Tout le monde est connecté? Pas vraiment: les disparités numériques en 2026
En 2025, 84% des adultes dans les pays en développement possèdent un téléphone mobile, selon le Global Findex. Mais un adulte sur quatre n’a qu’un téléphone basique, sans Internet ni applications. Donc, seulement deux tiers des adultes ont un smartphone capable de naviguer sur le web et d’utiliser des services numériques.

Une grande différence selon les régions
La possession de smartphones est très différente selon les pays. Dans les pays développés, le smartphone est devenu essentiel pour la vie quotidienne, l’éducation, le travail et l’accès aux services en ligne. Dans certaines régions comme l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud, beaucoup de gens n’ont pas de smartphone. Cela s’explique par les faibles revenus et des infrastructures insuffisantes.
Ces inégalités touchent surtout les femmes et les ménages à faibles revenus. Les téléphones basiques sont assez répandus, mais les smartphones restent hors de portée pour beaucoup. L’accès au smartphone dépend du niveau de développement, des revenus et du genre.
Le smartphone est un symbole de modernité et de connectivité, mais tout le monde n’y a pas accès. Réduire ces écarts est important pour permettre à tous d’utiliser Internet et de soutenir le développement des régions défavorisées.
Des usages numériques différents selon les régions
En 2024, les réseaux sociaux et l’envoi de messages numériques sont les usages les plus répandus, surtout en Asie de l’Est-Pacifique et en Europe-Asie centrale.

La lecture d’actualités en ligne est aussi fréquente. L’accès aux services publics en ligne reste limité, mais il progresse. Pour l’éducation, seulement 20 à 30% des adultes utilisent Internet à cette fin. Pour le travail ou gagner de l’argent en ligne, les usages restent très faibles, surtout en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Même quand les smartphones sont disponibles, l’usage d’Internet dépend des connaissances, des infrastructures et du revenu.
Les obstacles à l’inclusion numérique
Le coût des smartphones reste le principal obstacle, surtout en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne. Même lorsque des appareils sont gratuits ou subventionnés, cela ne suffit pas toujours. Certains utilisateurs les revendent ou les laissent à d’autres membres de la famille. D’autres difficultés limitent l’accès aux services numériques, tels que le prix des forfaits de données, les problèmes de lecture, d’écriture ou d’utilisation des touches, la dépendance au téléphone d’une autre personne… D’autre part, l’accès à certains services nécessite souvent une pièce d’identité, par exemple pour acheter une carte SIM, ouvrir un compte d’argent mobile, ou même pour s’inscrire sur des plateformes de travail en ligne. Dans les pays où moins de 70% des adultes possèdent une pièce d’identité, l’enregistrement d’une carte SIM devient un obstacle majeur à l’inclusion numérique.
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