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Rentrée scolaire : Pour qu’elle ne soit ni triste ni ennuyeuse

15. September 2025 um 10:41

La Presse  « Maman, tu as la liste. Achète ce que tu veux ». La mine renfrognée, il est en cinquième, le gamin ne semble pas du tout ravi par cette rentrée. Pourtant, dans la même grande surface, d’autres enfants vivent une tout autre ambiance. Des éclats de rire, des fournitures qu’ils essaient de fourguer parce que cela leur a plu, alors que leur maman ou leur papa est déjà à la caisse. Un fait accompli auquel les parents, pris de court, refusent rarement.

Les sommes qui apparaissent sur l’afficheur des caisses sont effarantes. Oui, la scolarité est gratuite, mais quelque part on l’oublie et alors que cahiers et livres sont maintenus à des prix abordables, étant subventionnés par l’Etat, le coût des fournitures dépasse tout entendement. Pourtant, des générations et des générations qui ont donné à ce pays des cadres et des hommes exceptionnels n’ont jamais utilisé feutres et autres artifices. Passons.

Pour un bon nombre de ces élèves, cette nouvelle rentrée n’est pas la bienvenue. Il y a quelque chose qui cloche dans leurs esprits. Ils auraient voulu que les vacances durent encore et cette reprise les importune.

Leurs parents n’ont sans doute pas veillé à les préparer. La rentrée est  une adaptation et non  pas une fuite en avant. Il aurait fallu, sans avoir l’air d’y toucher, préparer l’enfant en revenant à son espace de travail. Acheter une étagère pour leur bureau, le nettoyer et le faire reluire, ranger progressivement (sans donner l’impression de l’en priver), ce qui a servi lors des vacances, ramener quelques cahiers et les poser sur le bureau avec une fausse indifférence en soulignant que « cela pourra te servir », éteindre la lumière plus tôt, c’est un sacrifice à faire par le reste de la famille), rappeler de jolis souvenirs racontés avant les vacances, insister sur l’aspect des retrouvailles dans les relations humaines, etc., sont des agissements et comportements qui préparent à la reprise. Un passage sans heurts ni regrets dont l’enfant a besoin.

Ce retour progressif est important. En l’ajustant pour mettre en valeur l’importance de l’apprentissage, on réanime le désir d’apprendre.

La rentrée est en effet difficile après des mois de repos. Certains en font un repos actif en faisant participer leurs enfants à des ateliers de peinture, de musique, de théâtre, de jeux collectifs sur les plages etc., mais cela n’est pas à la portée de tout le monde.

Nous ne devons jamais oublier que quelques uns de nos enfants ont souffert de la chaleur, ont entendu parler de plages mais ne les ont jamais vues. Certains, sous un soleil de plomb, ont contribué à la cueillette de fruits ou surveillé un troupeau, d’autres ont passé des vacances mouvementées, pour une raison ou une autre. Ces enfants courageux ont du mérite. En fin de compte, ils n’ont pas eu de vacances.

Mais ce retour sur les bancs de l’école qui englobe tout ce petit monde, il faudrait nécessairement le préparer pour le démystifier et le rendre le plus acceptable possible.

C’est délicat, mais cette angoisse de la reprise peut être atténuée par la création d’une ambiance familiale, portée sur l’importance des retrouvailles et les valeurs qui forment l’homme en devenir. Confier des responsabilités à l’aîné, comme par exemple réveiller ses frères ou sœurs, sortir acheter du pain pour le petit-déjeuner, vérifier le cartable du benjamin de la famille (les parents l’ont déjà fait mais c’est juste pour responsabiliser) etc., écartent cette angoisse et remettent progressivement au travail l’ensemble de la famille.

Cela revient à dire, qu’il faut éviter de rappeler certaines situations qui sapent le moral comme « tu n’as rien fait cet été et tu as sans doute tout oublié », ou « tu n’as plus droit à l’erreur arrête de m’ennuyer » ou encore « pas de cours supplémentaires cette année, nous n’avons plus d’argent » etc. C’est la meilleure façon d’associer l’école à la  tristesse et à l’ennui.

Dans les pays développés, dont on essaie d’imiter le système éducatif, pour les résultats qu’ils obtiennent, on a compris que « l’enfance est sacrée et que l’apprentissage s’épanouit mieux lorsque son rythme naturel est respecté ».

Bon courage !

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Athlétisme – 28e Championnat du monde à Tokyo à partir d’aujourd’hui : Nous y sommes !

13. September 2025 um 19:10

La Presse — Cette vingt-huitième édition sera particulièrement importante pour les représentants tunisiens. Parce que, tout simplement, nous aurons des athlètes qui ont, depuis un bon bout de temps déjà, usé leurs chaussures à pointes sur presque toutes les pistes du monde.

Bien entendu, nous désignons trois d’entre eux, car la quatrième est une jeune qui a choisi cette épreuve difficile et qui progresse de sortie en sortie. Ce Mondial est une répétition grandeur nature des Jeux olympiques de Los Angeles qui aura lieu à  Tokyo au Japon à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 21 septembre.

Pour les garçons, le coup d’envoi  se fera par les qualifications du 3.000 m steeple hommes, avec la participation du duo Mohamed Amine Jhinaoui, classé 7e mondial, et Ahmed Jaziri, classé 12e mondial.

Ces deux compères se suivent mais ne se ressemblent  pas. Mohamed Jhinaoui a été régulièrement le plus entreprenant. Il possède des qualités énormes, mais il lui manque le déclic qui pourrait le propulser parmi les favoris les plus sûrs. A-t-il retenu les enseignements de ses précédentes sorties cette saison, surtout après les JO de Paris ?

C’est le moment de le prouver et de se positionner. Ahmed Jaziri, nous pensons qu’il vaut mieux que ce qu’on fait de lui. Un honnête lièvre bon pour secouer le peloton. Ce Mondial lui permettra-t-il de s’extérioriser et de se positionner ? C’est possible, car ses qualités intrinsèques parlent pour lui.

Il n’a qu’à prendre son courage à deux mains et s’élancer vers la conquête de la place d’un favori pour Los Angeles. La finale aura lieu ce lundi à 13h55, heure tunisienne. Pour les féminines, ce sera ce lundi qu’auront lieu les qualifications du 3.000 m steeple avec la participation du duo Maroua Bouzayani, 7e mondiale, et Rihab Dhahri, 35e mondiale. Maroua Bouzayani attend-elle son heure ? Ses sorties ces derniers mois ont été très concluantes.

Elle améliore régulièrement ses temps et figure parmi les éléments que l’on doit tenir à l’œil. Elle aussi a beaucoup de potentiel, mais ses passages sont quelque peu difficiles et elle a tendance à se retrouver quelque peu freinée. C’est l’impression qu’elle donne.

Elle pourrait surprendre tout le monde et présenter sa candidature pour les JO. La jeune Rihab Dhahri, elle, est en début de carrière, mais elle se classe assez honnêtement au niveau mondial. Une qualification en finale pourrait faire d’elle la révélation de l’année.

La finale aura lieu le mercredi 17 septembre  à 13h57, heure tunisienne.  

Un sélectionneur fustigé : Pourquoi en veut-on à Sami Trabelsi ?

12. September 2025 um 19:10

On pense qu’il est attaqué à tort. Il a atteint son premier objectif : se qualifier au Mondial.

La Presse — Réellement inquiétant ce qui se passe sur ces réseaux sociaux qui semblent s’engager dans une course-poursuite pour médire sur tout ce que fait l’équipe de Tunisie de football. Pour eux, le sélectionneur national n’a été pour rien dans cette qualification. Ils ont certainement vu Deschamps ou Ancelotti chausser les crampons pour marquer des buts pour être champions du monde ou d’Europe.

L’équipe de Tunisie, après la déconvenue vécue et la mise sous tutelle de la FTF par la Fifa, a repris son rang. La meilleure des choses, qui pouvait lui arriver, s’est illustrée par le message du président de la Fifa en personne, qui l’a félicitée pour cette septième qualification. Notre football a repris sa place. C’est l’essentiel.

Soyons clairs, cette qualification n’est pas un exploit en soi. La Tunisie, de par sa nature et son statut footballistique (elle vient de  gagner deux places au classement), est «naturellement » présente en Coupe du monde. C’est la septième fois  qu’elle y prendra part. Tout en sachant que c’est aussi la troisième fois consécutive. Mais ces chiffres, en fin de compte, ne signifient rien.

Le véritable accomplissement serait  de performer en faisant preuve d’un niveau honorable et d’aller le plus loin possible dans le tournoi final. Ce sera une occasion de juger le sélectionneur national. Pour le moment, il a réussi sa mission. On avait en 1978 une équipe composée de véritables stars appartenant à une même génération.

Elle ne pouvait pas ne pas réussir. Elle a si bien réussi qu’elle a remporté une victoire lors d’un Mondial. C’était le premier exploit d’une équipe arabe et africaine. Ce qui a poussé la Fifa à augmenter le quota de l’Afrique au Mondial à deux. 

Cette fois-ci, un embryon d’équipe est en gestation. Ces jeunes qui la composent pourront-ils créer la surprise et réussir à aller plus loin ?

Ces jeunes, qui ont impressionné par leur attachement au pays, semblent décidés, mais tout est devenu si problématique que l’on craint pour eux. Le retour des «blessés», par exemple. Alléchés par une amélioration de leurs CV, quelques sous en plus et une notoriété perdue à récupérer.  En tout cas, Sami Trabelsi est bien parti. A lui de confirmer et de maintenir des critères équitables de sélection.

Ouverture aujourd’hui du Forum mondial de la mer à Bizerte : « De Nice à Bizerte, comment va la Méditerranée ? »

12. September 2025 um 18:10

La 8e édition du Forum mondial de la mer (FMM), rendez-vous qui se tient annuellement sur les beaux rivages de Bizerte, s’ouvre aujourd’hui avec pour thème « De Nice à Bizerte, comment va la Méditerranée?»

La Presse — Coorganisé par la Saison bleue et le Blue mission Med, cet évènement, le premier à avoir fait de la mer un sujet commun qui donne grain à moudre, revient toujours sur les défis et les enjeux qui président à l’avenir de ce vaste milieu marin.

C’est aussi la manifestation qui fait office d’un trait d’union nord-sud, les engageant, à chaque fois, dans un échange sur les questions d’intérêt commun d’ordre environnemental, écologique et socioéconomique. Car la mer est une manne naturelle universelle dont la protection relève d’une responsabilité communautaire.

Ces questions qui se posent !

Cette édition semble vouloir établir un état des lieux de la grande bleue, suite aux recommandations de la récente 3e conférence des Nations unies sur l’océan, qui s’est déroulée, en juin dernier, à Nice, en France. Soit une édition d’évaluation post-évènement, dont les objectifs globaux précédemment fixés devraient entrer en ligne de compte, avec un regard critique sur les nouveaux pas franchis. 

Cette continuité d’idées impose que l’on aille dans le sillage de ladite conférence : « Quels sont les impacts des engagements de Nice pour l’Océan et celle des négociations du Traité plastique en août à Genève sur un bassin maritime unique au monde, tant en termes d’alertes que d’opportunités ?

A quoi s’en tient l’actuelle édition. Dans ce sens, une coopération méditerranéenne serait en mesure d’apporter des solutions qui soient propres à chaque pays de la région. A moins qu’on sache « quels sont les pays méditerranéens les plus engagés pour la protection de la biodiversité, les bons et mauvais élèves ? Comment l’Europe, notamment à travers la mission Blue Mission Med, s’engage-t-elle à leurs côtés ? », se pose-t-on ainsi ces questions. Et comment s’assurer que tous ces engagements seront tenus ?

Depuis 2018, date de sa création, ce FMM s’inscrit dans la poursuite du débat dédié à la mer, réunissant chercheurs, acteurs publics et privés, représentants d’institutions internationales et de la société civile autour des grands enjeux méditerranéens ayant trait à la gouvernance, l’économie bleue, la lutte contre la pollution et les impacts du changement climatique.

Signature d’un partenariat tuniso-français

«De Bizerte à Nice, un chemin pour restaurer la Méditerranée», ainsi s’intitulait la 7e édition du FMM. Cette année, le retour « De Nice à Bizerte » semble être un passage de relais symbolique entre les deux rives de la Méditerranée, comme l’indique le communiqué de la manifestation. 

Aujourd’hui, la première journée table sur plusieurs communications données par des représentants de l’Union européenne et des intervenants de haut niveau en provenance, particulièrement, de France, dont Olivier Poivre d’Arvor, ancien ambassadeur de France en Tunisie et envoyé spécial du président de la République française à la 3e Conférence Océan des Nations unies. L’ouverture sera également rehaussée par la participation des responsables tunisiens représentant l’Apal, l’Afd-Tunisie, ainsi que la commune de Kerkennah.

L’accent sera, par ailleurs, mis sur les programmes européens et projets méditerranéens, l’économie bleue régénérative, le partenariat pour la préservation des herbiers marins. 

Il y a lieu de souligner, par là même, la signature du partenariat entre la France et la Tunisie pour la préservation des herbiers marins “Posidonie “, représenté en WWF Nord Afrique, l’AFD et le ministère de l’Environnement tunisien. 

Natation – probable naturalisation : Rahmouni, un cas à régler

11. September 2025 um 19:37

Comment la FTN peut-elle persuader le jeune nageur tunisien, Rami Rahmouni, à renoncer à une naturalisation émanant d’un pays du Golfe qui lui tend les bras?

La Presse — Nous l’avions annoncé sur ces mêmes colonnes, il y a un bon bout de temps. Et personne n’a daigné s’en inquiéter au niveau du MJS ni à celui de la fédération dont le Comité provisoire ne possède que peu de latitude pour régler une question qui le dépasse.

En effet, comment la FTN peut-elle convaincre le jeune Rami Rahmouni de renoncer à une naturalisation sportive que lui propose un pays du Golfe ? On annonce que c’est l’Arabie saoudite, mais nous savons seulement que Rahmouni, qui a quitté la France où il s’entraînait sous la férule de Philippe Lucas, a rejoint ce pays où il s’entraîne.

Les contacts ont commencé il y a longtemps. D’ailleurs Rahmouni, peut-être conseillé par ses futurs recruteurs, a évité de participer à des compétitions sous les couleurs tunisiennes. Au dernier  Mondial des juniors, il était « blessé». Nous ne sommes pas en mesure de vérifier, c’est à la fédération de le faire.

Un règlement dépassé

Néanmoins, ce sujet, qui a été longuement discuté sur les ondes, n’a pas été présenté comme il se doit. Rahmouni pensait peut-être qu’il pourrait se naturaliser après une année d’inactivité sous les couleurs de son pays de naissance. C’est un dirigeant de son club qui l’a dit. Ce règlement est dépassé.

Le règlement de naturalisation sportive  en natation, édicté par la  World Aquatics (ex-Fina), qui définit les conditions pour qu’un nageur change de nationalité sportive, exige désormais une résidence minimale de trois ans dans le nouveau pays et la reconnaissance par les fédérations nationales.

Avant les Jeux de Paris en effet,  la World  Aquatics a durci la réglementation «A moins de 500 jours des Jeux de Paris 2024, la Fédération internationale de natation (World Aquatics, ex-Fina) a décidé de durcir son règlement relatif aux changements de nationalité. Il est désormais demandé à un nageur de prouver avoir résidé dans un pays pendant au moins trois ans avant de pouvoir porter ses couleurs en compétition.

La règle précédente exigeait seulement une année de résidence. Un même délai de trois ans est également obligatoire entre la dernière compétition pour son pays de naissance et la première avec son nouveau pays d’adoption. La décision de l’instance internationale de durcir ses règles ne doit rien au hasard.

Elle intervient à un peu plus d’une année des Jeux de Paris 2024, où la question de la participation des nageurs russes et biélorusses n’est toujours pas réglée. Avec son nouveau règlement, World Aquatics écarte tout risque de voir se multiplier les demandes de changement de nationalités des athlètes des deux pays en guerre avec l’Ukraine ».

L’art de négocier 

Ce faisant, d’après ces nouvelles dispositions, Rahmouni doit d’abord résider trois ans avant de faire quoi que ce soit et, étant mineur, doit avoir l’accord de ses parents. D’ici là, les autorités intéressées auront peut-être loisir de se réveiller de leur torpeur et de tenter quelque chose. Avec les moyens dont nous disposons et les conditions de gestion de notre sport, il faudrait savoir négocier. Oui négocier, car nous accusons bien du retard dans ce domaine. Bonne chance !

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