps avant que les attaquants trouvent progressivement des espaces de manœuvre. Avec une bonne maîtrise des débats au niveau de l’entrejeu, les attaquants, d’un côté comme de l’autre, tentaient d’ouvrir des brèches sur les couloirs ou optaient pour de longues passes.
Ils ont peiné à créer le danger sur leurs premières tentatives à l’instar de la frappe de Guennichi, passée largement au-dessus de la transversale (20’) ou celle de Mejri qui a tenté de lober Memmiche d’un tir de la droite, mais sa frappe trop molle est interceptée sans difficulté par le portier «sang et or» (24’).
Les “Sang et Or” ont dû attendre la demi-heure de jeu pour créer enfin leur véritable première tentative dangereuse du match quand Belaïli a été fauché par Arous à la limite de la zone des 16 mètres, l’arbitre donne l’avantage du jeu, mais il n’y a pas eu de suite dans les idées (30’).
Une minute plus tard, c’était au tour des Stadistes de créer une véritable occasion mais Samaali, dans son accélération, a été freiné en pleine surface par Tougaï qui a assuré une bonne couverture sur le milieu défensif stadiste (31’).
Et l’action la plus en vue de la période initiale a été celle enregistrée dans le temps additionnel, à savoir le but de Youssef Belaïli annulé par la VAR : centrage de la gauche de Ben Ali pour Mokawama qui sert Jabri dont la frappe est dégagée par le portier stadiste Atef Dkhili et Belaïli reprend de la tête dans les filets, sauf qu’en consultant la VAR, Jabri était en position de hors-jeu (45’+1). Cela s’est joué sur très peu, mais le football est parfois cruel.
A force de vouloir…
En deuxième mi-temps, les «Sang et Or» ont repris les débats avec la ferme intention d’en découdre. L’ouverture du score n’a, d’ailleurs, pas trop tardé pour les Espérantistes : un contre rapide, Belaïli sert Jabri dans le dos des défenseurs, à son tour qui sert sur un plateau Mokwana qui n’avait qu’à compléter le travail d’un tir cadré (59’).
A partir de cet instant, le match était pratiquement à sens unique : une Espérance qui maîtrise parfaitement son match, imposant son rythme à un Stade Tunisien qui, à vrai dire, jouait sans véritables repères.
Les «Sang et Or» ont réussi à tuer le match vers la fin. Déterminé à marquer, Youssef Belaïli prend le temps de dribbler Werghemmi en pleine surface, puis adresse un tir croisé mettant la balle dans les filets d’un Atef Dkhili impuissant (83’).
Bref, à force de vouloir, les “Sang et Or” ont brandi avec mérite le trophée de la Supercoupe de Tunisie. Quant aux Stadistes, il est temps qu’ils retrouvent leurs couleurs. Hier, c’était un match raté pour l’équipe de Maher Kanzari.
EST : Memmiche, Ben Ali (Bouzaiene 67’), Ben Hmida, Jelassi, Tougaï, Guennichi (Azouni 88’), Konaté (Sasse 70’), Tka (Jebali 88’), Mokwana, Belaïli et Jabri (Smiri 70’).
ST : Dkhili, Khalfa (Werghemmi 75’), Ouattara, Arous, Laifi, Bonheur (Ndaw 63’), Smaali (Ferchichi 80’), Touré, Mejri (Ayari 63’), Saafi et Atoui (Kadida 63’).
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