Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

L’UST surclasse le CAB : L’art de surprendre 

17. September 2024 um 10:04

 

Les joueurs de Tataouine ont,  malgré peu de séances d’entraînement dans les jambes et un effectif encore réduit, déjoué logique et pronostics et ont réussi à battre des Cabistes trop confiants.        

Au début de cette saison, les  Tataouinis ont  refait le même scénario cette fois aux dépens du CAB qui pensait avoir le match en main et pouvoir arracher sans difficulté les trois points, loin de ses  bases. Avec sept joueurs seulement remplaçants sur la feuille de match, en l’absence des dernières recrues qui n’ont pas été qualifiées pour non-paiement à la FTF de 5 % du montant de leurs salaires convenus dans leur contrat et sans aucun des joueurs étrangers du onze rentrant dont les derniers engagés (Babacar et Lamine Diatta) qui attendent encore leur certificat international de transfert, les hommes de Hakim Zahafi ont puisé dans leur mental assez fort et leur esprit de groupe pour bien gérer tactiquement la partie, doser intelligemment leurs efforts sur le terrain et choisir le bon moment pour, d’abord, ouvrir le score par Mohamed Ali Hosni sur coup franc direct (55‘), puis porter le coup de grâce à l’équipe de Imed Ben Younès à dix minutes de la fin par l’opportuniste Nidhal Ben Salem. Bien entendu, on peut se poser des questions sur les secrets de cet exploit inespéré. La recette est bien simple : une bonne assise défensive, une réussite dans la phase de transition et des joueurs d’expérience et de maturité devant pour ne pas rater les quelques occasions de but qui s’offrent.

Une défense rompue aux dures batailles    

Le point fort de l’équipe de Tataouine, c’est sa défense en béton avec le quatuor habituel Iheb Khfacha-Ghassen Khalfa-Bilel Mghanem-Mohamed Jemaî. Un compartiment qui n’a pas connu un grand chambardement. Au milieu du terrain, l’apport des deux ex-demis du CSS dans le travail de récupération et de ratissage (Jasser Mâaroufi et Mohamed Aziz Sekrafi) est de qualité. Ce qui leur a permis de dresser une vraie toile d’araignée devant leur zone de vérité. Bien sécurisés derrière, les Lions du Sahara ont eu de bons atouts offensifs. La plaque tournante de l’armada de la ligne avant est le milieu offensif Mohamed Ali Hosni, auteur du premier but sur coup franc direct. Sur les couloirs, Mohamed El Askri et Nidhal Ben Salem, qui a marqué le deuxième but de la délivrance, ont fait un grand boulot offensif. Comme avant-centre classique, c’est Hosni Guezmir qui est en train de s’imposer. Avec pour rôle principal de fixer la charnière centrale adverse et d’ouvrir des espaces pour les attaquants et milieux offensifs qui peuvent créer le surnombre dans la zone des 30 mètres et faire jouer l’effet surprise. Comme on le voit, il ne faut pas être un technicien trop philosophe pour grappiller les trois points. Avec un football très simple et des joueurs utilisés à bon escient dans leur meilleur registre, on peut réussir son match.  Le réalisme et l’abnégation sur terrain des Tataouinis ont eu raison d’un CAB trop confiant.

L’article L’UST surclasse le CAB : L’art de surprendre  est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Ligue 2 – Aujourd’hui tirage au sort du calendrier : Coup d’envoi les 12 et 13 octobre

17. September 2024 um 10:02

 

Le Comité de normalisation provisoire a décidé,  dans sa réunion d’hier et après consultation des 28 clubs de la Ligue 2, d’opter pour la répartition géographique dans la composition des deux groupes en vue de ménager les clubs.  Ainsi, les 2 poules de 14 clubs chacune sont comme suit :

Poule 1 :

ASM – CSK – ESHS – CSHL – ASA – ASOE – ESR – AMS – SAMB – JS – CSM  – KS – SCM – EMM

Poule 2 :

CSCH – JSK – BSB – ASK – ASJ – OSB – PSS – SRS – ASAguerb – OCK – SG – ESRT – CSR – ESJ  

L’article Ligue 2 – Aujourd’hui tirage au sort du calendrier : Coup d’envoi les 12 et 13 octobre est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

C3 – 2E TOUR ALLER (16H00) RUKINZO-CSS: Un statut à assumer

15. September 2024 um 11:15

Contre les Burundais de Rukinzo, les Clubistes Sfaxiens sont suffisamment outillés et bien décidés à renouer avec les grandes soirées de victoire en compétition africaine.


La Coupe de la CAF, c’était une spécialité sfaxienne. Avec quatre sacres décrochés ( 1998, 2007, 2008 et 2013), une finale en 2010, le Club Sfaxien est le club tunisien le plus titré de cette épreuve continentale. Le dernier trophée brandi à Lumumbachi face au grand TP Mazembe ( victoire à l’aller par 2 à 0 et défaite au retour par 2 à 1 avec un but en or décisif de Fakhreddine Ben Youssef à deux minutes de la fin) date de l’année 2013. C’était la grande équipe et la belle époque des Rami Jridi, Ali Mâaloul, Ferjani Sassi, Fakhreddine Ben Youssef, Taha Yassine Khenissi, Maman Youssoufou, Didier Ibrahim Ndong et Idrissa Kouyaté. Ça fait plus de onze ans que les fans des «Noir et Blanc» sont sevrés et privés de succès aussi éclatants. Cette année , après cette longue période de frustration et de résignation , ils ont repris espoir et ont la grande nostalgie des années bonheur. En pleine harmonie avec le programme du comité directeur et de son président Abdelaziz Makhloufi qui n’ont pas craint d’annoncer que l’un des premiers objectifs tracés est de rebâtir et de mettre à pied d’œuvre ce CSS séducteur et conquérant à l’échelon continental.  Le début de cette aventure africaine s’annonce favorable avec un adversaire loin d’être redoutable, avec le grand avantage de jouer les deux matches aller et retour à Sfax. Pour ce premier round, c’est le Rukinzo FC, une équipe classée sixième du championnat de Premier League du Burundi après trois journées (4 points, victoire et nul en deux rencontres et un match en moins reporté avec le Kayanza United FC ) et qui n’a pas de stade homologué pour abriter les matches des compétitions de la CAF et qui est désigné club recevant dans les arènes du stade de son hôte du jour. Le samedi 21 septembre aura lieu dans ce même stade Taïeb Mhiri le match retour. Il n’y a pas meilleure façon pour le CSS pour évoluer sur du velours. La qualification, dans un tel contexte, ne peut pas lui échapper même si, au premier tour éliminatoire, Rukinzo FC n’a pas démérité et a pu obtenir un 0 à 0 face aux Somaliens de Horseed dans leur fief avant de les surclasser par 2 buts à 0 au retour.

Sabri Ben Hassen dans les buts

Ce match de Coupe de la CAF sera une occasion propice pour Alexander Santos afin de redonner confiance à Sabri Ben Hassen comme dernier rempart de l’équipe sfaxienne. Pour couper court à quelques rumeurs faisant état d’un possible transfert du portier des «Noir et Blanc» à l’Étoile. Abdelaziz Makhloufi a, d’ailleurs, été catégorique et clair sur ce sujet : «Sabri Ben Hassen n’est pas à vendre malgré le retour de Dahmen». Ce sera aussi un bon gage de sécurité pour une défense qui a été renforcée par la venue d’un axial de métier, Salah Harrabi, et où les places sont désormais de plus en plus chères. Hormis Hichem Baccar sur le côté gauche, même Mohamed Nasraoui n’est plus à l’abri de la concurrence avec notamment Haithem Ayouni et Koffi Constant Kouamé à moins que l’un des deux ne soit décalé à droite au poste de latéral pour pallier l’absence de Rayan Derbali malgré la présence dans l’effectif de Mohamed Salah Mhadhebi et Gianni D’Angelo. L’autre casse-tête pour le technicien portugais, c’est l’embarras du choix de deux demis défensifs complémentaires  parmi quatre postulants : Fodé Camara, Moussa Bella Conté, Pedro sa’ et Gaoussou Traoré. Les deux premiers cités sont des joueurs de récupération agressifs et efficaces dans les duels. Les deux autres sont deux joueurs de projection vers les l’avant plus techniques et plus rapides dans la transition. Surtout le Malien Gaoussou Traoré qui a Métamorphosé carrément le jeu des Sfaxiens quand il est entré en cours de match  contre l’ASG en championnat. Même dilemme pour Alexander Santos s’il va évoluer en 4-4-2. Sera-t-il devant l’obligation de sacrifier Baraket Lahmidi et Fabien Winley pour maintenir Mohamed Dhaoui, indispensable par sa vitesse et sa force de percussion sur l’aile droite de l’attaque et titulariser Youssef Becha un peu plus décalé sur le couloir gauche pour pouvoir aligner deux pointes en attaque ? Ou optera-il pour le 4-2-3-1 avec un milieu offensif supplémentaire pour repêcher soit Baraket Lahmidi soit Fabien Winley qui a le don de buteur car aucun de ces deux joueurs ne mérite d’être en dehors du dispositif de départ?  Comme première pointe, l’attaquant Amor Ben Ali est le plus pressenti et le plus méritant au poste d’avant- centre (3 buts lors des deux derniers matches avec le CSS et l’équipe nationale). Restent trois candidats pour une seule place : Hazem Haj Hassen malgré ses hauts et ses bas, Amen Allah Haboubi en dépit de ses prestations en dents de scie et le nouvel attaquant albanais Rubin Hebaj s’il est qualifié. Le mercato sfaxien a été des plus riches cette saison avec plus de deux valeurs sûres à chaque poste. Mais ça ne peut être un avantage conséquent que si on opte pour le meilleur schéma de jeu afin de tirer le bon profit des qualités de joueurs sous la main et que si on trouve les formules les plus adéquates et les plus complémentaires dans chaque compartiment pour le stabiliser. Le match d’aujourd’hui offre un premier examen pour voir si la grande équipe rêvée qui doit récrire l’histoire du grand CSS est en train de prendre forme et de se dessiner. 

L’article C3 – 2E TOUR ALLER (16H00) RUKINZO-CSS: Un statut à assumer est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

ASG-OB demain: Pour une montée en puissance 

13. September 2024 um 11:04

Après le bon début de saison contre le CSS, la Zliza a de grands atouts pour enchaîner face à l’OB 


Ça a l’air d’un miracle, c’est comme un rêve ce qu’est en train de vivre, depuis cet été, l’équipe qui avait porté au début de sa fondation en 1978 le nom du «Carrelage Sportif du Sud de Gabès (CSSG)» avant d’être rebaptisée l’Avenir Sportif de Gabès et de porter le joli surnom de «Zliza». Après cinq saisons de vaches maigres dans l’étage inférieur de la Ligue 2, ce club a fini par renouer avec la Ligue 1 après un match barrage mémorable remporté face à Jendouba Sport aux tirs au but (8 à 7). C’était inespéré comme sort pour une équipe qui a terminé le championnat passé, deuxième de son groupe derrière l’ESZ, montée d’office.

Mohsen Bouchâa, un apport de taille

La saison dernière, l’ASG était à deux doigts de mettre la clé sous le paillasson. Aucun candidat pour prendre le lourd fardeau d’un club endetté jusqu’au cou. Avec deux milliards de dettes, l’héritage n’était pas encourageant. Il a fallu un homme de volonté exceptionnelle pour venir au secours d’une Zliza à la croisée des chemins. Mohsen Bouchâa est ce président tombé du ciel qui s’est attelé à cette mission impossible. Son bilan est flatteur. Outre qu’il a réussi par ses propres moyens à éponger la moitié du déficit (1 milliard), il a couronné la saison 2023/2024 par la remontée en Ligue 1.

Ceci dans une saison où le Groupe chimique de Tunisie (GCT), principal donateur du club, a fait chuter sa subvention de plus de la moitié habituelle. Cette saison aussi, Mohsen Bouchâa n’a pas lésiné sur les moyens pour reconstruire tout un effectif à la hauteur des attentes et des exigences d’un club de football d’élite. Il a engagé l’entraîneur marocain, Abdelmajid Eddine Jilani. Profitant du privilège accordé par les règlements de la FTF aux nouveaux promus (un quota de 10 joueurs seniors tunisiens recrutés + 7 joueurs seniors étrangers), sans compter les joueurs de moins de 21 ans, le duo Mohsen Bouchâa- Abdelmajid Eddine Jilani a fait le plein de recrues à tous les postes ( 16 ). Ce qui a permis de construire un groupe des plus solides capable de viser plus que le maintien. 

Un point précieux devant

le CSS

En commençant le championnat par un 2 à 2 époustouflant contre les Sfaxiens aux dents longues d’Alexander Santos, l’ASG, avec le soutien de son public complètement acquis à sa cause, a réussi une superbe égalisation dans les arrêts de jeu (90 + 5 ) récompensant un match plein. Les assists des deux buts sont venus, curieux hasard, des pieds de deux ex-joueurs du CSS qui portent cette saison les couleurs «rouge et noir» : le milieu offensif gauche Mohamed Ameur Jouini (centrage parfait sur le premier but de la 3’ de la tête de Wael Ferjani ) et le défenseur central Ahmed Ajjal ( tir puissant sur le poteau gauche repris victorieusement par Tej Islam Salem à la dernière seconde du match).

Fin prêts pour l’OB

Le deuxième match en déplacement face à l’OB, bien que difficile, ne fait pas froid aux yeux des hommes de Abdelmajid Eddine Jilani, bien lancés dans la compétition. Avec les quatre artisans de l’accession, le gardien Abdelkader Chwaya, l’arrière gauche Dhia Mâatoug l’arrière central Tajeddine Salem et Iyed Ben Amor, les trois étrangers de valeur confirmée, le Brésilien Diaz Gomez, le Béninois Gislain Ahoudo, le Congolais Amede Obenza Masasi et le recrutement de l’ex-milieu offensif de l’UST Adem Boulila, c’est un dispositif des plus forts. Sans oublier la paire d’attaque Mohamed Ameur Jouini-Wael Ferjani (ce dernier est l’ex-buteur de grand calibre de l’OCK). Vainqueur en amical d’EGSG par le score sans appel de 4 buts à 1, l’ASG effectuera le déplacement pour affronter l’OB avec le vent en poupe. Il ne serait pas étonnant qu’il rentre avec un résultat positif.

L’article ASG-OB demain: Pour une montée en puissance  est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

CSS – Rubin Hebaj et Salah Harrabi derniers engagés : Un mercato plein ? 

11. September 2024 um 09:51

 

Alexander Santos apporte les dernières retouches dans l’effectif sfaxien avant la clôture de la première période de transfert 

On peut dire que c’est le grand ménage dans le club de la capitale du Sud.  Plus de 14 joueurs entre joueurs libres et joueurs prêtés ont quitté le groupe des «Noir et Blanc». Un nombre impressionnant qui ne peut être, a priori,  qu’un signe d’instabilité inquiétant.  Pour combler tous ces départs,  le président du club Abdelaziz Makhloufi, et son bras droit, Hassen Châabane, ont dû, mettre encore la main à la poche pour faire venir un bon nombre de nouveaux joueurs susceptibles de compenser toutes ces sorties.

Plus de 17 joueurs ont été ajoutés à l’effectif (entre joueurs seniors entrant dans le quota des 10 autorisés et joueurs U21 nés à partir du 1er janvier 2003 dont le nombre n’est pas limité d’après les règlements en vigueur ) pour avoir deux postulants à valeur égale et constamment en ballottage pour chaque poste .

Comme nombre, ça paraît un peu trop élevé et ça donne l’impression qu’on est tombé une nouvelle fois dans le piège de la recherche de la quantité aux dépens de la qualité.  On se souvient qu’ après la levée de l’interdiction de recrutement du temps du président du comité de direction provisoire, Mohamed Trabelsi , de l’annonce triomphale,  avec tambour et trompette , du recrutement de 17 joueurs pêle-mêle dont les 6 Guinéens appartenant au même centre de formation.  Ce ne fut que feu de paille et la déception avait été des plus grandes.  Il est normal qu’on  redoute ce même scénario pour l’actuelle saison.

Une surcharge de joueurs et de dépenses pour rien si le CSS n’arrive pas à reprendre place dans la cour des grands et ne renoue pas avec les consécrations au niveau national et continental.

Un attaquant et un arrière de métier 

Après la série de matches amicaux et le premier match du championnat et le nul frustrant contre l’ASG, il est apparu que des lacunes persistent encore dans des postes – clés du dispositif. En défense, le vide laissé par Alâa Ghram est toujours palpable et Mohamed Nasraoui n’a pas l’étoffe, les qualités et la forte personnalité pour être le digne successeur du jeune prodige cédé.  C’est Salah Harrabi qui a été, en fin de compte, choisi pour être la plaque tournante de la défense centrale. Cet axial, qui a évolué auparavant avec l’Étoile,  a mis fin à une courte aventure avec le club qatari d’Al-Kharitiyath pour porter les couleurs du CSS avec un contrat de trois saisons. En attaque, le seul poste qui chiffonne le technicien portugais est celui d’avant-centre classique qui a un vrai flair de chasseur de buts. C’est un numéro 9 albanais, âgé de 26 ans, qui a été dernièrement engagé: Rubin Hebaj.  Il a quitté le club saoudien Al-Orobah et a passé avec succès l’examen médical.  Il a un grand gabarit et la présence physique indispensables pour s’imposer dans les duels aériens et peut prendre le poste de fer de lance à Amen Allah Haboubi pour faire équipe,  dans une attaque à deux têtes , avec le jeune Amor Ben Ali qui n’arrête pas de faire parler la poudre ( 1 but contre l’ASG et 2 buts avec l’équipe nationale juniors contre l’Algérie). On espère, à Sfax,  que ces deux dernières recrues dont on attend monts et merveilles seront qualifiés et obtiendront leur carte jaune avant le match de la CAF contre le Rukinzo FC du Burundi ce dimanche pour entrer, après, de plein fouet dans le bain du championnat.

L’article CSS – Rubin Hebaj et Salah Harrabi derniers engagés : Un mercato plein ?  est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Eliminatoires de la CAN – L’équipe de Tunisie s’impose devant la Gambie : Beaucoup aussi reste à faire 

10. September 2024 um 10:02

 

Les Tunisiens se sont bien ressaisis devant la Gambie et ont offert même par moments quelques bons signes. Toutefois, on est encore loin du requis.

La Tunisie a réussi, dimanche, à engranger les trois points face aux Gambiens. Par rapport au premier succès de la première journée tiré par les cheveux à la dernière seconde du temps additionnel, la victoire sur les Scorpions de Gambie a été le fruit logique et la juste récompense d’une prestation plus honorable. Face à une équipe qui n’avait pas joué à dix derrière, qui a une défense des plus fragiles, la clé du match était de marquer les premiers et dès les premières minutes. Ce qui a été fait avec le but de la tête de Ali Abdi qui a eu le mérite d’anticiper le renvoi en catastrophe du gardien Sheikh Sibi. Cet avantage à la marque avant le premier quart d’heure de jeu a dissipé toutes les craintes. C’est vrai qu’il y a eu un rapide retour dans le match des Gambiens avec une égalisation heureuse et un but inimaginable dans une forêt de jambes, signé Ali Sowe ( 14‘), mais ce n’était que feu de paille malgré un jeu qui devint plus équilibré, un onze tunisien un peu déboussolé jusqu’à la fin de la première période et qui a failli payer cher trente minutes de jeu brouillon, décousu, sans l’excellente parade de son sauveur dans les moments difficiles Amen Allah Memmich.

La mauvaise formule de la ligne d’attaque  

En persistant, contre vents et marées, à garder les deux maillons les plus faibles de la ligne d’attaque alignés sans trop de réussite contre le Madagascar ( Radhouane Ben Ouannès sur l’aile droite et Ali Youssef comme numéro 9 ), Faouzi Benzarti a fait, une nouvelle fois, fausse route et a fait gâcher au team national toute une mi-temps. Il y avait pourtant —Hamza Khadhraoui étant blessé— l’option Bilel Mejri-Haithem Jouini toute prête pour démarrer le match avec une formule de joueurs de pointe qui aurait mieux pesé sur cette arrière-garde gambienne prenable sur les couloirs comme dans sa charnière centrale. Radhouane Ben Ouannès n’a réussi ni percées ni centres sur son couloir et pour un ailier de débordement, ça ne peut être qu’un constat d’échec. Saifallah Ltaief aurait mieux fait à ce poste mais il a été injustement sacrifié au profit d’un choix des plus contestés. Ali Youssef, quant à lui, a brillé par son mauvais positionnement sur les rares actions menées et son incapacité à percer au cœur de la défense adverse. C’était quand même un signe inquiétant pour un attaquant qui se devait être le fer de lance de la première ligne de front. La preuve est que sur le coup franc de Mohamed Ali Ben Romdhane, on a retrouvé un latéral gauche ( Ali Abdi) dans le poste d’avant centre face au but, au point de penalty,  pour ouvrir le score.

Obligé de remédier aux lacunes d’une première mi-temps, le sélectionneur national fait sortir un des deux pions défaillants et fait entrer Haithem Jouini à la place de Ali Youssef dès le retour des vestiaires.  Un changement, même à dose insuffisante,  qui a permis à ses joueurs d’être maîtres de la seconde mi-temps. Haithem Jouini n’est pas le buteur racé et la preuve est qu’il a raté un but tout fait (58‘). Mais sur cette action qu’il a menée lui-même sans la concrétiser par un ballon au fond des filets, il a adressé un sérieux avertissement à la défense gambienne comme attaquant de poids qu’il fallait toujours tenir à l’œil et surveiller de très près. C’était le déclic afin de presser haut et de multiplier les essais au but. Et c’est Mohamed Ali Ben Romdhane,  qui va être l’auteur du but de la victoire de la 75‘ avec une reprise bien croisée à l’intérieur de la surface concluant une excellente passe en retrait de Raed Bouchniba. La victoire aurait pu être sûrement plus large si Faouzi Benzarti avait fait entrer, en même temps que Haithem Jouini, Bilel Mejri qui aurait lui aussi pesé de tout son poids et fourni plus de ballons et d’opportunités de marquer. Si les deux buts de la victoire sont venus des pieds d’un latéral et d’un demi, ça prouve que le compartiment offensif de l’équipe de Tunisie demeure encore son point faible. Elyes Achouri est toujours indispensable et sa présence pour les prochains rendez-vous est des plus recommandées. Youssef Msakni peut encore donner des solutions. Et Anis Ben Slimane a toujours sa place comme relayeur pour bien épauler Hamza Rafia dans l’étirement du jeu sur les côtés. Hamza Khadhraoui, par son jeu très limpide, est aussi un pion à ne pas sous-estimer. Une fois tout l’effectif récupéré, Faouzi Benzarti n’aura qu’à mettre chaque joueur dans son vrai registre et à sa vraie place. Ce n’est que de cette façon qu’il pourra façonner pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2026 un collectif solide capable de viser plus qu’une simple qualification à une phase finale. Un collectif soudé  qui peut compenser l’absence de joueurs d’exception.

L’article Eliminatoires de la CAN – L’équipe de Tunisie s’impose devant la Gambie : Beaucoup aussi reste à faire  est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Dirigeant de club – Une mission à hauts risques : Le revers de la médaille 

09. September 2024 um 09:59

 

Se trompent ceux qui pensent qu’arriver au sommet de la responsabilité d’un club sportif est une distinction et une faveur.  C’est la mission la plus compliquée  et la plupart du temps à double tranchant.

Être dirigeant d’un club sportif, c’est être prêt à tout moment à en payer les frais. D’une façon ou d’une autre. La liste des responsables sportifs disparus, souvent dans l’indifférence et l’oubli, ne sera jamais clôturée. Le plus récent dans  cette liste à s’en aller est l’ex-président du CSS, Moncef Khemakhem. L’homme a tout donné au Club Sfaxien et au football tunisien: son temps précieux, son argent, sa santé. Car être dirigeant à la tête ou au sein d’un club, c’est s’exposer à tous les dangers. Danger des soucis quotidiens, du stress permanent, de l’usure physique, de la lassitude mentale devant la montagne de difficultés et de tâches colossales. Soit les pires fléaux pour consumer à petit feu et détruire un être humain avec les problèmes de santé à un âge relativement jeune et la terrible souffrance qu’ils entraînent, souvent endurée en silence  à l’abri des regards. Sans oublier des sacrifices financiers énormes qui conduisent droit à la dilapidation et à la liquidation des biens, à la faillite, aux chèques sans provisions, à des années derrière les barreaux en prison dans certains cas. On tire à boulets rouges sur ces responsables en exercice, on les accuse de tous les maux et on leur fait endosser l’entière responsabilité de l’échec quand ils ne parviennent pas, à la fin d’une saison, à décrocher un sacre et à faire monter leur équipe sur le podium. Une fois qu’ils sont sur les rotules, qu’ils mettent fin à leur mandat ou qu’ils sont poussés à la sortie et retrouvent la vie comme citoyens ordinaires, on les oublie et on fait table rase de leurs sacrifices et de leurs acquis. C’est alors qu’ils éprouveront l’immensité de leur solitude et de leur gâchis. Trop tard pour réparer les dégâts dans la famille, dans la vie privée, dans le métier et dans la vie. C’est trop facile de dire que c’est la rançon de la gloire et que c’est le prix à payer pour se propulser sur le devant de la scène. C’est injuste et inhumain. Quand est-ce qu’on se souvient de ces hommes jetés en pâture et dont l’honneur est bafoué? Quand ils tirent leur révérence de cette vie, quand ils ferment les yeux à jamais. C’est alors que l’on reconnaîtra leurs qualités et leurs sacrifices et qu’on les décrit comme des figures emblématiques, voire des légendes. Par sentiment de remords pour se racheter de l’ingratitude de les avoir fustigés sans répit et sans arrêt quand ils étaient aux commandes. Ce n’est pas une surprise si une grande majorité de nos clubs souffrent aujourd’hui le martyre pour trouver de bons preneurs, c’est-à-dire des hommes avec de vrais projets clairs et riches pour travailler sur le long terme. Ils peuvent s’estimer heureux de parvenir dans la douleur à avoir des comités de direction provisoire pour quelques mois. Un mandat pour deux ou trois années, c’est quasiment fini. Ce sera bientôt, à deux ou trois exceptions près, une utopie. C’est la rançon de l’ingratitude envers ceux qui ont payé de leur vie d’avoir choisi un jour de prendre les manettes et les premières responsabilités d’un club sportif.

L’article Dirigeant de club – Une mission à hauts risques : Le revers de la médaille  est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

CAN 2025 | Éliminatoires – 2e Journée (17h00) | Gambie- Tunisie: L’approche doit changer

08. September 2024 um 11:12

La victoire à la toute dernière minute du match contre Madagascar ne doit pas nous bander les yeux sur les erreurs de casting de certains  profils de joueurs et les lacunes apparues dans le système de jeu choisi. Faouzi Benzarti doit inventer et proposer autre chose contre la Gambie.


Comme dans une phase finale d’une grande aventure telle que la Coupe du monde ou la  Coupe d’Afrique , le premier match d’une phase éliminatoire pour ces grandes épreuves conditionne le deuxième.  La Tunisie ne doit pas jouer la rencontre face aux Scorpions de Gambie au Stade d’El Jadida, en terre marocaine, comme elle a évolué devant les Barea de Madagascar au Stade de Radès. Outre que le style de jeu de ces deux adversaires de notre groupe est différent, il y a nécessité de corriger certains choix contestables qui ont rendu le système défaillant. Les Aigles de Carthage sont aujourd’hui devant l’obligation d’offrir un meilleur visage , de livrer une partie avec plus de rythme dans le jeu, plus de rapidité dans la transition, plus d’intensité et de variété dans le travail d’approche de la zone des 30 mètres de vérité, de percussion et d’efficacité  dans la surface des 16m50 de l’équipe gambienne. Ce n’est pas avec une domination stérile du débat, une supériorité dans la possession du ballon non concrétisée par un bon taux d’efficacité et de réussite devant qu’on peut signer les grands succès qui font vibrer et chavirer les supporters de l’équipe de Tunisie, assoiffés et sevrés d’un football de qualité depuis bien longtemps. On n’exige pas un spectacle de rêve,  un match référence qui restera dans les annales comme celui de France – Italie de vendredi mais un minimum, toutes proportions gardées, de cette générosité dans l’effort,  de cette présence physique,  de cette habileté technique, de ce duel tactique entre techniciens, de cette âpre bataille pour le contrôle des opérations au milieu de terrain, de cette efficacité dans la surface de l’adversaire et de ces buts de très belle facture qui auréolent les rencontres de grande envergure

La grande révolution dans le jeu doit commencer

Faouzi Benzarti a avoué lui- même que son grand objectif est de rendre le jeu de l’équipe de Tunisie porté plus vers l’offensive et plus spectaculaire.  L’occasion lui est donnée dans de tels matches avec des équipes africaines de deuxième niveau pour passer à cette grande révolution dans le football tunisien.  On attend de Faouzi Benzarti, lui qui s’affirme être un bourreau de travail, qu’il soit plus exigeant avec ses joueurs dans leur performance individuelle à leurs postes et dans leur rendement dans leur compartiment afin de créer ce bon assemblage de talents qui se complètent et de dégager ce solide collectif qui gagne et qui séduit.

Correctifs impératifs

La piètre prestation devant les Malgaches a montré où le bât blesse.  En défense,  la charnière centrale Yassine Meriah- Montasser Talbi est ce qu’il y a de plus sûr malgré des petits errements dans la couverture et une relance un peu lente et trop stéréotypée .  Les deux défenseurs centraux ont pris plus d’assurance et se sont mieux mis en confiance après la grande révélation de Amen Allah Memmich comme meilleur dernier rempart dans les buts et sa confirmation de postulant légitime au grade de gardien numéro un de la sélection. Sur les côtés,  la blessure de Yan Valery a tout chamboulé.  La seule opportunité pour le remplacer était d’offrir à Raed Bouchniba sa première sélection.

Ça n’a pas fonctionné à merveille mais le joueur peut progresser en attendant de s’imposer. La remarque vaut pour lui comme pour Ali Abdi, sur le flanc gauche,  qui doit augmenter le volume de ses montées offensives et les une – deux avec l’attaquant de son couloir et soigner ses centres, ses passes dans un mouchoir et avoir le sens du but quand il est dans une belle position pour conclure. Le ballon de Hamza Khadhraoui pour Ali Abdi à sept minutes de la fin du match de jeudi était une très belle opportunité pour un latéral pour marquer, mais a été gâché par le manque d’adresse du joueur pour lober un gardien sorti en catastrophe pour fermer l’angle de tir. Les latéraux, c’est bien connu et reconnu,  sont les armes secrètes de toute équipe pour ouvrir les grandes brèches dans une défense même en béton.

Problème dans la transition

Au milieu du terrain ce sont la relance rapide, la projection fulgurante vers l’avant et la reconversion des demis de récupération en milieux offensifs créateurs qui ont fait défaut. 

La lenteur de Aissa Laidouni, la petite forme physique actuelle de Mohamed Ali Ben Romdhane n’ont pas aidé pour avoir cette rampe de lancement des attaques dans le dos d’un adversaire en déséquilibre qui laisse beaucoup d’espaces. Or, ce n’est plus un secret, les meilleures équipes sont celles qui réussissent les transitions rapides. Pour un match, Ferjani Sassi a été la solution de bénédiction en se trouvant sur la bonne trajectoire du centre parfait de Bilel Mejri pour bien ajuster sa reprise de la tête et marquer le but de la délivrance, mais ce genre d’action doit se répéter tout au long du match pour user une arrière-garde trop recroquevillée. Y- a – il d’autres options avec un Youssef Msakni toujours utile dans le travail d’approche avec son large potentiel technique, mais encore dans le doute, côté santé et fraîcheur physique ? Franchement,  la marge de manœuvre est trop étroite même si le miracle peut venir de Houssem Tka ou de Moatez Zemzemi pour pallier même en partie  cette grande défaillance.

Une attaque de combat

Contre Madagascar, la formule de la première ligne de front de l’équipe n’a pas été une grande réussite. Radhouane Ben Ouannes, défenseur gauche reconverti en attaquant de couloir droit, c’était du n’importe quoi. 

Ali Youssef, choisi comme pointe, c’était aussi un mauvais pari. Les premiers critères de choix d’attaquants performants sont la vélocité, la puissance et la vitesse pour avoir cette force de percussion dans la surface.  Bilel Mejri,  très efficace dans les duels et bon dernier passeur, a donné une bouffée d’oxygène sur le couloir. Hamza Khadhraoui, technicien très rapide et habile dans l’ouverture de failles dans les espaces les plus réduits, est une expérience à renouveler. 

L’absence de Elyes Achouri s’est fait sentir, Saifallah Ltaief, qui joue dans le même registre et qui a les mêmes qualités, ne doit pas être sacrifié. En pointe, la puissance physique indispensable pour la réussite dans les duels aériens place Haithem Jouini en tête  devant Ali Youssef. Seifeddine Jaziri avec un meilleur flair du but, même s’il n’est pas le grand Wahbi Khazri à son apogée,  mérite aussi une chanc. C’était un peu ridicule quand même de lui préférer un défenseur même avec son grand gabarit comme Nader Ghandri pour courir derrière le but de la délivrance.  Notre adversaire, la Gambie, c’est une bonne ligne d’attaque, mais c’est aussi une défense très perméable.  Alors profitons de sa fébrilité derrière pour aligner dès le coup d’envoi une attaque de combat. Car marquer les premiers dans une telle rencontre, c’est aller tout droit vers un succès convaincant qui nous mettra du baume au cœur après toutes les difficultés éprouvées dans le premier match contre Madagascar pour tirer par les cheveux,  sans gloire, une victoire des plus laborieuses. 

L’article CAN 2025 | Éliminatoires – 2e Journée (17h00) | Gambie- Tunisie: L’approche doit changer est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

❌
❌