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Coopération : L’exemple des volontaires japonais en Tunisie

Depuis ses premiers pas, la coopération entre la Tunisie et le Japon a revêtu une dimension humaine qui enrichissait les grands projets de développement avec des échanges « people to people ».

Cette dimension n’a jamais cessé de se concrétiser depuis plusieurs décennies qui ont vu de nombreux volontaires japonais travailler en Tunisie dans les domaines les plus variés.

Cette coopération de proximité est de nos jours encore déployée par la Japan International Cooperation Agency (JICA) en étroite collaboration avec l’ambassade du Japon en Tunisie.

Ces dernières semaines, trois nouveaux volontaires japonais sont arrivés en Tunisie pour opérer dans ce cadre et apporter leur contribution dans les domaines de la jeunesse et de l’éducation spécialisée.

Ces volontaires japonais sont

  • Ohara Rui, affecté à la Maison des jeunes de Bekalta (Monastir)
  • Haruka Maeda, affectée à la Maison des jeunes d’Ouardanine (Monastir)
  • Hara Miyuki, affectée au Centre pilote d’éducation spécialisée de Kairouan

Au cours des deux prochaines années, ces volontaires travailleront aux côtés de leurs collègues tunisiens pour accompagner les jeunes ainsi que les personnes à besoins spécifiques, dans un esprit de partage, d’entraide et d’engagement.

Alors que les plus récents des volontaires japonais font leurs premiers pas en Tunisie, il est important de souligner que leur contribution ne manquera pas de renforcer encore davantage les liens d’amitié entre nos deux pays.

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Nostalgies : Jean, Giovanni et Luigi Garza, pâtissiers de père en fils

Chez Garza est une enseigne de légende qui a traversé le siècle pour rester entre les mains d’une même famille qui cultive un paradis de douceurs et une réputation inégalée.

L’histoire de cette pâtisserie tunisoise commence en 1932 avec Luigi Garza, le fondateur de cette tradition qui s’est installé dans la petite boutique-atelier de la place de la Monnaie.

Du temps de l’ouverture au seuil des années trente, Luigi Garza était entouré de plusieurs édifices prestigieux comme le siège de la radio tunisienne, l’école israelite ou la fameuse cité Boulakia. De fait, la boutique se trouvait à la confluence de toutes les communautés musulmane, juive, maltaise, italienne et française.

Avec son savoir-faire à l’italienne, le signor Luigi n’allait pas tarder à convaincre une clientèle qui brassait le riche et le pauvre, le notable et l’enfant du quartier. Fondateur d’une lignée, Luigi Garza inscrira son travail dans une lignée et répondra brillamment à sa vocation de maître-pâtissier.

Son fils Giovanni et son épouse Ida prendront le relais. Devant les fourneaux, Giovanni Garza allait ancrer la réputation d’excellence de la maison. Il confirmera les gâteaux les plus prisés et créera de nouvelles oeuvres de toutes les saveurs.

Les gourmets continuent de nos jours encore à venir de très loin pour récupérer leurs commandes. Car Chez Garza, les ventes ne se font que sur commande avec des pics en périodes de fête. Tout y est: les macarons, les mille feuilles et les puits d’amour. A déguster avec modération mais en appréciant chaque infime effluve, chaque grain, chaque détail savoureux.

Ida Garza veillait sur la salle, tenait le registre des livraisons et entourait de son accueil distingué chaque client. La maison Garza s’était taillée une réputation d’incontournable en ce qui concerne les biscuits secs et autres nougatines. Même chose pour tout ce qui a trait aux frangipanes.

Avec une règle immuable: même pour un simple kilo de biscuits, il fallait passer commande et attendre son rendez-vous.

La procédure est toujours la même et, aujourd’hui, c’est Jean Garza, petit-fils de Luigi, qui, au four et au moulin, veille sur les destinées de la maison. Dans un décor en bois qui fleure bon la tradition, avec un atelier qui, tel un métronome, livre les fournées successives, Jean Garza officie et maintient une griffe qui fait des Garza des pâtissiers parmi les plus appréciés et de leur boutique l’un des rares lieux où l’on se relaie de père en fils.

Le public des gourmets, les nombreux habitués aussi, répondent présent et continuent de faire un triomphe aux succulentes pâtisseries de la maison Garza. Il m’est même donné de connaître de nombreux Tunisiens expatriés dont le premier réflexe lors du retour au pays est un gâteau de chez Garza, comme le veut l’expression consacrée.

Au chapitre des souvenirs, ils sont nombreux les écoliers des années soixante à avoir aussi goûté aux succulentes brioches tradition de Garza. Saupoudrées de sucre, ces boules rustiques de pain brioché s’arrachaient littéralement et disparaissaient de l’étal en quelques minutes. Cette fournée de brioches pour les écoliers du quartier n’est plus d’actualité mais la mémoire de ces délices qui ne coûtaient que vingt millimes perdure.

Tout comme la fidélité imperturbable des clients qui reviennent toujours chez les Garza, pâtissiers inséparables du goût de Tunis.

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Sidi Bou Said : Inquiétude face à une colline qui n’en peut plus

Plusieurs alertes et appels à la vigilance circulent ces dernières heures dans les réseaux sociaux. C’est la colline de Sidi Bou Said qui est au centre des inquiétudes.

Les photos qui circulent montrent une faille qui traverse l’une des parois de la colline de Sidi Bou Said. Selon les donneurs d’alerte (qui sont des personnalités résidant à Sidi Bou Said), cette déstabilisation progressive de la colline pourrait prendre d’autres proportions si des mesures préventives ne sont pas prises.

Une situation à suivre sur fond de surtourisme qui impacte fortement le village perché de la banlieue nord de Tunis.

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Everyday Tunisians : Un café au Mrabet avec Karim

Karim a la chance d’avoir pour lieu de travail, le plus ancien café de Tunis : le fameux Mrabet dont la dokkana séculaire et l’atmosphère orientale font le bonheur de ses clients.

Car à Tunis, le café Mrabet est une légende et y savourer un mazagran ou un thé aux pignons relève d’un rituel ancestral.

Fondé par Ali Thabet au début du dix-septième siècle, le Mrabet était le lieu de rendez-vous des janissaires ottomans à Tunis et compte de toute évidence parmi les plus anciens cafés de la médina de Tunis.

C’est dans ces allées chargées d’histoire que Karim s’active pour accueillir les amoureux du Mrabet.

Avec son costume impeccable et son maintien sportif, il se souvient de sa carrière de basketteur et des nombreuses équipes au sein desquelles il a milité.

Après avoir fait ses classes à la Zitouna Sports, Karim s’est entraîné et a joué au Stade Tunisien, à l’Espérance Sportive, à la Jeunesse Athlétique de Bougatfa et au Tunis Air Club. En catégorie juniors, il a aussi participé à une Coupe d’Afrique et une Coupe arabe, sous le maillot national.

Depuis 2019, devenu maître d’hôtel au Mrabet, Karim fait toujours de son mieux pour satisfaire une clientèle exigeante. Ponctuel, affable et efficace, il conjugue bonnes manières et célérité sans jamais perdre de vue le label et les singularités du Mrabet, un lieu de vie doublé d’un lieu de mémoire.

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Snapshot : En danger d’effondrement, un immeuble qui coule au centre-ville

Rue Saad Zaghloul, entre l’avenue Moncef Bey et l’avenue Bourguiba, cet immeuble a heureusement été vidé de ses occupants.

Depuis, il ne cesse de pencher et s’enfoncer irrémédiablement. Au point où on a fini par le comparer à une tour de Pise tunisoise.

En vérité, il n’y a rien à faire sinon démolir et reconstruire sur des fondations plus solides. Encore faudrait-il le faire avant que cet immeuble qui met en danger son voisinage, ne s’effondre.

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Snapshot : La crèche de la Cathédrale de Tunis

Comme chaque année, une crèche de Noël a été installée en la cathédrale de Tunis. De nombreux visiteurs ont découvert cette crèche placée à côté de l’autel principal.

Une messe de Noël sera organisée prochainement ainsi qu’un concert présenté par la chorale de l’église.

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Snapshot : Les palmiers morts de la Goulette

À l’entrée de la Goulette en arrivant de Tunis, la vaste place qui sépare les avenues Bourguiba et Roosevelt est réputée pour ses palmiers. D’ailleurs même le café du coin se nomme Ennakhil ce qui signifie les palmiers en langue arabe.

Nous le savons : nos palmiers ont souffert ces dernières années du charançon rouge, un fléau qui a emporté des centaines d’arbres sur les grandes avenues de Tunis et ses banlieues.

Est-ce aussi le cas à la Goulette ? Plusieurs palmiers sont complètement ratatinés sur cette place centrale et donnent une image de tristesse à toute une ville.

Que faire pour que la Goulette garde son éclat ?

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Tunisie – Autriche : Trois cents ans de relations diplomatiques

La clôture des manifestations du Tricentenaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche a eu lieu mardi 16 décembre au palais Ksar Said en présence de M. Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Plusieurs membres du Corps diplomatique étaient également présents à ce rendez-vous qui a été l’occasion de présenter un livre intitulé 300 ans de relations diplomatiques et édité par l’ambassade d’Autriche en Tunisie.

M. Mohamed Ali Nafti a prononcé une allocution au cours de laquelle il a passé en revue les liens historiques entre nos deux pays et aussi l’actualité de leur coopération bilatérale.

M. Stephan Vavrik, ambassadeur d’Autriche en Tunisie, a ensuite pris la parole pour revenir sur les différentes manifestations du Tricentenaire et présenter la publication réalisée par l’ambassade.

Un panel comprenant plusieurs auteurs ayant contribué à l’ouvrage a pris le relais et permis à l’assistance d’en découvrir le contenu principalement articulé sur l’histoire et les échanges culturels et économiques.

Bilingue, en français et allemand, richement illustré, cet ouvrage a été ainsi abordé dans ses différents aspects et vient enrichir les bibliothèques tunisienne et autrichienne en tant qu’ouvrage de référence.

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Icône tunisoise du Passage et Bab El Khadhra : Monsieur Michel n’est plus

Michel Roccia est décédé en fin de semaine dernière. Son auto-école de la rue de Madrid a brassé des générations de conducteurs de tous les quartiers et confessions de Tunis.

Celui que tout le monde appelait affectueusement Monsieur Michel repose désormais au cimetière du Borgel.

A Tunis, les moniteurs d’auto-écoles se recrutaient dans les différentes catégories de citoyens de la capitale. Ainsi, la mémoire collective a gardé le souvenir des Campo, Abate et autres Gambini qui comptaient parmi les ténors de la profession.

De cette génération de moniteurs, Michel Roccia a continué à officier de nos jours encore. Il est ainsi devenu le dernier auto-école issu de la diversité.

Affable, d’une délicatesse infinie, il continuait son travail et initiait à l’aide de sa Peugeot flambant neuve tous les aspirants au permis de conduire.

Maniant l’italien, l’arabe et le français, il apprenait à ses élèves mille et un petits trucs et jouait le rôle d’un véritable mentor.

Paix à son âme et condoléances à sa famille et ses nombreux amis à Bab El Khadhra, au Passage et à Lafayette.

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Everyday Tunisians : Les trois derniers jours de Mokhtar au Boléro

Quand arrive le jour de la retraite après une longue carrière, la vie change d’horizon dans un moment où se mêlent joie et mélancolie. Pour Mokhtar Rhimi, ce jour est arrivé puisque samedi 20 décembre, il assurera ses deux derniers services au Boléro.

Les habitués du Boléro se souviennent encore de Salah Dahmani, Fathi Matmati ou Mokhtar Hamdi qui sont quelques uns des maîtres d’hôtel ayant fait les beaux jours de ce restaurant du centre-ville.

Aujourd’hui, c’est Mokhtar Rhimi qui officie pour quelques jours encore dans les deux salles de ce restaurant dirigé par les frères Abderrazak et Rafik Ben Ayada.

Ayant fait ses classes au Strasbourg de la belle époque, Mokhtar en a gardé un sens de l’accueil inséparable de son humour bon enfant. Entre grillades de poisson et plats traditionnels, Mokhtar, des assiettes plein les mains, passe allègrement des cuisines à la salle.

Il a toujours un plat du jour ou une spécialité maison à proposer et parfois, dans un chuchotement complice, il met ses clients dans la confidence et annonce subrepticement les poissons frais de Bizerte ou la viande qui vient d’arriver de Grombalia.

Régnant sur ses deux salles, attentif à chaque demande, Mokhtar assure les deux services de la journée et à sa manière, cultive la longue tradition du Boléro, une enseigne fondée par Diego Perez, un Espagnol, et reprise il y a soixante ans par le regretté Béchir Ben Ayada.

Toujours impeccable, veillant imperturbablement à la qualité du service, chaque jour, Mokhtar instille son savoir-faire, faisant d’un restaurant populaire, la plus accueillante des tables de Tunis.

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Comment dites-vous kaki en français ou en italien ?

Vous êtes-vous déjà demandé quelles pouvaient être les origines de nos kakis? Qu’ils soient en forme d’anneaux ou de bâtonnets, de dés ou plus rarement de galettes, ces kakis sont un incontournable, aussi bien pour les enfants que les adultes.

Le marchand de kakis avec sa corbeille qu’il trimbale devant les écoles tombe sous le sens. C’est l’un des personnages qui, de tous temps, hante les villes tunisiennes. Et, de nos jours encore, les marchands de kakis sont au coin de chaque rue.

Dans les quartiers de Tunis, quelques fours continuent à cuire les kakis dans de grands plateaux noirs. Et certaines enseignes sont les spécialistes incontestés du kaki, à l’image de la boulangerie Jeannot Memmi, dont on dit que ses kakis sont les meilleurs de Tunis. D’ailleurs, on vient de loin pour les acheter au kilo, juste dorés à point et croustillants à souhait.

D’où nous viennent ces kakis? En toute hypothèse, ils sont la déclinaison tunisienne des Taralli italiens qui sont préparés à Turin et dans les Pouilles, avec de l’huile d’olive ou de l’anis.

En Italie, ils sont aussi désignés par les termes de « stirato » ou « stiratini » qui veulent dire étiré comme les ficelles ou les bâtonnets de kaki.

Les Français nomment les kakis soit « cressins » ou « gressins ». Ils sont faits à partir de farine de blé tendre rehaussée de sel et de levain. En Espagne, l’équivalent de nos kakis se nomme « rosquilletas ».

Il est ainsi clair que quelque soit leur nom, ces kakis de l’autre rive sont une variante des nôtres qui en sont inspirés.

Historiquement, l’origine de ces mets remonte au quatorzième siècle et on continue à les déguster aussi bien en en-cas qu’à l’apéritif.

Pas plus long qu’un crayon ou bien plus allongés, de forme arrondie ou en cubes, les kakis font partie de notre quotidien même si les recettes tendent à se perdre.

En effet, nos kakis ne sont plus que l’expression minimale de ce qu’ils furent. Une simple pâte de pain avec du gros sel, cuite au four jusqu’à ce qu’elle devienne croquante et croustillante.

Au contraire, dans les autres pays où le kaki se nomme cressin, taralli ou stirato, il est préparé selon des recettes ancestrales qui, parfois font appel à quelques gouttes de vin blanc et certaines épices et fines herbes, sans oublier l’usage de l’huile d’olive.

Dès lors, c’est de toutes autres saveurs qu’il s’agit lorsqu’on goûte à ces kakis de l’autre rive qui sont vendus chez certains boulangers ou bien conditionnés et en sachets de 250 grammes.

Comme quoi, il serait temps de revisiter la recette de nos kakis, de s’inspirer de l’ancêtre turinois et retrouver une saveur qui se perd.
Un challenge pour les chefs qui désireraient sortir ces pains de farine de l’anonymat et les remettre à l’honneur du goût véritable !

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Alliance Française : Un grand débat autour de l’humanisme

L’Alliance Française de Tunis, sous la présidence de M. Mohamed Aissaoui, s’apprête à lancer le Programme ALECA, un acronyme pour « Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies ».

Ce projet ambitieux est dédié aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

La première rencontre-débat aura lieu aujourd’hui, lundi 15 décembre à 18h30 à l’auditorium de l’Institut français. Modérée par Ahlem Ghayaza, elle portera sur le thème « Exiger un humanisme relationnel ».

Les participants au débat sont :

  • François Dosse, épistémologue et historien des idées
  • Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales
  • Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien, figure majeure des humanités africaines

La soirée se poursuivra par un spectacle de danse aux couleurs africaines, interprété par de jeunes artistes tunisiens.
Cette première rencontre Inaugure un cycle de réflexion au cœur des enjeux culturels et géopolitiques d’aujourd’hui.

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Everyday Tunisians : Paysanne dans la ville tentaculaire

Paysanne, sur les marges de la ville, Zohra Abdelli prend chaque matin le chemin des champs.

Elle sème, cultive et moissonne, partage son temps entre les blettes, les radis et aussi la fameuse « gnaouia », ces gombos dont se délectent les gourmets.

Zohra Abdelli est une travailleuse agricole, généralement embauchée à la journée, contre un maigre salaire. Femme-courage, elle passe de longues journées sur les parcelles dont elle a la charge.

Appréciée de tous, Zohra Abdelli est à l’image de nombreuses Tunisiennes vivant à Bhar Lazreg, entre la ville tentaculaire et quelques oasis potagères.

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Tunisiens en France : Les titres de séjour longue durée renouvelés automatiquement

Chapeau aux députés des Tunisiens de l’étranger dont le travail de fond et la diplomatie parlementaire viennent de donner des résultats remarquables. En effet, l’Assemblée nationale française vient d’adopter un texte selon lequel le renouvellement des titres de séjour longue durée devient automatique.

Les députés Riadh Jaidane et Amor Barhoumi, représentants des Tunisiens à l’étranger, ont réalisé un travail appréciable de sensibilisation des parlementaires français.

Après plusieurs échanges avec leurs collègues français ( à l’Assemblée nationale et au Sénat au sein du groupe d’amitié parlementaire France Tunisie ) concernant les difficultés rencontrées par nos compatriotes pour renouveler leurs titres de séjour notamment de longue durée, une proposition de loi par des députés français vient d’être adoptée visant à garantir un renouvellement automatique des titres de séjour de longue durée (10 ans).

Une bonne nouvelle pour les Tunisiens en France et des démarches couronnées de succès pour les députés tunisiens.

Lire aussi : Tunisie : Les nouveautés du système FCR en 2025

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Everyday Tunisians : Jalel et la mercerie où on trouve tout

Rue Zarkoun, Jalel est un personnage incontournable. Dans l’une des rares merceries de cette artère proche de Bab Bhar, il règne sur des rayons qui regorgent de boutons, de pièces et d’accessoires qu’utilisent les couturières.

Entre la mercerie de la rue de Rome où il a longtemps travaillé et la rue Zarkoun, Jalel a soixante ans de métier. Il connaît les arcanes de la couture et mieux que quiconque sait conseiller ses clientes et enrichir son fonds.

Né dans une famille à cheval entre Tunis et Djerba, Jalel marie à la perfection les usages des beldis de Tunis et la bosse commerçante des enfants de l’île de Djerba. Son sens de l’accueil et sa connaissance de la mercerie font le reste et aussi son inégalable succès.

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JCC 2025 : Gros plan sur le cinéma espagnol

La trente-sixième édition des Journées cinématographiques de Carthage proposera un gros plan sur le cinéma espagnol. Cinq films inédits seront au programme de cette section.

  • MORLAIX de Jaime Rosales. Un film où le silence devient un langage, révélant l’invisible et l’intranquillité du quotidien.
  • ROMÉRIA de Carla Simón. Une exploration intime de la mémoire, des racines et des liens familiaux.
  • LA CASA de Álex Montoya. Une œuvre qui interroge ce que nous gardons, ce que nous laissons derrière nous, et ce que disent les maisons de nos vies.
  • EL 47 de Marcel Barrena. Un récit où la réalité sociale s’impose comme matière vivante, urgente et profondément humaine.
  • SORDA de Eva Libertad. Un film qui bouleverse nos certitudes et propose une autre manière de « écouter le monde ».

Une plongée dans la richesse, la sensibilité et la diversité du cinéma espagnol. Les JCC auront lieu du 13 au 20 décembre.

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Dominique de Villepin en Tunisie

Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, sera en Tunisie à l’occasion des Journées de l’entreprise 2025.

Organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprise, ces journées auront lieu du 11 au 13 décembre à Sousse. Le thème retenu cette année concerne l’Entreprise et le nouvel ordre économique.

Dominique de Villepin interviendra à l’ouverture des Journées de l’IACE en tant que keynote speaker.

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Arts plastiques : Les sefsaris acryliques de Kaouther Bahri Darghouth

Kaouther Bahri Darghouth participe actuellement à l’exposition de groupe  » Les portraits inavoués  » qui se déroule à la librairie Al Kitab à Mutuelleville.

Connue pour ses représentations de paysages marins et son travail sur la couleur, Kaouther Bahri Darghouth a récemment une nouvelle collection dont la beauté et le style sont saisissant.

Cette artiste s’est en effet emparé des frémissements soyeux du sefsari traditionnel pour les transposer sur le mode acrylique. Multipliant les nuances, jouant sur le blanc souverain éclaboussé de lumière, Kaouther Bahri Darghouth donne libre à la couleur.

Le résultat est jubilatoire et donne aux plis et drapés du sefsari, de nouvelles vies et une traduction plastique des plus originales. À découvrir absolument ainsi que les autres pans de l’œuvre d’une artiste atypique entre impressionnisme et patrimoine.

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Arts plastiques : La Tunisie de Stanislav Malakhov

Né le 8 décembre 1935, Stanislav Malakhov aurait eu 90 ans aujourd’hui. Celui qui fut un amoureux des paysages tunisiens laisse une œuvre impressionnante.

Artiste russe, Stanislav Malakhov a souvent séjourné en Tunisie. Jusqu’à sa disparition en février 2019, il a continué à réaliser des oeuvres dont l’épicentre se trouve dans les paysages tunisiens. Une exposition rétrospective a rendu hommage à sa mémoire en février 2020 au palais Khereddine à Tunis.

A sa manière, Stanislav Malakhov a réédité un pan de l’aventure d’Alexandre Roubtzoff au début du vingtième siècle. En effet, comme ce dernier, il a sillonné la Tunisie, cherchant son inspiration dans les paysages et aussi dans les scènes de vie. De Gafsa où il résidait, il aura rayonné sur toute la Tunisie, laissant une somme impressionnante d’oeuvres.

Paysagiste dans l’âme, Malakhov aimait par-dessus tout les paysages montagneux qu’il parvenait à restituer admirablement. De Orbata à Zaghouan, il peignait hauteurs tourmentées et pics effilés et affectionnait la couleur ocre plutôt sombre, si représentative de nos paysages. Rendant le relief dans ses circonvolutions, notre artiste a réalisé de nombreux tableaux dans les gorges de Midés ou bien autour de Thelja. Chaque fois, il parvenait à recréer une nature tourmentée qu’on dirait déchiquetée et le faisait dans un respect des harmonies qui mêlent le ciel et la terre dans un même élan.

Les paysages de Malakhov sont pluriels. Il aimait errer au gré de l’inspiration pour capturer l’atmosphère des villes nimbées de lumières ou celle de ruelles dans les médinas du pays. Ses tableaux nocturnes sont un régal en soi: sous la pleine lune, il y restitue des pans de médina obscures et recouvre le réel d’un halo bleuté. Cette série de Nocturnes urbains vaut à elle seule le détour et, rarement, artiste aura travaillé et excellé dans cette direction précise. Vivant dans le sud, Malakhov avait aussi une nette prédilection pour les oasis et leurs miracles jaillissant sous la forme de cascade ou d’échappées vertes dans une nature âpre.

Qu’ils soient cavaliers ou bédouins, les gens du sud sont aussi très présent dans l’oeuvre de Malakov. On y retrouve les caravaniers et leurs chameaux, les cavaliers tout à leurs joutes équestres et aussi les femmes dans leurs costumes rutilant de lumière. Il se dégage de ces oeuvres une impression de sud profond et aussi une simplicité qui emprunte autant au rustique qu’au bucolique. A regarder ces oeuvres, on imagine aisément l’artiste et son attirail planté en pleine nature ou bien esquissant rapidement un drapé, une silhouette ou un geste ample. Ces scènes de vie capturées entre Sned, Tamerza, Chenini ou Nefta sont des témoignages éloquents d’une passion pour le sud.

Autre passion de l’artiste, les sites archéologiques sont également très présents dans ses collection de tableaux. On y retrouve surtout Dougga et Sbeitla, peints sous plusieurs facettes et gorgés de lumière. On y retrouve aussi El Djem et son amphithéâtre ou les aqueducs romains et les rivages de Carthage. Très précis dans son travail, Malakhov restitue la patine des monuments et aussi leur puissance. Il semble nous inviter à méditer sur la fuite du temps et la permanence de la pierre. Ou encore sur la dialectique incessante entre la mer et la terre, le fluide et le solide. Ces jeux auxquels se livre l’artiste sont présents dans chacune de ses oeuvres, quelqu’en soit la technique.

Car s’il affectionne la peinture à l’huile en premier, Stanislav Malakhov n’hésite pas à se servir de pastels ou bien se mettre à l’aquarelle. Pour cette dernière technique, une surprenante série prend pour motif Sidi Bou Said sous divers aspects. En une dizaine d’aquarelles, l’artiste résume tout, de la quintessence de la lumière à l’atmosphère mystique qui inonde les lieux. Avec un fort pouvoir de séduction, cette série souligne combien la colline des soufis se prête à la peinture, combien la plastique de ce village est exceptionnelle. Mais au-delà de cette incursion, Malakhov reste surtout un oasien qui sait traquer la beauté du sud dans ses replis les plus subreptices. Rarement peintre aura accumulé autant d’oeuvres et d’esquisses ayant pour thème Gafsa et ses environs.

Ce long apprentissage du sud lui a appris à maîtriser toutes les fluctuations de la lumière qu’on retrouve parfois sur des tableaux reproduisant ( plutôt recréant) le même paysage. Hors des sentiers battus et sans référence ancrée dans une école précise, Malakhov restitue un sud tunisien inédit, baignant dans la lumière et comme préservé dans une aura virginale. De fait, Malakhov sublime ce sud, le transfigure tout en le peignant tel quel. C’est là que réside le tour de main de ce grand artiste, dans la lignée d’Alexandre Roubtzoff ou Natacha Markoff.

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