En 2024, le cacao s’est imposé comme la matière première la plus performante sur les marchés, battant des records de prix. Le 18 décembre, le contrat le plus actif à New York a atteint 12 636 dollars la tonne, surpassant le précédent record de 12 220 dollars établi en avril.

Cette flambée des prix au premier trimestre de la campagne 2024/2025 s’explique principalement par des conditions climatiques défavorables, avec l’absence de pluies en Côte d’Ivoire et l’arrivée du harmattan, alimentant les craintes d’une récolte réduite. La production ivoirienne est estimée à 1,9 million de tonnes, bien en dessous des prévisions initiales de 2,1-2,2 millions. Au Ghana, les estimations ont également été révisées à la baisse, passant de 700 000 à 650 000 tonnes.

Malgré une amélioration par rapport à 2023, ces niveaux restent insuffisants pour stabiliser un marché déjà fragilisé par trois années consécutives de déficit, dont un record de 462 000 tonnes en 2023/2024, selon l’Icco.

Avec une hausse de 180 % des cours en 2024, contre 61 % en 2023, l’idée d’une 4e année de déficit gagne du terrain, nourrissant les inquiétudes sur l’offre mondiale.

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