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Heute — 16. September 2025Haupt-Feeds

Gafsa – Rentrée scolaire : De l’effervescence à la vigilance

16. September 2025 um 18:00

Hier matin, Gafsa s’est réveillée au rythme d’un événement qui, chaque année, prend des allures de fête : la rentrée scolaire. Dans les rues comme devant les établissements, l’effervescence était palpable.

Cartables neufs, uniformes impeccables et sourires tantôt pressés, tantôt anxieux: les écoliers, lycéens et étudiants reprennent le chemin des classes, tandis que la ville entière semble se mettre en mouvement.

La Presse—Pour cette rentrée 2025, certaines écoles ont inauguré de nouvelles salles de classe, un signe encourageant dans la lutte contre la surcharge persistante des établissements. Un geste attendu qui vient apporter une bouffée d’air à des infrastructures souvent mises à rude épreuve.

Mais derrière cette atmosphère festive se cachent des réalités plus préoccupantes. La circulation, déjà étouffante en temps normal, s’est transformée en véritable casse-tête. Notre tournée s’est focalisée sur un point chaud de la circulation. Devant l’école primaire El Mhatta à El Ksar, un constat alarmant s’impose : les camions de transport du phosphate continuent de sillonner une route nationale stratégique reliant l’est et l’ouest du pays, en dépit d’une décision du conseil régional leur interdisant le passage après 8 heures du matin. Une entorse aux règles qui expose directement les jeunes écoliers, frôlant chaque jour le danger.

Wissem Ben Ammar, président de la section régionale de l’Association tunisienne de protection contre les accidents de la route (Atpr), n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme : «Une réunion de concertation avec les autorités régionales est prévue pour se pencher sur cette situation critique. Les chauffeurs doivent comprendre qu’ils disposent d’un créneau entre minuit et 6 heures pour circuler, pas au-delà».

Devant cet établissement, l’E.P El Mhatta, où afflue un grand nombre d’élèves de la délégation d’El Ksar, la scène est éloquente : un flot continu de voitures, des camions imprudents et une tension visible dans la circulation. Pour y remédier, une patrouille permanente d’agents de sécurité a été déployée, mesure saluée par les parents.

Un autre fait marquant attire l’attention : la mobilisation des scouts tunisiens, postés devant plusieurs établissements scolaires. Avec discipline et sourire, ils épaulent les agents de la circulation et contribuent à fluidifier un trafic parfois chaotique. Un geste citoyen qui mérite d’être souligné.

Du côté du transport scolaire, les préparatifs semblent avoir porté leurs fruits. Salah Jaïed, chef du département de l’exploitation de la Srtg, se veut rassurant : «Un parc de 176 bus révisés a été mis à la disposition des trois gouvernorats. Les délégations rurales n’ont pas été oubliées. Nous comptons aujourd’hui 33.000 abonnés sur 224 lignes. Une préparation méticuleuse pour parer à tout désagrément pour les usagers en cette rentrée»

Ainsi, entre nouvelles salles de classe, embouteillages, vigilance accrue et efforts logistiques, cette rentrée scolaire à Gafsa illustre une ville en mouvement, partagée entre fête et préoccupations. Un rendez-vous annuel qui rappelle à quel point l’école reste le cœur battant de la société, mais aussi combien la sécurité des enfants mérite une vigilance de chaque instant.

Gestern — 15. September 2025Haupt-Feeds

Tozeur : Réouverture imminente de deux unités touristiques

15. September 2025 um 17:40

La Presse — Au cœur du désert tunisien, Tozeur et Tamaghza se préparent à vibrer au rythme d’une nouvelle saison du tourisme saharien. Entre réouverture d’unités hôtelières, campagnes de nettoyage et amélioration des sites, tous les efforts convergent pour offrir aux visiteurs une expérience inoubliable, dans une région où les paysages envoûtants se mêlent à l’authenticité des traditions et à la chaleur de l’accueil.

En prévision de la nouvelle saison touristique, les travaux de réaménagement de deux unités touristiques fermées à Tozeur et à Tamaghza arrivent à leur terme, grâce à un groupe d’investisseurs.

La remise en exploitation de ces deux établissements contribuera à augmenter la capacité d’accueil globale de la région, qui connaît souvent une forte demande lors du lancement de la saison du tourisme saharien, particulièrement pendant les vacances et les festivals de fin d’année.

Les préparatifs se poursuivent activement. La délégation régionale du tourisme, en coordination avec les municipalités concernées, mène des campagnes de nettoyage financées par le Fonds de protection des zones touristiques, ainsi que l’acquisition d’équipements adaptés pour préserver l’environnement autour des pôles touristiques de Tozeur et Tamaghza.

Dans le même cadre, les équipes d’inspection touristique organisent des campagnes de contrôle et d’entretien dans les établissements hôteliers et leurs environs tout au long de la saison estivale. Des efforts parallèles sont déployés pour améliorer les pistes menant aux circuits touristiques, notamment le dégagement du sable accumulé et l’entretien des sites touristiques et archéologiques.

Il convient de rappeler que le secteur touristique a enregistré, depuis le début de l’année 2025 et jusqu’au 10 juin, une augmentation de 10 % du nombre de visiteurs et une hausse de 10,3 % des nuitées. Malgré une baisse habituelle des activités pendant cette période, ces chiffres traduisent un regain d’intérêt pour la région. Les perspectives sont prometteuses avec l’arrivée attendue, dès octobre, d’un grand nombre de touristes venant découvrir les charmes des destinations sahariennes.

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Gafsa : Les limites des services administratifs

14. September 2025 um 17:50

La digitalisation toujours à la traîne.

La Presse—À Gafsa, la rentrée scolaire et universitaire met à nu les limites des services administratifs. Files interminables, lenteur des procédures et désordre devant les guichets, contrastent avec les promesses faites autour de la digitalisation, encore trop timide dans la région.

En cette période de rentrée scolaire et universitaire, les files d’attente interminables devant les bureaux de poste, les agences bancaires et surtout à la mairie, reflètent une réalité amère : la lenteur et la lourdeur des services administratifs. Dans une ville où la patience des citoyens semble être la première règle à observer, l’attroupement massif devant les guichets est devenu une scène quotidienne.

Alors que le monde avance à pas rapides vers la digitalisation, Gafsa peine encore à suivre ce rythme. Les démarches administratives restent, pour beaucoup, synonymes de déplacements, d’attentes et de procédures complexes. Les services en ligne demeurent rares ou peu efficaces, laissant les citoyens dépendre d’un système classique qui montre ses limites chaque fois qu’il ya un évenement.

Le problème ne réside pas uniquement dans les lenteurs structurelles. Le manque de civisme et de discipline de certains usagers vient accentuer le désordre. Entre files mal organisées, impatience mal maîtrisée et comportements inadaptés, la quête d’un simple document devient parfois un véritable parcours du combattant.

C’est un processus de digitalisation qui laisse à désirer face à l’encombrement administratif, et la rentrée scolaire et universitaire révèle des failles. La patience des citoyens bute sur les lenteurs administratives. Le défi de moderniser les services publics n’attend plus.

Ce constat, relevé par de nombreux citoyens, relance avec insistance le débat sur l’urgence d’une digitalisation effective et efficace des services publics. Plus qu’une modernisation, c’est une nécessité pour alléger la pression sur les guichets, garantir un service fluide et offrir aux habitants de Gafsa une administration à la hauteur des exigences de notre époque.

Un défi, une route, une île : Cap sur Djerba à bicyclette

13. September 2025 um 18:10

La Presse—De la porte du désert jusqu’à l’Ile des rêves, une quinzaine de jeunes cyclistes se lancent dans une aventure inédite : un périple de plus de 500 kilomètres reliant Douz à Djerba. Plus qu’un simple voyage sportif, cette expédition est une véritable école de vie, où chaque étape se transforme en apprentissage, chaque coup de pédale en dépassement de soi, et chaque arrêt en moment de partage et de solidarité

C’est une aventure hors du commun qui a pris son envol depuis la ville de Douz, surnommée la «porte du désert». L’Association ‘‘Fajr Essahra’’ des cyclistes de Douz a ,en effet, donné le coup d’envoi de la première édition de «Mon premier voyage à vélo», une expédition originale qui relie Douz à l’île de Djerba et qui s’annonce riche en émotions, en découvertes et en enseignements.

Cette initiative se distingue par son caractère novateur : il ne s’agit pas seulement d’une épreuve sportive, mais avant tout d’un parcours d’apprentissage de la vie. Quinze cyclistes y participent, parmi lesquels neuf enfants âgés de 11 à 16 ans qui enfourchent pour la première fois leur vélo dans le cadre d’un voyage de longue distance. Pour eux, ce périple n’est pas qu’une simple traversée de paysages, c’est une immersion dans les valeurs de l’endurance, de la solidarité et de l’autonomie.

Durant cette expédition, les jeunes cyclistes sont initiés à divers savoir-faire pratiques : les techniques de camping, l’art de la débrouillardise, l’autonomie dans les choix du quotidien, mais aussi les gestes essentiels liés à la sécurité routière et à la mécanique des vélos, comme la réparation des pannes. À travers cet encadrement, les organisateurs cherchent à forger chez les participants une véritable école de responsabilité et de dépassement de soi.

Le parcours, qui s’étend sur près de 550 kilomètres en 8 jours, traverse de vastes étendues sahariennes et plusieurs régions emblématiques du sud tunisien, telles que Qasr El Hajjaj, Tataouine et Médenine, avant d’atteindre Djerba, l’Ile des rêves. Chaque étape devient une occasion de découvrir la richesse des paysages, la diversité culturelle et le patrimoine vivant de ces contrées.

Mais au-delà des kilomètres parcourus, c’est surtout une expérience humaine et collective qui prend forme. Les jeunes cyclistes apprennent à partager, à s’entraider, à respecter un rythme commun et à cultiver l’esprit d’équipe. 

Dans un monde où l’individualisme gagne du terrain, ce type d’initiative vient rappeler l’importance du vivre-ensemble et de la coopération.

À travers cette aventure, l’Association ‘‘Fajr Essahra’’ ne se contente pas de promouvoir la pratique sportive. Elle cherche à imprimer une culture durable du vélo chez les jeunes, à encourager un mode de vie sain, respectueux de l’environnement, et à offrir une alternative positive à la sédentarité et aux distractions numériques.

Ce voyage à vélo, ponctué de défis mais aussi de moments de joie et de camaraderie, constitue ainsi une véritable formation de caractère : il prépare ces jeunes à devenir des adultes responsables, capables de relever les défis de la vie avec persévérance, esprit critique et confiance en soi.

En somme, «Mon premier voyage à vélo» n’est pas seulement un itinéraire de Douz à Djerba, mais un voyage initiatique qui transforme chaque coup de pédale en leçon de vie, chaque kilomètre en victoire sur soi-même, et chaque étape en souvenir impérissable.

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