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Nostalgies du Kram : Les glaces de Salvatore Cacciola

Toute la banlieue nord de Tunis se souvient des glaces savoureuses de monsieur Cacciola. C’est au Kram, à l’entrée de la ville que se trouvait sa pâtisserie dont les friandises et les glaces ainsi que les mille feuilles sont restés fameux.

Avec leurs recettes inimitables et un sens inné de l’accueil, Salvatore Cacciola et son épouse ont désormais un parfum de légende. Des décennies durant, ils ont régalé le Kram de leurs glaces qu’on dégustait dans un jardinet à l’ombre d’un palmier légendaire.

Sa carrière de glacier, Salvatore l’avait commencée à la Marsa où il tenait Le Cabanon, un café très prisé. Il déménagera avec sa femme et ses trois enfants pour le Kram. Son épouse que la famille surnommait Nonna Santa, décèdera à l’âge de 37 ans en Sicile où elle était revenue.

La famille allait ensuite se disperser un peu partout y compris aux États-unis où vit aujourd’hui, Stefania Cacciola, la petite-fille de Salvatore, dont elle a préservé la mémoire et l’album-photo.

Salvatore Cacciola n’avait que 25 ans lorsque cette photographie a été prise dans un des nombreux studios de la capitale. Le visage franc et le regard volontaire, il allait se lancer dans cette aventure de la Cacciola, l’enseigne qu’il a dirigé jusqu’au début des années 1970.

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Arts plastiques : Selima Triaa à Kalysté

L’artiste peintre et photographe Selima Triaa expose sa nouvelle collection dès le 10 janvier à la galerie Kalysté. L’exposition se poursuivra jusqu’au 31 janvier.

Intitulée  » Zombies philosophiques « , cette nouvelle collection rassemble une cinquantaine de dessins et collages monochromes ou en couleur.

C’est un retour remarquable de Selima Triaa et la perspective d’un bel événement artistique organisé par Synda Ben Khelil, l’animatrice de la galerie Kalysté à la Soukra.

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Snapshot : Complètement désossé, le Capitole en reconstruction

Sur l’avenue Bourguiba, le Capitole est en cours de reconstruction. Les travaux de démolition de l’ancienne structure sont très avancés et l’immeuble devrait renaître de ses cendres en 2026.

Le Capitole a longtemps accueilli un cinéma, un café et un restaurant désormais entrés dans la légende de Tunis. Aujourd’hui, c’est un magasin de prêt à porter qui les a remplacés.

Que va devenir le Capitole ? Pour les uns, ce sera un hôtel et selon d’autres un immeuble de bureaux. Aucune mention de la destination nouvelle ne figure sur les panneaux affichés devant le chantier.

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Art monumental : 52 poissons géants pour le Nouvel an

Pour accueillir 2026, une initiative artistique originale vient de voir le jour sous la houlette du photographe et créateur visuel Slim Gomri.

52 poissons ont ainsi été créés pour marquer le passage de l’année nouvelle avec une installation monumentale.

Cette installation murale figurera sur la façade et les espaces d’un nouvel édifice du promoteur Édifia à la Goulette.

Avec 52 poissons pour figurer les semaines de l’année, cette création artistique est également un signe augural et propitiatoire sous le signe de notre expression consacrée  » El Hout Alik « .

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Snapshot : Qui a fermé Bab Bhar ?

Look étrange pour la porte de Tunis qui donne accès à la médina. Rarement fermée, Bab Bhar est ici portes closes au petit matin.

Sans domicile fixe, quelques pauvres hères semblent avoir trouvé un abri précaire sous son porche qu’ils doivent quitter au lever du jour.

Massive, séparant hermétiquement la médina historique du centre-ville européen, la porte dite à la fois de France et de la Mer semble ici condamner un horizon déjà bouché.

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Coopération : L’exemple des volontaires japonais en Tunisie

Depuis ses premiers pas, la coopération entre la Tunisie et le Japon a revêtu une dimension humaine qui enrichissait les grands projets de développement avec des échanges « people to people ».

Cette dimension n’a jamais cessé de se concrétiser depuis plusieurs décennies qui ont vu de nombreux volontaires japonais travailler en Tunisie dans les domaines les plus variés.

Cette coopération de proximité est de nos jours encore déployée par la Japan International Cooperation Agency (JICA) en étroite collaboration avec l’ambassade du Japon en Tunisie.

Ces dernières semaines, trois nouveaux volontaires japonais sont arrivés en Tunisie pour opérer dans ce cadre et apporter leur contribution dans les domaines de la jeunesse et de l’éducation spécialisée.

Ces volontaires japonais sont

  • Ohara Rui, affecté à la Maison des jeunes de Bekalta (Monastir)
  • Haruka Maeda, affectée à la Maison des jeunes d’Ouardanine (Monastir)
  • Hara Miyuki, affectée au Centre pilote d’éducation spécialisée de Kairouan

Au cours des deux prochaines années, ces volontaires travailleront aux côtés de leurs collègues tunisiens pour accompagner les jeunes ainsi que les personnes à besoins spécifiques, dans un esprit de partage, d’entraide et d’engagement.

Alors que les plus récents des volontaires japonais font leurs premiers pas en Tunisie, il est important de souligner que leur contribution ne manquera pas de renforcer encore davantage les liens d’amitié entre nos deux pays.

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Nostalgies : Jean, Giovanni et Luigi Garza, pâtissiers de père en fils

Chez Garza est une enseigne de légende qui a traversé le siècle pour rester entre les mains d’une même famille qui cultive un paradis de douceurs et une réputation inégalée.

L’histoire de cette pâtisserie tunisoise commence en 1932 avec Luigi Garza, le fondateur de cette tradition qui s’est installé dans la petite boutique-atelier de la place de la Monnaie.

Du temps de l’ouverture au seuil des années trente, Luigi Garza était entouré de plusieurs édifices prestigieux comme le siège de la radio tunisienne, l’école israelite ou la fameuse cité Boulakia. De fait, la boutique se trouvait à la confluence de toutes les communautés musulmane, juive, maltaise, italienne et française.

Avec son savoir-faire à l’italienne, le signor Luigi n’allait pas tarder à convaincre une clientèle qui brassait le riche et le pauvre, le notable et l’enfant du quartier. Fondateur d’une lignée, Luigi Garza inscrira son travail dans une lignée et répondra brillamment à sa vocation de maître-pâtissier.

Son fils Giovanni et son épouse Ida prendront le relais. Devant les fourneaux, Giovanni Garza allait ancrer la réputation d’excellence de la maison. Il confirmera les gâteaux les plus prisés et créera de nouvelles oeuvres de toutes les saveurs.

Les gourmets continuent de nos jours encore à venir de très loin pour récupérer leurs commandes. Car Chez Garza, les ventes ne se font que sur commande avec des pics en périodes de fête. Tout y est: les macarons, les mille feuilles et les puits d’amour. A déguster avec modération mais en appréciant chaque infime effluve, chaque grain, chaque détail savoureux.

Ida Garza veillait sur la salle, tenait le registre des livraisons et entourait de son accueil distingué chaque client. La maison Garza s’était taillée une réputation d’incontournable en ce qui concerne les biscuits secs et autres nougatines. Même chose pour tout ce qui a trait aux frangipanes.

Avec une règle immuable: même pour un simple kilo de biscuits, il fallait passer commande et attendre son rendez-vous.

La procédure est toujours la même et, aujourd’hui, c’est Jean Garza, petit-fils de Luigi, qui, au four et au moulin, veille sur les destinées de la maison. Dans un décor en bois qui fleure bon la tradition, avec un atelier qui, tel un métronome, livre les fournées successives, Jean Garza officie et maintient une griffe qui fait des Garza des pâtissiers parmi les plus appréciés et de leur boutique l’un des rares lieux où l’on se relaie de père en fils.

Le public des gourmets, les nombreux habitués aussi, répondent présent et continuent de faire un triomphe aux succulentes pâtisseries de la maison Garza. Il m’est même donné de connaître de nombreux Tunisiens expatriés dont le premier réflexe lors du retour au pays est un gâteau de chez Garza, comme le veut l’expression consacrée.

Au chapitre des souvenirs, ils sont nombreux les écoliers des années soixante à avoir aussi goûté aux succulentes brioches tradition de Garza. Saupoudrées de sucre, ces boules rustiques de pain brioché s’arrachaient littéralement et disparaissaient de l’étal en quelques minutes. Cette fournée de brioches pour les écoliers du quartier n’est plus d’actualité mais la mémoire de ces délices qui ne coûtaient que vingt millimes perdure.

Tout comme la fidélité imperturbable des clients qui reviennent toujours chez les Garza, pâtissiers inséparables du goût de Tunis.

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Sidi Bou Said : Inquiétude face à une colline qui n’en peut plus

Plusieurs alertes et appels à la vigilance circulent ces dernières heures dans les réseaux sociaux. C’est la colline de Sidi Bou Said qui est au centre des inquiétudes.

Les photos qui circulent montrent une faille qui traverse l’une des parois de la colline de Sidi Bou Said. Selon les donneurs d’alerte (qui sont des personnalités résidant à Sidi Bou Said), cette déstabilisation progressive de la colline pourrait prendre d’autres proportions si des mesures préventives ne sont pas prises.

Une situation à suivre sur fond de surtourisme qui impacte fortement le village perché de la banlieue nord de Tunis.

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Everyday Tunisians : Un café au Mrabet avec Karim

Karim a la chance d’avoir pour lieu de travail, le plus ancien café de Tunis : le fameux Mrabet dont la dokkana séculaire et l’atmosphère orientale font le bonheur de ses clients.

Car à Tunis, le café Mrabet est une légende et y savourer un mazagran ou un thé aux pignons relève d’un rituel ancestral.

Fondé par Ali Thabet au début du dix-septième siècle, le Mrabet était le lieu de rendez-vous des janissaires ottomans à Tunis et compte de toute évidence parmi les plus anciens cafés de la médina de Tunis.

C’est dans ces allées chargées d’histoire que Karim s’active pour accueillir les amoureux du Mrabet.

Avec son costume impeccable et son maintien sportif, il se souvient de sa carrière de basketteur et des nombreuses équipes au sein desquelles il a milité.

Après avoir fait ses classes à la Zitouna Sports, Karim s’est entraîné et a joué au Stade Tunisien, à l’Espérance Sportive, à la Jeunesse Athlétique de Bougatfa et au Tunis Air Club. En catégorie juniors, il a aussi participé à une Coupe d’Afrique et une Coupe arabe, sous le maillot national.

Depuis 2019, devenu maître d’hôtel au Mrabet, Karim fait toujours de son mieux pour satisfaire une clientèle exigeante. Ponctuel, affable et efficace, il conjugue bonnes manières et célérité sans jamais perdre de vue le label et les singularités du Mrabet, un lieu de vie doublé d’un lieu de mémoire.

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Snapshot : En danger d’effondrement, un immeuble qui coule au centre-ville

Rue Saad Zaghloul, entre l’avenue Moncef Bey et l’avenue Bourguiba, cet immeuble a heureusement été vidé de ses occupants.

Depuis, il ne cesse de pencher et s’enfoncer irrémédiablement. Au point où on a fini par le comparer à une tour de Pise tunisoise.

En vérité, il n’y a rien à faire sinon démolir et reconstruire sur des fondations plus solides. Encore faudrait-il le faire avant que cet immeuble qui met en danger son voisinage, ne s’effondre.

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Snapshot : La crèche de la Cathédrale de Tunis

Comme chaque année, une crèche de Noël a été installée en la cathédrale de Tunis. De nombreux visiteurs ont découvert cette crèche placée à côté de l’autel principal.

Une messe de Noël sera organisée prochainement ainsi qu’un concert présenté par la chorale de l’église.

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Snapshot : Les palmiers morts de la Goulette

À l’entrée de la Goulette en arrivant de Tunis, la vaste place qui sépare les avenues Bourguiba et Roosevelt est réputée pour ses palmiers. D’ailleurs même le café du coin se nomme Ennakhil ce qui signifie les palmiers en langue arabe.

Nous le savons : nos palmiers ont souffert ces dernières années du charançon rouge, un fléau qui a emporté des centaines d’arbres sur les grandes avenues de Tunis et ses banlieues.

Est-ce aussi le cas à la Goulette ? Plusieurs palmiers sont complètement ratatinés sur cette place centrale et donnent une image de tristesse à toute une ville.

Que faire pour que la Goulette garde son éclat ?

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Tunisie – Autriche : Trois cents ans de relations diplomatiques

La clôture des manifestations du Tricentenaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche a eu lieu mardi 16 décembre au palais Ksar Said en présence de M. Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Plusieurs membres du Corps diplomatique étaient également présents à ce rendez-vous qui a été l’occasion de présenter un livre intitulé 300 ans de relations diplomatiques et édité par l’ambassade d’Autriche en Tunisie.

M. Mohamed Ali Nafti a prononcé une allocution au cours de laquelle il a passé en revue les liens historiques entre nos deux pays et aussi l’actualité de leur coopération bilatérale.

M. Stephan Vavrik, ambassadeur d’Autriche en Tunisie, a ensuite pris la parole pour revenir sur les différentes manifestations du Tricentenaire et présenter la publication réalisée par l’ambassade.

Un panel comprenant plusieurs auteurs ayant contribué à l’ouvrage a pris le relais et permis à l’assistance d’en découvrir le contenu principalement articulé sur l’histoire et les échanges culturels et économiques.

Bilingue, en français et allemand, richement illustré, cet ouvrage a été ainsi abordé dans ses différents aspects et vient enrichir les bibliothèques tunisienne et autrichienne en tant qu’ouvrage de référence.

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Icône tunisoise du Passage et Bab El Khadhra : Monsieur Michel n’est plus

Michel Roccia est décédé en fin de semaine dernière. Son auto-école de la rue de Madrid a brassé des générations de conducteurs de tous les quartiers et confessions de Tunis.

Celui que tout le monde appelait affectueusement Monsieur Michel repose désormais au cimetière du Borgel.

A Tunis, les moniteurs d’auto-écoles se recrutaient dans les différentes catégories de citoyens de la capitale. Ainsi, la mémoire collective a gardé le souvenir des Campo, Abate et autres Gambini qui comptaient parmi les ténors de la profession.

De cette génération de moniteurs, Michel Roccia a continué à officier de nos jours encore. Il est ainsi devenu le dernier auto-école issu de la diversité.

Affable, d’une délicatesse infinie, il continuait son travail et initiait à l’aide de sa Peugeot flambant neuve tous les aspirants au permis de conduire.

Maniant l’italien, l’arabe et le français, il apprenait à ses élèves mille et un petits trucs et jouait le rôle d’un véritable mentor.

Paix à son âme et condoléances à sa famille et ses nombreux amis à Bab El Khadhra, au Passage et à Lafayette.

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Everyday Tunisians : Les trois derniers jours de Mokhtar au Boléro

Quand arrive le jour de la retraite après une longue carrière, la vie change d’horizon dans un moment où se mêlent joie et mélancolie. Pour Mokhtar Rhimi, ce jour est arrivé puisque samedi 20 décembre, il assurera ses deux derniers services au Boléro.

Les habitués du Boléro se souviennent encore de Salah Dahmani, Fathi Matmati ou Mokhtar Hamdi qui sont quelques uns des maîtres d’hôtel ayant fait les beaux jours de ce restaurant du centre-ville.

Aujourd’hui, c’est Mokhtar Rhimi qui officie pour quelques jours encore dans les deux salles de ce restaurant dirigé par les frères Abderrazak et Rafik Ben Ayada.

Ayant fait ses classes au Strasbourg de la belle époque, Mokhtar en a gardé un sens de l’accueil inséparable de son humour bon enfant. Entre grillades de poisson et plats traditionnels, Mokhtar, des assiettes plein les mains, passe allègrement des cuisines à la salle.

Il a toujours un plat du jour ou une spécialité maison à proposer et parfois, dans un chuchotement complice, il met ses clients dans la confidence et annonce subrepticement les poissons frais de Bizerte ou la viande qui vient d’arriver de Grombalia.

Régnant sur ses deux salles, attentif à chaque demande, Mokhtar assure les deux services de la journée et à sa manière, cultive la longue tradition du Boléro, une enseigne fondée par Diego Perez, un Espagnol, et reprise il y a soixante ans par le regretté Béchir Ben Ayada.

Toujours impeccable, veillant imperturbablement à la qualité du service, chaque jour, Mokhtar instille son savoir-faire, faisant d’un restaurant populaire, la plus accueillante des tables de Tunis.

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Comment dites-vous kaki en français ou en italien ?

Vous êtes-vous déjà demandé quelles pouvaient être les origines de nos kakis? Qu’ils soient en forme d’anneaux ou de bâtonnets, de dés ou plus rarement de galettes, ces kakis sont un incontournable, aussi bien pour les enfants que les adultes.

Le marchand de kakis avec sa corbeille qu’il trimbale devant les écoles tombe sous le sens. C’est l’un des personnages qui, de tous temps, hante les villes tunisiennes. Et, de nos jours encore, les marchands de kakis sont au coin de chaque rue.

Dans les quartiers de Tunis, quelques fours continuent à cuire les kakis dans de grands plateaux noirs. Et certaines enseignes sont les spécialistes incontestés du kaki, à l’image de la boulangerie Jeannot Memmi, dont on dit que ses kakis sont les meilleurs de Tunis. D’ailleurs, on vient de loin pour les acheter au kilo, juste dorés à point et croustillants à souhait.

D’où nous viennent ces kakis? En toute hypothèse, ils sont la déclinaison tunisienne des Taralli italiens qui sont préparés à Turin et dans les Pouilles, avec de l’huile d’olive ou de l’anis.

En Italie, ils sont aussi désignés par les termes de « stirato » ou « stiratini » qui veulent dire étiré comme les ficelles ou les bâtonnets de kaki.

Les Français nomment les kakis soit « cressins » ou « gressins ». Ils sont faits à partir de farine de blé tendre rehaussée de sel et de levain. En Espagne, l’équivalent de nos kakis se nomme « rosquilletas ».

Il est ainsi clair que quelque soit leur nom, ces kakis de l’autre rive sont une variante des nôtres qui en sont inspirés.

Historiquement, l’origine de ces mets remonte au quatorzième siècle et on continue à les déguster aussi bien en en-cas qu’à l’apéritif.

Pas plus long qu’un crayon ou bien plus allongés, de forme arrondie ou en cubes, les kakis font partie de notre quotidien même si les recettes tendent à se perdre.

En effet, nos kakis ne sont plus que l’expression minimale de ce qu’ils furent. Une simple pâte de pain avec du gros sel, cuite au four jusqu’à ce qu’elle devienne croquante et croustillante.

Au contraire, dans les autres pays où le kaki se nomme cressin, taralli ou stirato, il est préparé selon des recettes ancestrales qui, parfois font appel à quelques gouttes de vin blanc et certaines épices et fines herbes, sans oublier l’usage de l’huile d’olive.

Dès lors, c’est de toutes autres saveurs qu’il s’agit lorsqu’on goûte à ces kakis de l’autre rive qui sont vendus chez certains boulangers ou bien conditionnés et en sachets de 250 grammes.

Comme quoi, il serait temps de revisiter la recette de nos kakis, de s’inspirer de l’ancêtre turinois et retrouver une saveur qui se perd.
Un challenge pour les chefs qui désireraient sortir ces pains de farine de l’anonymat et les remettre à l’honneur du goût véritable !

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Alliance Française : Un grand débat autour de l’humanisme

L’Alliance Française de Tunis, sous la présidence de M. Mohamed Aissaoui, s’apprête à lancer le Programme ALECA, un acronyme pour « Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies ».

Ce projet ambitieux est dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

La première rencontre-débat aura lieu aujourd’hui, lundi 15 décembre à 18h30 à l’auditorium de l’Institut français. Modérée par Ahlem Ghayaza, elle portera sur le thème « Exiger un humanisme relationnel ».

Les participants au débat sont :

  • François Dosse, épistémologue et historien des idées
  • Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales
  • Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien, figure majeure des humanités africaines

La soirée se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.
Cette première rencontre Inaugure un cycle de réflexion au cœur des enjeux culturels et géopolitiques d’aujourd’hui.

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Everyday Tunisians : Paysanne dans la ville tentaculaire

Paysanne, sur les marges de la ville, Zohra Abdelli prend chaque matin le chemin des champs.

Elle sème, cultive et moissonne, partage son temps entre les blettes, les radis et aussi la fameuse « gnaouia », ces gombos dont se délectent les gourmets.

Zohra Abdelli est une travailleuse agricole, généralement embauchée à la journée, contre un maigre salaire. Femme-courage, elle passe de longues journées sur les parcelles dont elle a la charge.

Appréciée de tous, Zohra Abdelli est à l’image de nombreuses Tunisiennes vivant à Bhar Lazreg, entre la ville tentaculaire et quelques oasis potagères.

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Tunisiens en France : Les titres de séjour longue durée renouvelés automatiquement

Chapeau aux députés des Tunisiens de l’étranger dont le travail de fond et la diplomatie parlementaire viennent de donner des résultats remarquables. En effet, l’Assemblée nationale française vient d’adopter un texte selon lequel le renouvellement des titres de séjour longue durée devient automatique.

Les députés Riadh Jaidane et Amor Barhoumi, représentants des Tunisiens à l’étranger, ont réalisé un travail appréciable de sensibilisation des parlementaires français.

Après plusieurs échanges avec leurs collègues français ( à l’Assemblée nationale et au Sénat au sein du groupe d’amitié parlementaire France Tunisie ) concernant les difficultés rencontrées par nos compatriotes pour renouveler leurs titres de séjour notamment de longue durée, une proposition de loi par des députés français vient d’être adoptée visant à garantir un renouvellement automatique des titres de séjour de longue durée (10 ans).

Une bonne nouvelle pour les Tunisiens en France et des démarches couronnées de succès pour les députés tunisiens.

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