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Le rouble enregistre sa plus forte hausse depuis 1994

Le rouble russe a connu cette année une hausse plus marquée que toute autre grande devise mondiale, enregistrant ainsi sa meilleure performance depuis 1994, selon les calculs de Bloomberg publiés jeudi 25 décembre. La monnaie nationale est également devenue cette année l’un des cinq actifs majeurs les plus rémunérateurs au monde, juste derrière les métaux précieux : le platine, l’argent, le palladium et l’or.

Le rouble a progressé de 45 % depuis le début de l’année, se négociant à près de 78 pour un dollar et approche des niveaux jamais atteints depuis la guerre contre l’Ukraine en 2022, a indiqué le média.

La vigueur du rouble a été liée à une forte baisse de la demande russe de devises étrangères dans un contexte de sanctions occidentales, conjuguée à une politique monétaire rigoureuse qui a renforcé l’attrait des actifs libellés en roubles pour les résidents.

La Banque centrale a maintenu un taux d’intérêt directeur record pendant trois ans, jusqu’en décembre, date à laquelle il a été réduit de cinq points de pourcentage à 16 % dans le cadre de mesures visant à freiner l’inflation face aux sanctions massives liées au conflit ukrainien.

La dernière baisse des taux d’intérêt s’inscrit dans une continuité du resserrement d’urgence intervenu après les restrictions, lorsque le taux directeur avait bondi de 9,5 % à 20 % pour stabiliser le rouble. Après un assouplissement puis un nouveau resserrement face à la recrudescence des pressions inflationnistes, le taux avait culminé à 21 % en octobre 2024 avant que la Banque centrale n’entame des baisses progressives cette année.

Le soutien apporté au rouble provient également des ventes de devises étrangères de la Banque de Russie, reflétant la gestion par le ministère des Finances du yuan et de l’or pour compenser les pertes de revenus énergétiques, a ajouté le média.

La croissance du rouble cette année le place parmi les cinq actifs mondiaux les plus rentables en termes de rendement au comptant, après le platine, l’argent, le palladium et l’or.

Historiquement, les taux de change officiels russes du dollar et de l’euro étaient déterminés par les échanges à la Bourse de Moscou. Cependant, en juin 2024, les transactions formelles sur ces devises ont été suspendues en raison des sanctions occidentales visant l’infrastructure financière russe.

Depuis cette suspension, la Banque de Russie fixe les taux de change officiels du rouble par rapport au dollar et à l’euro à partir des données des banques commerciales. La méthodologie de la Banque centrale repose sur les résultats des transactions de change interbancaires de gré à gré.

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Japon : le gouvernement approuve un budget record de 665 milliards d’euros

Le gouvernement du Japon a approuvé un budget d’État sans précédent pour le prochain exercice fiscal. Il est destiné à financer à la fois l’augmentation des dépenses militaires et la hausse des coûts de la sécurité sociale. Et ce, à un moment où l’inflation persistante ralentit la consommation.

Ce budget, s’élevant à 122,3 billions de yens (soit près de 665 milliards d’euros) pour l’exercice fiscal commençant le 1er avril, prévoit des dépenses de 9 milliards de yens pour la défense. Car la Première ministre du Japon, Sanae Takaichi, souhaite accélérer la modernisation des forces armées, dans un contexte de détérioration des relations avec la Chine.

Dans un document présentant ses demandes budgétaires, le ministère de la Défense a estimé que le Japon était « confronté à l’environnement sécuritaire le plus grave et le plus complexe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Jugeant ainsi nécessaire de « renforcer fondamentalement » les capacités de défense de l’archipel.

Le budget prévoit des dépenses de 100 milliards de yens pour le système de défense côtière, baptisé SHIELD, qui permettra notamment de mobiliser des drones en cas d’invasion par des troupes étrangères.

Le Japon souhaite que le projet SHIELD soit achevé d’ici mars 2028. Mais on ignore encore s’il protégera une partie de son littoral et, le cas échéant, quel pourcentage.

Les marchés s’inquiètent des dépenses colossales du gouvernement Takaichi, anticipant une augmentation de la dette publique déjà extrêmement élevée, qui devrait dépasser 232 % du PIB en 2025, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Début décembre, le Parlement japonais a approuvé un important budget supplémentaire destiné à financer un plan de relance économique, d’un coût supérieur à 100 milliards d’euros. Ce qui a entraîné une chute du yen et une hausse des rendements des obligations d’État japonaises.

Mme Takaichi plaide en faveur de ces importantes dépenses publiques, arguant qu’elles sont nécessaires pour stimuler la croissance économique. « Ce dont le Japon a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de saper sa force nationale par des politiques d’austérité excessives, mais de la renforcer par des politiques budgétaires proactives », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière. Elle a réaffirmé son engagement envers la santé économique du pays, rejetant toute « émission d’obligations ou réduction d’impôts irresponsable ».

Le montant actuel du budget ne devrait pas surprendre les acteurs du marché obligataire, a déclaré Takahide Kiuchi, économiste à l’Institut de recherche Nomura. Mais une forte augmentation du budget « aggraverait les turbulences sur le marché obligataire, déjà en crise », a-t-il poursuivi.

« Si la dépréciation du yen et des obligations s’accélère en raison de l’ampleur du budget, les inquiétudes quant aux conséquences négatives pour l’économie et la vie des Japonais s’intensifieront », a-t-il ajouté.

La faiblesse du taux de change du yen renchérit les importations pour le Japon, pays qui dépend de cette monnaie pour divers produits alimentaires, l’énergie et les matières premières.

Le projet de budget de l’État doit maintenant être approuvé par le Parlement japonais.

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Les États-Unis reportent à juin 2027 leurs droits de douane sur les puces chinoises

L’administration Trump déterminera le taux de droits de douane supplémentaires sur les puces, et ce jusqu’en juin 2027, selon le représentant américain au commerce.

Le gouvernement américain a annoncé mercredi 24 décembre qu’il augmenterait les droits de douane sur les importations chinoises de semi-conducteurs en juin 2027, à un taux qui sera décidé au moins un mois à l’avance.

Le taux de droits de douane sur les puces chinoises sera nul jusqu’à cette date, selon un document déposé auprès du Bureau du représentant américain au commerce (USTR).

« Le représentant américain au commerce a déterminé que les actes, politiques et pratiques de la Chine sont passibles de sanctions en vertu de l’article 301 de la loi de 1974 sur le commerce et que les mesures appropriées comprennent l’imposition immédiate de droits de douane sur les semi-conducteurs en provenance de Chine, avec un taux initial de 0 %, qui augmentera dans 18 mois, le 23 juin 2027… », indique le document.

Lire aussi — Etats-Unis et Chine : entre accord commercial et confrontation géopolitique

Dans le cadre d’une enquête ouverte il y a un an, l’agence a affirmé que la Chine se livrait à des pratiques commerciales déloyales dans ce secteur. « Depuis des décennies, la Chine cible l’industrie des semi-conducteurs pour dominer le secteur et a mis en œuvre des politiques et des pratiques non marchandes de plus en plus agressives et radicales pour y parvenir », a-t-on déclaré.

La décision de reporter l’imposition de nouveaux droits de douane pendant au moins 18 mois suggère que l’administration Trump tente d’apaiser les tensions commerciales entre Washington et Pékin.

En octobre, le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping ont convenu d’une trêve dans la guerre commerciale, les États-Unis abaissant certains droits de douane et la Chine autorisant les exportations de terres rares.

Selon le document déposé par le représentant américain au commerce (USTR), les droits de douane augmenteront le 23 juin 2027.

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L’or à plus de 4 544 $ l’once

Le prix de l’or a augmenté de près de 42 dollars lors des échanges du vendredi 26 décembre, établissant de nouveaux records, à 4 544,30 $ l’once.

Les contrats à terme sur l’or pour livraison en février 2026 avaient augmenté de 0,92 %, soit 41,50 $ ce matin, pour atteindre 4 544,30 $ l’once. Le cours de l’or au comptant a augmenté de 0,77 % pour atteindre 4 513,93 dollars l’once, selon les chiffres suivis par la plateforme énergétique basée à Washington.

Parallèlement, les cours au comptant de l’argent ont bondi de 3,99% pour atteindre 74,73 dollars l’once, un record. Tandis que les cours au comptant du platine ont grimpé de 7,92 % pour s’établir à 2 435,15 dollars l’once et ceux du palladium de 4,29 % pour atteindre 1 800,94 dollars l’once.

En revanche, l’indice du dollar, qui suit la performance de la devise américaine par rapport à six grandes devises, a progressé de 0,04 % pour atteindre 98,02 points.

Cette situation survient dans un contexte de demande accrue pour les valeurs refuges et d’anticipations croissantes de baisses de taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed).

La dynamique spéculative, la baisse des liquidités en fin d’année et l’escalade des tensions géopolitiques ont toutes contribué à la hausse des prix des métaux précieux.

Les investisseurs achètent des métaux précieux pour se prémunir contre les risques géopolitiques et commerciaux, dans un contexte d’anticipations de nouvelles baisses des taux d’intérêt américains en 2026.

Kelvin Wong, analyste de marché senior chez OANDA, a déclaré : « Ce sont les acteurs et les spéculateurs, portés par la dynamique du marché, qui ont mené la hausse des prix de l’or et de l’argent depuis début décembre ». Et d’ajouter : « Des facteurs tels que la faible liquidité en fin d’année, les anticipations de baisses prolongées des taux d’intérêt américains, la faiblesse du dollar et l’escalade des risques géopolitiques se sont conjugués pour propulser les métaux précieux à de nouveaux sommets historiques ».

En effet, le cours de l’argent a bondi de 158 % depuis le début de l’année. Il surpasse les gains de l’or, qui ont atteint environ 72 %, grâce à des déficits structurels, à son inclusion parmi les métaux essentiels aux États-Unis et à une forte demande industrielle.

Quant aux prix du platine et du palladium, largement utilisés dans les pots catalytiques automobiles, ils ont augmenté en raison d’une offre limitée, de l’incertitude liée aux droits de douane et d’un report de la demande des investisseurs vers l’or. Le platine a progressé d’environ 165 % et le palladium de plus de 90 % depuis le début de l’année.

Jigar Trivedi, analyste de recherche senior chez Reliance Securities, société basée à Mumbai, a déclaré : « Les prix du platine sont soutenus par une forte demande industrielle. Et les entrepôts aux États-Unis ont rempli leurs stocks, malgré les inquiétudes liées aux sanctions. Ce qui contribue à maintenir les prix élevés. »

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Les pétroliers ont supporté le plus gros des exportations de navires chinois

Les pétroliers ont été le principal moteur des exportations de navires chinois entre janvier et novembre 2025.Compensant ainsi le net recul des exportations de porte-conteneurs et de vraquiers. Les données de l’Administration générale des douanes de Chine, publiées le 24 décembre, révèlent une forte réorientation de la production vers les navires transportant des liquides, tant en nombre qu’en valeur.

Au total, durant les onze premiers mois de 2025, la Chine a exporté 6 159 navires. Soit une hausse de 17,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Et ce, pour une valeur totale de 362,51 milliards de yuans (environ 51,6 milliards de dollars), en progression de 27,8 %. Rien qu’en novembre, 507 navires ont été exportés. Un chiffre cependant en baisse de 4,9 % par rapport à novembre 2024. Mais leur valeur a atteint 36,46 milliards de yuans. Soit une augmentation de 46,4 %.

Cette situation s’explique presque exclusivement par les performances des pétroliers. De janvier à novembre, la Chine a exporté 280 navires transportant des liquides, pour une valeur de 81,65 milliards de yuans. Leur nombre a augmenté de 37,3 %. Tandis que leur valeur a enregistré une hausse spectaculaire de 115,1 % par rapport à la même période en 2024. Rien qu’en novembre, 31 pétroliers ont été exportés, pour une valeur de 11,23 milliards de yuans. A savoir : une augmentation annuelle de 63,2 % en nombre et de 109,7 % en valeur.

En revanche, les exportations de porte-conteneurs ont diminué sur les onze mois à 165, pour une valeur totale de 84,7 milliards de yuans. Soit une baisse de 43,1 % en nombre et de 24,7 % en valeur par rapport à la même période de l’année précédente. En novembre, 16 navires ont été exportés, en baisse de 5,9 %; mais leur valeur a augmenté de 39,5 %. Ce qui indique que les navires livrés sont moins nombreux, mais plus coûteux, de plus grande capacité ou technologiquement plus sophistiqués.

Le secteur des vraquiers présente un tableau similaire. De janvier à novembre, 465 vraquiers ont été exportés, pour une valeur de 69,32 milliards de yuans. Leur nombre a diminué de 14 %. Tandis que leur valeur a légèrement augmenté de 4,2 %. En novembre, les exportations se sont limitées à 34 navires, soit une baisse de 38,2 % en nombre et de 5,7 % en valeur.

Les données confirment que l’industrie navale chinoise s’adapte aux conditions du marché international du fret. La forte demande de pétroliers, due aux bouleversements géopolitiques, aux modifications d’itinéraires et au vieillissement de la flotte mondiale, stimule la production et accroît de manière disproportionnée la valeur des exportations. À l’inverse, le ralentissement du transport maritime de conteneurs et la situation plus modérée du transport de marchandises sèches limitent le volume des livraisons, sans toutefois impacter les recettes globales.

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L’Égypte discute de nouvelles incitations fiscales sur la propriété

Le ministre égyptien des Finances, Ahmed Kouchouk, a déclaré que l’Égypte examine actuellement de nouvelles mesures. Elles concernent la taxe foncière et la taxe sur les transactions immobilières.

Il a ajouté que les recettes fiscales ont enregistré une croissance de 35 % au cours des cinq premiers mois de l’exercice fiscal en cours 2025-2026. De même qu’un excédent primaire de 1,5 % du PIB a été réalisé en Égypte au cours de ladite période.

Le ministre des Finances a expliqué que la baisse du rendement des obligations internationales égyptiennes à différentes échéances était une réaction à l’amélioration des indicateurs de l’économie égyptienne. Il annonce également que l’assurance contre le risque de non-paiement a diminué.

En outre, il note que le ratio dette totale/PIB avait diminué, passant de 96 % à 84 % en juin 2025.

Par ailleurs, Ahmed Kouchouk a indiqué que 12 mesures de réforme structurelle menées avec le Fonds monétaire international avaient été intégralement mises en œuvre. Il assure que les négociations avec le Fonds monétaire international sont très positives et reflètent les bons résultats financiers et les capacités latentes de l’économie égyptienne. « Nous continuons d’adopter des politiques financières plus équilibrées qui stimulent l’investissement, la production et les exportations. Sachant que la priorité absolue de l’État est de réduire de manière significative et efficace la dette et les charges des organismes budgétaires au cours de la période à venir ».

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Algérie – France : Alger relance sa demande de pardon et de réparations 

Le Parlement algérien a approuvé mercredi 24 décembre une loi exigeant de la France des « excuses officielles » et le versement de réparations pour ses 120 ans d’occupation de l’Algérie. Ce qui risque d’aggraver un différend qui dure depuis des mois avec Paris.

Les parlementaires algériens ont voté mercredi en faveur d’un projet de loi déclarant le colonialisme français « crime d’État » et tenant le pays responsable de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » commis durant son occupation de 1830 à 1962. Ce texte érige également en infraction toute « glorification » de cette période.

Cette décision intervient alors que les relations entre l’Algérie et la France ont atteint leur point le plus bas depuis dix ans. Et ce, après que le président Emmanuel Macron a soutenu l’an dernier la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, provoquant la colère d’Alger.

Une législation similaire avait été proposée une première fois en 1984, puis à plusieurs reprises au cours des décennies suivantes, à mesure que les relations avec Paris se détérioraient. Cependant, elle n’avait jamais été adoptée par la Chambre basse. Elle doit encore être approuvée par le Conseil des juges et le président Abdelmadjid Tebboune pour entrer en vigueur.

Lire aussi — Conférence d’Alger : reconnaissance du fait colonial et réparations

Le texte du projet de loi comprend plus de 24 articles, dont l’un recense 27 formes de crimes liés au colonialisme français. Parmi lesquelles : les attaques militaires contre des civils; l’usage excessif de la force armée; et l’utilisation d’armes non conventionnelles.

Un autre article exige que la France dépollue les zones contaminées par les essais nucléaires menés dans le désert algérien dans les années soixante (17 au total) et fournisse des cartes des zones touchées, ainsi que des indemnisations pour les victimes de ces essais.

Toutefois, et malgré des échanges souvent houleux sur l’immigration et les événements historiques, les deux pays entretiennent des relations commerciales importantes. L’Algérie fournit une partie du gaz naturel liquéfié (GNL) à la France, tandis que TotalEnergies SE est partenaire dans des projets pétroliers en Algérie.

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La Banque d’Algérie décide de fermer le robinet du cash

Dans une note datée du 22 décembre 2025 et adressée aux banques, la Banque d’Algérie annonce un durcissement des conditions d’alimentation des comptes commerciaux. Le document précise que ces comptes devront désormais être approvisionnés exclusivement par des moyens de paiement scripturaux.

La Banque d’Algérie a annoncé de nouvelles mesures relatives aux dépôts d’espèces, adoptant les méthodes de paiement documentées comme règle pour le dépôt de fonds sur les comptes bancaires commerciaux et faisant des espèces l’exception, dans le cadre des efforts déployés pour réduire les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Conformément aux nouvelles instructions envoyées aux banques, la Banque d’Algérie a demandé le respect des mesures de vigilance à l’égard des clients selon une approche fondée sur les risques, ce qui implique l’application de procédures renforcées concernant les clients et les transactions susceptibles de constituer une source de risque élevé.

La banque a ajouté que, compte tenu des risques élevés liés aux dépôts d’espèces, les comptes professionnels doivent être approvisionnés par des moyens de paiement non monétaires « vérifiés », tels que les cartes bancaires, les chèques, etc. Les dépôts d’espèces ne seront autorisés que dans des cas exceptionnels et justifiés. Elle a souligné que les transactions des clients doivent être conformes à leur profil et aux informations détenues par la banque.

Les instructions de la Banque d’Algérie soulignent que, dans ce contexte, il convient d’appliquer strictement les dispositions réglementaires relatives au devoir de vigilance et aux mesures d’atténuation des risques liés à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive.

La Banque d’Algérie a indiqué que les nouvelles mesures ne devaient pas entraver l’inclusion financière, notamment pour les clients à faible risque. Malgré cette orientation claire, la Banque d’Algérie a souligné la nécessité de trouver un équilibre entre un contrôle rigoureux et la garantie de la continuité de l’activité économique, sans pour autant exclure certaines catégories de clients bancaires.

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Reprise de la navigation fluviale entre l’Égypte et le Soudan, six ans après

Le président du conseil d’administration de la Compagnie de navigation fluviale de la vallée du Nil au Soudan, Ahmed Mohamed Adam, a annoncé mardi 23 décembre la reprise de la navigation fluviale entre le Haut Barrage en Égypte et le port fluvial de Wadi Halfa via le navire à passagers « Sinaï », après une interruption de 6 ans.

Lors de sa rencontre avec le directeur exécutif de la localité de Halfa, Abou Obeida Mirghani, Adam a déclaré que des préparatifs étaient en cours pour faciliter la circulation entre le Soudan et l’Égypte par voie fluviale, soulignant que les autorités locales étaient déterminées à surmonter les obstacles liés à l’équipement du port et aux infrastructures nécessaires pour assurer le succès de l’opération.

Il a ajouté que le mois de décembre verra le lancement officiel de la navigation fluviale entre les deux pays via le vapeur « Sinaï », selon le site web soudanais « Al-Mashhad ».

Assurer le succès du programme de retour volontaire des citoyens soudanais

Adam a souligné la nécessité de mettre en place les infrastructures indispensables au succès du programme de retour volontaire des Soudanais, qui constitue l’un des objectifs les plus importants de la reprise de la navigation fluviale avec l’Égypte.

L’ambassade du Soudan au Caire avait précédemment annoncé sa décision de prolonger la réduction de 30 % sur les frais de délivrance des passeports pour les résidents soudanais à l’étranger, pour la période allant du 1er décembre 2025 au 31 mars 2026. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement de transition pour faciliter l’accès aux services pour les citoyens soudanais à l’étranger et réduire les charges financières et administratives liées à l’obtention de passeports, en veillant à ce qu’ils obtiennent facilement et au moindre coût possible les documents de voyage officiels.

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États-Unis : forte croissance de 4,3 % au troisième trimestre

L’économie américaine a connu une forte croissance au troisième trimestre de l’année 2025, déjouant tous les pronostics.

En particulier, comme l’ont montré les données préliminaires publiées mardi 23 décembre, l’économie américaine a progressé au dernier trimestre à un taux annuel de 4,3 %, après les 3,8 % enregistrés au deuxième trimestre.

Il s’agit du taux de croissance le plus rapide depuis deux ans; alors que l’estimation moyenne des analystes prévoyait un taux nettement inférieur de 3,3 %.

Le principal moteur de la première économie mondiale, la consommation des ménages, a progressé de 3,5% au troisième trimestre, après une hausse de 2,5 % au deuxième.

Il convient toutefois de noter que l’accélération des dépenses de consommation est en grande partie due à une forte demande de véhicules électriques avant l’expiration des subventions le 30 septembre. À titre indicatif, les ventes de véhicules automobiles ont diminué en octobre et en novembre; tandis que la consommation dans les autres secteurs a affiché des tendances mitigées.

Malgré ce taux de croissance impressionnant, des doutes importants subsistent quant à la dynamique réelle de l’économie du pays, et notamment quant au pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires.

Comme le souligne Reuters, les études économiques montrent que la hausse des dépenses de consommation est principalement due à la contribution des ménages à hauts revenus, grâce à la flambée des marchés boursiers qui a fait exploser leur patrimoine. À l’inverse, les consommateurs à revenus moyens et faibles peinent à joindre les deux bouts face à l’augmentation du coût de la vie, conséquence des droits de douane massifs imposés par le président Donald Trump.

Cette tendance semble également se manifester dans le monde des affaires. Les économistes affirment que les grandes entreprises ont pour la plupart réussi à résister à l’impact des droits de douane et investissent dans l’intelligence artificielle; mais que les petites entreprises rencontrent des difficultés importantes.

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Turquie : le salaire minimum augmentera de 27 % à compter du 1er janvier

Le gouvernement turc a décidé d’augmenter le salaire minimum de 27 % à compter du 1er janvier 2026, a annoncé mardi 23 décembre le ministre du Travail, Vedat Isihan. Il s’élèvera ainsi à 28 075 livres turques, soit environ 556 euros.

« Notre objectif est de protéger le pouvoir d’achat de nos citoyens et d’améliorer leur qualité de vie. Nous ne sommes pas populistes. Nous n’avons jamais pris au sérieux les approches populistes de l’opposition », a déclaré M. Isihan.

Pourtant, Ergun Atalay, président de Türk-İş  – la principale confédération syndicale de Turquie – a négativement vivement réagi au montant annoncé : « Cela ne répond pas à nos revendications, c’est inacceptable ».

En 2024, près de 11,2 millions de travailleurs en Turquie étaient rémunérés au salaire minimum, selon les données d’Eurostat.

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Les exportations russes de GNL vers la Chine ont atteint 1,6 million de tonnes

Les exportations russes de gaz naturel liquéfié (GNL) vers la Chine ont atteint des niveaux records en novembre. Pékin ignorant les risques de sanctions occidentales afin de s’assurer un approvisionnement énergétique moins cher.

Les livraisons de GNL russe ont plus que doublé en novembre par rapport à l’année précédente, atteignant 1,6 million de tonnes. C’est ce qu’il ressort des données des douanes chinoises publiées lundi 22 décembre. Cette hausse a permis à la Russie de dépasser l’Australie et de devenir le deuxième fournisseur de GNL de la Chine, derrière le Qatar.

Le passage de Moscou au plus grand marché de gaz naturel d’Asie fait suite à la réduction drastique des flux vers l’Europe, qui fut pendant des décennies son principal client, jusqu’à l’invasion de l’Ukraine.

Pour renforcer sa compétitivité, la Russie a accordé des remises importantes, son GNL étant le moins cher parmi 12 fournisseurs chinois. Il est environ 10% moins cher que les prix moyens, à 9,85 dollars par million d’unités thermiques britanniques (MMBtu).

À noter que les importations totales de GNL de la Chine ont enregistré une hausse annuelle pour la première fois en plus d’un an. La faiblesse de la demande ayant auparavant limité les besoins.

Parallèlement, la Chine a commencé à recevoir en août des cargaisons en provenance du projet Arctic LNG 2, un projet russe soumis à des sanctions. Et ce, bien que ses exportations aient été freinées par les conditions hivernales. En revanche, les importations de GNL en provenance des États-Unis sont restées gelées depuis février. En cause : des tensions commerciales et de la faiblesse de la demande.

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Progression des ventes de voitures neuves en Europe pour le 5ème mois de suite 

Les données publiées mardi 23 décembre par l’Association des constructeurs européens d’automobiles ont montré que les ventes de voitures neuves en Europe ont augmenté en novembre par rapport à l’année précédente pour le cinquième mois consécutif, stimulées par une hausse des immatriculations de véhicules électriques sur des marchés comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

La part de marché des immatriculations de véhicules électriques a atteint 21 % dans l’Union européenne, 26 % au Royaume-Uni et 98 % en Norvège.

L’industrie automobile européenne est confrontée à des défis tels que la concurrence de la Chine, les droits de douane américains sur les importations et la difficulté de réaliser des bénéfices, tout en respectant les lois locales qui encouragent la transition vers les véhicules électriques, selon Reuters.

La Commission européenne a annoncé la semaine dernière son intention d’abandonner l’interdiction, qui devait entrer en vigueur en 2035, des voitures à moteur à combustion interne. Et ce, suite aux pressions exercées par le secteur automobile européen. Ce qui représente le plus grand recul de l’Union européenne sur ses politiques environnementales ces dernières années. Mais les analystes affirment que les voitures électriques représentent l’avenir à long terme.

Les données de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) montrent que les ventes dans l’UE, au Royaume-Uni et dans l’Association européenne de libre-échange (AELE) ont progressé de 2,4 % pour atteindre 1,1 million de véhicules en novembre. « Malgré cette dynamique positive récente, les ventes globales restent nettement inférieures aux niveaux d’avant la pandémie », a indiqué l’association dans un communiqué.

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La Banque centrale d’Égypte va abaisser ses taux d’intérêt de 100 points de base

Un sondage Reuters publié lundi 22 décembre a montré que la Banque centrale d’Égypte devrait abaisser ses taux d’intérêt au jour le jour de 100 points de base jeudi prochain. L’inflation ayant été légèrement inférieure aux prévisions en novembre.

La prévision moyenne des 14 économistes interrogés a montré que le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Égypte réduirait le taux d’intérêt sur les dépôts de 21 % à 20 %, et sur les prêts de 22 % à 21 %.

A noter que les taux d’intérêt réels en Égypte restent parmi les plus élevés au monde. Et ce, malgré la baisse des taux d’intérêt au jour le jour de 550 points de base décidée par la Banque centrale depuis le début de l’année.

Le comité se réunira le 25 décembre, date à laquelle plusieurs marchés financiers mondiaux seront fermés pour les fêtes de Noël. « Les chiffres favorables de l’inflation permettent d’envisager des baisses de taux d’intérêt. Toutefois, les risques d’une inflation plus élevée persistent, notamment en raison des ajustements des tarifs d’électricité prévus début de l’année prochaine », selon Ivan Burgara de l’IIF.

L’Agence centrale égyptienne pour la mobilisation publique et les statistiques a annoncé que le taux d’inflation a chuté à 12,3 % en novembre par rapport à l’année précédente, malgré une hausse des prix des carburants, contrôlés par l’État, à la mi-octobre et une nouvelle loi autorisant les propriétaires de logements à augmenter les loyers plus rapidement.

La Banque centrale a progressivement abaissé ses taux d’intérêt cette année, en commençant par 225 points de base en avril, 100 en mai et 200 en août.

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Bras de fer entre Bruxelles et Pékin sur les droits de douane laitiers

L’Union européenne a condamné ce mardi les droits de douane imposés par la Chine sur certains produits laitiers importés de l’UE, dans le cadre d’une enquête sur les subventions accordées par Pékin, dont Bruxelles rejette les conclusions.

« La Commission estime que l’enquête repose sur des allégations douteuses et des preuves insuffisantes et que, par conséquent, les mesures prises sont injustifiées », a déclaré Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne.

Ces droits de douane « temporaires » varient de 21,9 % à 42,7 % et entreront en vigueur demain, ce mardi, selon le ministère chinois du Commerce.

Ils concernent une série de produits, principalement des fromages, ainsi que certains laits et crèmes, qui bénéficient de subventions selon Pékin, causant un préjudice important aux concurrents chinois.

De son côté, la Commission européenne précise que Pékin prévoit de conclure son enquête sur les produits laitiers européens le 21 février 2026, date à laquelle la mesure pourrait devenir définitive. Bruxelles souhaite toutefois persuader la Chine de la retirer. « Nous ferons tout notre possible pour défendre les agriculteurs et les exportations de l’UE, ainsi que la politique agricole commune, contre l’utilisation abusive par la Chine de mesures protectionnistes ». C’est ce qu’a déclaré le porte-parole, rappelant que la Commission avait déjà saisi l’Organisation mondiale du commerce à ce sujet. « Il s’agit d’une évolution très négative » dans les relations UE-Chine, a-t-il ajouté.

L’enquête chinoise a débuté après l’annonce par l’UE de sa décision d’imposer des droits de douane plus élevés sur les voitures électriques fabriquées en Chine et est largement perçue comme une mesure de représailles contre Bruxelles.

Enfin, la Chine a récemment annoncé qu’elle imposait des droits antidumping allant de 4,9 % à 19,8 % sur le porc et les produits dérivés importés de l’UE pour une durée de cinq ans.

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Espagne : lourde défaite des socialistes de Sanchez aux élections régionales

Le Parti populaire (PP, à droite) a triomphé dimanche 21 décembre lors d’une nouvelle élection régionale en Estrémadure, dans l’ouest de l’Espagne, où les socialistes du Premier ministre, Pedro Sanchez, confrontés à une série de scandales, ont subi une lourde défaite.

Le PP a obtenu 43 % des voix, ce qui lui assure 29 des 65 sièges au Parlement régional; contre 28 dans le Parlement sortant. C’est ce qu’il ressort des résultats officiels quasi définitifs, après 99 % des bulletins dépouillés, dans cette région de l’Espagne.

Toutefois, ce résultat laisse penser que le parti de droite espagnol traditionnel aura besoin du soutien du parti d’extrême droite Vox pour gouverner. Ce dernier a vu son nombre de sièges passer de 5 à 11 (près de 17 % des voix).

Le PSOE a perdu 14 points et 10 sièges : avec un pourcentage légèrement inférieur à 26 %, il n’obtiendra que 18 sièges au Parlement régional qui a longtemps été considéré comme son bastion, il y a gouverné jusqu’en 2023.

Ces élections anticipées dans cette région à économie principalement agricole, qui compte environ un million d’habitants, étaient les premières du genre depuis qu’un tribunal a ordonné à l’ancien ministre des Transports, José Luis Ávalos, un proche collaborateur de Sanchez, de comparaître en justice pour corruption. En détention provisoire, M. Ávalos est accusé d’avoir perçu des pots-de-vin pour attribuer des marchés publics.

D’autres enquêtes pour corruption visent l’épouse du PM en personne, Begona Gomez, et son frère aîné, le compositeur et chef d’orchestre David Sanchez…

Le PSOE a également été critiqué ces dernières semaines pour son incapacité présumée à traiter les cas de harcèlement sexuel impliquant de hauts responsables politiques.

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Le prix de l’once d’or dépasse les 4 400 dollars pour la toute première fois

L’or et l’argent ont atteint des sommets historiques lundi 22 décembre, profitant de la faiblesse des données sur l’emploi aux États-Unis et d’un faible taux d’inflation qui ont renforcé les paris sur une baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale en janvier.

L’or au comptant a progressé d’environ 1,4 % pour atteindre un record historique de 4 400 dollars l’once tôt ce matin. Tandis que les contrats à terme sur l’or américain ont gagné 0,99 % à 4 430 dollars l’once.

Le cours de l’argent a bondi de 3,02 % sur le marché au comptant pour atteindre 69,41 dollars l’once, selon Reuters.

Valeur refuge traditionnelle, l’or a progressé de 67 % cette année, sous l’effet des tensions géopolitiques et commerciales, des achats massifs des banques centrales et des anticipations de baisse des taux d’intérêt l’an prochain. L’argent, quant à lui, a bondi de 125 % depuis le début de l’année.

Par ailleurs, aux États-Unis, les prix à la consommation ont augmenté de 2,7 % en glissement annuel en novembre, un chiffre inférieur aux 3,1 % prévus par les économistes interrogés par Reuters.

Les actifs non rémunérateurs comme l’or ont tendance à prendre de la valeur dans un contexte de faibles taux d’intérêt.

Quant aux autres métaux précieux, le platine a progressé de 2,6 % pour se situer à 2 028,34 dollars l’once, son niveau le plus élevé depuis plus de 17 ans.

Enfin, le palladium a progressé de 3,8 % pour atteindre 1 772,74 dollars l’once, son plus haut niveau en près de trois ans.

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La Banque centrale de Russie abaisse son taux directeur de 50 points à 16%

La Banque centrale de Russie a de nouveau abaissé ses taux d’intérêt, sur fond d’inquiétudes croissantes quant au risque de relance des pressions inflationnistes suite à la hausse d’impôts prévue l’année prochaine.

La Banque de Russie a abaissé vendredi 19 décembre son taux directeur de 50 points de base à 16% pour la deuxième fois consécutive. Une petite minorité d’analystes anticipait une mesure plus radicale, avec un taux à 15,5%.

Dans sa déclaration, la Banque centrale a averti que la hausse des anticipations d’inflation pourrait entraver une baisse régulière, en raison de la décision du gouvernement de relever la TVA de 20 à 22% en 2026 et d’élargir la base fiscale pour financer les dépenses militaires dans un contexte de baisse des recettes pétrolières.

En conséquence, les anticipations d’inflation des ménages ont bondi à 13,7% en décembre, tandis que les anticipations des entreprises ont également atteint leur plus haut niveau depuis le début de l’année.

La gouverneure de la Banque centrale, Elvira Nabiullina, a déclaré que la politique monétaire serait ajustée en fonction de la réaction des prix et des anticipations aux hausses d’impôts et de droits de douane, laissant ouverte la possibilité d’une suspension des baisses de taux d’intérêt. « Il n’y aura pas de baisses automatiques », a-t-elle insisté.

Malgré l’assouplissement progressif d’une politique monétaire extrêmement restrictive depuis juin, les coûts d’emprunt restent élevés pour les entreprises et les ménages. Bien que la Russie ait évité des faillites massives, la production se contracte dans de nombreux secteurs hors du secteur de la défense, la pression étant particulièrement forte dans la construction, l’énergie, les transports et surtout dans le secteur du charbon.

Le président russe Vladimir Poutine a publiquement exprimé son soutien aux actions de la banque centrale, soulignant qu’elle opère « de manière responsable » et sans ingérence politique.

La banque centrale estime que l’inflation devrait tomber à 4 % – l’objectif officiel – au cours du second semestre 2026, tandis que la prochaine réunion de politique monétaire est prévue pour le 13 février.

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Le Liban annonce un plan global pour recouvrer les dépôts en quatre ans

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a annoncé, le 19 décembre 2025, que le gouvernement avait mis en place un cadre juridique complet pour faire face à la crise des dépôts bancaires. Les déposants dont les dépôts sont inférieurs à 100 000 dollars les recevront intégralement, une mesure visant à rendre justice aux petits déposants et à rétablir la confiance dans le système financier.

Pour leur part, les déposants dont les dépôts dépassent 100 000 $ recevront, en plus de ce même montant, des obligations négociables d’une valeur équivalente au solde de leur dépôt, sans aucune déduction du capital, dans le cadre d’un mécanisme organisé qui garantit l’équité et la viabilité financière, promet Nawaf Salam.

Il a ajouté que les dépôts seraient versés dans un délai n’excédant pas quatre ans, soulignant l’engagement du gouvernement à respecter un calendrier clair et réalisable, après des années de paralysie et de confusion dans le traitement de cette question.

Le Premier ministre a indiqué que les mécanismes de recouvrement des dépôts comprendront l’imposition d’amendes et de mesures légales contre ceux qui ont réalisé des profits inhabituels ou qui ont profité de l’effondrement financier, soulignant que le principe de responsabilité sera un élément essentiel de la solution.

Dans ce contexte, le gouvernement libanais se prépare à discuter de la « Loi sur le déficit financier », qui détermine l’ampleur des pertes estimées à environ 80 milliards de dollars, représentant les investissements des banques auprès de la Banque centrale du Liban, en échange du gel des dépôts appartenant à environ un million de comptes appartenant à des déposants résidents et non-résidents, y compris des particuliers, des institutions, des entreprises, des fonds de garantie et des associations professionnelles.

Salam a déclaré lors de sa récente rencontre avec Magali Cesana, chef du département des affaires bilatérales et de l’internationalisation des entreprises au Trésor français, que le projet de loi est préparé en coordination avec diverses parties prenantes, dans le but de parvenir à un large consensus qui constitue une base solide pour sa bonne mise en œuvre.

Il a souligné que les déposants des banques libanaises souffrent depuis environ six ans du gel de leurs économies, avec des prélèvements directs et indirects effectués sur ces dernières, en l’absence de toute véritable obligation de rendre des comptes pour les propriétaires de banques ou les membres du conseil d’administration.

Salam a souligné lors d’une conférence de presse tenue au Palais du gouvernement que le gouvernement « n’offre pas une solution temporaire à une crise qui dure depuis des années… Nous entamons une nouvelle phase fondée sur la transparence, avec la justice pour objectif et une loi juste et applicable comme outil ».

Il convient de noter que depuis six ans, les déposants des banques libanaises subissent la « saisie » de leurs économies, avec des prélèvements directs et indirects imposés lors de retraits partiels, alors qu’aucun bien ni fonds des propriétaires ou membres du conseil d’administration des banques n’a été saisi et qu’ils n’ont fait l’objet de poursuites pour détournement de fonds publics.

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