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Heute — 25. November 2025Haupt-Feeds

Réchauffement climatique en Tunisie: pourquoi le pays accélère l’exportation de ses agrumes?

25. November 2025 um 16:27

Face au changement climatique qui assèche ses terres et menace ses cultures, la Tunisie se trouve devant la nécessité d’avancer ses exportations d’agrumes. Un choix stratégique, bien étudié et crucial pour protéger l’économie agricole du pays et répondre à la demande internationale.

La Tunisie, confrontée à une hausse constante des températures, à la baisse des précipitations et à un stress hydrique croissant, voit son agriculture, moteur économique clé représentant près de 10% du PIB, menacée.

Comme réaction et plan d’action bien ciblés, le pays a décidé d’accélérer l’exportation de ses agrumes pour sécuriser et garantir ses revenus et limiter les pertes liées aux effets du réchauffement climatique.

En se basant sur les données de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les exportations d’agrumes ont augmenté de 46% entre octobre 2024 et mai 2025, passant de 8 510 à 12 455 tonnes, générant 37,74 millions de dinars contre 29,45 millions l’année précédente, avec l’orange maltaise représentant 45% des volumes, suivie de la variété Navel et du citron.

Cette stratégie s’inscrit dans le cadre d’une réponse à un double impératif: maintenir l’économie agricole et s’adapter aux nouvelles fluctuations environnementales.

La FAO souligne que la surexploitation des nappes profondes et l’évapotranspiration accrue rendent les cultures traditionnelles vulnérables, tandis que le ministère de l’Environnement alerte sur la baisse des rendements et la réduction des superficies arboricoles, aggravant l’exode rural.

À ce propos,  l’intensification des exportations vient se manifester pertinemment comme une mesure de résilience, mais elle comporte des risques, notamment sur la durabilité des ressources en eau.

En vue de soutenir cette transition, la FAO et le secteur privé ont proposé des initiatives visant renforcement et résilience bien pilotés des exploitations et la promotion des pratiques agricoles adaptées aux conditions climatiques extrêmes.

La Tunisie se trouve ainsi à la croisée des chemins: l’accélération des exportations d’agrumes est une bouffée d’oxygène pour l’économie, tout en soulignant l’urgence d’un modèle agricole durable et innovant, capable de concilier performance économique et préservation des ressources naturelles, afin de faire face aux défis imposés par le réchauffement climatique et de garantir l’avenir de ses exploitants et de ses vergers.

En quelques mots, il s’agit de mesures bien étudiées visant la garantie d’un avenir stable du secteur économique agricole du pays.

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Un parc éolien de 75 MW pour propulser l’avenir énergétique: Bizerte gagne son pari vert  

25. November 2025 um 15:44

Avec un investissement considérable de 270 millions de dinars consacré au nouveau parc éolien de 75 MW à Bizerte, soutenu  par ABO Energy, la  Tunisie met tout en œuvre  pour parfaitement  couvrir la consommation de quelque 75 000 habitants, créer des emplois conduisant à une réduction respectable du taux de chômage et insuffler un nouvel élan de développement local, tout en soutenant la stratégie nationale des énergies renouvelables .

 

Le projet ingénieux du  parc éolien de 75 MW à Bizerte, initié et promu par ABO Energy Tunisie, vient de franchir le palier de ses étapes décisives.

En effet, une récente séance de travail au sein du  gouvernorat, sous la présidence du gouverneur Salem Ben Yaacoub, a clarifié et clairement mis l’accent sur les ambitions et les retombées attendues.

D’après  les représentants d’ABO Energy, une telle capacité permettra de produire l’équivalent de la consommation électrique d’environ 75 000 habitants. Ce qui représente un impact direct sur le tissu énergétique local.

L’investissement initial est estimé à 270 millions de dinars, une somme lourde mais justifiée par les bénéfices à long terme, à la fois économiques et environnementaux. Ce montant d’investissement reflète clairement l’importance accordée à la propulsion d’un avenir énergétique sûr et bien fondé.

Au-delà de la production d’énergie, le projet est conçu comme un levier de développement local: la construction et l’exploitation devraient générer des emplois directs et indirects, et contribuer à l’amélioration des infrastructures de la région. Le gouverneur de Bizerte a d’ailleurs réaffirmé le soutien total des autorités régionales, tout en insistant sur le respect strict des cadres réglementaires et une coordination fluide entre tous les acteurs fondamentaux et clés pour garantir la réussite du projet, tant sur le plan environnemental qu’économique.

Il s’agit donc d’une initiative s’inscrivant dans une vision plus large et plus ambitieuse: elle est pleinement alignée sur les orientations nationales qui visent à porter la part des énergies renouvelables à 35% du mix énergétique tunisien d’ici à 2030.

L’entrée en scène d’ABO Energy Tunisie n’est pas anodine: filiale d’un groupe allemand, la société est active depuis 2018 dans le développement de projets éoliens, solaires et de stockage en Tunisie.

Le projet de Bizerte témoigne d’une dualité entre  engagement consolidé de l’entreprise sur le territoire tunisien et pas concret vers une transition énergétique durable et efficace.

En quelques mots, le parc éolien de Bizerte se veut un projet stratégique: il combine production d’énergie propre, dynamisation économique locale et contribution au plan national des renouvelables.

En cas de réussite absolue, il deviendra sans aucun doute un exemple inspirant d’investissement vert, prouvant que les ambitions environnementales et les retombées sociales peuvent aller de pair.

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Les 39es Journées de l’Entreprise face à l’émergence d’un nouvel ordre économique 

25. November 2025 um 14:13

Du 11 au 13 décembre 2025, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) organise, à la Perle du Sahel Sousse, la 39e  édition des Journées de l’Entreprise, s’inscrivant dans le thème «L’entreprise et le nouvel ordre économique». Dans un contexte mondialement bouleversé et une Tunisie en pleine mutation, ce rendez-vous stratégique et bien ciblé rassemble dirigeants, experts et décideurs pour imaginer et façonner ensemble les contours d’un futur économique réinventé.

La 39e  édition des Journées de l’Entreprise de l’IACE se profile comme un moment clé pour les acteurs économiques tunisiens, mettant en lumière l’impératif d’adaptation à un nouvel ordre économique mondial en constante évolution.

Organisée du 11 au 13 décembre 2025 à Sousse, cette rencontre annuelle aborde les transformations structurelles profondes qui affectent les entreprises, tant au niveau national qu’international.

Les débats se concentreront sur les enjeux d’une économie globalisée marquée par de nouvelles régulations, l’essor technologique et des recompositions géopolitiques, appelant les dirigeants à repenser leurs modèles d’affaires.

Le programme prévoit des panels sur la «Nouvelle économie internationale», la «Nouvelle économie nationale» et les «Nouvelles pistes d’investissement», avec un accent sur la modernisation des infrastructures, la numérisation administrative et la réforme du code d’investissement, autant d’éléments stratégiques pour renforcer la compétitivité du pays.

Parmi les intervenants figurent la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh, le ministre des Technologies de la communication Sofien Hemissi et le gouverneur de la Banque centrale Fethi Zouhair Nouri, aux côtés de personnalités internationales comme Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, Bruno Fuchs, président de la Commission des Affaires étrangères française, et Jianping Zhang, vice-président de l’Académie chinoise du commerce.  

Cette édition est considérée comme une plateforme de réflexion, une opportunité d’échange et d’inspiration, visant à renforcer le dialogue entre secteur privé et pouvoirs publics, à stimuler l’innovation et à promouvoir des stratégies économiques résilientes et inclusives.

Pour conclure, en réunissant experts, décideurs et investisseurs autour d’une vision partagée, l’IACE ambitionne non seulement d’anticiper les défis du nouvel ordre économique, mais également de tracer collectivement les contours d’un avenir économique tunisien plus solide et compétitif, capable de s’inscrire pleinement dans les dynamiques mondiales tout en favorisant la création de valeur et l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers et locaux.

Ce qui ne peut être qu’amplement bénéfique pour l’avenir économique du pays à moyen et long terme.

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Trois brillants lauréats du hackathon «Meet the Professionals» misent sur l’écriture à l’ère de l’IA

25. November 2025 um 12:10

Lors du premier hackathon tunisien exceptionnellement dédié à l’écriture créative et à l’intelligence artificielle, trois projets novateurs ont été couronnés: une plateforme éducative immersive, un outil de valorisation du patrimoine et un portail numérique de lecture.

 Retour détaillé sur ces initiatives prometteuses et dotées d’un important degré d’innovation ainsi que de créativité.

Le hackathon intitulé «Meet the Professionals», organisé du 20 au 24 novembre à La Marsa par le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique et en partenariat avec la startup Vegabook, a réussi à réunir plus de cinquante participants issus du monde de l’écriture, du design et du développement.

 L’événement avait pour objectif de stimuler la créativité et l’innovation à l’interface entre l’écriture et l’intelligence artificielle, offrant aux participants un cadre collaboratif pour imaginer des solutions numériques inédites et ingénieuses.

À l’issue de trois jours de bootcamp et un sprint de 24 heures, le jury, composé de professionnels du numérique et de l’édition, a distingué trois projets qui se sont particulièrement démarqués par leur originalité et leur impact potentiel.

Le premier prix, attribué à Simplify, propose une plateforme éducative immersive qui transforme les contenus scolaires en récits numériques interactifs. L’outil utilise des avatars personnalisables et des animations pour rendre l’apprentissage ludique et attractif, tout en intégrant des supports pédagogiques générés par l’intelligence artificielle, capables de s’adapter aux besoins des élèves.

 Le deuxième prix a été accordé à Notre Histoire, une application numérique qui valorise le patrimoine culturel tunisien grâce à des récits interactifs et immersifs.

 L’IA permet de créer des parcours narratifs engageants, rendant accessibles l’histoire et la mémoire collective à un large public, notamment aux jeunes générations.

 Le troisième prix, mérité par Biblioscope, se concentre sur la promotion de la lecture.

Cette plateforme numérique combine recommandations personnalisées, visualisations interactives et formats innovants pour captiver les lecteurs et stimuler l’engagement autour des livres, offrant ainsi une expérience de lecture renouvelée et immersive.

Au-delà des récompenses financières, les trois équipes auront l’opportunité de bénéficier d’un programme d’incubation de haute qualité incluant un accompagnement technique et éditorial, des ateliers spécialisés et un suivi post-événement, avec l’opportunité de publier leurs projets en version numérique ou audiovisuelle.

L’événement marque une étape importante dans le développement de l’innovation culturelle en Tunisie, encourageant l’écriture créative assistée par l’intelligence artificielle et révélant de nouveaux talents dans le secteur numérique et culturel.

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L’ATB mise gros: 77 Mtnd injectés pour relancer et se réinventer

25. November 2025 um 10:25

L’Arab Tunisian Bank (ATB) s’apprête à se lancer dans une optique de renforcement de sa structure financière par le biais d’une augmentation de capital stratégique, spécialement destinée à soutenir un vaste plan de restructuration: modernisation IT, nouveau modèle organisationnel, digitalisation et optimisation bien ciblée et orientée réseau.

Grâce à l’engagement total de son actionnaire de référence, Arab Bank, cette opération va sans doute révolutionner l’institution pour les défis de demain.

L’ATB prend un tournant décisif avec une augmentation de capital de 77 Mtnd, via l’émission de 22 millions de certificats d’investissement réservés à Arab Bank, son actionnaire principal, faisant passer le capital social de 128 à 150 Mtnd et renforçant ses fonds propres tout en couvrant les pertes reportées estimées à 65,4 Mtnd.

Cette opération stratégique dépasse le simple renforcement financier: elle s’inscrit dans un plan global de transformation qui place l’innovation et la modernisation au cœur de l’action, avec la refonte du système informatique, la digitalisation des services, l’optimisation du réseau d’agences et une réorganisation interne centrée sur le client.

L’assemblée générale extraordinaire, fixée au 28 novembre 2025, scellera cette décision, qui répond également aux exigences de la Banque centrale en matière de solvabilité et de transparence, garantissant ainsi une stabilité durable.

Malgré un contexte opérationnel difficile marqué par une baisse significative du résultat net au premier semestre, la dynamique des dépôts (+8,9% au troisième trimestre) témoigne d’une confiance renouvelée de la clientèle, offrant un terrain favorable à la mise en œuvre de cette stratégie.

 En conjuguant solidité financière et restructuration ambitieuse, l’ATB ne se contente pas de se redresser: elle se réinvente, prête à affronter les défis du marché tunisien, à renforcer sa compétitivité et à s’imposer comme un acteur bancaire moderne, agile et résilient, capable de répondre aux besoins actuels et futurs de sa clientèle tout en préparant le terrain pour une croissance durable et une position stratégique renforcée dans le paysage financier national.

Cette transformation, fruit d’une vision audacieuse et d’un engagement déterminé, ouvre une nouvelle ère pour la banque, où innovation, performance et confiance se conjuguent pour dessiner l’avenir de la façon la plus productive et la plus fructueuse possible.

 

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La Tunisie et l’Onudi réinventent l’industrie: un partenariat en 2026 sous le signe du vert et de l’innovation

25. November 2025 um 09:47

La Tunisie et l’Onudi finalisent un nouveau Programme de partenariat pays pour la période 2026-2030.

Avec un accent marqué sur l’économie circulaire, la décarbonation et la montée en compétences.

Il s’agit sans doute d’un  partenariat se voulant un véritable accélérateur de transformation industrielle durable.


À l’aube de 2026, la Tunisie s’apprête à préparer une nouvelle étape stratégique dans sa coopération avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).

On parle d’un Programme de partenariat pays en cours de finalisation ne se contentant pas de poursuivre la collaboration engagée depuis plus de trois décennies: il en redéfinit et réinvente d’une manière innovatrice et percutante les contours avec une ambition renouvelée.

Au centre du dispositif, une idée forte vient s’imposer: faire évoluer le modèle industriel tunisien vers une compétitivité fondée sur la durabilité, l’innovation et l’inclusion.

La feuille de route élaborée conjointement entre Tunis et l’Onudi repose sur cinq axes structurants et fondamentaux.

Le premier vise à moderniser les petites et moyennes entreprises, pilier fondamental sur lequel  est fondée l’économie de la Tunisie, par le biais de l’introduction de technologies plus propres et plus efficaces.

Le deuxième mise sur la transition numérique, devenue un passage à la fois inévitable et crucial pour améliorer la productivité et accéder aux marchés internationaux.

Le troisième pilier concerne la décarbonation des chaînes de valeur, un enjeu que la Tunisie adopte suivant un rythme croissant et évolutif en vue de s’aligner sur les exigences environnementales mondiales.

 À cela vient s’ajouter le développement de l’économie circulaire, promue comme levier de compétitivité, notamment à travers le projet Green Forward Industry qui doit transformer les secteurs de l’automobile, de l’électronique et de l’électricité. Enfin, l’inclusion sociale, au travers de la formation des jeunes, l’intégration des femmes ainsi que de la création d’emplois verts, constituant une dimension majeure de ce partenariat.

L’Onudi a toujours appliqué cette dynamique avec une approche intégrée associant gouvernement, secteur privé et bailleurs internationaux.

L’objectif est donc clair: concevoir un écosystème industriel capable d’attirer l’investissement, de protéger l’environnement et de préparer la prochaine génération d’entrepreneurs et de techniciens à relever les défis à venir.

Avec ce partenariat 2026-2030, la Tunisie ne vise pas seulement une mise à niveau technologique, elle entend devenir un laboratoire méditerranéen de l’industrie durable et inclusive.

 

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Gestern — 24. November 2025Haupt-Feeds

Huile d’olive: la Tunisie met en réserve 150 000 tonnes pour casser les prix et protéger la filière

24. November 2025 um 17:02

Face à une récolte exceptionnelle et à la chute des prix internationaux, la Tunisie a décidé de stocker jusqu’à 150 000 tonnes d’huile d’olive afin de les vendre, dans une seconde étape, à des tarifs préférentiels au profit des consommateurs. Une stratégie annoncée par le ministre de l’Agriculture Ezzedine Ben Cheikh et confiée à l’Office national de l’huile, destinée à stabiliser le marché tout en protégeant producteurs et ménages ainsi que dans le cadre d’une optimisation des fluctuations au sein du marché.

La Tunisie se prépare à une campagne oléicole quantitativement  hors norme, avec une production exceptionnelle qui devrait atteindre près de 500 000 tonnes pour 2025-2026.

Cette abondance fructueuse ne peut être que porteuse d’espoirs, mais elle comporte aussi des risques pour l’équilibre du marché.

Afin d’éviter une chute désordonnée des prix et préserver les acteurs de la filière, le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer la mise en place d’un stock stratégique pouvant aller jusqu’à 150 000 tonnes.

Ce dispositif, fondé et piloté par l’Office national de l’huile (ONH), sera déployé sur une période prévisionnelle d’environ trois mois.

Cela servira dans un premier temps à réguler l’offre dans un contexte de surproduction et à garantir un revenu stable aux producteurs, en particulier les petits exploitants qui subissent déjà les impacts de la baisse des cours internationaux.

Malgré une hausse notable des exportations tunisiennes, la réduction des recettes liée à la chute des prix mondiaux interdit de fermer les yeux sur la nécessité d’une intervention publique.

Le stockage en question  permettra, par la même occasion de préparer des ventes à tarifs préférentiels, destinées à soutenir le pouvoir d’achat des ménages.

On parle d’un mécanisme dont les modalités de distribution seront communiquées avec de plus amples précisions dans les prochaines semaines, et qui devrait garantir un accès élargi à un produit emblématique de la consommation tunisienne.

À ce propos, il ne faut surtout pas oublier de mentionner que l’huile d’olive, pilier du patrimoine culinaire du pays, demeure au cœur des enjeux sociaux et économiques.

Dans le cadre d’une certaine simultanéité, le gouvernement renforce son soutien à la filière à travers un ensemble de mesures financières: restructuration des dettes de l’huilerie, facilité de crédits pour la transformation et le stockage, et mobilisation active et bien ciblée des banques publiques et privées.

L’objectif est d’assurer une meilleure coordination entre récolte, transformation et mise en marché, tout en préservant la compétitivité à l’export.

Avec une telle stratégie, la Tunisie tente de transformer une année exceptionnelle en atout majeur pour toute la filière.  

En quelques mots, en sécurisant les prix, en soutenant les producteurs et en garantissant l’accès à une huile d’olive abordable, le pays cherche à bâtir un modèle plus durable et plus résilient pour les années à venir.

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PLF 2026: l’impôt sur la fortune abandonné après une confrontation électrique au Parlement

24. November 2025 um 15:42

Prévu dans le projet de loi de finances 2026, l’impôt sur la fortune a suscité de vives discussions au sein de la commission des finances du Parlement.  Après plusieurs séances conjointes et des dizaines d’amendements, l’article 50 a fini par être rejeté. Retour sur un débat révélateur des tensions autour de la réforme fiscale en Tunisie.


L’article 50 du projet de loi de finances pour 2026, consacré à l’instauration d’un impôt sur la fortune, n’aura finalement pas vu le jour au passage en vote en commission des finances au sein du Parlement tunisien.

La mesure, qui visait à taxer les patrimoines les plus élevés en incluant biens immobiliers, actifs financiers et patrimoine mobilier, devait élargir l’assiette fiscale afin de renforcer et solidifier les recettes de l’État dans un contexte de fortes contraintes et défis budgétaires.

La commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et celle du Conseil national des régions et des districts ont examiné le projet en séance conjointe. Plus de 150 amendements ont été débattus, signe et preuve d’une certaine ampleur du travail mené sur un texte jugé structurant pour les finances publiques. Pourtant, malgré cet examen approfondi, l’article 50 a été rejeté lors du vote final: dix députés se sont prononcés contre, trois seulement en faveur et pour le maintien de la mesure.

Les réserves ainsi que les arguments formulés au sein de la commission étaient multiples. Certains élus ont mis l’accent sur la complexité administrative qu’impliquerait une évaluation exhaustive du patrimoine, ainsi que la crainte de voir les contribuables les plus fortunés déplacer leurs avoirs à l’étranger. D’autres ont estimé que la rentabilité attendue de cet impôt resterait limitée, au regard des coûts de gestion qu’il nécessiterait.

Face à ces critiques, les partisans de la réforme rappelaient que de nombreux pays ont déjà appliqué (ou appliquent encore) des impôts similaires. Prenons l’exemple de la France qui a longtemps perçu l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), avant de le recentrer en 2018 sur le seul immobilier, à travers l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il s’agit d’un modèle qui montre qu’une taxation du patrimoine peut être ajustée sans freiner l’investissement.

En quelques mots, on peut dire que le retrait de l’article 50 ne clôt pas le débat. Il met plutôt en lumière la nécessité d’un dialogue fiscal approfondi, fondé sur des évaluations chiffrées et une vision cohérente de l’équité fiscale en Tunisie. 

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