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Tunisie : Trois écoles de terrain pour valoriser les semences locales

La Banque nationale des gènes a annoncé l’installation de trois écoles de terrain dans les gouvernorats de Sousse (M’saken), Sfax (El Hzeg) et Bizerte (Frétissa), en partenariat avec l’Association tunisienne pour l’agriculture durable et avec le financement de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Ces écoles de terrain, dédiées aux semences et à la génétique agricole, se situent au cœur de parcelles agricoles et offrent un cadre de formation pratique. Les agriculteurs, étudiants et techniciens y découvrent les caractéristiques des différentes variétés végétales et apprennent les principes de base de la génétique appliquée à l’agriculture, notamment la résistance, la productivité et la qualité des cultures.

Cette initiative repose sur une approche participative visant à favoriser le partage des connaissances et des expériences entre les acteurs du terrain. Elle contribue au renforcement des capacités locales en matière de conservation et de valorisation des semences traditionnelles, tout en promouvant des pratiques agricoles durables respectueuses des équilibres environnementaux. Ces actions permettent également d’améliorer la productivité, de renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux changements climatiques et de soutenir la sécurité alimentaire.

Identifier les maladies et les ravageurs

Les participants apprendront à sélectionner et améliorer localement les semences, à identifier les maladies et les ravageurs et à comprendre leur impact sur les différentes variétés. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du programme « Renforcement de la biodiversité agricole par la multiplication des semences locales pour les céréales et les fourrages et l’adoption de pratiques agricoles écologiques ».

Selon le National Gene Bank, les premières sessions de formation débuteront en janvier et se poursuivront régulièrement tout au long de la saison agricole. L’institution réaffirme ainsi son engagement à soutenir les agriculteurs et à préserver le patrimoine génétique local, garantissant sa continuité dans les systèmes agricoles et la protection du capital génétique national.

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Hamas confirme la mort de son porte-parole militaire Abu Oubeida

Le mouvement palestinien de résistance Hamas a annoncé, lundi 29 décembre 2025, le décès d’Abu Obeida, porte-parole de sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam. L’annonce a été faite à travers un communiqué officiel diffusé par les Brigades, mettant fin à plusieurs mois de spéculations autour de son sort.

Selon le texte publié, Abu Obeida, de son vrai nom Hudhayfah Samir al-Kahlout, est tombé en martyr lors d’une frappe israélienne menée dans la bande de Gaza au cours de l’été 2025. Le communiqué précise que sa mort remonte à plusieurs mois, sans fournir davantage de détails sur les circonstances exactes de l’opération.

Cette confirmation intervient alors que l’armée israélienne avait, à plusieurs reprises, affirmé avoir ciblé et éliminé des responsables de premier plan du Hamas, dont son porte-parole militaire, sans que le mouvement palestinien ne confirme officiellement ces déclarations à l’époque.

Figure centrale de la communication militaire du Hamas depuis le début de la guerre à Gaza, Abu Obeida s’était imposé comme l’un des visages les plus médiatisés du conflit, à travers des messages vidéo et audio diffusés régulièrement. Son identité réelle était restée longtemps inconnue du grand public, le mouvement ayant toujours veillé à préserver le caractère symbolique et clandestin de cette fonction.

Mort de plusieurs autres hauts responsables

Dans le même communiqué, les Brigades Ezzedine Al-Qassam ont également annoncé la mort de plusieurs autres hauts responsables, dont Mohammed Sinwar, présenté comme l’un des dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza, ainsi que d’autres commandants militaires.

Cette annonce s’inscrit dans un contexte de poursuite des hostilités à Gaza, marqué par de lourdes pertes humaines et une intensification de la guerre de communication entre les différentes parties au conflit. Elle pourrait avoir un impact symbolique important sur le mouvement, sans que ses implications opérationnelles immédiates ne soient, à ce stade, clairement établies.

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Tunisie – Grippe : un nouveau variant alimente une vague de contagion

Une nouvelle vague de contagion semble gagner du terrain en Tunisie à la faveur de la propagation rapide d’un nouveau variant grippal. Les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme et appellent à renforcer les mesures de prévention, notamment en cette période marquée par les rassemblements liés aux célébrations de fin d’année.

Le directeur général du Centre de vigilance pharmaceutique au ministère de la Santé, le docteur Riadh Daghfous, a confirmé lundi 29 décembre 2025 la circulation active du nouveau variant « K », issu de la souche H3N2. Selon lui, ce variant se distingue par une capacité de transmission élevée, favorisant une hausse notable des cas d’infection à travers plusieurs régions du pays.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, le responsable sanitaire a toutefois tenu à nuancer, précisant que ce variant ne présente pas, à ce stade, un niveau de gravité élevé. Cette évolution épidémiologique impose néanmoins, selon lui, une vigilance accrue afin d’éviter une pression supplémentaire sur le système de santé.

Nécessité de respecter rigoureusement les gestes de prévention

À l’approche des festivités du Nouvel An, Riadh Daghfous a insisté sur la nécessité de respecter rigoureusement les gestes de prévention. Il a notamment recommandé une bonne aération des espaces fermés, le lavage régulier des mains ainsi que le port du masque dans les lieux bondés, autant de mesures jugées essentielles pour freiner la chaîne de transmission.

Le responsable a également rappelé l’importance de la vaccination contre la grippe saisonnière, en particulier pour les personnes âgées, celles souffrant de maladies chroniques et les femmes enceintes. Il a assuré que le vaccin actuellement disponible conserve son efficacité face au nouveau variant, appelant les populations concernées à se faire vacciner dans les plus brefs délais.

Dans un contexte marqué par une recrudescence des infections respiratoires, les autorités sanitaires misent sur la prévention et la vaccination pour contenir cette vague de contagion et limiter ses répercussions sur la santé publique.

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Deglet Nour : La Tunisie pèse 30 % à l’échelle mondiale

La Tunisie confirme la place stratégique de son agriculture sur l’échiquier international, portée notamment par les filières de l’olive et de la datte. Lors des travaux du Forum d’affaires saoudo-tunisien, la directrice générale de l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), Engi Degui, a mis en lumière le poids économique de ces deux secteurs et les opportunités qu’ils offrent aux investisseurs.

Selon les chiffres présentés, 40 % de la superficie agricole exploitée en Tunisie est consacrée à l’olivier. À l’échelle mondiale, le pays contribue à hauteur de 30 % à la production de dattes de variété Deglet Nour, confirmant son leadership dans ce segment à forte valeur ajoutée. La Tunisie se positionne par ailleurs comme le deuxième exportateur d’olives après l’Union européenne et occupe le quatrième rang mondial en matière de production d’huile d’olive.

La responsable a précisé que 70 % des dattes tunisiennes produites sont de la variété Deglet Nour et que plus de 30 % de la production nationale est destinée à l’exportation. Ces performances renforcent l’attractivité du secteur agricole, notamment dans un contexte de recherche de partenariats durables et de montée en gamme des produits.

S’agissant des perspectives d’investissement, Engi Degui a souligné que les opportunités les plus prometteuses dans la filière oléicole concernent le conditionnement de l’huile d’olive, l’extraction et l’emballage de l’huile d’olive biologique, ainsi que la valorisation des sous-produits et déchets issus de la production. Cette approche s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et de durabilité.

Des primes pouvant dépasser 50 à 60 % pour certains projets

La directrice générale de l’APIA a également présenté les principaux avantages prévus par le cadre légal de l’investissement en Tunisie. Le Code de l’investissement prévoit des incitations financières et fiscales significatives, avec des primes pouvant dépasser 50 à 60 % pour certains projets. Ces incitations ciblent en priorité les investissements axés sur la durabilité, la gestion rationnelle des ressources naturelles, l’exploitation des énergies renouvelables, l’irrigation intelligente, les solutions innovantes proposées par les start-up, ainsi que l’agriculture écologique.

Au-delà de l’agriculture terrestre, les opportunités d’investissement dans le secteur de la pêche maritime ont aussi été mises en avant, notamment dans les activités de transformation et de mise en conserve du thon et des crustacés, des filières à fort potentiel d’exportation.

Engi Degui a enfin insisté sur le fait que le cadre juridique tunisien vise à encourager des investissements agricoles durables, intégrant des pratiques responsables en matière de gestion des ressources. Elle a rappelé, à ce titre, que l’Agence de promotion des investissements agricoles constitue un acteur clé de l’écosystème, récemment accrédité par le Fonds vert pour le climat, un atout supplémentaire pour attirer des financements internationaux orientés vers la transition écologique.

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Sousse : Le propriétaire d’un restaurant huppé arrêté pour vente de poissons avariés

La justice tunisienne a autorisé la détention d’un restaurateur et distributeur de poissons à Sousse, après la découverte de quantités importantes de poissons et fruits de mer jugés impropres à la consommation, a indiqué une source proche de l’affaire à Mosaïque.

Selon les informations disponibles, les services de l’Administration centrale des enquêtes économiques et financières ont été alertés dans le cadre de la lutte contre les infractions commerciales et économiques, notamment la spéculation et le stockage illégal de denrées, à l’approche de la nouvelle année administrative.

Les investigations ont révélé que le propriétaire d’un restaurant haut de gamme spécialisé dans les produits de la mer, possédant également un réseau de distribution à Sousse, Moknine et Sidi Bouzid, stockait ses marchandises dans des chambres froides non autorisées, ne respectant pas les normes d’hygiène et de sécurité sanitaire.

Descente sur place

En coordination avec le ministère du Commerce et l’Autorité nationale de sécurité sanitaire, les équipes ont procédé à une descente sur place, découvrant un stockage anarchique et non agréé. Les analyses réalisées par l’Autorité nationale de sécurité sanitaire ont confirmé que les poissons et fruits de mer saisis étaient non comestibles.

La personne concernée a été placée en détention sur instruction du parquet, pour « stockage et vente de produits destinés à la consommation sans respect des normes sanitaires et commercialisation à des prix non légaux ».

Cette affaire souligne la vigilance accrue des autorités tunisiennes face aux pratiques commerciales illégales dans le secteur alimentaire, notamment à l’approche des périodes de forte demande, et illustre la coopération entre la police, le ministère du Commerce et les instances sanitaires pour protéger la santé publique.

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Brigitte Bardot, icône du cinéma, est décédée à l’âge de 91 ans

Brigitte Bardot, l’une des plus grandes icônes du cinéma français et figure emblématique de la défense des animaux, est décédée ce dimanche à l’âge de 91 ans, a annoncé la Fondation Brigitte Bardot.

Née le 28 septembre 1934 à Paris, Brigitte Bardot s’est imposée dans les années 1950 et 1960 comme un symbole mondial de la beauté et de la liberté féminine grâce à des films emblématiques tels que Et Dieu… créa la femme (1956) ou Le Mépris (1963). Son charisme et son style ont marqué durablement la culture populaire, faisant d’elle une star internationale.

Après avoir quitté le cinéma au début des années 1970, Bardot a consacré sa vie à la protection des animaux, créant en 1986 la Fondation Brigitte Bardot, qui œuvre encore aujourd’hui pour la défense des droits des animaux à travers le monde.

Les réseaux sociaux et les médias français se sont rapidement mobilisés pour rendre hommage à cette figure majeure du XXᵉ siècle. De nombreuses personnalités du cinéma, de la culture et de la cause animale ont exprimé leur émotion et leur gratitude pour l’héritage laissé par Bardot.

Héritage culturel et humanitaire unique

Des rumeurs sur son état de santé avaient circulé ces derniers mois, mais l’actrice avait démenti en octobre 2025, assurant qu’elle se portait relativement bien malgré quelques problèmes de santé.

Brigitte Bardot laisse derrière elle un héritage culturel et humanitaire unique, ayant marqué non seulement l’histoire du cinéma, mais également celle de la lutte pour le bien-être animal.

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Pétition en France pour alerter contre la situation « catastrophique » du zoo de Gafsa

La situation du jardin zoologique de Gafsa suscite une vive inquiétude, après la publication d’un rapport sur un site amateur français évoquant un état jugé « catastrophique » des animaux hébergés sur le site. Le document, rédigé par un militant écologiste, dresse un tableau alarmant des conditions de vie au sein de cette structure publique tunisienne.

Selon le rapport, plusieurs animaux apparaissent amaigris, souffrant de la faim, de la soif et d’un manque total de soins vétérinaires. L’auteur dénonce une absence manifeste de suivi et de prise en charge, affirmant que certains animaux seraient livrés à eux-mêmes, dans un environnement dégradé et inadapté à leurs besoins biologiques. Les primates, en particulier, seraient touchés par des troubles assimilés à des formes de détresse psychologique, liés à l’isolement et au confinement prolongé.

Le rapport n’hésite pas à employer un ton sévère pour qualifier la situation, évoquant des créatures privées de leur environnement naturel et de leur liberté. Il parle d’une réalité « choquante » et « intolérable », mettant en cause la responsabilité humaine dans la souffrance infligée à ces animaux.

Face à ce constat, un appel urgent a été lancé pour sauver les animaux du zoo de Gafsa. Le rapport appelle à une mobilisation collective à travers la diffusion d’une pétition et le contact avec de grandes organisations internationales de protection animale, afin d’exercer une pression suffisante pour provoquer une intervention rapide.

Nécessité d’agir avant qu’il ne soit trop tard

« Nous ne pouvons pas attendre que les responsables de ce lieu changent d’eux-mêmes le destin de ces animaux », souligne le texte, insistant sur la nécessité d’agir avant qu’il ne soit trop tard, notamment pour les espèces les plus vulnérables. Les animaux sont décrits comme des « victimes silencieuses », incapables de faire entendre leur souffrance.

Cette mobilisation semble déjà trouver un écho. Près de 14000 signatures ont été recueillies en ligne en faveur d’une pétition pour une intervention urgente pour sauver le jardin zoologique et améliorer les conditions de vie des animaux qui y sont détenus.

Parallèlement, plusieurs vidéos circulant récemment sur les réseaux sociaux montrent des animaux dans un état préoccupant à l’intérieur du zoo, alimentant l’indignation et relançant le débat sur la gestion des parcs zoologiques en Tunisie, leur conformité aux normes internationales et la responsabilité des autorités locales.

Cette affaire remet sur le devant de la scène la question de la protection animale et de la nécessité d’un contrôle rigoureux des structures censées garantir le bien-être des espèces sauvages, dans un pays où ce sujet reste encore largement marginal dans le débat public.

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Après la défaite contre le Nigeria, les plateaux télévisés impitoyables avec Sami Trabelsi

La défaite de la sélection tunisienne face au Nigeria a provoqué une vive réaction dans le paysage sportif national, notamment les plateaux télévisés. Au-delà du résultat, ce sont surtout les choix tactiques et la gestion du match par le sélectionneur national, Sami Trabelsi, qui se retrouvent au centre d’une tempête de critiques émanant aussi bien des observateurs que des supporters.

Dès le coup d’envoi, la composition de départ a suscité l’incompréhension. L’option d’un schéma jugé prudent, combinée à l’alignement de joueurs en manque de rythme ou peu complémentaires, a rapidement montré ses limites face à une équipe nigériane athlétique, organisée et capable d’imposer un pressing haut. La Tunisie a peiné à construire le jeu, affichant des difficultés récurrentes à la relance et un déficit flagrant dans la transition offensive.

La gestion du temps fort nigérian a également été pointée du doigt. Après l’ouverture du score adverse, l’équipe nationale a semblé manquer de réaction tactique immédiate. Les changements opérés par le staff technique sont intervenus tardivement, sans véritable rééquilibrage du milieu de terrain ni ajustement clair pour contenir les projections rapides des Super Eagles. Pour de nombreux analystes, cette inertie a facilité la maîtrise du match par le Nigeria.

Sur le plan individuel, certains choix continuent d’alimenter la polémique. L’absence ou la mise sur le banc de joueurs jugés plus en forme, ainsi que la persistance à faire confiance à des profils en difficulté lors des dernières sorties, renforcent le sentiment d’un manque de lecture objective de l’état du groupe. Cette situation relance le débat sur la concurrence au sein de l’effectif et sur les critères réels de sélection.

Manque d’audace tactique

Sur les réseaux sociaux, la réaction a été immédiate et virulente. Les critiques visant Sami Trabelsi se sont multipliées, accusant le sélectionneur d’un manque d’audace tactique et d’une gestion approximative des temps faibles. Si certains appellent à la patience et rappellent le contexte de reconstruction de l’équipe nationale, d’autres estiment que cette défaite met en lumière des limites structurelles dans l’approche technique actuelle.

En conférence d’après-match, Sami Trabelsi a défendu ses choix, évoquant des erreurs individuelles et le manque d’efficacité offensive. Une justification qui peine toutefois à convaincre une opinion publique focalisée sur l’absence de plan de jeu lisible et sur l’incapacité de l’équipe à s’adapter au scénario de la rencontre.

Cette défaite face au Nigeria pourrait ainsi marquer un tournant. Au-delà du résultat, elle pose avec acuité la question du projet de jeu, de la gestion du groupe et de la capacité du staff technique à tirer les enseignements nécessaires. À court terme, la pression sur le sélectionneur s’annonce forte, alors que les prochaines échéances seront déterminantes pour restaurer la confiance autour des Aigles de Carthage.

Lire aussi : La Tunisie dominée, puis réveillée trop tard contre le Nigeria

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Tunisie : Dette extérieure en recul, réserves stables

Les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) le 26 décembre 2025 font état d’une amélioration notable de certains équilibres extérieurs, dans un contexte économique encore marqué par de fortes contraintes budgétaires et monétaires.

Selon les données officielles, les services de la dette extérieure cumulés ont reculé de 13,8 % entre 2024 et 2025, pour s’établir à 12 milliards de dinars à la date du 20 décembre, contre 14 milliards de dinars un an auparavant. Cette évolution traduit un allègement relatif de la pression exercée par le service de la dette sur les finances extérieures du pays, rapporte l’agence TAP.

Parallèlement, les principales sources de devises ont poursuivi leur dynamique haussière. Les revenus du travail cumulés ont progressé de 6 %, atteignant 8,4 milliards de dinars, tandis que les recettes touristiques ont augmenté de 6,3 % pour avoisiner 7,9 milliards de dinars sur la même période. Depuis le début de l’année et jusqu’au 20 décembre 2025, l’ensemble de ces recettes a permis de couvrir les services de la dette extérieure à hauteur de 135,9 %.

Cette capacité de couverture a contribué à la stabilisation des avoirs nets en devises, maintenus à un niveau de 25 milliards de dinars, correspondant à 108 jours d’importation. Un seuil jugé relativement confortable au regard des standards internationaux, même s’il demeure sensible aux chocs externes et aux fluctuations des marchés.

Contraction du volume global du refinancement bancaire

Sur le plan monétaire, la BCT relève également une contraction du volume global du refinancement bancaire, passé de 12,1 milliards de dinars fin décembre 2024 à 10,4 milliards de dinars à la même période de 2025. Cette baisse peut être interprétée comme le signe d’une amélioration de la liquidité bancaire ou d’un resserrement maîtrisé de l’intervention de la banque centrale.

En revanche, les échanges interbancaires ont enregistré une légère progression de 4 %, atteignant 3,7 milliards de dinars contre 3,5 milliards de dinars un an plus tôt, traduisant une activité relativement stable sur le marché monétaire.

Un autre indicateur attire l’attention : la forte hausse de la monnaie fiduciaire en circulation. Les billets et pièces ont augmenté de 19 % pour s’élever à 26,5 milliards de dinars. Cette évolution alimente les interrogations sur l’ampleur de l’économie informelle et sur la préférence persistante pour le cash, malgré les efforts engagés en matière de paiement électronique.

Dans l’ensemble, ces chiffres confirment une amélioration graduelle des équilibres financiers externes, portée par les recettes en devises, tout en mettant en lumière des défis structurels persistants, notamment en matière de circulation monétaire et de profondeur du marché financier.

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Transport ferroviaire : Le ministre appelle à accélérer la remise en état des équipements lourds

Le ministre du Transport, Rachid Amri, s’est rendu, ce vendredi 26 décembre 2025, au dépôt de Jebel Jelloud relevant de la Société des travaux ferroviaires tunisiens, afin de s’enquérir de l’état des équipements lourds et du déroulement des opérations de maintenance.

Cette visite s’est déroulée en présence de l’administrateur délégué de la société, du président-directeur général de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), ainsi que de plusieurs responsables du ministère.

Lors de cette visite de terrain, le ministre a insisté sur la nécessité d’établir un calendrier précis pour l’achèvement des travaux de réparation des équipements lourds, accompagné d’une estimation rigoureuse du budget de maintenance. Il a également appelé à la réhabilitation de ces équipements et à leur remise en exploitation dans les plus brefs délais, et ce, de manière optimale, afin de contribuer à l’amélioration de l’état du réseau ferroviaire et à la réalisation des projets programmés dans le secteur.

Mise en œuvre des projets d’investissement

Rachid Amri a souligné que la remise à niveau du matériel constitue un levier essentiel pour renforcer les performances du transport ferroviaire et améliorer la qualité des services offerts aux usagers, tant en matière de transport de voyageurs que de marchandises.

Le ministre a, par ailleurs, appelé à redoubler d’efforts pour accélérer la mise en œuvre des projets d’investissement de la Société des travaux ferroviaires tunisiens, estimant que celle-ci dispose de nombreux atouts lui permettant de réussir aussi bien sur le plan national qu’international.

Cette démarche s’inscrit dans l’orientation stratégique de l’État visant à développer le transport ferroviaire, considéré comme un mode de transport à forte valeur ajoutée en raison de ses avantages comparatifs et de son rôle central dans la réalisation des objectifs de développement économique et social du pays.

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Paris : Trois femmes blessées par arme blanche dans un métro

Trois femmes ont été blessées jeudi après-midi dans plusieurs stations du métro parisien après une série d’agressions à l’arme blanche, ont confirmé les autorités policières.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un individu aurait attaqué successivement trois passagères entre 16h15 et 16h45 dans des stations très fréquentées du centre de la capitale : Arts-et-Métiers, République et Opéra.

Les victimes ont été prises en charge par les services de secours présents sur place. Leur pronostic vital n’est pas engagé, mais elles ont subi des blessures nécessitant des soins hospitaliers, selon les informations disponibles à ce stade.

Immédiatement après les faits, la police a lancé une vaste opération de recherche pour localiser l’auteur présumé. Initialement en fuite, l’individu a finalement été interpellé à Sarcelles, une commune située au nord de Paris, d’après des sources proches du dossier.

Les circonstances exactes qui ont motivé ces agressions restent à préciser. Aucune revendication n’a été signalée dans l’immédiat, et les motivations de l’agresseur — qu’elles soient personnelles, psychologiques ou d’un autre ordre — ne sont pas encore établies publiquement. L’enquête a été confiée aux services compétents de la police judiciaire.

Récents rassemblements

Cet incident intervient dans un contexte où la question de la sécurité dans les transports en commun parisiens, et plus largement dans les grandes métropoles européennes, continue de focaliser l’attention des autorités et du public. De récents rassemblements à Paris ont appelé à des mesures accrues contre la violence envers les femmes, un sujet d’actualité en France ces derniers mois.

La violence faite aux femmes dans les espaces publics, y compris dans les transports, est un sujet de préoccupation majeur en France. Les manifestations récentes à Paris, rassemblant plusieurs milliers de personnes, ont exigé une action plus ferme des pouvoirs publics pour protéger les femmes contre toutes formes d’agression et de violence.

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Tunisie – Douane : Dernier délai pour régulariser les véhicules immatriculés RS

L’administration générale des douanes a rappelé, dans un communiqué publié ce lundi, que le mardi 30 décembre 2025 constitue le dernier délai pour la régularisation des situations douanières des voitures et des motos immatriculées sous la série « R S ».

Ce rappel concerne les citoyens ayant déposé, avant le 31 octobre 2025, des demandes de régularisation dans le cadre des dispositions de l’article 80 de la loi de finances pour l’année 2025, sans toutefois finaliser la procédure par le paiement des droits et taxes exigibles.

Selon la douane, toute demande non régularisée avant cette échéance sera considérée comme caduque, exposant les propriétaires concernés aux sanctions prévues par la législation douanière en vigueur. L’administration insiste ainsi sur la nécessité d’achever les démarches dans les délais impartis afin d’éviter d’éventuelles poursuites ou pénalités financières.

Régulariser leur situation selon des modalités encadrées

L’article 80 de la loi de finances 2025 avait ouvert une fenêtre exceptionnelle permettant aux détenteurs de véhicules et de deux-roues immatriculés « RS » de régulariser leur situation selon des modalités encadrées, dans un objectif de mise en conformité et d’assainissement du parc concerné.

À l’approche de l’échéance, la douane appelle les personnes concernées à se rapprocher sans tarder des services compétents pour finaliser leurs dossiers et procéder au règlement des montants dus, soulignant qu’aucune prorogation de délai n’a été annoncée à ce stade.

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Prix de l’or : Vers un nouveau record en Tunisie ?

La flambée des prix de l’or ne semble pas près de s’essouffler. Selon les prévisions de Taher Gharbal, président de la Chambre des commerçants de l’or et de la bijouterie à Sfax, le prix du gramme d’or en Tunisie pourrait atteindre les 500 dinars à l’horizon 2026, poursuivant ainsi une dynamique haussière déjà bien installée.

Dans une déclaration aux médias, le responsable professionnel a indiqué que le métal jaune évolue actuellement dans une fourchette comprise entre 380 et 430 dinars le gramme, selon le titre et le marché. Une situation qu’il qualifie de transitoire, estimant que les mois à venir seront marqués par de nouvelles augmentations.

Face à cette tendance, Taher Gharbal a appelé les citoyens, notamment les couples sur le point de se marier, à anticiper leurs achats de bijoux et de parures. « Les prix actuels restent relativement plus avantageux que ceux attendus à moyen terme », a-t-il souligné, mettant en garde contre un renchérissement progressif mais continu.

Contexte international

Cette envolée des prix s’explique principalement par le contexte international. L’or, valeur refuge par excellence, profite de l’instabilité économique mondiale, des tensions géopolitiques persistantes et des incertitudes liées aux politiques monétaires des grandes puissances. La hausse des cours internationaux se répercute directement sur le marché tunisien, fortement dépendant des importations et des fluctuations du marché mondial.

Paradoxalement, cette situation ne profite pas aux professionnels du secteur. Bien au contraire, les bijoutiers et artisans figurent parmi les principales victimes de cette hausse inédite. La cherté de la matière première pèse lourdement sur la demande, réduit les marges et freine les ventes, dans un contexte où le pouvoir d’achat des ménages demeure sous pression.

Entre valeur refuge pour les épargnants et produit de consommation de plus en plus inaccessible, l’or cristallise ainsi de multiples enjeux économiques et sociaux. Si les projections se confirment, l’année 2026 pourrait marquer un tournant historique pour le marché de l’or en Tunisie, avec des conséquences durables sur les habitudes de consommation et l’ensemble de la filière.

Lire aussi : Tunisie : Un gramme d’or pourrait dépasser les 370 dinars !

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Tunisie – Alerte météo : Plusieurs régions placées en vigilance orange

L’Institut national de la météorologie a placé, ce vendredi 26 décembre 2025, les gouvernorats du Grand Tunis, de Nabeul, de Zaghouan et de Sousse sous vigilance orange, en raison de prévisions de pluies orageuses temporairement intenses.

Selon les données publiées par l’INM, ces perturbations devraient s’accompagner localement de quantités de pluie importantes en un laps de temps réduit, avec un risque de chutes de grêle sur des zones limitées. Des rafales de vent dépassant ponctuellement les 60 km/h sont également attendues lors du passage des cellules orageuses.

Ces conditions météorologiques pourraient perturber les activités quotidiennes et compliquer la circulation routière, notamment dans les zones urbaines et les axes vulnérables à l’accumulation des eaux. L’institut met en garde contre la formation rapide de ruissellements, la montée des oueds, ainsi que le risque de saturation des réseaux d’assainissement, pouvant entraîner des inondations localisées et des coupures d’électricité.

Faire preuve de vigilance

Face à ces risques, l’INM appelle les citoyens à faire preuve de vigilance, à s’informer de l’évolution de la situation météorologique avant tout déplacement et à respecter les consignes de sécurité, notamment lors de la conduite. Il est recommandé d’éviter les routes secondaires, de ne pas s’engager à pied ou en voiture sur des chaussées submergées, de se tenir à l’écart des cours d’eau et de ne pas descendre dans les sous-sols ou les zones basses durant les épisodes pluvieux.

Par ailleurs, les gouvernorats de Bizerte, Jendouba, Béja, Le Kef, Siliana, Kairouan, Mahdia et Monastir ont été placés en vigilance jaune. Ce niveau implique une attention particulière lors de la pratique d’activités sensibles aux aléas météorologiques.

La vigilance météorologique vise à alerter la population ainsi que les services de la protection civile et les autorités sanitaires, afin de faciliter l’anticipation des risques et la mobilisation des équipes d’intervention. La carte de vigilance est actualisée au minimum deux fois par jour, à 7 heures et à 17 heures, et fournit une estimation des dangers potentiels sur les 24 heures à venir.

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Incident ferroviaire sans dégâts sur la ligne Tunis–Ghardimaou

La Société nationale des chemins de fer tunisiens a confirmé, jeudi, qu’aucun dégât matériel ni blessé n’a été signalé à la suite du déraillement de la dernière voiture d’un train de voyageurs reliant Tunis à Ghardimaou.

Selon un communiqué officiel, l’incident s’est produit à 17h09 entre les gares de Sidi Ismaïl et de Bou Salem. Le train avait quitté la gare de Tunis à 13h05. Les circonstances exactes de ce déraillement partiel n’ont pas été précisées dans l’immédiat.

La SNCFT a indiqué que la voiture concernée sera détachée du reste de la rame afin de permettre la poursuite des opérations dans des conditions de sécurité. Les voyageurs ont été acheminés vers la gare de Bou Salem, point à partir duquel la compagnie a assuré la continuité du trajet vers les autres destinations au moyen de bus.

Enjeu central pour la mobilité des voyageurs

La société ferroviaire a tenu à rassurer les usagers quant à la sécurité du trafic, soulignant que cet incident n’a pas entraîné de perturbations majeures ni de conséquences graves. Elle n’a toutefois pas précisé si une enquête technique serait ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incident.

Cet épisode intervient dans un contexte où le transport ferroviaire demeure un enjeu central pour la mobilité des voyageurs, notamment sur les lignes reliant le nord-ouest du pays à la capitale.

Lire aussi : Un conducteur de train meurt dans le déraillement d’un convoi de phosphate à Gafsa

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Tunisie : Les recettes touristiques en hausse

Le secteur touristique confirme, en cette fin d’année 2025, qu’il a définitivement tourné la page de la crise. Les indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie font état de recettes touristiques atteignant 7,886 milliards de dinars à la date du jeudi 22 décembre, soit une progression de 6,3 % par rapport à la même période de 2024.

Cette dynamique financière s’accompagne d’une performance notable en matière de fréquentation. Depuis le début de l’année 2025 et jusqu’au 22 décembre, le nombre de visiteurs ayant choisi la Tunisie comme destination a dépassé l’objectif initialement fixé par le ministère du Tourisme, à savoir 11 millions de touristes.

Un seuil symbolique qui confirme que l’activité touristique ne se situe plus dans une phase de simple redressement, mais bien dans une logique de croissance consolidée.

Touristes algériens et libyens

Pour rappel, l’année 2024 s’était achevée sur un total estimé à 10,264 millions de visiteurs. Les marchés de proximité y avaient joué un rôle central, avec environ 3,5 millions de touristes algériens et 2,25 millions de Libyens. Les recettes du secteur s’étaient alors établies à 7,494 milliards de dinars.

La comparaison entre les deux exercices met en évidence une amélioration simultanée des volumes et des revenus, traduisant une meilleure valorisation de la destination Tunisie. Cette évolution renforce la place du tourisme comme l’un des piliers de l’économie nationale, dans un contexte où les autorités misent sur la diversification de l’offre, l’allongement de la saison et la montée en gamme pour pérenniser cette performance.

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Tunisie : Polémique à Nabeul autour d’un hommage officiel

Une vive controverse a éclaté ces dernières heures dans le gouvernorat de Nabeul, après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs publications concernant la validité d’une certification universitaire internationale ayant servi de base à la distinction d’un citoyen par la gouverneure de la région.

Selon IFM, la personne honorée aurait été distinguée en raison de l’obtention d’un master en journalisme international. Or, des publications relayées en ligne ont rapidement mis en question la nature et l’authenticité de ce diplôme, provoquant un débat nourri dans les milieux locaux et numériques.

Face à cette situation, le député à l’Assemblée des représentants du peuple, Abdelkader Ben Zineb, a réagi à travers une publication sur sa page Facebook. Il y exprime son étonnement face aux informations contradictoires circulant autour de cette certification et appelle le ministère public à ouvrir une enquête officielle afin de faire toute la lumière sur cette affaire.

Le parlementaire insiste sur la nécessité de vérifier la conformité du diplôme aux cadres légaux en vigueur, ainsi que le respect des procédures administratives applicables lors des cérémonies de distinction officielle. Il souligne que la clarification de ces éléments est essentielle pour préserver la crédibilité des institutions publiques.

Principes de transparence et de reddition des comptes

Abdelkader Ben Zineb met également l’accent sur l’importance de consacrer les principes de transparence et de reddition des comptes, estimant que toute défaillance ou approximation dans ce type d’initiatives risque d’éroder la confiance des citoyens. Selon lui, l’hommage rendu à des individus doit impérativement reposer sur des données rigoureuses, vérifiées et incontestables.

En attendant d’éventuelles suites judiciaires ou administratives, cette affaire illustre une nouvelle fois l’impact des réseaux sociaux dans la mise en débat de décisions officielles, ainsi que la sensibilité croissante de l’opinion publique aux questions de probité et de reconnaissance institutionnelle.

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A Zaghouan, une zone industrielle va construire sa propre centrale solaire

La zone industrielle de Jebel Oust–Bir Mcherga, dans le gouvernorat de Zaghouan, s’apprête à franchir un cap stratégique dans la transition énergétique. Le Groupement de maintenance et de gestion de la zone industrielle a annoncé, lors de sa deuxième assemblée générale ordinaire de l’année 2025, la création d’un champ de production d’énergie photovoltaïque s’étendant sur une superficie de 13 hectares.

Le projet vise à approvisionner en électricité verte les 150 entreprises industrielles implantées dans la zone. Selon Mohamed Naceur Laabidi, trésorier du groupement, cette initiative s’inscrit dans une démarche volontariste d’intégration des énergies renouvelables et de promotion de l’économie verte, tout en apportant une réponse concrète à la hausse des coûts de production énergétique supportés par les industriels.

D’après les études préliminaires, la centrale solaire devrait afficher une puissance installée de 8,5 mégawatts, pour une production annuelle estimée à près de 14 gigawattheures. Le coût global de réalisation du projet dépasse les 25 millions de dinars, un investissement jugé structurant pour la compétitivité de la zone industrielle et la réduction de son empreinte carbone.

Améliorer la qualité de l’environnement local

Au-delà de l’impact économique, le projet ambitionne d’améliorer la qualité de l’environnement local, en limitant les émissions de gaz à effet de serre et en offrant un cadre plus sain, tant pour les entreprises que pour les zones avoisinantes.

Les autorités régionales ont, selon le responsable du groupement, exprimé leur disposition à accompagner le projet en facilitant les procédures juridiques, administratives et financières, afin d’en accélérer la concrétisation. La direction du groupement se dit également ouverte aux propositions émanant des différentes parties prenantes, y compris les structures de la société civile de Jebel Oust et de Bir Mcherga.

Dans un contexte national marqué par la recherche d’alternatives énergétiques durables, cette initiative positionne la zone industrielle de Zaghouan comme un modèle émergent d’intégration du solaire au service de la performance industrielle.

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Tunisie : Taoufik Hospitals racheté par un groupe marocain pour ce montant conséquent

L’annonce de la signature d’un protocole d’accord entre le groupe marocain Akdital et Taoufik Hospitals Group (THG) ne constitue pas un simple fait de marché. Elle révèle une mutation profonde du secteur de la santé privée en Tunisie, désormais au cœur des stratégies régionales d’investissement dans les services à forte valeur ajoutée.

Avec cette opération, Akdital, leader de l’hospitalisation privée au Maroc, entend acquérir la totalité du capital de Taoufik Hospitals Group, l’un des acteurs les plus structurés du paysage hospitalier privé tunisien. Le montant évoqué, autour de 90 millions de dollars, donne la mesure de l’enjeu. Il s’agit de la première implantation d’Akdital hors du Maroc et d’un signal clair envoyé aux marchés : la Tunisie reste attractive malgré un contexte économique et financier tendu.

Un groupe structuré, une cible stratégique


Taoufik Hospitals Group s’est imposé au fil des années comme un opérateur de référence, avec plusieurs cliniques multidisciplinaires, une capacité litière importante et une présence affirmée dans des spécialités lourdes telles que la cardiologie, l’oncologie, la réanimation ou la traumatologie. Cette structuration explique l’intérêt d’Akdital, dont le modèle repose sur des plateaux techniques performants, une standardisation des process médicaux et une forte capacité d’investissement.

Pour le groupe marocain, la Tunisie offre un double avantage : un capital humain médical reconnu et un positionnement géographique stratégique entre Afrique et Europe. Le rachat de THG permet à Akdital de gagner du temps en s’appuyant sur un acteur déjà opérationnel, plutôt que de créer ex nihilo de nouvelles infrastructures.

Cette opération s’inscrit dans un mouvement plus large de recomposition du secteur de la santé privée en Tunisie. Confrontées à l’augmentation des coûts, aux exigences technologiques et à la concurrence régionale, les cliniques indépendantes peinent à suivre. L’entrée de groupes étrangers, disposant de capacités financières importantes, pourrait accélérer une logique de concentration.

Pour les patients, cela peut se traduire par une montée en gamme des services, une amélioration des équipements et une meilleure organisation des soins. Pour les professionnels de santé, la question des conditions de travail, de l’autonomie médicale et de la gouvernance hospitalière reste centrale.

Entre opportunité économique et vigilance réglementaire


Sur le plan macroéconomique, l’opération Akdital–Taoufik est perçue comme un signal positif en matière d’investissements directs étrangers, dans un secteur sensible mais porteur. Elle intervient toutefois dans un domaine fortement régulé, où l’État tunisien devra veiller à préserver l’équilibre entre attractivité économique, souveraineté sanitaire et accès équitable aux soins.

La finalisation du rachat reste conditionnée aux autorisations des autorités compétentes. Celles-ci seront appelées à examiner de près les implications concurrentielles et sociales de l’opération, dans un contexte où la santé demeure un enjeu stratégique.

Au-delà du cas Akdital, cette transaction constitue un test grandeur nature pour la capacité de la Tunisie à accueillir des investissements structurants dans des secteurs clés. Si elle aboutit, elle pourrait ouvrir la voie à d’autres opérations similaires, notamment dans les services, l’éducation ou les industries médicales.

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