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Hammam-Lif: le Casino entre enfin en phase de restauration

La municipalité de Hammam-Lif a annoncé le démarrage officiel des travaux de restauration du «Casino de Hammam-Lif», un monument historique protégé depuis le 1er septembre 2000 et symbole majeur du patrimoine national du gouvernorat de Ben Arous. Ce projet, attendu depuis de nombreuses années, vise à redonner vie à ce site emblématique en le transformant en un pôle culturel, touristique et social.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’initiative innovante des «lzamates», sous la supervision de l’Instance générale de partenariat public-privé (IGPPP), en collaboration étroite avec l’Institut national du patrimoine (INP), le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et avec l’appui de l’agence française Expertise France. Les études techniques et architecturales, confiées au bureau Arké Architecture, ont été validées à toutes les étapes par l’INP afin de garantir le respect de l’identité et de la spécificité du monument.

À la suite d’un appel d’offres public lancé en juillet 2025, les travaux de restauration, d’une durée estimée à 18 mois, ont été confiés aux entreprises tunisiennes BIRC et ENIBTP, avec une autorisation de construction (n°1825) délivrée le 11 juillet 2025. Le coût de cette phase s’élève à 2,3 millions de dinars tunisiens, hors taxes, financé par l’Union européenne.

La municipalité prévoit de confier ultérieurement la gestion et l’exploitation du casino à un investisseur privé, sélectionné via un appel d’offres prévu en 2026. Cette approche vise à assurer un usage durable du monument tout en offrant des services attractifs aux habitants et aux visiteurs.

La municipalité de Hammam-Lif souligne l’importance de ce projet comme levier de développement local, contribuant à la valorisation du patrimoine unique de la ville et au dynamisme économique, social et culturel de la région. Il illustre également le succès de la coopération entre acteurs publics et privés dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine national.

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Tunisie: la facture électronique devient obligatoire dès 2026…

À partir de 2026, toutes les entreprises tunisiennes devront utiliser la facture électronique, une réforme majeure visant à moderniser l’économie nationale et renforcer la transparence fiscale. Cette initiative, soutenue par la plateforme #elfatoora, permettra de réduire la fraude et de simplifier les démarches administratives pour les entreprises.

Il est bon de rappeler que la Tunisie a amorcé la digitalisation de son système fiscal avec le décret d’application 2016-1066, posant les bases de l’intégration des technologies numériques dans les transactions. La facture électronique constitue l’aboutissement de ce processus, permettant aux entreprises de générer, transmettre et archiver leurs factures de manière entièrement numérique, en conformité avec les exigences de la Direction générale des impôts (DGI).

Des avantages pour les entreprises et l’administration fiscale

La facture électronique simplifie la gestion administrative et réduit les délais liés aux procédures papier. Chaque facture sera sécurisée par une signature électronique qualifiée, garantissant sa validité juridique. Pour l’administration fiscale, cette réforme facilite le suivi des transactions et la détection d’éventuelles irrégularités, contribuant ainsi à limiter la fraude et à améliorer la collecte des recettes.

Comment s’adapter au nouveau système

Les entreprises devront suivre une procédure progressive pour passer au format électronique. Après validation de leur dossier administratif, elles participeront à une phase de test technique pour assurer la compatibilité avec la plateforme #elfatoora. Cette étape sera suivie de la mise en production et de la déclaration fiscale finale.

Les informations techniques à fournir incluent l’adresse IP publique, les personnes habilitées à signer les factures et le mode de connexion choisi (Webservice ou SFTP). Ces étapes visent à garantir une interopérabilité optimale entre les systèmes des entreprises et la plateforme.

Le ministère des Finances, via Tunisie TradeNet (TTN), accompagne les entreprises dans cette transition, offrant un soutien technique et commercial. Les tarifs pour le traitement des factures électroniques ont été définis avec transparence: par exemple, une facture de moins de 50 Ko coûtera 0,190 Tnd, avec des frais supplémentaires au-delà de cette taille.

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Le port de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, fait l’objet d’un suivi renforcé du ministère du Transport

Le ministère du Transport intensifie le suivi du port commercial de Radès, classé 13ᵉ port africain en termes de performance selon l’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024 publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, afin d’améliorer la fluidité de la livraison des marchandises et de réduire les coûts logistiques.

Le port commercial de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, optimise ses opérations et modernise ses infrastructures pour accélérer la livraison des marchandises et renforcer la compétitivité logistique.

Ce dossier a été au centre d’une séance de travail présidée par le ministre du Transport, Rachid Amri, le vendredi 26 décembre 2025, au siège de l’Office de la marine marchande et des ports. Cette réunion s’inscrit dans le prolongement de l’évaluation engagée depuis le 11 septembre 2025 sur les questions de sécurité, de sûreté et d’exploitation du port de Radès, principal hub portuaire du pays.

Lors de cette rencontre, le ministre a pris connaissance de l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations adoptées lors des précédentes réunions, notamment celles liées à l’organisation des espaces portuaires et à la gestion des conteneurs et remorques à long séjour. Ces équipements sont désormais regroupés dans des zones dédiées, avec un renforcement de la coordination avec les services douaniers pour leur cession ou leur enlèvement, conformément à la réglementation en vigueur. L’objectif est clair : optimiser l’utilisation des surfaces portuaires et limiter la congestion.

Le ministre a également suivi avec attention l’évolution du processus de digitalisation des opérations administratives et portuaires au sein du guichet unique du port de Radès. Cette démarche vise à simplifier les procédures pour l’ensemble des intervenants, accélérer le traitement des dossiers et améliorer la transparence des opérations.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur les perspectives d’extension du terminal des conteneurs et des remorques. Deux hypothèses sont actuellement étudiées : la première prévoit la création d’un terminal dédié aux conteneurs regroupant les quais 6, 7, 8 et 9 ; la seconde consiste à réaliser un terminal indépendant de l’actuel, composé des quais 9, 11 et 12. À ce sujet, le ministre du Transport a recommandé d’approfondir les études préliminaires pour chaque option afin de retenir la solution la plus adaptée et la plus rapide à concrétiser.

Cette future extension s’inscrit dans une vision stratégique visant à renforcer la chaîne logistique nationale, améliorer la compétitivité du port de Radès — déjà reconnu sur le plan continental — et réduire le coût du passage des marchandises, dans un contexte où la performance portuaire devient un facteur clé d’attractivité économique.

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Dossiers d’entreprises : le message du RNE aux utilisateurs de la plateforme

Le Registre national des entreprises (RNE) appelle les porteurs de projets et chefs d’entreprise ayant déposé des demandes de création ou de mise à jour d’entreprises en ligne à déposer sans délai les originaux des contrats et procès-verbaux auprès des guichets du registre, afin d’éviter tout blocage dans le traitement de leurs dossiers.

Cette mise au point intervient dans un contexte de forte pression administrative en fin d’année, marqué par une hausse significative des demandes de constitution de sociétés avant le 31 décembre 2025. Le RNE précise que la poursuite du traitement des dossiers déposés sur la plateforme électronique est conditionnée à la présentation des documents originaux, accompagnés du reçu de dépôt provisoire délivré lors de la procédure en ligne.

Dans son communiqué, le registre insiste également sur un point clé souvent à l’origine de rejets ou de retards : la conformité des documents téléchargés. Les utilisateurs de la plateforme sont invités à vérifier attentivement que chaque document correspond bien à la nature de la procédure engagée et qu’il est déposé dans la rubrique appropriée. Une simple erreur de classement ou un document non conforme peut entraîner le rejet du dossier ou retarder inutilement les démarches.
Traduction : un mauvais clic peut coûter cher en temps.

Face à l’afflux des demandes de création d’entreprises en cette fin d’année, le RNE affirme mobiliser tous les moyens nécessaires pour fluidifier les procédures et réduire les délais, tout en rappelant que certaines étapes restent incontournables pour garantir la validité juridique des dossiers.

Enfin, le registre apporte une précision importante pour les entrepreneurs : la date officielle de début d’activité d’une société est celle figurant sur la carte d’identification fiscale, et non la date de dépôt de la demande ou celle de l’inscription sur la plateforme. Une info à garder en tête, notamment pour les obligations fiscales et comptables.

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Circuler avec plus de 5000 Tnd en espèces: ce que la loi vous permet… et ce qu’il faut éviter

L’article 54 de loi de finances 2026 qui a abrogé l’article 45 de la loi de finances pour l’année 2019, marque un tournant majeur dans l’encadrement des paiements en numéraire en Tunisie. Présentée officiellement comme une mesure de simplification administrative et de respect des droits constitutionnels, cette décision soulève néanmoins de lourdes interrogations sur ses effets réels en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, l’économie informelle et la crédibilité financière du pays à l’international. 

Contrairement à une idée largement répandue, l’article 45 ne se limitait pas à un simple plafonnement des paiements en espèces à 5 000 dinars. Comme le rappelle Soumaya Chibane, Dr en fiscalité et enseignante à l’IHEC à Carthage , il s’agissait d’un mécanisme juridique de conditionnalité fondé sur la traçabilité du paiement. « L’article 45 occupait une place centrale dans l’architecture de lutte contre le blanchiment, car il liait directement la validité juridique des contrats à la transparence du mode de règlement », explique-t-elle.

Concrètement, l’article 45 interdisait aux municipalités de légaliser les signatures des parties à un contrat de cession à titre onéreux portant sur des immeubles, des fonds de commerce ou des moyens de transport lorsque le prix était payé en espèces au-delà du seuil autorisé. Les actes concernés ne pouvaient ni être enregistrés auprès des recettes des finances ni être rédigés par un notaire sans preuve d’un paiement bancaire ou postal traçable. Une amende fiscale équivalente à 20 % du montant de la transaction, avec un minimum de 1 000 dinars, était prévue en cas de non-respect.

Ce dispositif visait principalement à bloquer un canal classique de blanchiment d’argent, notamment via l’immobilier. « Sans l’article 45, une personne peut aujourd’hui acheter un bien immobilier avec des sommes importantes en espèces, l’enregistrer légalement et sécuriser juridiquement l’opération, ce qui était précisément impossible auparavant », souligne Soumaya Chibane. Or, l’immobilier est historiquement considéré comme l’un des vecteurs privilégiés de recyclage des fonds d’origine illicite.

Une confusion persistante autour du “cash”

L’experte insiste sur une confusion largement entretenue dans le débat public. L’abrogation de l’article 45 ne signifie pas une libéralisation totale du paiement en espèces. Les règles fiscales encadrant le numéraire demeurent en vigueur. Depuis 2023, les charges, la TVA et l’amortissement liés à des opérations réglées en espèces au-delà de 5 000 dinars sont redevenus déductibles fiscalement, mais en contrepartie d’une amende de 20 %, avec un minimum de 2 000 dinars. De plus, le fournisseur ou prestataire qui perçoit un paiement en espèces sans déclarer l’identité de son client reste passible d’une pénalité de 8 % du montant total encaissé.

En parallèle, le décret-loi n°3 du 14 octobre 2024 a supprimé la criminalisation de la détention ou de la circulation de sommes en espèces supérieures à 5 000 dinars sans justification. Cette réforme visait à corriger les effets jugés excessifs d’un dispositif pénal qui pénalisait fortement les petits agriculteurs, commerçants et artisans, dont l’activité repose encore largement sur le numéraire.

En fait, l’abrogation de l’article 45 s’inscrit aussi dans un contexte structurel contraignant. Le faible taux de bancarisation, la complexité d’ouverture des comptes, la diffusion encore limitée des cartes bancaires et les commissions élevées sur les terminaux de paiement électronique rendent l’usage du cash économiquement rationnel pour une large partie des acteurs. « On ne peut pas imposer une traçabilité parfaite sans avoir préparé l’infrastructure bancaire », estime Soumaya Chibane.

Cette fragilité a été accentuée par la réforme des chèques entrée en vigueur en 2025. Selon les données de la Banque centrale de Tunisie, le nombre de chèques utilisés est passé de 12,3 millions à 4,1 millions entre janvier et juin 2025, soit une baisse de plus de 60%. Les transactions quotidiennes via la plateforme Tunicheck ont chuté dans les mêmes proportions. Ce recul massif a mécaniquement favorisé un retour au cash, illustrant le lien étroit entre les comportements de paiement et la disponibilité des instruments financiers.

Un autre point soulevé par l’experte concerne une contradiction institutionnelle majeure. Alors que la législation relative à la lutte contre le blanchiment limite strictement l’acceptation des paiements en espèces par les personnes morales, certaines administrations publiques continuent, dans la pratique, à exiger ou accepter des paiements en numéraire, avec seuil de 3000 Tnd avec, avec l’application de droits additionnels. « L’État impose aux acteurs économiques ce qu’il ne s’impose pas toujours à lui-même », déplore-t-elle, affaiblissant ainsi la portée normative de l’ensemble du dispositif.

Un mauvais timing 

Au-delà des considérations internes, l’abrogation de l’article 45 intervient à un moment jugé critique. La Tunisie doit faire l’objet d’une nouvelle évaluation du Groupe d’action financière (GAFI) en février 2026. Même en l’absence de sanctions formelles, ces évaluations influencent directement la perception du risque pays, le coût des opérations bancaires internationales et la confiance des investisseurs étrangers.

Dans ce cadre, modifier un dispositif de traçabilité financière à la veille d’une telle échéance envoie un signal ambigu. « En matière de lutte contre le blanchiment, le signal compte autant que la norme », rappelle Soumaya Chibane, estimant que le timing de cette abrogation est « particulièrement mal choisi ».

Pour l’experte, la suppression de l’article 45 ne devrait pas être une fin en soi, mais le point de départ d’une réforme plus cohérente. Elle plaide pour la mise en place de mécanismes alternatifs crédibles, combinant renforcement des capacités bancaires, digitalisation réelle des paiements, exemplarité de l’administration et activation effective des outils de contrôle fiscal existants, notamment le principe du «d’où provient cet argent ?» prévu par le Code des droits et procédures fiscaux.

 

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Nouveau: la Tunisie valide la ratification de l’accord euro-méditerranéen

La ratification des amendements liés à l’accord euro-méditerranéen a été approuvée par le Conseil des ministres, ouvrant la voie à un renforcement des échanges commerciaux entre la Tunisie et ses partenaires européens et méditerranéens.

 

Cette décision a été prise lors du Conseil des ministres tenu le jeudi 25 décembre 2025 au palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri. La réunion était consacrée à l’examen de plusieurs projets de lois à caractère économique et stratégique.

Dans ce cadre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé trois projets de lois fondamentaux. Le premier concerne l’approbation des amendements apportés à la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles euro-méditerranéennes. Le deuxième porte sur la modification du protocole B de l’accord de libre-échange entre la Tunisie et les pays de l’Association européenne de libre-échange. Le troisième concerne la révision de l’accord euro-méditerranéen établissant un partenariat entre la Tunisie, l’Union européenne et ses États membres.

Selon la présidence du gouvernement, ces projets s’inscrivent dans la continuité des engagements internationaux de la Tunisie et visent à consolider les acquis déjà réalisés par le tissu industriel national. La zone euro-méditerranéenne est considérée comme un espace stratégique majeur pour l’économie tunisienne, notamment en raison de la proximité géographique, de la complémentarité économique et de l’intégration croissante des chaînes de valeur. Elle constitue aujourd’hui la première destination des exportations tunisiennes, en particulier dans les secteurs industriel, agricole et agroalimentaire, offrant un accès préférentiel à un marché de plus de 500 millions de consommateurs.

L’approbation de ces projets de lois permettra également de renforcer la présence de la Tunisie sur les marchés euro-méditerranéens, qui absorbent environ 80 % des exportations nationales. Les entreprises tunisiennes pourront ainsi mieux s’intégrer dans les chaînes de production européennes et mondiales, notamment dans les secteurs des composants automobiles, des industries électriques et électroniques, ainsi que du textile et de l’habillement. L’objectif affiché est clair : améliorer la compétitivité des produits tunisiens et augmenter la valeur ajoutée des exportations.

Au-delà du commerce, la région euro-méditerranéenne est présentée comme un levier clé pour attirer davantage d’investissements étrangers, favoriser le transfert de technologies et encourager le partage de savoir-faire. Ces éléments sont essentiels pour diversifier les exportations tunisiennes, améliorer leur qualité et renforcer l’intégration du pays dans l’économie régionale et mondiale.

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L’APIA approuve 18 projets agricoles et accorde 7 prêts fonciers à de jeunes porteurs de projets

La douzième session de la Commission d’attribution des avantages de l’Agence de Promotion de l’Investissement Agricole (APIA) s’est tenue le 25 décembre 2025 au siège central de l’agence.

Lors de cette réunion, la commission a validé 18 projets d’investissement répartis sur plusieurs gouvernorats, dont Béja, Zaghouan, Le Kef, Nabeul, Bizerte, Manouba, Sousse, Monastir, Sfax, Sidi Bouzid, Gabès et Kebili. Ces projets, couvrant les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’aquaculture et de la première transformation, représentent un investissement global de 78 millions de dinars.

Par ailleurs, la commission a également approuvé l’octroi de sept prêts fonciers destinés à de jeunes entrepreneurs agricoles pour l’acquisition de terres agricoles. Ces terrains, d’une superficie totale de 108,6 hectares, se situent dans les gouvernorats du Kef et de Siliana.

Ces mesures s’inscrivent dans la stratégie de l’APIA visant à soutenir l’investissement agricole et à encourager la participation des jeunes dans le développement rural.

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Grâce à sa harissa, Sam Lamiri figure dans le classement Forbes 30 Under 30

Le classement Forbes 30 Under 30 2025 distingue Sam Lamiri, 29 ans, entrepreneur tuniso-britannique et fondateur de Lamiri Harissa, dans la catégorie Commerce & Finance. Grâce à son projet de harissa, il a transformé un produit emblématique de la cuisine tunisienne en une marque internationale présente dans plus de 16 pays.

 

L’aventure commence pendant la pandémie de Covid-19. Installé à Londres, Sam Lamiri décide de lancer Lamiri Harissa à partir d’une recette familiale tunisienne, transmise par sa famille. Les premiers pots sont préparés localement et livrés à vélo dans le sud de Londres, à une période où les consommateurs recherchent des produits artisanaux et authentiques.

Quatre ans plus tard, la marque connaît une croissance significative. Lamiri Harissa est aujourd’hui distribuée dans plus de 200 points de vente au Royaume-Uni et a récemment conclu un partenariat avec un distributeur européen. En 2024, l’entreprise a vendu plus de 35 000 unités, confirmant l’intérêt croissant pour les produits méditerranéens à forte identité.

La harissa Lamiri est désormais exportée vers plus de 16 pays, dont le Royaume-Uni, la Tunisie, les États-Unis, le Canada, l’Australie et le Koweït. Cette expansion démontre comment un produit tunisien traditionnel peut s’imposer sur les marchés internationaux tout en conservant son authenticité.

Sur le plan financier, Lamiri Harissa a levé 257 000 dollars lors de son premier tour de financement, soutenant le développement de la production, la distribution et la stratégie d’exportation.

La présence de Sam Lamiri dans le Forbes 30 Under 30 2025 illustre que l’innovation peut naître de la tradition. Grâce à son projet de harissa, ce jeune entrepreneur tunisien montre comment un produit du terroir peut devenir une marque mondiale et renforcer le rayonnement de la Tunisie à l’international.

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Les 3 niveaux d’usage de l’IA générative à maîtriser, selon Chouaieb Nemri

La technologie, aussi avancée soit-elle, ne crée pas de valeur sans vision humaine. C’est le message central porté par Chouaieb Nemri, Generative AI Blackbelt chez Google, devant de jeunes dirigeants tunisiens réunis à l’initiative du CJD Tunisian Horizon. Cloud, intelligence artificielle, modèles génératifs : tout cela reste secondaire si l’on n’ose pas expérimenter, apprendre en continu et replacer l’humain au cœur des transformations.

D’emblée, l’expert a rappelé une réalité souvent mal comprise : l’IA n’est pas une finalité. Elle devient puissante uniquement lorsqu’elle répond à un problème réel, avec un contexte clair et une intention précise.

Trois niveaux d’usage de l’IA générative à maîtriser

Pour aider les dirigeants à passer du discours à l’action, Chouaieb Nemri a structuré son intervention autour de trois grands niveaux d’utilisation de l’IA générative.

Le premier niveau concerne les outils d’augmentation de productivité. Il s’agit de plateformes capables de se connecter à différentes sources de données, de comprendre le contexte et de synthétiser l’information utile. Ces systèmes permettent de gagner du temps, d’éviter les tâches répétitives et de se concentrer sur la prise de décision. L’objectif n’est pas de remplacer l’humain, mais de lui offrir une vue claire et rapide de l’essentiel.

Le deuxième niveau touche à l’automatisation intelligente. Toute tâche répétée plusieurs fois mérite d’être automatisée. Selon lui, si une action est faite une première fois, puis une deuxième, puis une troisième, il faut se poser la question de sa délégation à une machine. Cette logique permet de transformer l’expertise métier en processus scalable, sans perte de qualité.

Le troisième niveau, le plus stratégique, concerne les applications et modèles économiques entièrement nouveaux. L’IA permet aujourd’hui de créer des services qui n’existaient pas auparavant. L’exemple évoqué est celui de solutions capables de concevoir une application complète – code, logique et modèle économique – à partir d’une simple idée formulée en langage naturel. Une rupture qui change profondément le rôle des développeurs et des product managers.

 « Chez Googlele rôle du product manager évolue rapidement » explique Nemri et d’ajouter « Il ne s’agit plus seulement de gérer une roadmap ou de rédiger des spécifications, mais de prototyper soi-même, de tester, d’itérer et de comprendre techniquement ce que l’IA permet ».

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Les distributeurs de bouteilles de gaz annoncent une grève de deux jours…

La décision des distributeurs de bouteilles de gaz domestique d’une grève les 12 et 13 janvier 2026 intervient dans un contexte énergétique déjà sous pression. Elle met en lumière un décalage croissant entre les efforts déployés pour sécuriser l’approvisionnement national et les difficultés persistantes rencontrées par les acteurs chargés de la distribution sur le terrain.

Depuis plusieurs mois, les indicateurs énergétiques confirment une fragilisation structurelle de l’approvisionnement en gaz naturel en Tunisie. Les données publiées en 2025 par l’Observatoire national de l’énergie et des mines montrent un recul continu des ressources locales, composées de la production nationale et des redevances liées au gaz transitant par le territoire tunisien. À fin mai 2025, ces ressources ont reculé de 11%, atteignant environ 809 kilotonnes équivalent pétrole, avant de s’établir autour de 1000 ktep à fin juin, soit une baisse annuelle d’environ 9%.

Ce recul est progressivement compensé par une hausse marquée des importations, essentiellement en provenance d’Algérie. En 2025, les volumes importés ont augmenté de plus de 20% à plusieurs reprises, portant l’approvisionnement global à 1426 ktep à fin avril, puis à plus de 2300 ktep à fin juin, en progression d’environ 10% sur un an. Cette évolution traduit un basculement structurel: la couverture des besoins nationaux repose désormais de manière croissante sur le gaz importé, dans un contexte où la demande intérieure progresse d’environ 10%, tirée principalement par la production d’électricité, dépendante à plus de 90% du gaz naturel.

C’est dans ce cadre que les autorités tunisiennes ont cherché à anticiper les risques liés à l’hiver 2025-2026. Lors d’un comité élargi tenu le 8 décembre 2025 sous la conduite du ministre du Commerce et du Développement des exportations, les différents acteurs publics et privés du secteur se sont engagés à garantir l’approvisionnement en gaz domestique. Le communiqué officiel issu de cette réunion indique que les unités de remplissage de Ben Arous, Bizerte et Gabès fonctionnent à pleine capacité, sans interruption ni difficulté technique, et que des mesures ont été prises en amont pour faire face à la hausse saisonnière de la demande.

Les autorités ont notamment misé sur une importation anticipée, un renforcement des capacités de stockage, des opérations de maintenance préventive et la constitution d’un stock de sécurité. Une coordination renforcée entre les acteurs nationaux et régionaux a également été décidée, avec une attention particulière portée à l’approvisionnement des zones intérieures, considérées comme prioritaires sur le plan social.

Cependant, quelques jours après ces assurances officielles, la chambre syndicale nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique en gros a annoncé la suspension de son activité pour deux jours, à la suite d’une assemblée générale tenue le 24 décembre 2025 au siège de l’UTICA. Les professionnels du secteur dénoncent une accumulation de difficultés économiques et réglementaires ayant entraîné des pertes financières importantes, au point de rendre la poursuite de l’activité impossible dans les conditions actuelles.

Dans leur communiqué, les distributeurs pointent notamment l’absence de révision du décret conjoint du 4 mars 2022, jugé en partie inapplicable sur le terrain, la non-application de l’augmentation de la prime de distribution pour les années 2023 à 2025, malgré la hausse des coûts, ainsi que l’absence de visibilité sur les augmentations prévues pour la période 2026-2028. Ils évoquent également un litige non résolu concernant les distributeurs affiliés à Agil Gaz, lié à des retenues appliquées sur plusieurs exercices.

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Les cofondateurs de la startup tunisienne AquaDeep figurent dans le classement Forbes 30 under 30

Trois jeunes Tunisiens, Mohamed Ben Ahmed, Mohamed Ali Chaambi et Youssef Chahed, âgés de 26 ans, figurent parmi les jeunes leaders du classement Forbes 30 Under 30 2025 dans la catégorie Science & Technology. Ils sont cofondateurs d’AquaDeep, une startup tunisienne qui transforme l’aquaculture grâce à l’intelligence artificielle.

Fondée en juin 2021, AquaDeep propose des solutions de surveillance en temps réel et d’analyse de données pour les écloseries, avec un focus particulier sur des espèces comme le bar et la dorade. Sa plateforme SaaS permet aux entreprises aquacoles d’améliorer leur productivité tout en adoptant des pratiques plus durables, dépassant les méthodes traditionnelles.

Le service phare de la startup, OXYGEN, utilise l’IA pour compter les larves à partir d’images vidéo et générer des données en temps réel. Cette innovation facilite le suivi précis des stocks et optimise la gestion des écloseries, réduisant les pertes et les coûts.

Depuis sa création, AquaDeep a levé 300 000 dollars grâce à des business angels et à des subventions non dilutives, un financement qui lui a permis de développer sa technologie et de se positionner sur le marché international.

Leur présence dans le classement Forbes 30 Under 30 illustre l’émergence d’une nouvelle génération tunisienne capable de combiner technologie, innovation et impact économique durable. À travers AquaDeep, ces jeunes entrepreneurs montrent que l’aquaculture intelligente peut devenir un levier de croissance et de durabilité, non seulement pour la Tunisie, mais pour la région MENA et au-delà.

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L’ATB réussit son augmentation de capital

L’Arab Tunisian Bank a annoncé la réussite de son augmentation de capital, réalisée à travers une émission de certificats d’investissement réservée à son actionnaire de référence, l’Arab Bank. Cette opération porte le capital de la banque de 128 à 150 millions de dinars, renforçant ainsi sa base financière.

Cette augmentation de capital a été décidée lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 28 novembre 2025. À l’issue de l’opération, le capital de l’ATB est désormais composé de 100 millions d’actions et de 50 millions de certificats d’investissement. La valeur nominale de chacun de ces titres est fixée à 1 dinar.

Il s’agit de la dernière augmentation de capital opérée par la banque, réalisée par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement au prix de 3,5 dinars par certificat. L’actionnaire de référence a consenti une prime d’émission de 2,5 dinars par certificat, traduisant un engagement financier significatif en faveur de la banque tunisienne.

Au-delà de l’apport financier, le choix du mécanisme des certificats d’investissement revêt une portée stratégique. Cette technique permet en effet de renforcer les fonds propres de la banque sans modifier la structure de contrôle entre les actionnaires. À travers cette opération, l’actionnaire de référence réaffirme sa volonté de préserver le partenariat existant avec les actionnaires tunisiens, en maintenant les équilibres de gouvernance en place.

Selon l’ATB, cette augmentation de capital confirme également l’engagement durable du groupe bancaire jordanien envers sa filiale en Tunisie. Elle vise à consolider la solidité financière de la banque afin de lui permettre de poursuivre la mise en œuvre de son plan de développement stratégique. L’objectif affiché est d’inscrire cette croissance dans une logique responsable et pérenne, au service des clients, des partenaires et des actionnaires.  

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Forbes 30 under 30: Hayfa Sdiri, seule tunisienne du classement

La Tunisie figure dans le prestigieux classement Forbes 30 Under 30 2025 grâce à une seule représentante : Hayfa Sdiri, 27 ans, Chief Impact Officer chez RIVET. Elle est distinguée dans la catégorie Social Impact, Sports & Lifestyle, qui met en avant les jeunes leaders utilisant l’innovation pour générer un impact social mesurable.

Ce classement annuel de Forbes identifie 30 personnalités de moins de 30 ans par catégorie, sélectionnées pour leur influence, leur capacité d’innovation et leur impact concret à l’échelle régionale ou mondiale. En 2025, Hayfa Sdiri est l’unique Tunisienne à y figurer, confirmant la montée en puissance de profils africains et arabes engagés dans l’économie à impact .

À seulement 18 ans, Hayfa Sdiri lance Entr@crush, un incubateur en ligne dédié à l’éducation entrepreneuriale dans la région MENA. Le concept est innovant : proposer des formations simplifiées en dix dialectes arabes, afin de rendre l’entrepreneuriat accessible à des jeunes souvent exclus des circuits classiques de formation. Deux ans plus tard, le projet est acquis par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et relancé sous le nom de SDG Camps, en référence aux Objectifs de développement durable de l’ONU .

Après cette acquisition, Hayfa Sdiri rejoint le PNUD en tant que Youth & Innovation Associate. Elle repense entièrement le programme SDG Camps et en assure le pilotage. Résultat : plus de 10 000 jeunes Tunisiens de moins de 30 ans, issus majoritairement de communautés marginalisées, ont bénéficié du programme, combinant formation, accompagnement et mise en réseau .

En 2022, elle poursuit son parcours dans l’impact social en intégrant RIVET, une plateforme internationale de micro-financement. L’objectif affiché est ambitieux : distribuer un million de micro-subventions à des projets portés par des jeunes à travers le monde. À ce jour, RIVET a déjà soutenu plus de 1 300 projets dans 66 pays, couvrant des secteurs allant de l’entrepreneuriat social au sport communautaire .

Promue Chief Impact Officer, Hayfa Sdiri supervise aujourd’hui l’engagement des jeunes, les partenariats stratégiques et la mesure d’impact. Son rôle consiste à s’assurer que chaque micro-financement génère un effet durable sur les communautés locales, tout en renforçant la crédibilité du modèle de financement inclusif porté par RIVET.

Au-delà de la distinction individuelle, cette reconnaissance par Forbes met en lumière une nouvelle génération de leaders tunisiens qui misent sur l’impact, l’inclusion et l’innovation sociale plutôt que sur les modèles économiques traditionnels. Le parcours de Hayfa Sdiri illustre une tendance de fond : l’entrepreneuriat n’est plus seulement un levier de croissance, mais un outil de transformation sociale à grande échelle.

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Zéro pub, pas de département marketing… et pourtant cette marque reste la plus chère au monde

Hermès adopte une approche radicalement différente: la maison française ne possède pas de département marketing traditionnel. Cette singularité, loin d’être une faiblesse, est devenue l’un des piliers de sa stratégie de prestige mondial et de désirabilité intense.

Depuis sa création en 1837, Hermès a construit sa réputation sur un mantra simple mais puissant : «le produit parle pour lui‑même». Jean‑Louis Dumas, ancien PDG, l’avait résumé ainsi : «Nous n’avons pas de politique d’image ; nous avons une politique de produit».

Contrairement à la plupart des marques de luxe qui disposent d’équipes dédiées à l’analyse des marchés, aux campagnes publicitaires ou aux stratégies digitales agressives, Hermès refuse de créer un département marketing centralisé. Selon plusieurs analyses sectorielles, la maison ne cherche pas à manipuler ses clients ni à multiplier les messages promotionnels.

À la place, la maison emploie une équipe de communication chargée de la relation avec la presse et des achats médias, ainsi qu’une équipe créative qui conçoit les campagnes saisonnières. Mais ces fonctions ne s’apparentent pas à un marketing traditionnel avec ciblage, études de marché ou publicité de masse.

Anti‑marketing                                                                    

Pierre‑Alexis Dumas, directeur artistique chez Hermès, l’a confirmé lors d’une interview : « C’est une idée diabolique issue de personnes obsédées par le marketing. Nous n’avons pas de département marketing. Ce que nous avons, nous le mettons en magasin, et ça part».

Cette approche est parfois qualifiée par les experts de « marketing paradoxal ». L’idée n’est pas d’éviter toute communication, mais de la transformer. Ainsi, chaque initiative — qu’il s’agisse de vitrines poétiques, d’expositions artisanales ou d’événements créatifs — est pensée comme une extension du récit Hermès, pas comme une publicité commerciale standard.

En refusant les campagnes traditionnelles et les égéries influenceurs, Hermès cultive une aura d’exclusivité mystérieuse. Cette stratégie fonctionne particulièrement bien pour ses produits iconiques, comme les sacs Birkin ou Kelly, qui sont souvent en demande bien supérieure à l’offre disponible.

Selon des analyses économiques du marché du luxe, cette rareté contribue à maintenir la valeur des créations Hermès — certaines pièces se vendent même plus cher sur le marché secondaire que dans les boutiques elles‑mêmes.

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En 2026, ce pays africain exigera l’e‑visa pour y entrer

Le Ghana va introduire un système de visa électronique (e‑visa) à partir du premier trimestre 2026, a annoncé Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre ghanéen des Affaires étrangères, lors de la clôture du Sommet de la diaspora 2025 tenu à Accra la semaine du 20 décembre 2025. Cette réforme vise à simplifier les procédures d’entrée dans le pays et à moderniser l’administration consulaire.

Le nouveau système permettra aux voyageurs étrangers de soumettre intégralement leurs demandes de visa en ligne, sans avoir à se rendre physiquement dans une ambassade ou un consulat. Le Ghana entend ainsi réduire les délais de traitement, faciliter les démarches administratives et offrir une expérience plus fluide pour les visiteurs se rendant dans le pays pour le tourisme, les affaires ou des raisons familiales.

Cette initiative s’inscrit dans une tendance africaine plus large vers la digitalisation des services migratoires. Plusieurs pays du continent ont déjà adopté des systèmes de visas numériques pour attirer davantage de visiteurs, stimuler le tourisme et renforcer leur compétitivité économique à l’échelle mondiale.

Un des aspects clés de cette réforme est l’attention portée aux Africains de la diaspora. Le gouvernement ghanéen prévoit des conditions préférentielles, notamment sur les frais de visa, pour les membres de la diaspora africaine. Le principe de réciprocité sera également appliqué, avec des ajustements des frais selon les pratiques des pays d’origine des demandeurs. Cette mesure vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Ghana et les communautés africaines à l’étranger.

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La Tunisie valorise-t-elle vraiment ses déchets ou se contente-t-elle de simples chiffres ?

La valorisation énergétique des déchets s’impose progressivement comme une orientation stratégique de la politique environnementale tunisienne. Le ministère de l’Environnement entend renforcer cette approche dans l’ensemble des régions, en misant sur la transformation des déchets en ressources énergétiques, agricoles et industrielles.

Dans ce cadre, le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a présidé, le mercredi 24 décembre 2025, une séance de travail consacrée à l’évaluation des programmes de valorisation en cours et à la définition d’une feuille de route pour les projets à venir. La réunion s’est tenue en présence de cadres du ministère et de l’Agence nationale de gestion des déchets, selon un communiqué officiel du ministère de l’Environnement.

En fait, à fin novembre 2025, plusieurs programmes de valorisation affichent des résultats concrets. Le ministère indique que 202 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques ont été traitées à la décharge contrôlée de Bordj Chakir. Par ailleurs, près de 40 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées ont été collectées, dont 10 000 tonnes sont exportées chaque année après traitement.

La valorisation concerne également les déchets industriels et agricoles. Environ 9 600 tonnes de pneus usagés sont collectées et valorisées annuellement. Le ministère souligne aussi l’exploitation du margine, résidu issu de l’industrie oléicole, utilisé comme fertilisant sur près de 10 000 hectares de terres agricoles, avec l’épandage d’environ 500 000 mètres cubes durant la saison 2024-2025.

Dans le domaine du compostage, 100 tonnes de compost ont été produites grâce à l’accompagnement technique des stations municipales. Le programme national de compostage individuel a permis la distribution de 950 composteurs, générant près de 100 tonnes de compost par an. La filière des déchets plastiques, incluant le système Eco-Lef, permet quant à elle la collecte, le traitement et la valorisation de 50 000 à 70 000 tonnes par an.

Feuille de route

Au-delà du bilan, la réunion a permis de fixer plusieurs priorités. Le ministère prévoit d’augmenter la production d’électricité à la station de Sousse à partir de 2026, en valorisant les gaz issus des déchets ménagers. Les travaux se poursuivent à Djerba, avec un lancement attendu de la production électrique, et à Béja, où un projet reposant sur une technologie japonaise de valorisation des déchets est en cours.

D’autres projets sont à l’étude ou en phase de préparation, notamment la station de valorisation des déchets du Grand Tunis, le lancement d’un appel d’offres pour Sfax, la présentation des résultats de l’étude relative à l’unité de Gafsa, ainsi que le soutien aux entreprises communautaires actives à Monastir et Zarzis. Le ministère prévoit également de doubler les unités de production de compost et d’organiser une journée d’information dédiée à la valorisation du margine.

Il convient de noter qu’il y a peu de startups qui proposent des solutions par rapport à la problématique du déchet malgré le réel potentiel qui existe. Par exemple, l’une des initiatives est la startup MEPS (Methane Energy Production Solutions). En fait, elle développe des biodigesteurs capables de produire du biogaz et du biofertilisant à partir de déchets organiques, ciblant notamment les zones rurales et les petites industries. D’autres initiatives locales misent sur la valorisation des résidus agricoles, notamment ceux issus de l’oléiculture, pour produire une énergie alternative aux combustibles importés.

 

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Carte d’identité nationale: une demande désormais possible en ligne pour ces personnes

Les élèves inscrits en troisième année de l’enseignement secondaire dans les lycées publics peuvent désormais déposer leur demande de carte d’identité nationale à distance, sans avoir à se déplacer dans un premier temps. Cette procédure s’inscrit dans une initiative conjointe du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Éducation et du ministère des Technologies de la communication, visant à simplifier les démarches administratives et à accélérer l’obtention de ce document officiel.

Le dispositif repose sur une plateforme numérique dédiée, accessible à partir du portail officiel du ministère de l’Intérieur. Il permet aux élèves concernés de compléter l’ensemble des formalités administratives en ligne, avant l’intervention des services compétents directement dans les établissements scolaires.

Concrètement, la procédure commence par l’accès à la plateforme via le lien suivant :
https://cineleve.interieur.gov.tn
L’élève doit se connecter en utilisant son identifiant et son mot de passe personnels du “Espace élève”, fournis par le système éducatif. Une fois connecté, il lui est demandé d’accepter les conditions générales d’utilisation du service.

L’étape suivante consiste à renseigner les données personnelles de l’élève sur la plateforme et à les vérifier attentivement avant validation. Après confirmation des informations, l’élève procède au paiement du timbre fiscal électronique via la plateforme officielle du ministère des Finances, accessible sur le site e-timbre.

Une fois le paiement effectué, la demande est considérée comme complète. L’élève peut alors télécharger un reçu de dépôt de la demande de carte d’identité nationale. Ce document est important, car il précise les pièces justificatives qui devront être présentées ultérieurement lors de la prise des empreintes digitales.

Dans une dernière phase, les agents du ministère de l’Intérieur se déplacent directement dans les établissements scolaires concernés. Cette intervention permet de recueillir les empreintes digitales des élèves et de récupérer les documents requis, sans que ces derniers aient à se rendre dans un poste de police. Cette étape marque la finalisation de la procédure avant l’émission des cartes d’identité nationales.          

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La Tunisie dans le top 10 arabe de la recherche scientifique selon le classement SCImago 2025

La Tunisie confirme son rayonnement scientifique à l’échelle arabe. L’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles, placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, s’est classée 7ᵉ au niveau arabe dans le classement SCImago des centres de recherche pour l’année 2025, sur un total de 317 institutions arabes évaluées.

Ce résultat s’inscrit dans le cadre de la 4ᵉ édition du classement SCImago des centres de recherche arabes, une référence internationale qui mesure la performance scientifique des institutions sur la base de critères rigoureux, notamment la qualité de la production scientifique, l’impact des publications, l’innovation et la visibilité internationale.

Au-delà de cette distinction individuelle, la performance tunisienne se démarque par sa profondeur. Trois institutions tunisiennes de recherche scientifique figurent parmi les 15 meilleurs centres de recherche arabes, ce qui traduit la solidité de l’écosystème national de recherche et sa capacité à rivaliser avec les structures les plus avancées de la région, en particulier dans les domaines agricole, environnemental et du développement durable.

Les résultats officiels du classement ont été annoncés lors d’une cérémonie organisée en Égypte, dans le cadre d’un partenariat scientifique international réunissant l’Union des conseils arabes de la recherche scientifique, Elsevier, SCImago, ainsi que la Banque de la connaissance égyptienne, avec la participation de représentants de plusieurs pays arabes.

L’intégration de l’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles parmi les dix premières structures arabes consacre des années de travail scientifique continu. Elle reflète également la qualité de la recherche tunisienne dans les secteurs stratégiques liés à l’agriculture, à l’environnement et à la gestion des ressources, tout en mettant en évidence l’efficacité des politiques publiques de soutien à la recherche et à l’innovation.

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Tunisair: 25,2 millions de dinars entièrement libérés pour l’emprunt obligataire 2025-2tunisair

La Société Tunisienne de l’Air, Tunisair, annonce que le montant total de 25,2 millions de dinars, correspondant aux 252 000 obligations souscrites dans la catégorie B de l’« Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2 », a été entièrement libéré le 18 décembre 2025.

Cette émission obligataire, réalisée sans recours à l’appel public à l’épargne et lancée le 20 novembre 2025, permet à la compagnie nationale de renforcer sa trésorerie et de soutenir ses projets de développement.

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