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BCT: les réserves en devises atteignent 25 milliards de dinars à fin décembre 2025

Les avoirs nets en devises de la Tunisie se sont établis à 25,5 milliards de dinars au 29 décembre 2025, assurant une couverture de 108 jours d’importations, selon le dernier communiqué de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Comparativement à la même période de 2024, les réserves enregistrent un léger repli. Elles s’élevaient alors à 25,8 milliards de dinars, couvrant 116 jours d’importations. En fait, le maintien des réserves intervient dans un contexte marqué par une dégradation du déficit commercial. Sur les onze premiers mois de 2025, celui-ci a atteint 20,168 milliards de dinars, contre 16,758 milliards un an auparavant. Cette aggravation résulte principalement de la hausse des importations, qui pèse directement sur les sorties de devises. Malgré cela, la situation des réserves a été partiellement soutenue par la bonne performance des recettes touristiques et des revenus du travail des Tunisiens à l’étranger, qui ont contribué à contenir le déficit courant. À fin novembre 2025, le déficit courant s’est établi à 4,188 milliards de dinars, soit 2,4% du PIB, contre 1,2% du PIB un an auparavant. Cette évolution montre que, même si les entrées de devises progressent, elles restent insuffisantes pour compenser totalement l’impact du commerce extérieur.

Autre élément mis en avant par la BCT: la résilience du dinar sur le marché des changes. La monnaie nationale s’est appréciée face au dollar américain, tandis qu’elle a connu un ajustement modéré face à l’euro. Cette stabilité relative contribue à limiter la pression sur les réserves en devises, notamment en réduisant le coût de certaines importations libellées en dollars.

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Tunisie : La BCT réduit son taux directeur à 7%

La Banque centrale de Tunisie a décidé d’assouplir sa politique monétaire en abaissant son taux directeur de 50 points de base, le ramenant à 7%. Cette mesure, qui entrera en vigueur début janvier, s’accompagne d’un ajustement des taux du corridor monétaire et de la rémunération minimale de l’épargne.

Un signal d’assouplissement monétaire

Réuni en fin d’année, le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie a tranché en faveur d’une baisse du taux directeur, désormais fixé à 7% à compter du 7 janvier 2026. Il s’agit d’une réduction de 50 points de base, traduisant une volonté d’adapter l’orientation monétaire aux évolutions économiques et financières récentes.

Dans le même mouvement, la BCT a procédé à un réajustement des taux des facilités permanentes afin de préserver la cohérence du corridor monétaire. Le taux de la facilité de prêt à 24 heures est ainsi porté à 8%, tandis que celui de la facilité de dépôt à 24 heures est fixé à 6%. Ces ajustements visent à garantir une transmission efficace des décisions de politique monétaire vers le marché interbancaire.

Révision du rendement de l’épargne

Outre les taux directeurs et interbancaires, la Banque centrale a également revu à la baisse le taux minimum de rémunération de l’épargne. Celui-ci est désormais établi à 6%, une décision qui s’inscrit dans la logique globale de détente monétaire et qui aura un impact direct sur les produits d’épargne réglementés.

Cette mesure pourrait contribuer à réduire le coût de financement pour les banques et, à terme, soutenir l’investissement et la consommation, tout en modifiant l’attractivité relative de l’épargne bancaire.

Réactions attendues du secteur financier

La décision de la BCT est scrutée de près par les acteurs économiques et financiers. Les établissements bancaires devront ajuster leurs grilles de taux, tandis que les entreprises et les ménages pourraient bénéficier progressivement de conditions de financement plus favorables.

Les analystes s’attendent à ce que cette inflexion monétaire ouvre un nouveau cycle, à condition que les équilibres macroéconomiques et l’évolution de l’inflation le permettent.

Cette baisse intervient dans un contexte marqué par la nécessité de soutenir l’activité économique tout en préservant la stabilité financière. Après une période prolongée de resserrement monétaire destinée à contenir les pressions inflationnistes, la Banque centrale semble amorcer une phase plus accommodante, tout en maintenant une vigilance accrue sur les indicateurs macroéconomiques.

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Tunisie | La BCT baisse son taux directeur à 7%

Réuni le 30 décembre 2025, le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a décidé d’abaisser le taux directeur de 50 points de base, le ramenant à 7%, à compter du 7 janvier 2026.

Les taux des facilités de prêt et de dépôt à 24 heures seront ajustés en conséquence, à 8% et 6% respectivement afin d’assurer la cohérence du corridor des taux et la bonne transmission de l’orientation monétaire au marché.

Également, le Conseil a décidé d’abaisser à 6% le taux minimum de rémunération de l’épargne.

Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a tenu une réunion le 30 décembre 2025, au cours de laquelle il a examiné l’évolution récente de la conjoncture économique et financière, tant à l’échelle internationale que nationale, ainsi que l’évolution et les perspectives de l’inflation.

Sur le plan international, l’économie mondiale a fait preuve, en 2025, d’une résilience notable face à divers chocs, notamment ceux induits par le durcissement des politiques protectionnistes et la persistance des tensions géopolitiques. Cette résilience a été soutenue par un apaisement marqué des pressions sur les prix internationaux des produits de base, en particulier de l’énergie, ainsi que par un assouplissement significatif des conditions financières internationales.

Au niveau national, la croissance économique s’est établie à 2,4% au troisième trimestre 2025 contre 3,2% un trimestre auparavant. Hors agriculture, la croissance s’est limitée à 1,5% contre 2,6% le trimestre précédent. Cette évolution porte la marque de la contreperformance des secteurs clés, notamment l’énergie ainsi que les industries du textile, habillement et cuir.

En ce qui concerne le secteur extérieur, le déficit commercial (FOB-CAF) s’est aggravé pour s’établir à 20.168 MDT au terme des onze premiers mois de 2025, contre 16.758 MDT sur la même période de l’année précédente, sous l’effet de la progression notable des importations. La bonne tenue des revenus du travail et des recettes touristiques a permis de contenir le déficit courant à 4.188 MDT, représentant 2,4 % du PIB à fin novembre 2025, contre 1.841 MDT et 1,2 % du PIB, un an auparavant.

Les avoirs nets en devises se sont établis à 25,5 milliards de dinars, couvrant 108 jours d’importations, au 29 décembre 2025, contre 25,8 milliards de dinars et 116 jours d’importations une année auparavant. Par ailleurs, le dinar continue à faire preuve de résilience sur le marché des changes, se caractérisant par une appréciation vis-à-vis du dollar américain, contre un ajustement modéré face à l’euro.

S’agissant des prix à la consommation, le processus désinflationniste s’est poursuivi au cours des derniers mois, quoiqu’à un rythme relativement lent. Le taux d’inflation s’est maintenu à 4,9% en novembre 2025. Cette évolution résulte, principalement, d’un net ralentissement de l’inflation des produits à prix administrés, dans un contexte marqué par le maintien du gel de la majorité des produits et services concernés, conjuguée à une détente modérée de l’inflation des produits alimentaires frais, laquelle est revenue à 11,1 % en novembre 2025 contre 12 % le mois précédent. En revanche, l’inflation sous-jacente « hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés », a poursuivi sa progression graduelle, atteignant 4,7% en novembre 2025, contre 4,5% un mois auparavant.

Au vu des réalisations, l’inflation devrait s’établir à 5,4%, en moyenne, pour toute l’année 2025 contre 7% en 2024.

Au regard de l’ensemble de ces évolutions, le Conseil d’Administration décide d’abaisser le taux directeur de 50 points de base le ramenant à 7%.

Le Conseil d’Administration indique qu’il continuera de suivre avec attention l’évolution des perspectives d’inflation et des risques entourant la stabilité macroéconomique, et demeure disposé à ajuster, de manière appropriée, l’orientation de la politique monétaire.

Communiqué

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BCT : Les crédits à l’économie ont atteint 118,6 milliards de dinars en 2024

Le financement de l’économie tunisienne a connu une croissance contenue en 2024. Selon le rapport annuel sur la supervision bancaire publié samedi par la Banque centrale de Tunisie (BCT), l’encours total des crédits a atteint 118,6 milliards de dinars, soit une progression de 2,8 %, un rythme identique à celui observé en 2023.

Des crédits davantage orientés vers le secteur public

L’analyse de la BCT montre une hausse marquée des crédits accordés aux entreprises publiques, dont la part est passée de 8,3% à 9,5% du total en une année. En revanche, le financement des entreprises privées est resté stable, avec une progression limitée à 1,5%, confirmant la prudence du secteur bancaire face à un environnement économique encore fragile.

Cette tendance témoigne d’un recentrage du crédit sur les acteurs institutionnels, souvent perçus comme moins risqués, dans un contexte de ralentissement de l’investissement privé et de pression sur la liquidité bancaire.

Sur le plan sectoriel, la répartition des crédits aux professionnels montre une évolution favorable aux secteurs des services et de l’agriculture, au détriment de l’industrie. Cette réorientation traduit les mutations structurelles de l’économie tunisienne, marquée par une tertiarisation croissante et des difficultés persistantes dans le tissu industriel.

L’endettement des particuliers continue de ralentir

Les crédits aux particuliers ont totalisé 29,4 milliards de dinars en 2024, contre 28,8 milliards un an plus tôt, soit une hausse de 2,3% (contre 3,1% en 2023 et 4,8% en 2022). Cette décélération s’explique principalement par le net ralentissement des crédits à l’habitat, dont la croissance s’est limitée à 0,8%.

La part des crédits aux ménages reste stable à 24,8% du total des crédits, tandis que leur poids dans le PIB recule légèrement, passant de 19,3% en 2023 à 18,5% en 2024.

Comprendre l’encours des crédits

Pour les non-spécialistes, le terme « encours des crédits » désigne le montant total des prêts accordés par les banques et qui n’ont pas encore été remboursés. Autrement dit, il s’agit de la somme globale des dettes encore en cours auprès du système bancaire, qu’il s’agisse de prêts aux entreprises ou aux particuliers.

Cet indicateur est essentiel pour mesurer le niveau de financement de l’économie et évaluer la dynamique du crédit : une hausse de l’encours traduit une augmentation du volume de prêts accordés, tandis qu’une stagnation peut signaler un ralentissement de l’activité économique ou une politique monétaire plus stricte.

En dépit d’une croissance économique modérée et de tensions persistantes sur les prix, le système bancaire tunisien affiche une certaine résilience. La stabilité du rythme d’expansion des crédits témoigne d’une politique monétaire prudente de la BCT, visant à contenir les risques liés à la dette et à maintenir l’équilibre entre soutien à l’économie et préservation de la stabilité financière.

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Entreprises publiques : Un « lourd fardeau » pour l’État, selon le ministre de l’Économie

Lors de la séance plénière consacrée au budget de l’État et au budget économique pour 2026, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des entreprises publiques, jugeant leur réforme « urgente et incontournable », rapporte l’agence TAP.

Un appel à la réforme des géants publics

Le ministre a estimé que plusieurs entreprises nationales, autrefois symboles de réussite, sont aujourd’hui devenues « un lourd fardeau pour l’État ». Parmi elles, la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et l’Office des céréales, toutes confrontées à des difficultés structurelles et à une productivité en déclin.

Selon Samir Abdelhafidh, la situation de ces établissements ne peut plus être ignorée : « Leur poids sur les finances publiques est devenu insoutenable. Leur redressement exige une refonte complète des modes de gestion, fondée sur la transparence, la performance et la responsabilité ».

Financement national et indépendance souveraine

Tout en défendant la décision du gouvernement de recourir à la Banque centrale de Tunisie pour financer partiellement le budget national, le ministre a expliqué que cette orientation vise à mobiliser les ressources internes et à préserver l’indépendance de la décision souveraine.

« Le choix du financement est avant tout politique : il s’agit de garantir à la Tunisie sa liberté de décision économique », a-t-il insisté.

Samir Abdelhafidh a par ailleurs mis en avant plusieurs signaux positifs, notamment une hausse de plus de 20% des investissements étrangers, la maîtrise du déficit budgétaire et la baisse du taux d’inflation à 4,9%. Autant d’éléments qui, selon lui, traduisent « une amélioration progressive de la situation économique ».

Concernant le marché du travail, le ministre a annoncé des mesures incitatives pour encourager le recrutement de diplômés du supérieur dans le secteur privé. Il a aussi rappelé que plusieurs réformes législatives sont en préparation – notamment les codes des changes, des forêts et de l’investissement – afin d’offrir un cadre juridique plus propice à la relance et à la modernisation de l’économie.

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Exportations tunisiennes : La BCT allonge les délais et assouplit les règles de paiement

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a annoncé de nouvelles mesures destinées à faciliter les exportations tunisiennes, à travers la circulaire n°2025-13 publiée le 27 octobre 2025. Ce texte introduit des ajustements majeurs aux règles encadrant le règlement financier des importations et exportations, avec pour objectif de simplifier les transactions internationales et d’améliorer la compétitivité des entreprises tunisiennes.

Des délais de paiement prolongés à 120 jours

La principale évolution concerne les délais de règlement à l’export. Les exportateurs disposent désormais d’un délai de 120 jours pour recevoir le paiement de leurs ventes, contre 60 jours auparavant. Cette mesure offre davantage de souplesse financière aux entreprises, notamment celles opérant sur des marchés où les cycles de paiement sont plus longs.

Des moyens de paiement plus flexibles

La circulaire introduit aussi une libéralisation des moyens de règlement : les prix des ventes à l’export peuvent désormais être payés par tout moyen de règlement, sans restriction particulière. Cette ouverture permet aux opérateurs économiques de s’adapter aux pratiques commerciales internationales et de négocier des conditions plus avantageuses avec leurs partenaires étrangers.

Une mise à jour des textes de 1994

Ces ajustements modifient les dispositions de l’article 10 de la circulaire n°94-14 du 14 septembre 1994, qui régissait jusqu’ici les transactions commerciales internationales. En actualisant ce cadre réglementaire, la BCT cherche à moderniser les procédures de commerce extérieur et à accompagner la dynamique d’exportation dans un contexte économique mondial en mutation rapide.

Les nouvelles règles, saluées par plusieurs acteurs du secteur, devraient contribuer à fluidifier les opérations d’exportation, à réduire les contraintes administratives et à renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés extérieurs.

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Tunisie : Mise en circulation d’un nouveau billet de 10 dinars

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) annonce la mise en circulation, à partir du 17 octobre 2025, d’un nouveau billet de 10 dinars (type 2020). Ce billet conserve les mêmes motifs, caractéristiques et éléments de sécurité que ceux actuellement en circulation, avec quelques différences notables.

Les nouveautés du billet

  • Date d’émission : remplacée par « 25-07-2025 » au lieu de « 20-03-2020 », imprimée en caractères plus grands.
  • Signatures : désormais celles du Gouverneur Fethi Zouhaier Nouri et du Vice-Gouverneur Mourad Abdessalem.

Le nouveau billet de 10 dinars cohabitera avec les billets existants de même type et dénomination, conservant son cours légal et son pouvoir libératoire. La BCT précise que cette émission vise à renforcer la sécurité et la fiabilité de la monnaie nationale.

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Tunisie – PLF 2026 : L’Etat sollicitera de nouveau un financement direct auprès de la BCT

Le projet de budget de l’État pour l’exercice 2026 révèle que la Tunisie envisage de recourir à nouveau au financement direct de la Banque centrale afin de couvrir une partie de ses besoins financiers, estimés à environ 27 milliards de dinars pour l’année à venir, un montant similaire à celui de 2025.

Selon l’article 12 du projet de loi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) serait autorisée à accorder des facilités de trésorerie à l’État dans la limite de 11 milliards de dinars. Ces fonds seraient octroyés sans intérêts, remboursables sur 15 ans, dont 3 années de grâce, et destinés à soutenir la trésorerie générale du pays.

Cette mesure, exceptionnelle dans la politique monétaire tunisienne, intervient dans un contexte de forte contrainte budgétaire et de difficultés d’accès aux financements extérieurs.

Emissions de sukuk

Parallèlement, l’article 11 du projet de budget prévoit la possibilité pour le ministre des Finances d’émettre ou de garantir jusqu’à 7 milliards de dinars en sukuk (obligations islamiques), conformément à la législation en vigueur.

Ces instruments financiers visent à diversifier les sources de financement et à attirer de nouveaux investisseurs, notamment des fonds issus des marchés islamiques.

Un recours croissant au soutien monétaire

C’est en février 2024, que l’Assemblée des Représentants du Peuple a adopté une loi autorisant le financement direct du budget de l’État par la BCT à hauteur de 7 milliards de dinars. Cette mesure a été qualifiée d’« exceptionnelle », pour faire face aux urgences de trésorerie et rembourser un emprunt extérieur.

Au cours de l’année 2024, le Trésor a puisé dans cette enveloppe, et à fin 2024 l’encours des facilités directes et avances de la BCT s’élevait à environ 6,7 milliards de dinars sur un total autorisé de 7 milliards autorisée)

Pour 2025, une nouvelle enveloppe similaire de 7 milliards de dinars a été inscrite dans la loi de finances, prolongeant ainsi ce mécanisme exceptionnel.

Selon les données publiées à août 2025, l’encours total des facilités directes de la BCT accordées à l’État aurait dépassé 11,65 milliards de dinars, ce qui confirme l’intensification du recours au financement monétaire pour combler le déficit budgétaire.

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Blanchiment d’argent : La BCT appelle les banques à renforcer leurs dispositifs de vigilance

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a adressé, ce vendredi, de nouvelles instructions aux banques et établissements financiers pour intensifier leurs efforts dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette démarche intervient à la suite de la publication des résultats actualisés de l’évaluation nationale des risques pour la période 2022-2024.

Dans son communiqué, l’Institut d’Émission a appelé les institutions financières à redoubler de vigilance et à appliquer rigoureusement les diligences en matière de conformité. La BCT insiste notamment sur la nécessité de consolider les dispositifs internes de prévention, de renforcer les contrôles et de mettre à jour les programmes de formation dédiés à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

L’objectif est de maintenir un haut niveau de compétence des cadres et agents bancaires, afin de mieux détecter et prévenir les opérations suspectes.

Un contexte de surveillance accrue

Cet appel intervient alors que le président de la République, Kaïs Saïed, a récemment dénoncé l’existence de transferts d’argent clandestins en provenance de l’étranger, évoquant des flux financiers opaques susceptibles d’alimenter des activités illégales.

La BCT semble ainsi vouloir resserrer les mailles du filet autour des circuits financiers suspects, dans un contexte régional marqué par une vigilance accrue des organismes internationaux.

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Kaïs Saïed dénonce des transferts d’argent clandestins venus de l’étranger

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier, au Palais de Carthage le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhaier Nouri. L’entretien a porté sur le rôle du Comité tunisien des analyses financières dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le transfert illicite de fonds.

Des flux d’argent suspects venus de l’étranger

Le chef de l’État a mis en garde contre d’importantes sommes transférées clandestinement depuis l’étranger, ainsi que contre des opérations de blanchiment et de détournement d’argent profitant à des personnes physiques ou morales, qu’elles soient bancaires ou non bancaires, « sans contrôle ni vérification ».

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques, qui violent non seulement les lois nationales mais aussi les conventions et traités internationaux. Il a également appelé à une responsabilité accrue des acteurs chargés du contrôle et de l’application de la loi, estimant que les défaillances observées « doivent cesser immédiatement », rapporte un communiqué de la Présidence de la République publié sur sa page Facebook.

Le rôle du secteur financier dans la relance économique

Abordant la conjoncture économique, le président de la République a réaffirmé que la Banque centrale de Tunisie est une institution publique dotée d’autonomie, mais non d’indépendance absolue.

Il a salué les résultats enregistrés dans la maîtrise de l’inflation, la stabilité du taux de change et la consolidation des réserves en devises, estimant qu’ils témoignent du succès de la Tunisie face à plusieurs défis.

Toutefois, Kaïs Saïed a souligné qu’au-delà des chiffres, ces progrès doivent se traduire concrètement dans la vie quotidienne des citoyens et dans l’ensemble des secteurs.

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