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La rencontre inattendue de l’Etat génocidaire avec un Etat fictif

Cela fait trente cinq ans que cet « Etat » du Somaliland existe dans un anonymat international total. Et voilà que depuis le vendredi 26 décembre, il fait les gros titres de l’actualité.

Ce territoire de 175 000 km2, profitant du chaos engendré par la chute du président Siad Barre en 1991, autoproclama son indépendance de la Somalie. En trente-cinq ans d’existence aucun pays au monde n’a reconnu cet Etat autoproclamé au nord-ouest de la Somalie… Jusqu’au 26 décembre quand Netanyahu annonça la reconnaissance officielle par Israël de « l’État indépendant et souverain » du Somaliland.

Netanyahu qui tente par tous les moyens, y compris le génocide, de rayer de la carte l’Etat palestinien que la quasi-totalité des pays reconnait, défie le monde entier en reconnaissant le Somaliland qu’aucun Etat ne reconnait…

La Somalie, l’Ethiopie, Djibouti, la Ligue arabe, l’Organisation des Etats islamiques, l’Union Africaine, l’Egypte, l’Arabie saoudite, la Turquie, ont condamné dans les termes les plus vifs la provocation israélienne. L’Union européenne, sans oser condamner Israël, a appelé au « respect de la souveraineté de la Somalie ».

Sans surprise, la réaction la plus virulente est venue du président somalien Hassan Sheikh Mohammed : « La reconnaissance par Israël, qui encourage les mouvements sécessionnistes dans le monde, constitue une menace pour la sécurité et la stabilité de la Corne de l’Afrique. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a commis la plus grande des violations contre la souveraineté de la Somalie. Nous mettons en garde Israël et son Premier ministre Netanyahu contre le transfert de ses guerres du Moyen-Orient vers la Somalie. Nous n’accepterons jamais l’expulsion par Israël de Palestiniens de Gaza au Somaliland. »

Est-ce là le secret de cette soudaine reconnaissance d’un Etat autoproclamé qui vit depuis 35 ans dans l’isolement ? Il faut rappeler ici qu’en pleine guerre génocidaire, des informations filtraient de temps à autre sur les « prospections » par Israël et les Etats-Unis, visant à trouver « un pays d’accueil » pour les Gazaouis dont le territoire totalement détruit faisait saliver Trump et les grands entrepreneurs immobiliers qui lui sont proches.

La résistance des Palestiniens et leur refus de quitter leur terre ont fini par convaincre Trump et son entourage de renoncer à leur rêve de « riviera » à Gaza, et Netanyahu et son gouvernement génocidaire de faire le constat de leur impuissance å nettoyer ethniquement l’enclave.

Pourquoi alors le Premier ministre israélien a-t-il établi des relations officielles avec un Etat fictif qui n’est reconnu par personne ? Il faut voir la carte de la région pour comprendre. Le Somaliland dispose d’une base navale à Berbera d’une importance géostratégique majeure sur le Golfe d’Aden, une voie maritime vitale pour le commerce mondial puisqu’elle relie l’océan Indien à la Méditerranée via le Canal de Suez.

De plus, la base de Berbera fait face au Yémen où vivent les Houthis, les ennemis les plus irréductibles d’Israël. L’initiative de Netanyahu de reconnaitre « l’Etat souverain » du Somaliland n’a qu’une seule explication : la base navale de Berbera.

Trump a feint la surprise, affirmant que Washington n’a pas l’intention de reconnaitre le Somaliland. Il faut être naïf pour croire que Netanyahu a pris une initiative d’une telle importance sans consultation préalable de l’allié américain. Car, si Israël finit par installer une base militaire à Berbera, ce sera un pain béni pour Washington qui, à travers son proxy israélien, renforcera sa domination dans la corne de l’Afrique, le Golfe d’Aden et contrôlera plus étroitement l’important flux du commerce mondial et… l’Iran.

Ayant largement prouvé son impuissance à faire face au déchainement militaire ravageur d’Israël depuis le 8 octobre 2023, le monde a commencé déjà à réagir par… des communiqués de condamnation des perturbations géostratégiques que ne manqueront pas de provoquer la rencontre d’un Etat génocidaire et d’un Etat fictif.

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L’obsession de Netanyahu de faire de l’Iran une nouvelle Syrie

L’engagement permanent de l’armée israélienne sur les fronts de Gaza, de Cisjordanie, du Liban, de la Syrie et la mort et la destruction massives qui en résultent, n’ont pas diverti le génocidaire Netanyahu de sa principale obsession : l’Iran.

Selon le média américain, NBC News, le Premier ministre israélien se rendra le 29 décembre aux États-Unis où il rencontrera le président américain, chez lui en Floride. Le média précise que « Benjamin Netanyahu, devrait demander au président Trump de soutenir une nouvelle guerre israélo-américaine contre l’Iran. Il insistera sur les préoccupations d’Israël concernant la production de missiles balistiques par l’Iran et présentera à Trump différentes options pour que les États-Unis se joignent à Israël ou l’assistent dans une attaque contre l’Iran. »

Sur le même sujet, le journal israélien Israel Hayom a indiqué que « les responsables israéliens sont en train de préparer un dossier de renseignement sur l’Iran que Netanyahu présentera à Trump. Le dossier démontre que Téhéran relance son programme nucléaire, reconstitue son stock de missiles, étend ses activités terroristes à l’échelle mondiale et accroît le financement du Hamas à Gaza, du Hezbollah au Liban et d’Ansar Allah au Yémen. »

Pourtant, la guerre de juin dernier contre l’Iran, à laquelle Trump s’est joint à Netanyahu, s’est terminée par de larges destructions que Tel-Aviv n’a jamais connues depuis la création d’Israël, forçant Netanyahu à prier Trump de l’aider… à mettre fin aux hostilités.

Qu’est-ce qui pousse alors Netanyahu à risquer de larges destructions à Tal Aviv, Haifa et dans d’autres villes israéliennes que l’Iran ne manquerait certainement pas de causer, s’il était attaqué encore une fois ?

Juste après l’arrêt des hostilités en juin dernier, de nombreux analystes aux États-Unis et ailleurs ont annoncé qu’une autre guerre était « inévitable », vu que Netanyahu n’avait atteint aucun de ses objectifs en Iran, à part le massacre de centaines d’Iraniens.

Trita Parsi, vice-président exécutif du ‘’Quincy Institute’’ a écrit dans le journal en ligne Responsible Satecraft le dimanche 21 décembre : « La guerre de juin a abouti à une dissuasion mutuelle, une situation que l’Iran peut accepter, mais qui est intolérable pour Netanyahu et son entourage. En fin de compte, ce conflit n’a été une victoire ni pour Israël ni pour l’Iran. C’est précisément cet équilibre de la terreur qui pousse Israël à rechercher une nouvelle confrontation. La doctrine militaire israélienne ne permet à aucun de ses adversaires régionaux de le dissuader ou de remettre en cause sa suprématie militaire. Or, le programme de missiles iranien fait exactement cela. » L’analyste américain ajoute : « C’est précisément pourquoi Trump doit dire non à Netanyahu. Car l’objectif d’Israël n’est pas la sécurité au sens conventionnel du terme, mais bien la domination absolue. »

Si Trump devait dire non à Netanyahu, ce ne serait sûrement pas pour la raison avancée par l’analyste Trita Parsi. Car le président américain, comme pratiquement tous ses prédécesseurs, non seulement n’a aucun problème avec « la domination absolue » d’Israël au Moyen-Orient, mais, tout comme ses prédécesseurs aussi, il fait tout pour en faire un réalité durable.

Il est bien évident que la guerre menée par Israël en juin n’a jamais eu pour seul objectif le programme nucléaire iranien. Pour Israël et son allié américain, il s’agit de créer une situation au Moyen-Orient où aucun pays ne peut résister ou s’opposer à une agression israélienne.

Or jusqu’à présent, après la destruction de Gaza, la décapitation du Hezbollah, l’effondrement de la Syrie et l’apparente neutralisation des Houthis au Yémen, le seul pays qui refuse de se contenter de compter ses morts et de se lamenter dans l’impuissance sur l’étendue des destructions après une agression israélienne, c’est l’Iran grâce à son industrie performante des missiles.

Et c’est là que réside la raison cruciale de la rencontre de Netanyahu avec Trump le 29 décembre : convaincre celui-ci de se joindre à Israël pour détruire non seulement les missiles, mais la capacité de l’Iran de les produire. En d’autres termes, solliciter Trump de l’aider à faire de l’Iran, une nouvelle Syrie ou un nouveau Liban, un Iran qui subit dans l’impuissance et dans le silence le diktat israélien.

Cette obsession pathologique que nourrit Netanyahu depuis son arrivée au pouvoir ne se transformera jamais en réalité pour une raison simple : l’Iran est un grand pays par son histoire, sa géographie, son peuple, ses capacités défensives. Et, last but not least, par le nombre et la puissance de ses alliés dont la Chine et la Russie ne sont pas les moindres.

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Terrorisme en Australie : coup dur pour Netanyahu et sa machine de propagande

Le dimanche 14 décembre, deux hommes, un père et son fils, Sajid Akram (50 ans) et Naveed Akram (24 ans) ont perpétré un acte terroriste contre des Juifs qui, profitant de l’été austral, étaient en train de célébrer la fête juive de la ‘’Hanouka’’ sur une plage en Australie.

L’attaque en Australie a fait jusqu’à présent 16 morts et plusieurs blessés dont certains dans un état grave. Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, bien qu’il eût promptement condamné l’acte terroriste et mobilisé rapidement forces de sécurité et secouristes, a été la cible d’accusations virulentes et rageuses proférées quelques minutes après l’attaque par le génocidaire Netanyahu.

Le Premier ministre israélien a fait assumer la responsabilité de l’acte terroriste au Premier ministre australien pour « avoir permis les manifestations propalestiniennes dans les villes australiennes » et pour « avoir reconnu l’Etat palestinien ».

En d’autres termes, pour Netanyahu l’acte terroriste n’est pas une réaction désespérée et prévisible au génocide qui se poursuit à Gaza et en Cisjordanie depuis octobre 2023; mais a un lien de causalité directe avec « le laxisme » des autorités australiennes face aux multiples manifestations propalestiniennes à Sydney, Melbourne, Canberra et ailleurs, ainsi qu’à la reconnaissance par l’Australie, à l’instar de 180 Etats dans le monde, de l’Etat palestinien.

Mais les accusations du génocidaire israélien ne s’arrêtent pas là. Il a dans le même élan accusé Téhéran d’être derrière l’acte terroriste de la plage australienne. Accusation qu’il ajoute à la série de prétextes fallacieux qu’il collectionne dans le cadre des préparatifs à une nième agression contre l’Iran.

Cela dit, l’acte terroriste perpétré en Australie aide avant tout Netanyahu lui-même. La machine de propagande sioniste s’est déjà mise en branle pour mettre en avant la rengaine usée jusqu’à la corde de « l’antisémitisme qui continue à causer la mort de juifs innocents ». Les médias occidentaux au service du sionisme ont réservé l’exclusivité de leurs journaux et de leurs commentaires du dimanche 14 décembre à la mort de 16 juifs en Australie, ignorant le fait qu’en plein « cessez-le-feu », Israël tue quotidiennement 20 Palestiniens en moyenne pas loin de la plage de Gaza, sans que le journal Le Monde, le New York Times, le Daily Telegraph ou encore CNN et la BBC ne s’en émeuvent outre mesure.

Les rares voix discordantes, à l’instar du Britannique George Galloway, n’excluent pas la possibilité que le Mossad soit derrière l’action terroriste de la plage australienne de Bondi pour l’avantage qu’elle génère au gouvernement génocidaire israélien.

Mais que le Mossad soit derrière cette attaque ou non, à leur grande frustration, Netanyahu et les manipulateurs de la machine de propagande sioniste ont subi une claque magistrale infligée par un événement imprévu : l’action héroïque d’un Australien musulman, Ahmed Al Ahmed, qui, au risque de sa vie, attaqua mains nues le terroriste armé, le désarma et sauva nombre de vies juives…

Avant que l’identité du héros soit connue, Netanyahu s’est précipité pour pérorer qu’un « héros juif a désarmé l’un des terroristes. » La vérité sur l’identité du héros l’a remis dans ses petits souliers. Plus grave encore pour lui et pour les manipulateurs de la machine de propagande sioniste, l’exploit d’Ahmed Al Ahmad vient de leur mettre les bâtons dans les roues en mettant en pièces leur principal argument, relayé par les médias occidentaux à leur service, que « tout musulman est un terroriste en puissance ».

L’attaque de la plage australienne, condamnable sans doute pour avoir pris pour cibles des innocents, n’en met pas moins en lumière pour la nième fois la duplicité et l’hypocrisie d’un Occident qui se fait complice du génocide contre le peuple palestinien qui a fait des centaines de milliers de victimes et a transformé la vie des survivants en enfer, mais qui pousse des cris de vierge effarouchée quand une douzaine de juifs sont tués sur une plage australienne.

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