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Transport aérien intérieur : la Fédération tunisienne de l’hôtellerie tire la sonnette d’alarme

Dans un communiqué publié ce 27 décembre, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a exprimé sa profonde préoccupation face aux perturbations récurrentes affectant les vols domestiques, notamment ceux desservant Djerba et Tozeur.

La situation du transport aérien intérieur en Tunisie suscite une vive inquiétude au sein des professionnels du tourisme. Retards excessifs, parfois supérieurs à dix heures, annulations de dernière minute : pour la Fédération, ces dysfonctionnements ne peuvent plus être considérés comme de simples incidents ponctuels. Ils traduisent, selon elle, une crise structurelle du transport aérien intérieur, aux répercussions directes sur l’économie nationale et sur l’image de la destination tunisienne à l’échelle internationale.

La FTH rappelle que le transport aérien intérieur constitue un service stratégique et souverain, essentiel à la cohésion territoriale et au bon fonctionnement de l’activité économique et touristique. Son affaiblissement a entraîné, selon l’organisation professionnelle, un véritable isolement de certaines régions. Djerba et Tozeur se retrouvent ainsi, de facto, soumises à une forme de blocus non déclaré, affectant les citoyens dans leur vie quotidienne, tant sur le plan sanitaire que familial et professionnel.

Désorganisation des programmes contractuels

Le secteur touristique figure parmi les premières victimes de cette situation. La Fédération dénonce un coup dur porté aux efforts de promotion du tourisme saharien et du tourisme insulaire, ainsi qu’une désorganisation des programmes contractuels conclus avec les agences de voyages, compromettant la crédibilité de la destination tunisienne auprès des partenaires étrangers.

À cela s’ajoute l’absence d’alternatives viables. Le transport terrestre, souligne la FTH, ne peut raisonnablement se substituer au transport aérien, compte tenu des longues distances et du manque d’infrastructures et d’équipements adaptés.

La Fédération déplore par ailleurs la faiblesse chronique des liaisons aériennes, internes comme internationales, dont souffrent les aéroports de Djerba, Tozeur et d’autres régions de l’intérieur du pays tout au long de l’année. Une situation qui accentue les déséquilibres régionaux et met en péril la pérennité des entreprises touristiques et économiques locales.

Face à ce qu’elle qualifie de situation alarmante, portant atteinte au droit constitutionnel des citoyens à la mobilité et nuisant à la réputation de la Tunisie, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie appelle les autorités de tutelle à une intervention immédiate et urgente. Elle exhorte également le gouvernement à prendre des décisions courageuses et structurantes pour réformer en profondeur le secteur du transport aérien et mettre fin à une crise qui ne cesse de s’aggraver.

La FTH avertit enfin que la poursuite de l’inaction face à ces dysfonctionnements menace directement la compétitivité de l’économie nationale et la durabilité du secteur touristique tunisien.

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Économie tunisienne : les signaux repassent au vert, cap sur 2026

Les progrès enregistrés par l’économie tunisienne au cours de 2024 et 2025 sont indéniables, la plupart des indicateurs sont au vert. Des belles promesses pour l’année 2026. Cependant, avec plein d’incertitudes.

Après plusieurs années de turbulences économiques, la Tunisie a enregistré en 2025 des indicateurs de redressement jugés tangibles, marquant une sortie progressive de la récession. Le taux de croissance s’est établi à 2,4% sur les neuf premiers mois de l’année, avec une projection annuelle de 2,6%, contre 1,4% en 2024, conformément aux prévisions de la Banque mondiale et du FMI. Ces améliorations se sont accompagnées d’un recul du chômage et de l’inflation, traduisant une stabilisation macroéconomique dans un environnement international pourtant incertain.

Cette dynamique est le fruit d’une stratégie de résilience fondée sur la relance des moteurs internes de croissance tout en préservant les grands équilibres financiers, selon les autorités.

Agriculture, tourisme et services : piliers du redressement

La reprise économique de 2025 repose essentiellement sur trois secteurs clés. L’agriculture a enregistré une hausse remarquable de sa valeur ajoutée (+9,8%), portée par une production abondante d’huile d’olive et de dattes, favorisée par de bonnes conditions climatiques et des prix internationaux élevés, lit-on dans une dépêche de la TAP.

Le tourisme s’est imposé comme l’un des principaux moteurs de la croissance. Les recettes touristiques ont progressé de 6,3% pour frôler les deux milliards de dollars, tandis que le pays a accueilli plus de 11 millions de visiteurs, dépassant ainsi le record de 2019. En outre, le secteur hôtelier et de la restauration a bénéficié de la stabilité sécuritaire et de la diversification de l’offre, incluant l’écotourisme et le tourisme médical.

En parallèle, le secteur des services a progressé de 1,9%, et l’industrie de 3,4%, soutenue notamment par une reprise historique de la production du phosphate (+55% au premier semestre), ajoute la même source.

Inflation maîtrisée et amélioration des équilibres financiers

L’inflation a reculé à 4,9% en 2025, permettant à la Banque centrale de Tunisie d’abaisser son taux directeur à 7,5 %, après une longue phase de resserrement monétaire. Même si elle est en deçà des attentes des entreprises, cette décision a offert un nouveau souffle au financement des PME.

Les investissements étrangers ont bondi de 28,1% pour atteindre près de 2,9 milliards de dinars à fin septembre. Les réserves en devises couvrent 108 jours d’importation, tandis que le dinar s’est apprécié face au dollar et à l’euro. Ces avancées ont conduit à une révision à la hausse de la notation souveraine du pays par plusieurs agences internationales.

Lire aussi : FIPA–TIA : progression des indicateurs d’investissement

Réformes structurelles et cap sur 2026

L’État a poursuivi en 2025 des politiques correctives axées sur la réforme fiscale, la rationalisation des subventions et l’amélioration du climat des affaires. Le programme «Amen social» a été déployé pour mieux cibler les aides aux populations vulnérables, tandis que des mesures ont été prises pour accélérer la transition énergétique.

Forte de ces acquis, la Tunisie aborde 2026 avec l’objectif d’une croissance de 3,3%, portée par le lancement du Plan de développement 2026-2030, fondé sur une planification ascendante et la diversification des sources de valeur ajoutée. Le défi majeur reste toutefois la transformation de cette reprise en emplois durables, notamment pour les jeunes, afin d’ancrer la croissance dans la durée.

Alors question: cet objectif est-il atteignable? Voici la vraie question!

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CAN 2025 – Groupe C : la composition probable des Aigles de Carthage face au Nigeria

La sélection tunisienne devrait s’aligner avec Aymen Dahmene dans les buts, épaulé en défense par Ali Abdi, Montassar Talbi, Dylan Bronn et Yan Valery, à l’occasion de son match face au Nigeria, prévu ce samedi dans le cadre de la deuxième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Le milieu de terrain serait composé de Mohamed Ali Ben Romdhane, Ferjani Sassi et Ellyes Skhiri, tandis que le secteur offensif devrait être animé par Hannibal Mejbri, Elias Achouri et Hazem Mastouri.

Cette rencontre se disputera au stade de Fès, avec un coup d’envoi programmé à 21h00.

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Retour des Tunisiens du monde : quels freins et quels leviers identifiés ?

Retour des Tunisiens du monde : motivations, freins et conditions identifiés par une enquête

Mieux comprendre les motivations, les freins et les conditions de retour des Tunisiens du monde (TdM) : tel est l’objectif principal d’une enquête menée auprès d’un échantillon représentatif de la diaspora tunisienne. L’étude vise à éclairer les profils socio-économiques des TdM, leur lien avec la Tunisie, leurs perspectives de retour et les leviers susceptibles de rendre ce projet plus attractif.

Une enquête représentative et méthodologiquement mixte

L’enquête repose sur un dispositif combinant deux modes de collecte. Le premier consiste en des entretiens en face à face réalisés selon la méthode CAPI. Le second s’appuie sur une enquête en ligne de type CAWI, accessible notamment via QR Code en cas de réticence à l’entretien direct.
La taille de l’échantillon s’élève à 1 041 personnes. Il est présenté comme représentatif de l’ensemble des Tunisiens du monde, sans précision supplémentaire sur la répartition géographique ou temporelle [à vérifier].

Profils, attachement et pratiques des Tunisiens du monde

L’étude dresse un profil détaillé des répondants, intégrant l’âge, le genre, le niveau d’études, la situation familiale et professionnelle ainsi que le niveau de revenu. Elle évalue également leur degré d’attachement à la Tunisie et analyse leurs comportements, notamment la fréquence des retours, l’existence d’un patrimoine dans le pays et la nature des liens familiaux entretenus.

Ces éléments permettent de mieux cerner les attentes des Tunisiens du monde et d’identifier les facteurs qui influencent leur rapport au pays d’origine, qu’il s’agisse d’un retour définitif ou partiel.

Les leviers identifiés pour encourager le retour

Parmi les principaux enseignements, l’amélioration du cadre de vie apparaît comme un facteur central. Les répondants citent en priorité la santé, l’éducation et les infrastructures. L’accès aux marchés et aux opportunités économiques, ainsi que la stabilité économique et politique, figurent également parmi les éléments jugés attractifs.

L’étude souligne l’importance de faciliter l’investissement, notamment via un accès simplifié au financement et au capital-risque, ainsi que par des procédures administratives allégées. La simplification de la réglementation bancaire et de change ressort comme un autre levier majeur.

Protection sociale et cadre institutionnel

Le renforcement de la protection sociale constitue un axe structurant. Les répondants évoquent la nécessité de garantir les pensions de retraite, l’assurance maladie et des systèmes mutualistes adaptés. L’enquête recommande la négociation d’accords bilatéraux avec les pays de résidence afin de permettre le transfert des pensions sans exigence de présence physique régulière.

Enfin, la stabilité et la prévisibilité du cadre institutionnel sont identifiées comme des conditions essentielles. Le renforcement de la transparence des institutions et la stabilité des politiques économiques sont présentés comme des facteurs clés pour restaurer la confiance des Tunisiens du monde dans leur pays.

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Douane tunisienne : le 30 décembre 2025, dernier délai pour régulariser les véhicules immatriculés R.S

La Douane Tunisienne a rappelé, vendredi, que le 30 décembre 2025, est la date limite pour compléter les demandes de régularisation de la situation des véhicules automobiles et des motocycles immatriculés sous la série (R.S), importés dans le cadre du régime de la franchise totale des droits et taxes au titre du retour définitif des tunisiens résidents à l’étranger.

A cet effet, la douane appelle les personnes ayant déposé une demande de régularisation auprès des services de la direction générale des douanes avant le 31 octobre 2025, sans procéder au paiement des sommes dues, à compléter leurs demandes au plus tard le 30 décembre 2025.

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La cardiologie tunisienne en deuil après la perte du Dr Salwa Trabelsi

La Société Tunisienne de Cardiologie et de Chirurgie Cardio-Vasculaire (STCCCV) a annoncé avec une vive émotion le décès du Docteur Salwa Trabelsi.

La médecine tunisienne perd l’une de ses figures dévouées, Docteur Salwa Trabelsi, reconnue par ses pairs pour son professionnalisme et ses qualités humaines et qui laisse derrière elle un vide immense au sein de la famille des cardiologues et du personnel de santé, indique une note diffusée ce vendredi 26 décembre 2025 par la STCCCV

Dès l’annonce de cette triste nouvelle qui a secoué la communauté médicale tunisienne, les hommages ont afflué pour saluer la mémoire « d’une collègue estimée, décrite comme une femme généreuse, altruiste et dévouée et qui a consacré sa vie au service des autres et de la santé »

Dans un communiqué officiel, le Bureau de la STCCCV, ainsi que l’ensemble de ses membres, ont exprimé leur profonde tristesse, en rappelant qu’au-delà de ses compétences techniques en cardiologie, le Dr Trabelsi était appréciée pour son engagement envers ses patients, son esprit de confraternité et ses qualités humaines.

Y. N.

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Rapatrier les devises sans ouvrir la porte au blanchiment : le défi de l’amnistie de change

La Banque centrale de Tunisie (BCT) et la Douane viennent de demander des amendements à la proposition de loi sur la régularisation des infractions de change. Et ce, afin de définir clairement les infractions éligibles et les bénéficiaires.

Pour la BCT, ce texte constitue un outil essentiel pour réintégrer des devises dans l’économie formelle, renforcer la stabilité monétaire et rétablir les équilibres financiers. La directrice générale des opérations de change de l’Institut d’émission, Raoudha Boukadida, souligne toutefois la nécessité d’harmoniser la proposition avec le futur code des changes. De même que d’achever l’adhésion au système international d’échange automatique d’informations fiscales.

A noter que le projet de code des changes vise à moderniser les transactions et à renforcer la confiance entre l’État et les citoyens, tout en intégrant les exigences internationales de lutte contre le blanchiment d’argent. Dans ce cadre, la BCT rappelle que toute amnistie doit respecter les quatre principes du GAFI : application stricte des mesures de diligence raisonnable; absence d’exemptions; coordination nationale durant la mise en œuvre; et coopération internationale pour identifier l’origine des fonds.

La Tunisie a déjà expérimenté une amnistie en 2007, rappelle-t-on, qui avait rapporté 12 millions d’euros, soit 0,05 % du PIB. Pour la douane, représentée par le Colonel Anouar Sebii, la régularisation est d’autant plus nécessaire que les infractions de change se multiplient en raison de la complexité des textes. Il appelle à aligner la loi sur la législation anti blanchiment et antiterroriste, et à inclure les personnes faisant déjà l’objet de poursuites.

Au Parlement, plusieurs voix demandent un élargissement du champ d’application. La version actuelle ne vise que les personnes physiques résidentes. Mais la Commission des finances envisage d’y intégrer non-résidents et personnes morales.

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Saudi Food Show 2026 : une vitrine stratégique pour l’agroalimentaire tunisien sur le marché saoudien

La Tunisie prendra part, pour la deuxième fois, au “Salon Saudi Food Show 2026”, l’un des plus grands salons internationaux de l’alimentation et des boissons au Moyen-Orient, qui se tiendra à Riyad en Arabie saoudite, du 15 au 17 Juin 2026.

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organisateur de la 2ème participation nationale à cet évènement a appelé, mercredi, les entreprises tunisiennes opérant dans le secteur agroalimentaire désireuses de prendre part à ce salon à s’inscrire via la plateforme E-CEPEX au plus tard le 30 janvier 2026.

Plateforme majeure réunissant importateurs, distributeurs, grossistes, chaînes de distribution et acteurs HoReCa (Hôtels, Restauration, Cafés) de la région MENA, le salon Saudi Food Show offre aux entreprises participantes un accès privilégié au marché saoudien, l’un des plus dynamiques et importateurs au monde, des opportunités concrètes de partenariats commerciaux, de contrats d’exportation et de représentation locale.

Il leur permettra également une visibilité accrue au sein d’un pavillon tunisien institutionnel unifié et stratégiquement positionné et favorisera la valorisation de l’image du produit agroalimentaire tunisien à l’international.

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Cosmétique : des entreprises tunisiennes en mission au salon Cosmoprof Worldwide Bologna 2026

Une mission au profit des entreprises opérant dans le secteur de la cosmétique sera organisée dans le cadre du salon « Cosmoprof Worldwide Bologna », qui se tiendra du 26 au 29 mars 2026 à Bologne (Italie).

Cette participation est organisée à l’initiative du Centre de promotion des exportations (CEPEX), en partenariat avec le Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (PAMPAT) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Avec plus de 250 000 visiteurs professionnels, près de 3 000 exposants et des participants issus de plus de 150 pays lors de la précédente édition, ce salon constitue une plateforme de référence pour valoriser l’offre tunisienne à l’international et développer des partenariats d’affaires à forte valeur ajoutée.

Il permettra, également, aux entreprises participantes de renforcer la visibilité des marques et des innovations tunisiennes, tout en explorant les nouvelles tendances des secteurs de la cosmétique, de la beauté, de la parfumerie, des soins naturels et du bien-être.

À cette occasion, des rencontres B2B ciblées seront organisées en marge du salon afin de maximiser les opportunités de partenariat et de prospection commerciale, selon le CEPEX.

Les entreprises souhaitant prendre part à cette manifestation peuvent s’inscrire en ligne avant le 30 décembre 2025.

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Le Kef accueille le festival « Saliha de la musique tunisienne »

La ville du Kef accueille le festival “Saliha de la musique tunisienne ” du 26 au 28 décembre 2025 avec un  programme du festival composé de spectacles, d’ateliers et d’une résidence d’artistes, en hommage aux styles musicaux et à l’histoire de la musique tunisienne.

Le festival démarre le vendredi 26 décembre par une résidence d’artistes intitulée “Le foundou de la musique tunisienne”, suivie de l’ouverture d’ ateliers à l’institut supérieur de musique et de danse du Kef. Le premier atelier sera consacré à l’interprétation dans les styles musicaux tunisiens, et les autres porteront sur les rythmes tunisiens et la pratique instrumentale.

La soirée d’ouverture aura lieu avec la projection d’une exposition documentaire sur la vie de la chanteuse Saliha, présentée par le Centre régional de documentation du Kef. Elle comporte également la projection d’un documentaire sur la carrière de l’actrice et artiste Malika Hechmi, ainsi qu’un concert de l’Ensemble du monde arabe, dirigé par le Maestro Abderrahmen Ayadi.

La deuxième journée du festival, le samedi 27 décembre 2025, sera consacrée à une exposition de l’artiste plasticien Ammar Belghith ayant pour thème “Images incarnant les chants de Saliha”, ainsi qu’à un colloque scientifique sur le “Patrimoine musical tunisien : entre raffinement et préservation de l’identité tunisienne “. Ce colloque, dirigé par Moez Tissaoui, comprend des présentations de l’artiste et chercheur en patrimoine musical Fethi Zghonda et d’Adel Hamdi. La journée se clôture par un concert de Zied Mehdi ‘La Maison du Oud tunisien’.

Le dimanche 27 décembre, jour de clôture du festival, l’ouvrage « Comment Saliha est devenue Saliha : une biographie entre deux rives » de Boutheina Ghribi sera présenté en présence d’opérateurs culturels dans le domaine musical. Cette journée sera également l’occasion de présenter les résultats de la résidence d’artistes “Foundou de la musique tunisienne”, lancé en même temps que le festival.

La clôture de cette manifestation sera marquée par  un concours instrumental suivi de la remise des prix aux lauréats et d’un hommage aux participants à la résidence d’artistes et aux ateliers.

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Douane | Saisie d’importantes quantités de drogues durant novembre & décembre

La Direction générale de la douane tunisienne a annoncé, ce mercredi 24 décembre 2025, la saisie d’importantes quantités de cocaïne et de cannabis au cours des deux derniers mois.

Ces opérations, menées aux frontières terrestres, maritimes et aériennes, témoignent d’un renforcement de la vigilance sécuritaire dans la lutte contre le trafic de drogues, indique le communiqué.

L’opération la plus marquante a eu lieu au port de la Goulette, où les agents ont mis la main sur 100 kg de cannabis dissimulés dans le véhicule d’un voyageur de nationalité étrangère en provenance du port de Gênes (Italie).

La même source a également indiqué que durant la même période, les agents de la douane ont saisi, à Bouchebka, 10,5 kg de cannabis cachés dans une voiture portant une immatriculation étrangère et qui s’apprêtait à entrer en Tunisie, ou encore à Ras Jedir où un véhicule étranger a été intercepté avec 6 kg de cocaïne.

D’autres opérations ont aussi permis la saisie de 4 kg de cocaïne à Dehiba et 7 kg de cocaïne à Skhira ainsi que l’arrestation d’un passager à l’aéroport de Djerba-Zarzis, alors qu’il était en possession de cocaïne et de cannabis.

Pour l’ensemble de ces affaires, des procès-verbaux ont été établis et transmis au Parquet, indique encore la Douane qui réaffirme sa détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité et à protéger les citoyens contre le fléau de trafic de drogue.

Y. N.

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CAN 2025 – Groupe C : la Tunisie s’impose, prend la tête et se projette sur l’après-match

CAN 2025 TunisieLa sélection tunisienne de football a battu l’Ouganda (3-1), mardi soir au stade olympique de Rabat, lors de la première journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Grâce à ce succès, la Tunisie prend la tête du groupe avec trois points, à égalité avec le Nigeria, vainqueur plus tôt de la Tanzanie (2-1).

Une entame maîtrisée malgré des conditions difficiles

Disputée sous une pluie soutenue, la rencontre débute par une nette domination tunisienne. Les joueurs dirigés par Sami Trabelsi imposent un pressing haut dès les premières minutes. La première occasion intervient à la 6e minute lorsque Hazem Mastouri voit sa frappe frôler le poteau, après un service de Hannibal Mejbri.

La pression tunisienne se concrétise rapidement. À la 10e minute, sur un corner tiré par Mejbri, Elyès Skhiri surgit au deuxième poteau et ouvre le score de la tête.

Une supériorité confirmée avant la pause

Après l’ouverture du score, le rythme baisse légèrement. L’Ouganda tente de réagir par une meilleure conservation du ballon, sans réellement inquiéter la défense tunisienne. La Tunisie reste dangereuse et se crée plusieurs situations, notamment par Mejbri et Ali Abdi.

À la 40e minute, la domination tunisienne est récompensée une seconde fois. Sur un centre précis d’Abdi, Elyès Achouri double la mise au point de penalty. La Tunisie rejoint les vestiaires avec un avantage de deux buts.

Une seconde période sous contrôle

Au retour des vestiaires, la Tunisie conserve l’initiative. Le gardien ougandais Magoola Salim intervient à plusieurs reprises pour éviter une aggravation du score. À la 64e minute, Achouri s’offre un doublé en reprenant un ballon repoussé par le gardien, portant le score à 3-0.

L’Ouganda réduit la marque dans le temps additionnel par Denis Omedi (90+2), sans remettre en cause la victoire tunisienne.

Les réactions après le match

En conférence de presse, le sélectionneur national Sami Trabelsi a souligné l’importance de ce succès inaugural. Il a rappelé que les matches d’ouverture en Coupe d’Afrique des Nations restent souvent délicats et a insisté sur la détermination et la discipline tactique de ses joueurs tout au long de la rencontre. Il a également indiqué que le prochain match face au Nigeria nécessitera une préparation différente et une gestion tactique rigoureuse.

Auteur d’un doublé, Elyès Achouri s’est dit satisfait de la prestation collective. Il a estimé que la victoire reflète les efforts de l’ensemble du groupe et le soutien du public, tout en soulignant que l’essentiel réside dans le rendement collectif plus que dans les performances individuelles.

De son côté, Elyès Skhiri a rappelé l’importance du but inscrit très tôt dans la rencontre. Il a expliqué que cette ouverture du score a permis à la Tunisie de mieux gérer le match, tout en appelant à maintenir le même niveau de concentration lors des prochaines rencontres, à commencer par le duel face au Nigeria.

Sérieuse et appliquée, la sélection tunisienne lance ainsi idéalement sa campagne à la CAN 2025 et aborde la suite de la compétition avec trois points au compteur.

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«Rien n’a changé» à Sidi Bouzid l Le printemps trahi

Nous reproduisons ci-dessous la traduction du reportage signé par l’envoyée spéciale de l’agence publique italienne Ansamed, sur la célébration des événements du 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid, berceau de ce qui sera appelé Révolution tunisienne et déclenchera le Printemps arabe de 2011. 15 ans après le sacrifice de Bouazizi, la désillusion persiste dans la ville tunisienne. (Ph. Des parents de Mohamed Bouazizi se recueillent sur sa tombe.)

Valentina Brini

À Sidi Bouzid également, l’artère principale porte le nom du premier président tunisien.

L’avenue Habib Bourguiba, large et rectiligne, s’étend sur environ 265 kilomètres depuis la capitale, loin de la mer et des circuits touristiques.

Des cafés bordent les façades basses et défraîchies, avec leurs chaises en plastique. Des hommes, accoudés aux tables, semblent contempler le temps qui s’écoule. Gravé sur la façade de la poste, le visage de Mohamed Bouazizi se dresse à quelques dizaines de mètres du commissariat. Aucune plaque ne le commémore, mais chacun sait où regarder.

Une saison de trahison

Le 17 décembre 2010, ce vendeur ambulant de vingt-cinq ans – Basboosa, son surnom – s’est immolé par le feu après une nouvelle humiliation de la part des autorités locales, allumant la mèche d’un incendie qui a embrasé le monde arabe tout entier. Quinze ans plus tard, ce printemps résonne comme une saison de trahison.

«Rien n’a changé» déclare Abdelkader Moussa, 58 ans, marié et père de deux enfants. Ses paroles sont sèches, sans emphase ni colère. Sidi Bouzid, observe-t-il, «continue de souffrir des mêmes maux qu’avant 2010 : érosion du pouvoir d’achat, coût de la vie toujours plus élevé, revenus en berne.» Il secoue légèrement la tête et s’éloigne sur l’avenue, engloutie par la nuit.

Dans les commerces du quartier, parmi des étagères de fortune et des réfrigérateurs qui bourdonnent sans cesse, de petits drapeaux canadiens apparaissent à côté des prix écrits au marqueur. C’est là que la famille Bouazizi a choisi l’exil. Même l’âme de celui qui est devenu le symbole de la Révolution du Jasmin a laissé derrière elle un pays – et une ville – perçus comme invivables : une économie écrasée par une dette publique avoisinant les 80 % du PIB, un climat de suspicion et de surveillance où la corruption demeure un fléau, et peu de perspectives d’emploi. L’arrivée de la saison des olives devrait ramener des emplois et un peu de répit. Il y a plutôt la crainte d’une issue inéluctable, avec des conséquences dévastatrices pour les familles déjà en difficulté.

Parmi des caisses de dattes, de bananes et de légumes, Charfeddine Hamda, 42 ans, exerce le même métier que Bouazizi. Son quotidien, explique-t-il, est marqué par la même étouffante atmosphère : contrôles incessants, restrictions arbitraires, routes barrées. Les forces de l’ordre l’empêchent de travailler là où passent les clients ; il n’a pas sa place sur les marchés publics. «Ma vie est en suspens, j’attends toujours une amélioration qui ne vient jamais», se lamente-t-il. «Les véritables revendications de la révolution n’ont jamais été satisfaites», affirme-t-il.

À côté de la charrette de Bouazizi – un autel profane érigé sur un socle de pierre à quelques pas de la fresque – se côtoient les récits du présent. Deux roues robustes, des essieux bruts, une structure réduite à l’essentiel, et, sur le côté, une inscription arabe noire : «Je ne pardonne pas, je n’oublie pas.»

Quinze ans plus tard, une immense déception

Ichrak, 46 ans, originaire de Sabbala et mère de quatre enfants vivant avec son père à Sousse, marche d’un pas vif. Après son divorce, elle a repris ses études universitaires pour s’occuper l’esprit et ne pas se laisser abattre par une réalité qu’elle juge «plus dure qu’avant». Elle s’attendait à ce que la révolution apporte des droits sociaux, des emplois, et même des loisirs aux jeunes de Sidi Bouzid. «Quinze ans plus tard, c’est une immense déception», dit-elle, même si elle espère que «les choses s’amélioreront avec le temps».

Un peu plus loin, un chauffeur de taxi attend pour partir vers le nord, en direction d’Hammamet. Avant de démarrer, il se résigne : «C’était mieux avant, quand Ben Ali était au pouvoir», songe-t-il, évoquant également «son grand ami Bettino Craxi». De son point de vue – assis sur un siège en cuir usé – la comparaison avec le gouvernement de Kaïs Saïed est frappante : «Les routes étaient mieux entretenues, la Tunisie était plus sûre et les ressources étaient accessibles à tous.»

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Tunisie : révision de la loi sur le change pour harmoniser amnistie, code des changes et lutte contre le blanchiment

La proposition de loi relative à la régularisation des infractions de change doit être amendée pour identifier les infractions de change qui peuvent être régularisées et définir avec précision les bénéficiaires, ont souligné lundi à Tunis, les représentants de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et de la Douane tunisienne, lors d’une journée d’étude dédiée à cette proposition de loi.

«La Banque centrale de Tunisie soutient la proposition de loi relative à la régularisation des infractions de change, présentée par l’Assemblée des représentants du peuple, étant donné qu’elle permettra d’améliorer l’intégration des ressources en devises dans le circuit économique organisé, d’impacter positivement la stabilité monétaire et de rétablir les grands équilibres financiers du pays», a indiqué la Directrice générale des opérations de change à la Banque centrale de Tunisie (BCT), Raoudha Boukadida.

«Toutefois, l’Institut d’émission appelle à réunir les conditions permettant de faire réussir cette proposition de loi. Il s’agit, ainsi, d’harmoniser cette proposition de loi avec le projet de code des changes qui sera soumis à la commission des Finances, outre le parachèvement du processus d’adhésion de la Tunisie à l’accord sur l’échange automatique de renseignements en matière fiscale”.

A cet égard, la Directrice générale a rappelé que le projet de code des changes vise à moderniser et à simplifier les opérations de change et à renforcer la confiance entre l’Etat et les citoyens. Il s’agit, également, de l’obligation de prendre en compte les exigences des structures internationales dans le domaine de lutte contre le blanchiment d’argent.

Ainsi, la législation relative à l’amnistie d’infractions de change ou ses textes d’application doivent contenir les quatre principes de base définis par le Groupe d’action financière (GAFI), pour garantir que cette législation ne soit pas exploitée à des fins de blanchiment d’argent .

Ces principes consistent en l’application effective des mesures de diligence raisonnable pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, l’interdiction de l’exemption de l’application de ces mesures, la coordination et la coopération au niveau local pendant toute la durée d’application de ces dispositions, et la coopération internationale permettant à la Tunisie d’échanger des informations avec les pays où se trouvent les fonds et les biens.

La Tunisie a connu une période d’amnistie de change en 2007, laquelle a permis au pays de récupérer près de 12 millions d’euros, durant douze mois, soit l’équivalent de 21,02 millions de dinars ( sur la base de 1euro= 1,7519 dinar, ce qui représente 0,05 % du Produit intérieur brut (PIB), a-t-elle rappelé

De son côté, le Colonel Anouar Sebii, Directeur des contentieux et des poursuites à la Direction générale des douanes au ministère des finances, a mis l’accent sur l’importance de cette proposition de régularisation des infractions de change, notamment avec l’accroissement des infractions de change à cause de la pluralité des textes juridiques et réglementaires, en lien avec la législation des changes.

Il a également appelé à adapter cette proposition avec la loi organique relative à la lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent, dans son article 92 et de faire bénéficier, de cette amnistie, les personnes sous le coup de poursuites judiciaires pour cause d’infractions de change, et de clarifier son domaine d’application.

De son côté, Maher Ketari, membre de la Commission des finances à l’ARP, a indiqué que cette proposition de loi prévoit toutes les garanties nécessaires pour que les personnes concernées par cette amnistie puissent adhérer à ce processus, et ce en arrêtant toutes les poursuites judiciaires à leur encontre, de la part de la douane, des recettes des finances et du ministère de la Justice.

Pour sa part, le Président de la commission de Finances, Abdel jalil El Heni a souligné que cette proposition de loi fera l’objet d’un examen plus approfondi pour prendre en compte les remarques de la Douane tunisienne et de la BCT, notamment en termes d’élargissement du champ d’application de cette amnistie de change (résident et non résident, personnes physiques et morales). Dans l’actuelle proposition de loi, les bénéficiaires de la régularisation des infractions de change sont seulement les personnes physiques résidentes.

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FISCALITE : Régime forfaitaire, 38,9 % des contribuables pour seulement 0,5 % des recettes fiscales

Régime ForfaitaireTunis, 20 décembre – Le régime forfaitaire illustre les déséquilibres du système fiscal tunisien. Bien qu’il regroupe 38,9 % des contribuables, sa contribution aux recettes fiscales n’a pas dépassé 0,5 % au cours des cinq dernières années. Ce constat figure dans un rapport récent de l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES), intitulé « Vers un système fiscal équitable, incitatif et résilient, au service de la vision 2035 ».

Déséquilibres d’équité horizontale et verticale

Selon l’ITES, l’analyse du système fiscal tunisien met en évidence des déséquilibres à la fois horizontaux et verticaux. Sur le plan horizontal, la coexistence de nombreux régimes préférentiels a généré des distorsions importantes. Une étude menée en 2022 par le Centre de Recherches et d’Études Sociales (CRES) a recensé 347 mesures dérogatoires au droit fiscal commun. Ces dispositifs auraient entraîné un manque à gagner estimé à 2,8 % du PIB, bénéficiant principalement aux secteurs exportateurs et aux zones de développement régional, sans évaluation systématique de leur efficacité économique.

L’équité verticale apparaît également fragilisée. D’après les calculs de l’Institut National de la Statistique (INS) pour 2023, les ménages appartenant au décile le plus pauvre supportent un taux d’imposition effectif de 18,2 %, contre 16,7 % pour le décile le plus riche. Cette situation a motivé la réforme du barème de l’impôt sur le revenu introduite par la loi de finances 2025, avec un taux marginal porté à 40 % et un réaménagement des paliers de l’IRPP.

Un cadre fiscal complexe et instable

L’ITES souligne aussi la complexité du cadre fiscal. Plus de 1 000 mesures ont été introduites dans la législation en moins de 14 ans. Cette instabilité normative alimente une incertitude juridique jugée défavorable à l’investissement et accroît les coûts de conformité pour les entreprises.

Un rendement inférieur aux standards internationaux

Le rendement global du système fiscal tunisien reste en deçà des références internationales. En 2023, le ratio des recettes fiscales au PIB s’est établi à 25,2 %, contre 33,9 % en moyenne dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’ITES évalue le « Tax Gap » à environ 4,2 % du PIB, soit près de 5,2 milliards de dinars.

Les axes d’une réforme structurelle

Pour l’Institut, une réforme fiscale structurelle s’impose. Elle devrait s’appuyer sur la digitalisation intégrale de l’administration fiscale, l’introduction d’une fiscalité verte alignée sur les Objectifs de développement durable, le renforcement de l’équité et de l’inclusion sociale, ainsi que l’adaptation aux standards internationaux et aux règles anti-évasion.

Une telle réforme permettrait d’augmenter les recettes fiscales de 3 à 4 points de PIB à l’horizon 2035, soit 4 à 5 milliards de dinars de ressources annuelles supplémentaires. Elle s’inscrirait dans le cadre de la Vision Tunisie 2035, fondée sur la gouvernance, la compétitivité économique, le développement humain et la durabilité environnementale.

Chiffres Clés

  • 38,9 % des contribuables : Les forfaitaires constituent une part importante des assujettis. Leur contribution reste cependant marginale. Cela interroge l’équité du régime.
  • 347 mesures dérogatoires : Elles réduisent l’assiette fiscale. Leur efficacité économique n’est pas systématiquement évaluée. Leur coût est estimé à 2,8 % du PIB.
  • Tax Gap de 4,2 % du PIB : Cet écart révèle des inefficiences structurelles. Il représente environ 5,2 milliards de dinars. Sa réduction constitue un levier majeur de réforme.

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Coupe de Tunisie : tirage au sort du premier tour préliminaire jeudi

Le tirage au sort du premier tour préliminaire de la Coupe de Tunisie, réservé aux équipes de la Ligue 2 du football professionnel, aura lieu jeudi 25 décembre à partir de 11h00. L’annonce a été faite lundi par l’instance dirigeante du football tunisien dans un communiqué.

Cette étape marque le lancement officiel de l’édition à venir de la Coupe de Tunisie, avec l’entrée en lice des clubs de deuxième division professionnelle.

Enchaînement avec les autres divisions

À l’issue du tirage consacré aux équipes de Ligue 2, la Fédération procédera à celui concernant les clubs de la Ligue Amateur, niveaux 1 et 2, ainsi que ceux de la Ligue régionale. Ce second tirage est programmé à partir de 12h00, le même jour et au même lieu.

Cette organisation permet de définir, en une seule matinée, l’ensemble des affiches du premier tour préliminaire pour les différentes catégories engagées.

Des dates déjà arrêtées pour les rencontres

La Fédération tunisienne de football a également rappelé les dates prévues pour la tenue des matches. Les rencontres de ce premier tour préliminaire se disputeront les 10 et 11 janvier 2026.

Ces échéances permettront aux équipes concernées de planifier leur préparation en amont, dans l’attente de connaître leurs adversaires à l’issue du tirage au sort.

La Coupe de Tunisie demeure l’une des compétitions majeures du calendrier national, offrant aux clubs des divisions inférieures l’opportunité de se mesurer à des adversaires d’un niveau supérieur lors des tours suivants.

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Diaspora tunisienne : une feuille de route pour faciliter le retour et la réintégration socio-économique

Les principales conclusions d’une étude sur la feuille de route de l’attractivité, visant à favoriser le retour durable de la diaspora tunisienne, seront présentées et discutées lors d’un atelier prévu le mardi 23 décembre à Tunis.

Annoncé par l’organisateur de l’événement, l’Association des tunisiens des grandes écoles (ATUGE – Tunisie), sur ses réseaux sociaux, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet THAMM-OFII, financé par l’Union européenne.

Mis en œuvre en partenariat avec l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), cet atelier réunira des experts, des décideurs, des représentants institutionnels et des membres de la diaspora autour de trois axes stratégiques : l’accès au marché de l’emploi, la facilitation de l’investissement, ainsi que la simplification administrative et des services dédiés.

L’objectif est triple : présenter les résultats de l’étude, identifier les obstacles au retour des Tunisiens résidant à l’étranger et proposer des leviers d’attractivité concrets, notamment en matière d’incitations fiscales, d’accès au financement, de services bancaires adaptés et de protection sociale, afin de faciliter leur réintégration professionnelle, entrepreneuriale et sociale.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale visant à capitaliser sur le potentiel humain et financier de la diaspora, considérée comme un pilier du développement économique et social du pays.

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CAN-2025 : Fiche technique de la sélection tunisienne

Voici la fiche technique de la sélection nationale tunisienne de football qui évoluera dans le groupe C avec le Nigéria, l’Ouganda et la Tanzanie lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2025, prévue du 21 décembre au 18 janvier au Maroc:

– Association: Fédération Tunisienne de Football (FTF)

– Classement FIFA: 40

– Sélectionneur: Sami Trabelsi

– Surnom: Les Aigles de Carthage

– Participations:

. CAN: 21 fois (1962 : 3ème place), (1963: 1er tour), (1965 : finaliste), (1978 : demi-finaliste), (1982: 1er tour), (1994 : 1er tour), (1996 : finaliste), (1998 : 1er tour), (2000 : 4ème place), (2002 : quart de finale), (2004 : vainqueur), (2006 : quart de finale), (2008 : 1er tour), (2010 : 1er tour), (2012 : quart de finale), (2013 : 1er tour), (2015 : 1er tour), (2017 : quart de finale), (2019 : 4ème place), (2021 : quart de finale), (2023 : 1er tour).

. Coupe du monde: 7 fois (1978, 1998, 2002, 2006, 2018, 2022 et qualifiée pour 2026)

Liste des joueurs convoqués:

– Gardiens:

Aymen Dahmen (CS Sfaxien), Béchir Ben Saïd (Espérance de Tunis), Noureddine Farhati (Stade Tunisien), Sabri Ben Hassen (Étoile du Sahel).

Défenseurs:

Yassine Meriah (Espérance de Tunis), Montassar Talbi (FC Lorient, France), Dylan Bronn (Servette FC, Suisse), Adam Arous (Kasimpasa, Turquie), Nader Ghandri (Akhmat Grozny, Russie), Mohamed Ben Ali (Espérance de Tunis), Yan Valery (Sheffield Wednesday, Angleterre), Ali Abdi (OGC Nice, France), Mortadha Ben Ouanès (Kasimpasa, Turquie), Ali Maâloul (CS Sfaxien).

– Milieux de terrain:

Ellyes Skhiri (Eintracht Francfort, Allemagne), Houssem Tka (Espérance de Tunis), Ferjani Sassi (Al-Gharafa, Qatar), Ismaël Gharbi (FC Augsbourg, Allemagne), Mohamed Haj Mahmoud (FC Lugano, Suisse), Hannibal Mejbri (Burnley FC, Angleterre), Naïm Sliti (Al-Shamal SC, Qatar), Mohamed Ali Ben Romdhane (Al-Ahly, Égypte).

– Attaquants:

Elias Saad (FC Augsbourg, Allemagne), Elias Achouri (FC Copenhague, Danemark), Sebastian Tounekti (Celtic Glasgow, Écosse), Firas Chaouat (Club Africain), Hazem Mastouri (Dynamo Makhachkala, Russie), Seifeddine Jaziri (Zamalek, Égypte).

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La révolution tunisienne à l’épreuve des révolutions historiques

Depuis janvier 2011, la révolution tunisienne est constamment convoquée dans le grand récit des révolutions historiques. Elle a été rapprochée tantôt de la Révolution française de 1789, tantôt des révolutions russes de 1917, parfois des mouvements de 1848 ou des révolutions dites «de velours» de la fin du XXᵉ siècle. Cette comparaison quasi réflexe pose une double question : qu’est-ce qu’une révolution historique ? Et la révolution tunisienne répond-elle aux critères classiques du phénomène révolutionnaire ?

Zouhaïr Ben Amor *

Comparer n’est pas assimiler. Comparer, c’est situer. C’est interroger les invariants de l’histoire politique – rupture, violence, légitimité, souveraineté – tout en reconnaissant les singularités de chaque contexte. Comme l’écrivait Hannah Arendt, «les révolutions ne sont pas interchangeables, mais elles dialoguent à travers le temps».

La révolution tunisienne mérite donc d’être pensée non comme une anomalie, ni comme une imitation tardive, mais comme une révolution moderne, située à la jonction de l’histoire longue des révolutions et des mutations contemporaines du politique.

Qu’est-ce qu’une révolution ? Repères théoriques

La révolution comme rupture historique : le mot «révolution» est longtemps resté associé à l’astronomie, désignant un retour cyclique. Ce n’est qu’à partir du XVIIIᵉ siècle qu’il acquiert son sens politique moderne : une rupture irréversible dans l’ordre social et politique (Koselleck).

Pour Alexis de Tocqueville, la Révolution française n’est pas seulement un événement, mais «l’aboutissement d’un long processus de centralisation et de délitement social». La révolution ne surgit pas du néant : elle cristallise des tensions anciennes.

Violence et légitimité : la plupart des grandes révolutions ont été violentes : 1789-1794 en France; 1917-1921 en Russie ; 1949 en Chine.

Arendt distingue cependant la violence du pouvoir : la violence peut détruire un ordre, mais elle ne fonde pas à elle seule une légitimité durable. Cette distinction est essentielle pour comprendre la singularité tunisienne.

Révolution sociale ou révolution politique: Crane Brinton identifie des phases récurrentes : 1.crise de l’ancien régime ; 2- mobilisation populaire ; 3. phase radicale ; 4. stabilisation ou retour à l’ordre

Mais toutes les révolutions ne transforment pas la structure sociale. Certaines restent politiques, d’autres deviennent sociales. C’est l’un des nœuds du débat tunisien.

Les grandes révolutions historiques : constantes et différences

La Révolution française (1789) fonde le modèle moderne de la révolution politique. Ses apports sont majeurs (souveraineté populaire, égalité juridique, citoyenneté, fin de la monarchie de droit divin); mais elle fut aussi marquée par la terreur, la guerre civile et l’instabilité chronique (Soboul).

La révolution tunisienne s’en rapproche par son aspiration à la dignité et à la citoyenneté, mais s’en éloigne par l’absence de refondation radicale de l’ordre social.

La Révolution russe (1917) est l’exemple type de la révolution idéologique totale. Lénine transforme une crise impériale en projet historique global, fondé sur une doctrine structurée (Marx, Engels, Lénine).

La Tunisie, à l’inverse, n’a pas porté de projet idéologique unifié. Son mouvement fut spontané, pluriel, parfois contradictoire – ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse.

Les révolutions européennes de 1848 et les printemps avortés furent largement démocratiques, libérales, nationales… et majoritairement vaincues. Marx y voit «l’apprentissage douloureux du peuple».

La révolution tunisienne partage avec 1848 le caractère inachevé, la difficulté à transformer l’élan populaire en institutions stables.

Les révolutions non violentes contemporaines d’Europe de l’Est (1989) ou la chute de l’apartheid en Afrique du Sud montrent qu’une révolution peut être pacifique, négociée, institutionnelle (Vaclav Havel, 1990).

La Tunisie s’inscrit clairement dans cette lignée, avec un compromis politique initial salué internationalement (Stepan & Linz, 2013).

La révolution tunisienne : genèse et dynamique

Une révolution sans leader : le geste de Mohamed Bouazizi n’était pas idéologique. Il exprimait une humiliation sociale, un sentiment d’injustice et de dépossession (Hibou, 2011).

Contrairement aux révolutions classiques, la révolution tunisienne n’a pas de chef, n’a pas de parti fondateur, n’a pas de doctrine officielle.

Cela la rapproche des révolutions du XXIᵉ siècle analysées par Manuel Castells comme des «révolutions en réseau».

Le rôle des classes moyennes et de la jeunesse : la révolution tunisienne est portée par : une jeunesse diplômée marginalisée, des classes moyennes fragilisées, des régions intérieures abandonnées

Elle n’est ni une révolte de la faim, ni une insurrection ouvrière classique, mais une révolte de la dignité («karama»).

L’État au cœur du conflit : contrairement à la Libye ou à la Syrie, l’État tunisien ne s’est pas effondré. L’armée est restée en retrait, et l’administration a continué à fonctionner.Cela a évité la guerre civile, mais a aussi limité la rupture révolutionnaire (Bayart).

Une révolution inachevée ou une révolution empêchée ?

La question sociale non résolue : toutes les grandes révolutions échouent lorsqu’elles ne répondent pas à la question sociale (Polanyi, 1944).En Tunisie : chômage structurel, déséquilibres régionaux, dépendance économique

La révolution politique n’a pas été accompagnée d’une révolution économique.

Le poids de l’ancien régime : comme l’avait montré Tocqueville, les révolutions héritent toujours de l’ancien régime. En Tunisie, les réseaux administratifs, économiques et culturels de l’État autoritaire ont survécu, souvent intacts.

La révolution a changé le sommet, mais rarement la base.

La fatigue révolutionnaire : les révolutions prolongées produisent une lassitude sociale. L’aspiration à l’ordre, même au prix de la liberté, est un phénomène historiquement récurrent (Arendt).

Le positionnement historique de la révolution tunisienne

La révolution tunisienne n’est ni un échec pur, ni une réussite exemplaire. Elle est la première révolution démocratique du monde arabe, une révolution sans bain de sang majeur ; une révolution sans projet socio-économique structuré ; elle inaugure une nouvelle catégorie historique : la révolution civique incomplète, située entre rupture symbolique et continuité structurelle.

Une révolution pour le XXIᵉ siècle

Comparer la révolution tunisienne aux grandes révolutions historiques ne revient pas à la juger à l’aune du passé, mais à comprendre ce que signifie faire révolution aujourd’hui.

Dans un monde globalisé, interconnecté, dominé par l’économie financière, les révolutions ne prennent plus nécessairement le Palais d’Hiver. Elles déplacent les frontières du dicible, du légitime et du possible.

La révolution tunisienne restera dans l’histoire non pour ce qu’elle a totalement accompli, mais pour ce qu’elle a rendu irréversible : la fin du consentement à l’humiliation.

* Docteur en biologie et essayiste.

Bibliographie (citée dans le texte)

  • Arendt, H. (1963). On Revolution. Penguin.
  • Arendt, H. (1970). On Violence. Harcourt.
  • Bayart, J.-F. (2014). L’État en Afrique. Fayard.
  • Brinton, C. (1938). The Anatomy of Revolution. Vintage.
  • Castells, M. (2012). Networks of Outrage and Hope. Polity Press.
  • Hibou, B. (2011). La force de l’obéissance. La Découverte.
  • Koselleck, R. (1972). Futur passé. EHESS.
  • Marx, K. (1852). Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte.
  • Polanyi, K. (1944). The Great Transformation. Beacon Press.
  • Soboul, A. (1962). La Révolution française. Gallimard.
  • Stepan, A. & Linz, J. (2013). Democratization Theory. Johns Hopkins.
  • Tocqueville, A. de (1856). L’Ancien Régime et la Révolution.

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