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Vient de paraître – Cent auteurs sous la loupe

10. Januar 2025 um 17:20

Une sélection de livres qui revisitent la notion de ‘tunisianité’ est explorée dans Cent livres tunisiens, nouvel ouvrage collectif en français édité avec l’aide du Fonds d’encouragement à la création littéraire et artistique au ministère des Affaires culturelles.

Des textes signés par une pléiade d’universitaires, auteurs et critiques appartenant à différentes disciplines littéraires et culturelles figurent dans un  opus de 214 pages, en grand format, paru en janvier 2025 chez Latrach Edition (Tunisie). Dirigé par Kamel Ben Ouanès et Chaâbane Harbaoui, le livre présente des textes de cinq autres auteurs dont Adel Ben Youssef, Amina Chénik, Salah El Gharbi, Ahmed Mahfoudh et Issam Marzouk. La coordination générale a été assurée par Younès Ben Hajira. Le livre explore 100 ouvrages écrits entre le milieu du 2e siècle et 2024, et appartenant à cent auteurs et autrices.

Pour chaque auteur, le livre consacre un résumé de son parcours littéraire suivi d’une présentation de l’une de ses œuvres les plus remarquables. Chaque texte est accompagné du portrait de l’auteur et de la couverture de son livre.

Douze femmes sont parmi les cent auteurs : Jalila Hafsia, Emna Belhaj Yahia, Nefla Dhahab, Hélé Béji, Aroussia Nalouti, Azza Filali, Jalila Baccar, Nelly Amri, Amel Ben Ammar Elgaïed, Alia Tabaï, Olfa Youssef et Amira Ghenim. La lecture chronologique de la pensée tunisienne, à travers l’histoire, remonte jusqu’au milieu du IIème siècle avec le grand philosophe « Apulée » (Lucius Apuleius) ayant vécu entre 125 et 180 à l’époque carthaginoise, célèbre pour « Les métamorphoses ou l’âne d’or ». Ce roman picaresque serait le premier roman latin à avoir été conservé. Selon certains critiques, Apuléee de Madure serait le père du roman moderne dans le monde méditerranéen et occidendal, indique l’ouvrage. Parmi les auteurs ayant marqué la pensée tunisienne, figure le grand érudit Abderrahmane Ibn Khaldoun (1332-1406) qui est un philosophe, historien, économiste et sociologue arabe, natif de Tunis, à l’époque des Hafsides. Le livre présente son œuvre colossale « Al-Muqaddima » parue en 1377, qui constitue le fondement de la sociologie. «Cent livres tunisiens» prend fin avec le parcours du romancier Moha Harmel, le benjamin de la scène littéraire francophone et lauréat du Comar d’or 2023 pour « Siqal, l’antre de l’ogresse ». D’autres grandes icônes de la littérature, moderne et contemporaine, sont sous la loupe, parmi lesquelles, on cite Abdelaziz Thaâlbi, Mohamed Tahar Ben Achour, Hassan Hosni Abdelwaheb, Tahar Haddad, Abou al–Kacem Chebbi, Ali Douagi, Mohamed El Fadhel ben Achour, Mahmoud Messadi, Béchir Khraïef, Paul Sebag, Albert Memmi, Mohamed Talbi, Taoufik Baccar, Mnaouar Smadeh, Béchir Ben Slama, Mustapha Fersi, Habib Boularès, Hichem Djaït, Jean Fontaine, Ezzedine Madani, Ali Bécheur, Gilbert Naccache, Abdelmajid Charfi, Youssef Seddik, Abdelwaheb Meddeb, Nacer Khémir, Mohamed Ghozzi, Mohamed Habib Selmi, Fethi Ben Slama, Fadhel Jaïbi, Hédi Khélil, Mohamed Sghaïer Ouled Ahmed ainsi que Soufiane Ben Farhat et Hassen Ben Othman qui sont tous deux écrivains-journalistes.

« Mille deux cent cinquante-trois titres, tous genres confondus, ont été consultés par les auteurs, dont le souci de cerner, au-delà des spécificités de leurs époques et de leurs genres respectifs, les lignes de recoupement qui attestent d’une certaine continuité entre ces œuvres à travers l’Histoire, peut-on lire dans l’introduction signée Kamel Ben Ouanès et Chaâbane Harbaoui.

Ouanès et Harbaoui argumentent le choix du groupe d’auteurs porté sur « des œuvres qui s’intéressent au domaine tunisien, ce qui a permis  de saisir les contours de notre histoire socio-politique, notre mode de vie ou l’état de nos mœurs et de capter, dans le même temps, à travers le parcours des auteurs, quelques caractéristiques de nos valeurs communes ». En élaborant cet ouvrage, les auteurs «entendent composer une sorte de mémoire diachronique du livre tunisien et défricher ainsi le terrain pour une nécessaire archéologie de notre production intellectuelle, littéraire et artistique».

Dans leur texte, les deux  universitaires, critique de littéraire (Harbaoui) et de cinéma (Ouanès), mettent en avant l’œuvre d’un groupe d’auteurs à la page, en ce qui concerne l’actualité éditoriale dans le pays et collaborent depuis douze ans avec le site spécialisé dédié au livre tunisien « Lettres tunisiennes», dont ils sont les fondateurs.

Bien que  certains auteurs des œuvres explorées appartiennent à plusieurs époques et soient de cultures différentes, «leur pensée a fondu dans le giron de la nation tunisienne», indiquent les auteurs, dont le contenu s’articule autour d’un noyau névralgique et irréductible qui traverse depuis deux millénaires l’ensemble de notre production intellectuelle».

Les auteurs estiment que « les livres constituent la meilleure passerelle pour revisiter la notion de «Tunisianité, mais la Tunisianité est moins une affaire d’ADN ou de psyché qu’une question de valeurs».

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Vient de paraître – Un nouveau magazine dédié à la traduction

10. Januar 2025 um 17:15

«Eyes of Languages» (Uyūn al-Alsun) est un nouveau magazine trimestriel dédié à la traduction de et vers l’arabe qui sera publié par l’Institut de traduction de Tunis (Itrat) relevant du ministère des Affaires culturelles.

Dans une déclaration exclusive à l’agence TAP, le directeur général, Tawfiq Grira, a annoncé que «le premier numéro de la saison, hiver 2025, de ce magazine, Uyūn al-Alsun, sera bientôt disponible dans la Bibliothèque de l’Itrat, dont l’inauguration est prévue le mardi 21 janvier 2025».

Il s’agit d’un numéro de 196 pages, composé d’une sélection d’extraits de textes couvrant six domaines principaux : la linguistique, la littérature, la philosophie, l’histoire, les arts et les lettres et discussions.

Le magazine sera publié dans les différentes langues traduites par les publications de l’Institut de traduction de Tunis, dont l’arabe, l’anglais, le français, l’italien, l’allemand et l’espagnol. La traduction devra être élargie vers d’autres langues universelles, telles que le chinois et le russe qui seront inclus dans une prochaine étape. «Eyes of languages» est un magazine spécialisé dans la traduction de et vers l’arabe, dont le contenu se compose principalement d’extraits de livres ou d’encyclopédies traduits par l’Institut dont certains ont été déjà publiés et d’autres en cours de publication. Le contenu est accompagné par la version initiale du texte traduit dans sa langue originale.

A cet égard, l’Institut souligne que le magazine adopte une politique qui consiste en le respect du droit de traduction pour les textes publiés. Les droits d’auteur des livres traduits sont détenus par l’Institut qui a le droit à l’exploitation totale de l’ouvrage, sa publication et sa distribution.

Les extraits du premier numéro du Magazine ont été révisés, relus et traduits par une équipe de rédaction qui constitue un comité scientifique consultatif. Le Pr Tawfiq Grira, président et directeur de rédaction du magazine, est entouré d’une équipe de dix Professeurs : Aida Sadiq et Farah Zaeem, avec Fathi Al Miskini, Hisham Al-Masoudi, Mohamed Al Khadhi, Ridha Mami, Fathi Nagah, Khaled Al Haj Ahmed, Rashed Khalia et Wanas Al Hifyan.

Le directeur de la rédaction du magazine s’attarde sur les différentes disciplines contenues dans ce premier numéro: «La Linguistique» qui s’impose comme le pionnier des sciences humaines, «La Littérature», en particulier la Littérature tunisienne qui a embrassé plusieurs langues pour établir des ponts et s’engager avec une variété de cultures, «La Philosophie» qui est la mère des sciences dans l’Antiquité et un domaine d’exploration intellectuelle dans la pensée moderne.

D’après l’éditorial, le magazine opte également pour l’Histoire qui, comme Ibn Khaldoun l’a parfaitement décrit, est principalement «un acte d’observation et d’analyse» et pour les Arts qui sont un nectar raffiné d’expériences culturelles.  Enfin, ce nouveau-né dans le secteur culturel et de l’édition offre, à travers «Lettres et Discussions», une évasion dans l’héritage intellectuel d’éminents écrivains à travers leurs écrits et leurs travaux qui traduisent leurs pensées, leurs émotions et leurs perspectives sur le monde, la vie et l’art.

Eyes of Languages est «un magazine où l’arabe interagit avec d’autres langues. Ils se mélangent harmonieusement, sans aucune crainte de discorde ou de peur de domination. La traduction vers et depuis l’arabe a permis à la langue de s’engager avec des cultures proches et lointaines pendant plus de deux millénaires », peut-on encore lire dans l’éditorial.

L’Institut de Traduction de Tunis a pour objectif principal de promouvoir les cultures nationales, arabes et mondiales. Comme l’a bien souligné Grira dans l’éditorial, «la traduction permet au lecteur d’apprécier les similitudes entre l’écriture textuelle dans une seule langue et traduite dans une autre, de juxtaposer et de contraster deux styles différents…».

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Vient de paraître : « Aux origines du capital risque en Tunisie : La SPPI 1990-2009 de Samir Marrakchi »

Von: La Presse
10. Januar 2025 um 10:35

Qui mieux que Samir Marrakchi, fondateur et président-directeur général de la Société de Participations et de Promotion des Investissement (SPPI, 1990 – 2009), première société tunisienne de capital-risque pour restituer l’histoire du capital-risque en Tunisie.
Sous le titre « Aux origines du capital-risque en Tunisie : La SPPI 1990-2009 », paru aux Éditions Leaders, l’auteur revient sur le concept de capital-risque, longtemps réservé aux pays développés, et sur son introduction en Tunisie à travers l’expérience de la SPPI, en détaillant les difficultés externes et internes rencontrées à cette époque.

Dans sa préface, Chekib Nouira, ancien directeur général de la BDET, président-directeur général de la BIAT et président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) mentionne « l’histoire de notre beau pays a été écrite par des pionniers. Si Samir Marrakchi en est certainement un. Il a cru à la création d’une institution financière spécialisée dans le capital-risque au moment où personne ou presque n’y croyait. Sa compréhension du sujet et sa conviction venaient indubitablement de son passage à la Banque de développement économique de Tunisie, la fameuse BDET. »

Samir Marrakchi est ingénieur diplômé de l’Ecole Centrale de Paris (1974) et il est diplômé de l’Institut de développement économique dans l’évaluation et le management des projets (Washington, DC, 1976). Il a commencé sa carrière au sein de la Banque de développement économique de Tunisie (BDET) en tant que sous-directeur responsable de l’identification, l’étude et la promotion des projets industriels (1974 -1981). Il a été successivement directeur général adjoint du Centre national des études industrielles (CNEI, 1982 -1983), puis directeur central à la Banque de Tunisie et des Emirats d’Investissement (BTEI, 1983 – 1990). Par ailleurs, il a été le fondateur et directeur général de General Leasing (GL, 1994 -2004), ainsi que sa filiale Générale immobilière du Sud (1998 – 2004) et fondateur et gérant de MSKD consulting (2010-2012).

D’après communiqué

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